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Posté dans : Délire & Divers

  • Xanatos
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    Xanatos le #537353

    Attends, cela fait six ans que Mario Kart Deluxe est sorti et il continue d’être le TOP 5 des meilleures ventes de jeux vidéos en France ?

    Punaise, c’est hallucinant, je n’ai effectivement jamais vu un jeu rester aussi longtemps en tête dans le classement des meilleures ventes et ce depuis plusieurs années consécutives !

    Sinon, au sujet de l’ancien rival du plombier Italien, en l’occurrence le hérisson bleu, j’ai appris avec joie que le jeu Sonic Frontiers s’est vendu à environ trois millions d’exemplaires de par le monde ! 😀

    Un succès amplement mérité d’après moi, tant ce nouvel opus du héros de Sega a su renouveler de fort belle manière ses aventures palpitantes !

    Sega a annoncé des DLC sur ce jeu, et, outre des niveaux supplémentaires, on aura l’opportunité d’incarner de nouveaux personnages. Pour ma part, j’adorerai refaire le jeu avec Amy, Tails et Knuckles ! 😀

    Xanatos
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    Xanatos le #537459

    Sonic Frontiers

    Comme je l’avais promis il y a quelques temps, voici ma critique de Sonic Frontiers.

    Très franchement, j’ai absolument adoré ce nouvel opus du hérisson bleu, le dernier jeu de plateforme 3D à m’avoir autant enthousiasmé et subjugué a été le fantastique Sonic Adventure 2 sorti sur Dreamcast en 2001 (c’est dire si ça remonte !) ce qui ne m’a pas empêché d’être emballé par des volets 2D tels que l’excellent Sonic Mania :D.

    Bon alors revenons à Sonic Frontiers: tout d’abord, j’ai trouvé le jeu visuellement très beau, les graphismes sont magnifiques et très détaillés, les paysages et l’environnement sont vraiment somptueux ainsi qu’un régal pour les yeux.

    L’animation rien à redire, elle est extrêmement fluide et Sonic court toujours aussi vite et plusieurs passages m’ont procuré quelques bonnes bouffées d’adrénaline ! 😀

    La jouabilité, il s’agit là de l’un des plus grands points forts du jeu, Sonic répond au doigt et à l’oeil, la maniabilité est franchement irréprochable.

    J’ai énormément aimé le fait que Sonic évolue dans un “open world” permettant à notre héros d’explorer les lieux dans lesquelles il s’aventure dans les moindres recoins, on a la sensation de n’avoir absolument aucune limite.

    C’était cool aussi de voir Sonic au fil de son périple acquérir de nouvelles aptitudes: ainsi certains ennemis paraissant imbattables au début (l’espèce d’androïde composé de plusieurs boules) deviennent bien plus faciles à vaincre par la suite une fois que l’on a acquis de nouvelles capacités au combat 🙂 .

    Après, je ne nie pas que, pour plusieurs bad guys, on peut agir comme un gros bourrin pour les vaincre.

    C’est également très agréable de devoir résoudre quelques énigmes pour obtenir certains objets convoités, ces séquences de réflexion étant fort agréables.

    On a même des passages de shoot them up très amusants rendant un hommage sympathique à Space Invaders !

    De plus certains passages oniriques et contemplatifs (accentués par les musiques apaisantes les accompagnant) en côtoient d’autres beaucoup plus intenses.

    Pour les boss, j’ai beaucoup aimé certains demi boss comme l’espèce de requin mécanique dont on devait attraper la queue pour le suivre et l’attaquer quand il est vulnérable.

    Mais le pinacle du jeu, ce sont les duels contre plusieurs des titans, lorsque l’on doit se transformer en Super Sonic pour lutter contre eux à armes égales et les terrasser…

    Bon sang de bois, ces passages là sont tout bonnement épiques ! 😀

    Super Sonic contre Giganto

    Pour ce premier boss, on combat un monstre de la taille d’une montagne et qui est extrêmement fort… Mais le fait d’être plus rapide que la lumière, invincible (tant qu’on a encore des anneaux) et ultra puissant rend ce duel extrêmement exaltant, tant on a la sensation de combattre le “dernier boss” ! J’ai été épaté par certains moments comme Giganto qui projette un rayon laser et qu’on maintient dans nos mains pour le projeter ailleurs !

    Et que dire de l’incroyable chanson “Invincible” qui sublime l’ensemble ! 😀

    On a réellement la sensation d’incarner un “demi dieu” lors de ces phases, la Sonic Team a tout donné ! 😀

    Parmi les éléments m’ayant enthousiasmé dans le jeu, je citerai l’histoire et surtout les interactions entre les personnages et leur qualité d’écriture. Il faut dire que c’est le talentueux scénariste Ian Flynn (le meilleur scénariste des comics IDW du hérisson bleu et qui travailla aussi jadis chez Archie) qui a écrit l’histoire du jeu et ça se voit clairement.

    Bien que je n’ai pas joué à Sonic Lost World et Sonic Forces , ce qui m’a choqué dans les cut scènes (scènes de dialogues), c’était le ton perpétuellement infantile, et l’humour balourd qui les plombaient, et la caractérisation aux fraises des personnages. Knuckles décrit comme un benêt, Amy uniquement dépeinte comme une stalker obsessionnelle, Tails comme un couard ou qui a une crise de jalousie parce que son ami s’associe à Robotnik pour contrer Zavok et les Deadly Six… Là dans Sonic Frontiers, Sonic, bien qu’il conserve son humour et son bagou légendaires sait QUAND être sérieux, et très emphatique envers ses amis (quand il voit Tails anxieux et soucieux, il lui demande qu’est ce qui ne va pas, et plus tard dans le jeu, on le voit sincèrement s’inquiéter pour lui). Knuckles quant à lui demeure ce combattant courageux et fier, prêt à aider les Kokos mais est également mélancolique (la scène où il se confie à Sonic en étant conscient d’être le dernier de son espèce et qu’il éprouvait de la compassion envers les ancêtres des Kokos décimés par une catastrophe m’a beaucoup ému).

    Knuckles et Sonic

     

    Et il a un superbe morceau de bravoure comme quand il voit Sage attaquer Sonic et qu’il sauve ce dernier en arrêtant à mains nues la boule d’énergie qu’elle a projeté !

    Tails Sonic Frontiers

    Tails qui demeure ce génie de la mécanique mais aussi cet ami formidable, chaleureux et loyal sur qui on peut toujours compter…

     

    Amy Sonic Frontiers

    Je pense aussi à Amy Rose, qui, bien qu’elle soit toujours très amoureuse de Sonic, est infiniment plus posée et mature. Le récit met bien en avant son caractère fondamentalement altruiste et généreux comme quand elle est à l’écoute des Kocos et fait du mieux qu’elle peut pour les aider. Elle défend aussi ardemment son bien aimé face à Sage.

    Idem pour Robotnik, alors que dans Sonic Lost World, il était dépeint comme un bouffon burlesque, là, il y a des scènes où il agit comme un scientifique intelligent, posé et cartésien (quand il prend le temps d’analyser le cyber espace dans lequel il est emprisonné et garde son sang froid). Il confie même à Sage que, bien qu’il déteste Sonic, il a beaucoup d’estime et de respect envers ce formidable adversaire qui lui donne tant de fil à retordre.

    Même Sage que l’on découvre dans ce jeu évolue beaucoup au fil de l’histoire: 

    Spoiler

    D’abord clairement définie comme une ennemie, elle se remet peu à peu en question, est émue par l’amitié entre Sonic et Knuckles, et est tellement touchée par l’amitié si chaleureuse entre Tails et Sonic qu’elle pleure et verse des larmes de compassion… Elle cherche même à trouver une alternative et propose à Robotnik de conclure une trêve avec Sonic. C’est vraiment un personnage intéressant, intrigant et émouvant.

    [collapse]

    J’ai apprécié aussi que Sonic se souvienne de ses ami(e)s et évoque Cream, Rouge, Gamma… et Tangle !

    Tangle

    Pour être franc avec vous, j’ai poussé un petit cri de joie quand Sonic l’a cité ! 😀

    En effet, elle est mon héroïne préférée des comics IDW, elle est charismatique, joviale, drôle, courageuse et enthousiaste et sa bonne humeur communicative la rend très attachante. Et savoir qu’elle est canon dans les jeux vidéos de la saga m’a comblé de joie ! ^_^

    Au sujet des comics IDW on a aussi des références faites à ceux-ci: par exemple quand 

    Spoiler

    Sonic délivre Amy, Knuckles et Tails de leurs geôles, on le voit peu à peu être infecté par la cyber corruption ce qui l’affaiblit de plus en plus au fil de son aventure. C’est sa volonté inébranlable de sauver ses proches qui lui permet de tenir le coup. Cela fait écho à la mémorable et bouleversante saga des Zombot où notre céruléen hérisson luttait au maximum contre le Métal Virus qui l’infectait pour sauver ses amis et des innocents et éviter de se transformer en zombot qui attaquerait ses proches et des civils.

    [collapse]

    Enfin voilà: le soin accordé à l’écriture des personnages m’a réellement permis de m’investir émotionnellement, tant le récit est captivant et émouvant, Ian Flynn insufflant une très grande humanité à Sonic, Tails, Amy, Knuckles, Robotnik et Sage…

    J’ai aimé aussi les références faites aux jeux vidéos précédents de la saga: certes, elles titillent ma fibre nostalgique mais ne semblent jamais forcées et servent l’histoire comme 

    Spoiler

    quand Tails s’en veut d’avoir mit Sonic dans le pétrin et que ce dernier pour le galvaniser et le réconforter lui rappelle ses exploits passés comme quand il sauvé Station square de la menace de Robotnik dans Sonic Adventure où Sage qui lui dit que jadis il avait déjà conclu des trêves avec son ennemi juré comme la fois où il a collaboré avec lui sur la station Ark dans Sonic Adventure 2 pour neutraliser le monstre crée par Gérald Robotnik son grand père.

    [collapse]

    Après, je ne dis pas que le jeu est parfait: certains niveaux du cyber espace (permettant de débloquer des clés permettant d’acquérir les émeraudes du chaos) sont un peu trop ardus, et à côté de cela, les niveaux de pêche avec Big le Chat sont trop simples…

    Mais ces faiblesses sont dérisoires par rapport aux nombreuses qualités du jeu (graphismes superbes, jouabilité exemplaire, bonne durée de vie,  histoire prenante).

    Sonic Frontiers est un jeu captivant, émouvant, palpitant, à la fois original et novateur tout en restant fidèle aux fondamentaux de la saga. 😀

    Merci de tout coeur à Takashi Izuka et Morio Kishimoto d’avoir autant soigné ce jeu et à Ian Flynn d’avoir écrit une intrigue aussi exaltante. Pour moi Sonic Frontiers est un jeu majeur qui fera date dans l’histoire du plus grand héros de Sega ! 😀

    Je l’ai acheté sur Playstation 4.

    Vivement les DLC qui me permettront de refaire le jeu avec Amy, Tails et Knuckles ! 😀

     

     

     

    Geoff34
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    geoff34 le #537535

    Une vidéo promotionnel très rigolote du remake de Resident Evil 4 dans le style anime des World Masterpiece Theater (Heidi, Tom Sawyer…) et en plus, c’est animé par Nippon Animation.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 8 mois par Geoff34 geoff34.
    DD69
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    Anonyme le #537537

    Ah oui, quand même ^^’

    En même c’est marrant. Il y a de l’idée. Mais pas à mettre pour tout public non plus.

    Xanatos
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    Xanatos le #537541

    A mourir de rire ! 😆

    Retrouver le style graphique caractéristique des séries animées emblématiques de nippon Animation comme Le Petit Lord ou encore Princesse Sarah comme publicité pour un jeu vidéo gore et horrifique comme Résident Evil 4, c’est juste hilarant ! 😆

    Et qu’ils aient justement confié l’animation à Nippon Animation, cela rend la parodie encore plus drôle ! 😆

    Sonic Frontiers

    Pendant que j’y suis, bonne nouvelle: les premiers DLC de Sonic Frontiers arrivent incessamment sous peu :):

    https://www.fredzone.org/sonic-frontiers-les-premiers-dlc-gratuits-dates-arg234 

    Il y aura un Juke Box (on pourra écouter des musiques) , prendre des photos (à la manière de Spider-Man sur Playstation 4) et des défis basés sur la vitesse 🙂 .

    Les prochains DLC sont prévus pour juin prochain afin de coïncider avec le 32e anniversaire de Sonic ! 😀

    Geoff34
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    geoff34 le #537556

    Retrouver le style graphique caractéristique des séries animées emblématiques de nippon Animation comme Le Petit Lord ou encore Princesse Sarah comme publicité pour un jeu vidéo gore et horrifique comme Résident Evil 4, c’est juste hilarant ! 😆

    Et qu’ils aient justement confié l’animation à Nippon Animation, cela rend la parodie encore plus drôle ! 😆

    En même temps, ça colle bien à l’esprit du jeu, Resident Evil 4 est certainement le jeu le plus drôle de la série, c’est l’épisode qui a mis de côté l’aspect horreur et énigme pour de l’action décomplexé, il y a aussi cette représentation très stéréotypé de l’Espagne où le peseta est encore la monnaie du pays.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 8 mois par Geoff34 geoff34.
    Xanatos
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    Xanatos le #537616

    Sonic Origins va bénéficier d’une édition physique !

    On pourra incarner Amy Rose dans Sonic, Sonic 2, Sonic 3 and Knuckles et Sonic CD et on pourra jouer avec Knuckles dans Sonic CD.

    12 jeux game gear seront également ajoutés et outre les épisodes classiques de la saga (le premier Sonic sur Game Gear) on aura aussi droit à d’excellents jeux plus méconnus comme le super Tails Adventure (dont le gameplay n’est sans rappeler Métroïd ).

    Par contre, les fans ayant craqué pour l’édition dématérialisée l’an passé, risquent de se sentir, à raison, lésés et frustrés.

    Au moins pour Sonic Frontiers, les DLC sont gratuits.

     

    Geoff34
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    geoff34 le #537618

    ça tombe bien, je n’ai pas acheté la précédente version.

    Une scène rigolote réalisé par un fan qui se déroule avant Resident Evil 4 où Leon rencontre le président

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 8 mois par Geoff34 geoff34.
    Xanatos
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    Xanatos le #537623

    Oui, je dois dire qu’elle est bien réalisée et que les dialogues de Léon et du président sont franchement tordants ! 😆

    Toujours dans le registre délire rigolo, tu nous a fait découvrir cette hilarante pub promotionnelle de Resident Evil 4 tournant en dérision les classiques de Nippon Animation et réalisée justement par ce studio…

    Et bien ils ont réalisé deux autres épisodes bien barrés aussi ! 😆

     

     

    DD69
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    Anonyme le #537624

    Super deliran, en effet Xanatos. Avec le personnage Ashley. Pour l’instant je préfère cette vidéo.

    Xanatos
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    Xanatos le #537883

    La bande annonce finale de Legend of Zelda: Tears of the Kingdom pour la Nintendo Switch:

    De quoi faire venir notre chère Akiko_12 au triple galop, elle qui a toujours été une fan inconditionnelle des grandes épopées de Link et de la princesse Zelda ! 😀

    Et Adeline Chetail qui interprète Zelda, c’est toujours du caviar pour les oreilles ! ^_^

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #538140

    J’ai eu une période Mega Man au début de l’année, je me suis fait à la suite les 6 premiers de la Nes (via la Legacy Collection) puis le 7 sur Snes suivi du premier X (les 2 et 3 attendent leur tour). Pour moi qui n’avais touché qu’au Mega Man 2 et au X-1 dans ma jeunesse c’était un vrai plaisir de retourner dans cet univers.
    Je n’ai jamais été fan des jeux de plate-forme, du moins des purs jeux de plate-forme. Les Super Mario me tombent des mains, et seul Sonic me captive. Mais des jeux comme Mega Man ou Castlevania (j’y reviendrai) sont des hybrides qui touchent autant au genre plate-forme qu’au genre action / shooter, et c’est vraiment loin de me déplaire.

    Mega Man partage d’ailleurs avec Sonic ce côté nerveux et frénétique, sauf que dans le cas de Mega Man ce n’est pas au niveau de sa vitesse mais de son déferlement d’action / shooter. Les niveaux sont courts mais demandent une certaine concentration pour éviter “l’accident bête”, une chute dans un trou ou sur des piques, un ennemi qui apparaît au mauvais endroit.

    Bref, à moins de connaître par coeur chaque niveau on arrive rarement au boss sans avoir dégusté, mais le jeu en est conscient et les ennemis tués font souvent tomber des items de régénération de vie ou d’énergie, ce qui laisse beaucoup de marge aux adeptes du bourrinage.
    Et de toute façon on finit par connaître par coeur chaque niveau, sans compter que même en perdant toutes ses vies on a des continus infinis, et que les niveaux terminés ne sont pas à refaire même en ayant utilisé un continue !

    La série garde sa signature depuis le premier volet :
    – Chaque jeu est découpé en deux parties, les niveaux des boss qu’on choisit de faire dans l’ordre que l’on veut, suivis du château du grand méchant, le Dr Wily.
    – À chaque boss de la première partie vaincu, Megaman obtient une nouvelle capacité optionnelle.
    – Chaque boss est plus facile à vaincre avec l’une de ces capacités, ce qui apporte une dimension stratégique au choix des niveaux.
    – On réaffronte les boss de la première partie à la suite dans l’avant-dernière partie du château de Wily.

    Si la série rajoute quelques trucs en allant (comme la glissade à partir de l’épisode 3 ou le tir chargé dans l’épisode 4), dans l’ensemble la formule reste la même, et quand on tâte au bestiau c’est facile de comprendre pourquoi : la maniabilité est exemplaire, c’est intuitif, on contrôle les sauts et on peut ajuster la hauteur de ceux-ci en fonction de la pression sur le bouton.

    Les nouvelles capacités de tir acquises au cours de la partie apportent un intérêt supplémentaire au jeu, la musique de chaque épisode est une tuerie absolue, impossible de ne pas retenir et fredonner au moins un morceau par épisode, c’est renversant. La conception des niveaux et leur longueur font que la difficulté est rarement frustrante, tant on apprend vite et on peut les appréhender de différentes façons.

    Les Mega Man Legacy Collection sont disponible sur le PS Store et j’imagine que c’est aussi le cas du côté X-Box et Switch. Je conseille en particulier Mega Man Legacy Collection vol.1 et Mega Man X Legacy Collection vol.1. Tous deux contiennent le meilleur de la série. C’est pô cher et très souvent en solde (du moins sur le PS Store), et ce sont des heures de plaisir garanties.

    Et pour se faire une meilleure idée des qualités de cette série, quoi de mieux que les parties du Chef Arino dans l’émission Game Center CX ?

    “Gemu Centa Chi Iksu… Kaichô ON !”

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #538178

    Et plus récemment j’ai eu ma période Castlevania !

    D’abord, j’avais commencé l’année dernière avec Castlevania Requiem, compilant ce qui s’avère à ce jour être mes deux meilleures expériences et mes deux jeux préférés de la licence, Rondo of Blood et Symphony of the Night. Puis plus récemment j’ai acheté Castlevania Anniversary Collection et Castlevania Advance Collection, composés d’une bonne grosse partie des épisodes de la série (les trois épisodes principaux et Kid Dracula sur Nes, le IV Snes, l’épisode Megadrive et deux épisodes Game Boy pour la compilation Anniversary, et les trois épisodes Game Boy Advance + Vampire Kiss de la Snes pour la compilation Advance).
    Je n’ai pas encore commencé les épisodes Game Boy Advance qui sont dans la veine de Symphony of the Night (SOTN), à savoir des Castlevania avec une dimension exploration / A-RPG, et qu’on a tendance à appeler “MetroidVania”, terme assez galvaudé et réducteur. Mais bref, ces jeux demandent un plus gros investissement de temps, mais je m’y attaquerai bientôt !

    Contrairement à Megaman, les Castlevania sont réputés pour la rigueur de leur jouabilité et c’est en grande partie la source de la difficulté importante de la plupart de leurs jeux. Alors que Megaman se laisse très rapidement apprivoiser par le joueur en répondant aux moindres sollicitations du pouce sur les boutons et la croix directionnelle, la plupart des Belmont sont bien plus revêches. Si ça s’améliore tout de même passée l’ère des 8 bits (Nes et Game Boy), il faut savoir que la gestion des sauts reste délicate. Sur les premiers épisodes aucune nuance, vous n’avez que deux choix, un saut sur place sans possibilité de le doser (que la pression sur le bouton soit courte ou prolongée le saut reste à la même hauteur), et un saut en avant là aussi sans possibilité de le doser. Et pas question de pouvoir faire bouger votre perso en l’air comme dans un Sonic, un Mario ou un Megaman !
    À cela s’ajoute la gestion des collisions avec un ennemi, qui vous repoussera immanquablement en arrière s’il vous touche, et vu le nombre de trous dans les jeux c’est souvent fatal. De plus les escaliers sont eux aussi vos pires ennemis, puisqu’ils demandent de diriger votre perso vers le haut ou vers le bas si vous descendez. Certes ça semble logique mais étant donné qu’ils se trouvent très souvent au bord du vide et qu’une chute de votre perso signifie sa mort, leur présence est toujours source d’appréhension pour le joueur !
    Là encore c’est un problème qui s’améliore après les 8 bits mais qui reste tout de même présent.

    Dans un Castlevania classique, la progression est assez simple, vous devez traverser une série de niveaux avec un boss souvent à la clé dans chacun d’entre eux. Le bestiaire est sensiblement le même, et s’il évolue on retrouve néanmoins toujours les mêmes types : chauve-souris, têtes de Méduse volantes, corbeaux, qui arrivent souvent par vagues et dont le but principal est de vous faire chuter quand vous passez une série de trous ou que vous êtes sur des escaliers. Comme par hasard.
    Pour le reste, c’est dans le registre des films d’horreur, zombies, armures, squelettes, cavaliers sans tête, hommes-puces (sic), crânes de dragons qui crachent du feu, loups, hommes-poissons, et beaucoup de variantes sur ces thèmes. Les boss tendent là aussi à revenir d’un volet à l’autre, Loup-garou, Méduse, Monstre de Frankenstein, Momie, Minotaure. S’il arrive que d’autres les rejoignent ou les remplacent, ils forment la garde prétorienne de Dracula, ce dernier vous attendant au sommet de son château aussi patiemment que le Grand Pope.
    Et si bien souvent un bon bourrinage vous permettra d’en venir à bout, il en sera autrement de Dracula, et a fortiori de son plus fidèle serviteur, la Mort en personne.

    C’est bien souvent le boss le plus coriace et irritant de la série, il lance les faux par paquets de trois et n’y va pas avec la main morte, s’y je puis dire… Il y a pourtant une méthode qui rend l’affrontement radicalement plus simple (dans Castlevania 1 et 3 du moins), mais si vous la trouvez, commencez tout de même par parvenir à le battre sans l’utiliser. C’est nettement plus gratifiant de le battre en ayant compris et contré son schéma d’attaque. Parce que oui, le jeu demande beaucoup d’observation et de dextérité pour le vaincre, mais c’est faisable !
    En ce qui me concerne c’est dans le tout premier Castlevania que j’ai eu le plus de difficulté à vaincre la Mort, et quand j’ai ensuite découvert la méthode pour la battre sans effort, j’étais dégoûté, mais en même temps je me suis dit que ce serait plus facile de refaire le jeu une autre fois.

    Bonne question, Seigneur Théoden. C’est là qu’arrive votre héros, très souvent un héritier de la famille Belmont ou un ami, souvent équipé du fameux trésor familial des Belmont, le bien-nommé Vampire Killer, un fouet qui anéantit le mal et évolue deux fois grâce à un certain item augmentant sa portée et sa puissance. Vous serez également aidé par des armes secondaires, couteau de lancer, eau bénite (faisant office de grenade), hache (efficace contre les ennemis en hauteur) ou croix (effet boomerang). Vous devrez cependant choisir car vous ne pourrez pas transporter plus d’un type d’arme secondaire à la fois. De plus leur utilisation est limitée au nombre de coeurs que vous possédez. Oui, les coeurs trouvés en dégommant les bougies ne remontent pas votre vie, ça c’est le rôle des côtes de porc que vous trouverez en défonçant les murs (sauf dans Castlevania The Adventure sur Game Boy, dans lequel les coeurs vous redonnent effectivement de la vie). Il existe également des items vous permettant d’utiliser deux ou trois fois vos armes secondaires en même temps.

    Bref, j’ai adoré jouer à cette série que je connaissais finalement très peu en dehors de sa réputation, hormis Super Castlevania IV. J’ai pris d’ailleurs beaucoup de plaisir à refaire ce dernier qui est certainement le plus accessible en raison de sa jouabilité. On peut en effet donner un coup de fouet dans huit directions, ce qui est exceptionnel dans la série, mais aussi jouer pour la première fois avec le fouet en maintenant la touche et en agitant la croix directionnelle dans tous les sens. Un effet très pratique, notamment pour se protéger des projectiles de la Mort ! On peut aussi se déplacer accroupi, là encore une rareté dans la série. À noter qu’il s’agit en fait du remake du premier Castlevania Nes.
    Cependant ce n’est pas mon préféré, même en comptant uniquement les versions 16 bits. Je lui préfère l’opus Megadrive, au titre différent suivant sa localisation : Vampire Killer au Japon, Bloodline aux États-Unis et The New Generation en Europe où le titre a malheureusement été censuré.

    Vampire Killer fait figure d’excentrique dans la famille Castlevania. Il ne propose pas d’incarner un héros mais deux et aucun n’est un Belmont, une première à l’époque. On a le choix entre le texan John Morris (qui aurait un lien de parenté avec les Belmont) et l’espagnol Eric Lecarde. Le premier manie le Vampire Killer tandis que le second manie une lance nommée Alucard Spear (créée par le fils de Dracula), et je dois dire que ma préférence va à ce dernier tant le maniement de son arme est un plaisir constant.

    Le jeu vous emmène hors des murs du château de Dracula et vous fait parcourir l’Europe à la pourchasse des fidèles de la Comtesse Bartley qui essaie de faire revivre le Comte en pleine Première Guerre Mondiale. Le jeu est l’un des Castlevania les plus nerveux et dynamiques, sa difficulté est progressive et jamais frustrante. Et heureusement parce que c’est l’un des rares Castlevania, si ce n’est le seul, à ne pas proposer de continus infinis, seulement trois !
    En plus d’être très agréable à prendre en main il propose des effets et des trouvailles visuels hallucinants sur Megadrive ! Par exemple le niveau se déroulant à Versailles fourmille de passages incroyables, comme lorsque l’écran semble bugger et se diviser en trois bandes asymétriques !

    Ensuite c’est Castlevania – Symphony of the Night qui emporte mon adhésion.

    C’est le Castlevania qui a posé les bases de l’autre direction de la série, à savoir celle des Castlevania RPG. On cite souvent Super Metroid comme référence pour SOTN (d’où le terme de MetroidVania), mais il n’en emprunte véritablement que son système de carte d’ensemble et son environnement. C’est-à-dire que l’on se trouve dans un endroit très vaste dans lequel on doit faire des allers et retours en fonction des capacités que l’on obtient peu à peu et qui permettent de progresser dans des endroits qui paraissaient auparavant hors d’atteinte. On a accès à une carte qui indique facilement les emplacements ainsi que ceux que l’on n’a pas encore visités (si l’on achète le bon item au bibliothécaire).

    Cela dit, le concept de faire des allers et retours pour débloquer des endroits inaccessibles existait bien avant, dès le premier Zelda par exemple, et dont Koji Igarashi (le co-créateur de SOTN avec Toru Hagihara) revendique d’ailleurs l’influence. On peut aussi citer la série des Monster World de Sega / Westone, dont SOTN semble là aussi s’inspirer (notamment avec les familiers qui suivent le héros). Et n’oublions pas que Castlevania II – Simon’s Quest sur Nes, avait lui aussi étrenné et essuyé les plâtres sur le concept d’A-RPG.
    Mais bref, excellente découverte de ce jeu, dont je n’avais qu’à peine entrevu le potentiel énorme à sa sortie, lorsqu’un pote ayant acheté le jeu sur PS m’en avait montré la première partie, à peine plus loin que le début.
    On incarne cette fois le fils de Dracula, Alucard, présent pour la deuxième fois dans la série (après l’excellent Castlevania III – Dracula’s Curse où il est un perso déblocable et jouable) et qu’est-ce qu’il dégage comme charisme rien que par son design, sa démarche et sa stature !

    L’histoire se déroule quelques années après Rondo of Blood dont il est la suite directe (on revit même l’affrontement contre le boss de fin en prologue du jeu, là encore un gros clin d’œil à un Monster World, Wonder Boy III – The Dragon’s Trap…). Alucard part enquêter dans le château de son père qui ne devrait plus être là, et après avoir pété des gueules et cassé des jambes, il se retrouve face à la Mort qui le dissuade respectueusement d’interférer avec les affaires du paternel en le privant de tout son attirail de combattant. Après un début dans lequel on enchaîne les one shot contre des loups faisant trois fois notre taille on se retrouve sans équipement ni arme à galérer contre un simple squelette ! Au passage, encore une référence à Dragon’s Trap…
    Et peu à peu, en enchaînant les combats, en trouvant des armes et des équipements aux effets différents, en trouvant des passages cachés, en affrontant des boss plus ou moins coriaces, on évolue dans le château, on gagne des points d’expérience et on parvient à se trouver quelques alliés, dont certains nous sont connus. On peut également utiliser l’argent récolté pour aller faire quelques emplettes chez le bibliothécaire du château, pour récupérer des armes, des pièces de vêtement, des items de restauration ou encore des objets ayant des capacités spéciales, comme la carte de bibliothèque permettant de se téléporter directement chez le bibliothécaire où que l’on se situe sur la carte, très pratique.
    L’histoire a cette fois plus d’importance et dévoile peu à peu son intrigue, autour de l’apparition du château et de la disparition de Richter Belmont, héros de Rondo of Blood.

    Le jeu est passionnant, l’exploration est enrichissante, on a accès à des pièces spéciales où sauvegarder et récupérer nos points de vie, ce qui dans la première partie du jeu sera salvateur. Malheureusement, il faut reconnaître que pour peu qu’on soit méticuleux et prudent, on monte très vite en puissance, et en dehors de quelques ennemis et boss (en particulier un optionnel), on a vite tendance à rouler sur le jeu. D’un côté c’est jouissif, parce qu’Alucard dégage une impression de puissance et d’invincibilité extraordinaires, mais d’un autre côté, on sent que le jeu n’a pas vraiment apporté de solution à ce problème. Arriver à battre la mort ou les derniers boss en quelques coups est horriblement frustrant.

    Reste le plaisir de chercher des armes rares et puissantes, ou encore des secrets qui relancent grandement la difficulté, comme la possibilité d’incarner un monstre du jeu, l’armure à la hache, dont les capacités et l’endurance sont bien plus limitées que celles d’Alucard. Encore mieux, on peut incarner deux autres personnages après avoir terminé le jeu une première fois, les deux héros de Rondo of Blood, Maria et Richter, qui possèdent chacun leurs propres caractéristiques et façon de jouer et d’appréhender le jeu !

    Malgré ce défaut, Symphony of the Night est un bijou, un plaisir de jouabilité et de jeu, et aussi un régal pour les oreilles ! Michiru Yamane, qui avait également oeuvré sur la superbe BO du Castlevania Megadrive, se surpasse et créé une ambiance incomparable, avec des thèmes que vous n’êtes pas près d’oublier, mélange incroyable de musique symphonique et de rock (son Finale Toccata combine orgue et batterie, c’est une folie). Je n’ai pas fait un seul Castlevania qui m’ai déçu au niveau des musiques, même pour ceux que j’ai trouvés très moyens voire chiants (comme The Adventure sur Game Boy et Vampire Kiss sur Snes), mais la BO de SOTN dégage un truc en plus qui la rend unique. Il y a tellement de morceaux puissants et marquants que c’est difficile de n’en trouver qu’un pour illustrer cet avis. J’en balance trois, non quatre. Hop !

    Spoiler

    https://www.youtube.com/watch?v=t-WyvRCYHF0

    [collapse]

    Dance of Gold, un ballet démoniaque et élégant à la fois.

    Spoiler

    https://www.youtube.com/watch?v=dknftT3LjX4

    [collapse]

    Finale Toccata, qui dégage un côté malfaisant (merci l’orgue et les effets de voix) et désespéré, à peine dilué par la batterie dans sa seconde partie.

    Spoiler

    https://www.youtube.com/watch?v=IYwS6481oQk

    [collapse]

    Lost Paintings fait presque figure d’ovni musical au milieu de toute cette ambiance gothique rock, et personnellement il m’évoque Ryuichi Sakamoto sur la BO du film Furyo de Nagisa Oshima (le célèbre morceau “Merry Christmas, Mister Lawrence”).

    Spoiler

    https://www.youtube.com/watch?v=dh1qqLbuBww

    [collapse]

    Et enfin, Dracula’s Castle, qui reflète parfaitement le ton de votre aventure, plus conventionnel que les précédents thèmes mais tout aussi beau, puissant et évocateur.

    Maintenant, mon Castlevania préféré, numéro un. Je pense pas être original, mais j’m’en tape, c’est Castlevania – Rondo of Blood sorti à l’origine sur PC Engine Super CD-rom².


    À noter que Vampire Kiss sur Snes est un remake du jeu, reprenant le personnage de Richter et suivant une histoire similaire mais un déroulement et des niveaux plus ou moins différents et une réalisation et un plaisir de jeu plus fades.
    L’histoire se situe en 1792, une centaine d’années après que Simon Belmont (de Castlevania 1, 2 et le Super Castlevania de la Snes) a terrassé Dracula. Un culte démoniaque mené par le prêtre ténébreux Shaft parvient à ressusciter le Comte et enlève trois jeunes femmes et une fille. L’une d’entre elles est Annette, la fiancée de Richter Belmont. Ce dernier part à sa rescousse.
    L’un des gros points forts du jeu se situe dans la possibilité de choisir à plusieurs reprises entre deux routes pour arriver jusqu’au bout du jeu. Si on pouvait déjà choisir entre deux chemins dans Castlevania III, il fallait alors attendre d’avoir terminer un niveau pour faire ce choix. Ici, c’est au coeur des niveaux que vous pourrez trouver (ou pas) des passages dissimulés dans les décors, soit en détruisant un mur soit en tombant dans un trou. C’est une excellente proposition qui allonge la durée de vie d’un jeu qui est déjà suffisamment passionnant en l’état.

    Autre nouveauté, lors de votre recherche des prisonnières (chacune séparée des autres et se trouvant cachée dans un niveau spécifique), l’une d’entre elles, Maria Renard, la plus jeune (12 ans), se joindra à vous si vous la trouvez. Son style de jeu est totalement différent de celui de Richter, et même si elle est moins résistante que lui au combat elle peut facilement esquiver grâce à ses capacités, comme par exemple celle de glisser sur le sol. Sa vitesse, son double saut et son style de combat à base d’animaux font d’elle un parfait mode facile déguisé qui permettra aux plus frileux de tâter le terrain avant de s’y mettre sérieusement avec le style plus classique (mais tellement plus agréable et moins rigide que celui des premiers opus Nes) de Richter.

    Si l’on n’a pas la possibilité de fouetter dans les huit directions comme dans Super Castlevania, le personnage reste malgré tout extrêmement plaisant à manier, et si il est toujours impossible de doser ses sauts et de faire bouger Richter pendant les sauts en avant, on peut cependant faire bouger Richter pendant le saut sur place et le faire se retourner au cours de n’importe lequel d’entre eux. Il existe de plus un troisième type de saut qui vous sera fort utile tout au long du jeu, y compris contre les boss, le retourné acrobatique, utilisable par une double pression du bouton de saut et vous envoyant deux mètres derrière votre position initiale. Même la vulnérabilité à votre atterrissage (vous êtes immobile un court laps de temps) peut être évitée en utilisant votre fouet avant de retomber, vous octroyant la possibilité de contre-attaquer avec classe.
    Ce n’est pas le Castlevania le plus simple et accessible dans sa maniabilité (SOTN et Super Castlevania sont meilleurs sur ce point) mais on n’a plus la sensation de déplacer un 38 tonnes tant Richter est rapide et vif. De plus Maria est encore plus agréable à manier puisque son double saut nous permet de contrôler ses sauts.

    Techniquement le jeu est impressionnant, plus encore quand on sait que la PC Engine est une console 8 bits. Il n’a pas grand-chose à envier à ses consoeurs 16 bits tant le travail est remarquable et bluffant. Certes, la PC Engine est un peu la Rolls Royce des 8 bits, mais le travail sur l’agencement des niveaux, sur l’ambiance et le choix des couleurs, et surtout sur l’OST laissent pantois. Le support CD-ROM est merveilleusement exploité et certains thèmes récurrents de la saga sont véritablement sublimés, à l’image du puissant Bloody Tears, qui est à ce jour ma version préférée de ce morceau mythique.

    Bref, je n’ai aucun point négatif à donner à Rondo of Blood. On pourrait certes lui reprocher de ne pas plus accorder son gameplay à celui de Super Castlevania sorti deux ans plus tôt et rester sur les bases des épisodes 8 bits en les améliorant légèrement, mais le level design a clairement été pensé en fonction de ce gameplay qui peut paraître à première vue rigide. Il suffit de manipuler Maria pour comprendre que les développeurs ont su parfaitement jauger la difficulté du jeu en ayant conscience des limites imposées par ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire avec le personnage principal. Dès le moment où vous maîtrisez le gameplay de Maria, vous roulez littéralement sur le jeu sans la moindre difficulté. Ce n’est pas le Castlevania le plus difficile, mais sa difficulté a été calibrée pour Richter, une difficulté jamais frustrante et progressive. Et le jeu vous hurle que Maria n’y a pas sa place.

    Elle a le physique et l’attitude d’une Magical Girl dans un jeu à l’ambiance apocalyptique et glauque. Chaque fois que vous la choisissez pour faire une partie vous sentez que quelque chose ne va pas, qu’il y a un décalage. L’écran de Game Over s’affiche dans un style enfantin et les cinématiques du jeu vous trollent carrément histoire d’enfoncer le clou : lorsque vous terminez le jeu avec Richter, il y a un dialogue final très sérieux / shônen entre lui et Dracula. Lorsque vous terminez le jeu avec Maria, Dracula a exactement la même scène de dialogue avec les mêmes paroles d’un bout à l’autre, mais tous les passages où Richter parle sont cette fois remplacés par Maria qui sort des répliques ultra enfantines au Comte (du genre “c’est pas gentil d’être méchant”, mais littéralement ! 😆 ) ! Et c’est le même ton pour le générique final avec elle !
    C’est une expérience unique dans la série qu’il faut essayer une fois dans sa vie ! 😀

    Castlevania – Rondo of Blood est une véritable merveille à tous les niveaux, un miracle de jeu aussi brillant qu’accessible. Mon neveu de douze ans adore, il avance dans le jeu plus facilement que je ne le pensais, il déteste perdre mais retente pourtant toujours le coup. Lui qui ne jure que par Fortnite et autre Rocket League, s’est amouraché d’un “jeu de vieux”. Je vous le dis, ce jeu est un miracle.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #538179

    Et plus récemment j’ai eu ma période Castlevania !

    D’abord, j’avais commencé l’année dernière avec Castlevania Requiem, compilant ce qui s’avère à ce jour être mes deux meilleures expériences et mes deux jeux préférés de la licence, Rondo of Blood et Symphony of the Night. Puis plus récemment j’ai acheté Castlevania Anniversary Collection et Castlevania Advance Collection, composés d’une bonne grosse partie des épisodes de la série (les trois épisodes principaux et Kid Dracula sur Nes, le IV Snes, l’épisode Megadrive et deux épisodes Game Boy pour la compilation Anniversary, et les trois épisodes Game Boy Advance + Vampire Kiss de la Snes pour la compilation Advance).
    Je n’ai pas encore commencé les épisodes Game Boy Advance qui sont dans la veine de Symphony of the Night (SOTN), à savoir des Castlevania avec une dimension exploration / A-RPG, et qu’on a tendance à appeler “MetroidVania”, terme assez galvaudé et réducteur. Mais bref, ces jeux demandent un plus gros investissement de temps, mais je m’y attaquerai bientôt !

    Contrairement à Megaman, les Castlevania sont réputés pour la rigueur de leur jouabilité et c’est en grande partie la source de la difficulté importante de la plupart de leurs jeux. Alors que Megaman se laisse très rapidement apprivoiser par le joueur en répondant aux moindres sollicitations du pouce sur les boutons et la croix directionnelle, la plupart des Belmont sont bien plus revêches. Si ça s’améliore tout de même passée l’ère des 8 bits (Nes et Game Boy), il faut savoir que la gestion des sauts reste délicate. Sur les premiers épisodes aucune nuance, vous n’avez que deux choix, un saut sur place sans possibilité de le doser (que la pression sur le bouton soit courte ou prolongée le saut reste à la même hauteur), et un saut en avant là aussi sans possibilité de le doser. Et pas question de pouvoir faire bouger votre perso en l’air comme dans un Sonic, un Mario ou un Megaman !
    À cela s’ajoute la gestion des collisions avec un ennemi, qui vous repoussera immanquablement en arrière s’il vous touche, et vu le nombre de trous dans les jeux c’est souvent fatal. De plus les escaliers sont eux aussi vos pires ennemis, puisqu’ils demandent de diriger votre perso vers le haut ou vers le bas si vous descendez. Certes ça semble logique mais étant donné qu’ils se trouvent très souvent au bord du vide et qu’une chute de votre perso signifie sa mort, leur présence est toujours source d’appréhension pour le joueur !
    Là encore c’est un problème qui s’améliore après les 8 bits mais qui reste tout de même présent.

    Dans un Castlevania classique, la progression est assez simple, vous devez traverser une série de niveaux avec un boss souvent à la clé dans chacun d’entre eux. Le bestiaire est sensiblement le même, et s’il évolue on retrouve néanmoins toujours les mêmes types : chauve-souris, têtes de Méduse volantes, corbeaux, qui arrivent souvent par vagues et dont le but principal est de vous faire chuter quand vous passez une série de trous ou que vous êtes sur des escaliers. Comme par hasard.
    Pour le reste, c’est dans le registre des films d’horreur, zombies, armures, squelettes, cavaliers sans tête, hommes-puces (sic), crânes de dragons qui crachent du feu, loups, hommes-poissons, et beaucoup de variantes sur ces thèmes. Les boss tendent là aussi à revenir d’un volet à l’autre, Loup-garou, Méduse, Monstre de Frankenstein, Momie, Minotaure. S’il arrive que d’autres les rejoignent ou les remplacent, ils forment la garde prétorienne de Dracula, ce dernier vous attendant au sommet de son château aussi patiemment que le Grand Pope.
    Et si bien souvent un bon bourrinage vous permettra d’en venir à bout, il en sera autrement de Dracula, et a fortiori de son plus fidèle serviteur, la Mort en personne.

    C’est bien souvent le boss le plus coriace et irritant de la série, il lance les faux par paquets de trois et n’y va pas avec la main morte, s’y je puis dire… Il y a pourtant une méthode qui rend l’affrontement radicalement plus simple (dans Castlevania 1 et 3 du moins), mais si vous la trouvez, commencez tout de même par parvenir à le battre sans l’utiliser. C’est nettement plus gratifiant de le battre en ayant compris et contré son schéma d’attaque. Parce que oui, le jeu demande beaucoup d’observation et de dextérité pour le vaincre, mais c’est faisable !
    En ce qui me concerne c’est dans le tout premier Castlevania que j’ai eu le plus de difficulté à vaincre la Mort, et quand j’ai ensuite découvert la méthode pour la battre sans effort, j’étais dégoûté, mais en même temps je me suis dit que ce serait plus facile de refaire le jeu une autre fois.

    Bonne question, Seigneur Théoden. C’est là qu’arrive votre héros, très souvent un héritier de la famille Belmont ou un ami, souvent équipé du fameux trésor familial des Belmont, le bien-nommé Vampire Killer, un fouet qui anéantit le mal et évolue deux fois grâce à un certain item augmentant sa portée et sa puissance. Vous serez également aidé par des armes secondaires, couteau de lancer, eau bénite (faisant office de grenade), hache (efficace contre les ennemis en hauteur) ou croix (effet boomerang). Vous devrez cependant choisir car vous ne pourrez pas transporter plus d’un type d’arme secondaire à la fois. De plus leur utilisation est limitée au nombre de coeurs que vous possédez. Oui, les coeurs trouvés en dégommant les bougies ne remontent pas votre vie, ça c’est le rôle des côtes de porc que vous trouverez en défonçant les murs (sauf dans Castlevania The Adventure sur Game Boy, dans lequel les coeurs vous redonnent effectivement de la vie). Il existe également des items vous permettant d’utiliser deux ou trois fois vos armes secondaires en même temps.

    Bref, j’ai adoré jouer à cette série que je connaissais finalement très peu en dehors de sa réputation, hormis Super Castlevania IV. J’ai pris d’ailleurs beaucoup de plaisir à refaire ce dernier qui est certainement le plus accessible en raison de sa jouabilité. On peut en effet donner un coup de fouet dans huit directions, ce qui est exceptionnel dans la série, mais aussi jouer pour la première fois avec le fouet en maintenant la touche et en agitant la croix directionnelle dans tous les sens. Un effet très pratique, notamment pour se protéger des projectiles de la Mort ! On peut aussi se déplacer accroupi, là encore une rareté dans la série. À noter qu’il s’agit en fait du remake du premier Castlevania Nes.
    Cependant ce n’est pas mon préféré, même en comptant uniquement les versions 16 bits. Je lui préfère l’opus Megadrive, au titre différent suivant sa localisation : Vampire Killer au Japon, Bloodline aux États-Unis et The New Generation en Europe où le titre a malheureusement été censuré.

    Vampire Killer fait figure d’excentrique dans la famille Castlevania. Il ne propose pas d’incarner un héros mais deux et aucun n’est un Belmont, une première à l’époque. On a le choix entre le texan John Morris (qui aurait un lien de parenté avec les Belmont) et l’espagnol Eric Lecarde. Le premier manie le Vampire Killer tandis que le second manie une lance nommée Alucard Spear (créée par le fils de Dracula), et je dois dire que ma préférence va à ce dernier tant le maniement de son arme est un plaisir constant.

    Le jeu vous emmène hors des murs du château de Dracula et vous fait parcourir l’Europe à la pourchasse des fidèles de la Comtesse Bartley qui essaie de faire revivre le Comte en pleine Première Guerre Mondiale. Le jeu est l’un des Castlevania les plus nerveux et dynamiques, sa difficulté est progressive et jamais frustrante. Et heureusement parce que c’est l’un des rares Castlevania, si ce n’est le seul, à ne pas proposer de continus infinis, seulement trois !
    En plus d’être très agréable à prendre en main il propose des effets et des trouvailles visuels hallucinants sur Megadrive ! Par exemple le niveau se déroulant à Versailles fourmille de passages incroyables, comme lorsque l’écran semble bugger et se diviser en trois bandes asymétriques !

    Ensuite c’est Castlevania – Symphony of the Night qui emporte mon adhésion.

    C’est le Castlevania qui a posé les bases de l’autre direction de la série, à savoir celle des Castlevania RPG. On cite souvent Super Metroid comme référence pour SOTN (d’où le terme de MetroidVania), mais il n’en emprunte véritablement que son système de carte d’ensemble et son environnement. C’est-à-dire que l’on se trouve dans un endroit très vaste dans lequel on doit faire des allers et retours en fonction des capacités que l’on obtient peu à peu et qui permettent de progresser dans des endroits qui paraissaient auparavant hors d’atteinte. On a accès à une carte qui indique facilement les emplacements ainsi que ceux que l’on n’a pas encore visités (si l’on achète le bon item au bibliothécaire).

    Cela dit, le concept de faire des allers et retours pour débloquer des endroits inaccessibles existait bien avant, dès le premier Zelda par exemple, et dont Koji Igarashi (le co-créateur de SOTN avec Toru Hagihara) revendique d’ailleurs l’influence. On peut aussi citer la série des Monster World de Sega / Westone, dont SOTN semble là aussi s’inspirer (notamment avec les familiers qui suivent le héros). Et n’oublions pas que Castlevania II – Simon’s Quest sur Nes, avait lui aussi étrenné et essuyé les plâtres sur le concept d’A-RPG.
    Mais bref, excellente découverte de ce jeu, dont je n’avais qu’à peine entrevu le potentiel énorme à sa sortie, lorsqu’un pote ayant acheté le jeu sur PS m’en avait montré la première partie, à peine plus loin que le début.
    On incarne cette fois le fils de Dracula, Alucard, présent pour la deuxième fois dans la série (après l’excellent Castlevania III – Dracula’s Curse où il est un perso déblocable et jouable) et qu’est-ce qu’il dégage comme charisme rien que par son design, sa démarche et sa stature !

    L’histoire se déroule quelques années après Rondo of Blood dont il est la suite directe (on revit même l’affrontement contre le boss de fin en prologue du jeu, là encore un gros clin d’œil à un Monster World, Wonder Boy III – The Dragon’s Trap…). Alucard part enquêter dans le château de son père qui ne devrait plus être là, et après avoir pété des gueules et cassé des jambes, il se retrouve face à la Mort qui le dissuade respectueusement d’interférer avec les affaires du paternel en le privant de tout son attirail de combattant. Après un début dans lequel on enchaîne les one shot contre des loups faisant trois fois notre taille on se retrouve sans équipement ni arme à galérer contre un simple squelette ! Au passage, encore une référence à Dragon’s Trap…
    Et peu à peu, en enchaînant les combats, en trouvant des armes et des équipements aux effets différents, en trouvant des passages cachés, en affrontant des boss plus ou moins coriaces, on évolue dans le château, on gagne des points d’expérience et on parvient à se trouver quelques alliés, dont certains nous sont connus. On peut également utiliser l’argent récolté pour aller faire quelques emplettes chez le bibliothécaire du château, pour récupérer des armes, des pièces de vêtement, des items de restauration ou encore des objets ayant des capacités spéciales, comme la carte de bibliothèque permettant de se téléporter directement chez le bibliothécaire où que l’on se situe sur la carte, très pratique.
    L’histoire a cette fois plus d’importance et dévoile peu à peu son intrigue, autour de l’apparition du château et de la disparition de Richter Belmont, héros de Rondo of Blood

    Le jeu est passionnant, l’exploration est enrichissante, on a accès à des pièces spéciales où sauvegarder et récupérer nos points de vie, ce qui dans la première partie du jeu sera salvateur. Malheureusement, il faut reconnaître que pour peu qu’on soit méticuleux et prudent, on monte très vite en puissance, et en dehors de quelques ennemis et boss (en particulier un optionnel), on a vite tendance à rouler sur le jeu. D’un côté c’est jouissif, parce qu’Alucard dégage une impression de puissance et d’invincibilité extraordinaires, mais d’un autre côté, on sent que le jeu n’a pas vraiment apporté de solution à ce problème. Arriver à battre la mort ou les derniers boss en quelques coups est horriblement frustrant.

    Reste le plaisir de chercher des armes rares et puissantes, ou encore des secrets qui relancent grandement la difficulté, comme la possibilité d’incarner un monstre du jeu, l’armure à la hache, dont les capacités et l’endurance sont bien plus limitées que celles d’Alucard. Encore mieux, on peut incarner deux autres personnages après avoir terminé le jeu une première fois, les deux héros de Rondo of Blood, Maria et Richter, qui possèdent chacun leurs propres caractéristiques et façon de jouer et d’appréhender le jeu !

    Malgré ce défaut, Symphony of the Night est un bijou, un plaisir de jouabilité et de jeu, et aussi un régal pour les oreilles ! Michiru Yamane, qui avait également oeuvré sur la superbe BO du Castlevania Megadrive, se surpasse et créé une ambiance incomparable, avec des thèmes que vous n’êtes pas près d’oublier, mélange incroyable de musique symphonique et de rock (son Finale Toccata combine orgue et batterie, c’est une folie). Je n’ai pas fait un seul Castlevania qui m’ai déçu au niveau des musiques, même pour ceux que j’ai trouvés très moyens voire chiants (comme The Adventure sur Game Boy et Vampire Kiss sur Snes), mais la BO de SOTN dégage un truc en plus qui la rend unique. Il y a tellement de morceaux puissants et marquants que c’est difficile de n’en trouver qu’un pour illustrer cet avis. J’en balance trois, non quatre. Hop !

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    https://www.youtube.com/watch?v=t-WyvRCYHF0

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    Dance of Gold, un ballet démoniaque et élégant à la fois.

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    https://www.youtube.com/watch?v=dknftT3LjX4

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    Finale Toccata, qui dégage un côté malfaisant (merci l’orgue et les effets de voix) et désespéré, à peine dilué par la batterie dans sa seconde partie.

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    https://www.youtube.com/watch?v=IYwS6481oQk

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    Lost Paintings fait presque figure d’ovni musical au milieu de toute cette ambiance gothique rock, et personnellement il m’évoque Ryuichi Sakamoto sur la BO du film Furyo de Nagisa Oshima (le célèbre morceau “Merry Christmas, Mister Lawrence”).

    Spoiler

    https://www.youtube.com/watch?v=dh1qqLbuBww

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    Et enfin, Dracula’s Castle, qui reflète parfaitement le ton de votre aventure, plus conventionnel que les précédents thèmes mais tout aussi beau, puissant et évocateur.

    Maintenant, mon Castlevania préféré, numéro un. Je pense pas être original, mais j’m’en tape, c’est Castlevania – Rondo of Blood sorti à l’origine sur PC Engine Super CD-rom².

    À noter que Vampire Kiss sur Snes est un remake du jeu, reprenant le personnage de Richter et suivant une histoire similaire mais un déroulement et des niveaux plus ou moins différents et une réalisation et un plaisir de jeu plus fades.
    L’histoire se situe en 1792, une centaine d’années après que Simon Belmont (de Castlevania 1, 2 et le Super Castlevania de la Snes) a terrassé Dracula. Un culte démoniaque mené par le prêtre ténébreux Shaft parvient à ressusciter le Comte et enlève trois jeunes femmes et une fille. L’une d’entre elles est Annette, la fiancée de Richter Belmont. Ce dernier part à sa rescousse.
    L’un des gros points forts du jeu se situe dans la possibilité de choisir à plusieurs reprises entre deux routes pour arriver jusqu’au bout du jeu. Si on pouvait déjà choisir entre deux chemins dans Castlevania III, il fallait alors attendre d’avoir terminer un niveau pour faire ce choix. Ici, c’est au coeur des niveaux que vous pourrez trouver (ou pas) des passages dissimulés dans les décors, soit en détruisant un mur soit en tombant dans un trou. C’est une excellente proposition qui allonge la durée de vie d’un jeu qui est déjà suffisamment passionnant en l’état.

    Autre nouveauté, lors de votre recherche des prisonnières (chacune séparée des autres et se trouvant cachée dans un niveau spécifique), l’une d’entre elles, Maria Renard, la plus jeune (12 ans), se joindra à vous si vous la trouvez. Son style de jeu est totalement différent de celui de Richter, et même si elle est moins résistante que lui au combat elle peut facilement esquiver grâce à ses capacités, comme par exemple celle de glisser sur le sol. Sa vitesse, son double saut et son style de combat à base d’animaux font d’elle un parfait mode facile déguisé qui permettra aux plus frileux de tâter le terrain avant de s’y mettre sérieusement avec le style plus classique (mais tellement plus agréable et moins rigide que celui des premiers opus Nes) de Richter.

    Si l’on n’a pas la possibilité de fouetter dans les huit directions comme dans Super Castlevania, le personnage reste malgré tout extrêmement plaisant à manier, et si il est toujours impossible de doser ses sauts et de faire bouger Richter pendant les sauts en avant, on peut cependant faire bouger Richter pendant le saut sur place et le faire se retourner au cours de n’importe lequel d’entre eux. Il existe de plus un troisième type de saut qui vous sera fort utile tout au long du jeu, y compris contre les boss, le retourné acrobatique, utilisable par une double pression du bouton de saut et vous envoyant deux mètres derrière votre position initiale. Même la vulnérabilité à votre atterrissage (vous êtes immobile un court laps de temps) peut être évitée en utilisant votre fouet avant de retomber, vous octroyant la possibilité de contre-attaquer avec classe.
    Ce n’est pas le Castlevania le plus simple et accessible dans sa maniabilité (SOTN et Super Castlevania sont meilleurs sur ce point) mais on n’a plus la sensation de déplacer un 38 tonnes tant Richter est rapide et vif. De plus Maria est encore plus agréable à manier puisque son double saut nous permet de contrôler ses sauts.

    Techniquement le jeu est impressionnant, plus encore quand on sait que la PC Engine est une console 8 bits. Il n’a pas grand-chose à envier à ses consoeurs 16 bits tant le travail est remarquable et bluffant. Certes, la PC Engine est un peu la Rolls Royce des 8 bits, mais le travail sur l’agencement des niveaux, sur l’ambiance et le choix des couleurs, et surtout sur l’OST laissent pantois. Le support CD-ROM est merveilleusement exploité et certains thèmes récurrents de la saga sont véritablement sublimés, à l’image du puissant Bloody Tears, qui est à ce jour ma version préférée de ce morceau mythique.

    Bref, je n’ai aucun point négatif à donner à Rondo of Blood. On pourrait certes lui reprocher de ne pas plus accorder son gameplay à celui de Super Castlevania sorti deux ans plus tôt et rester sur les bases des épisodes 8 bits en les améliorant légèrement, mais le level design a clairement été pensé en fonction de ce gameplay qui peut paraître à première vue rigide. Il suffit de manipuler Maria pour comprendre que les développeurs ont su parfaitement jauger la difficulté du jeu en ayant conscience des limites imposées par ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire avec le personnage principal. Dès le moment où vous maîtrisez le gameplay de Maria, vous roulez littéralement sur le jeu sans la moindre difficulté. Ce n’est pas le Castlevania le plus difficile, mais sa difficulté a été calibrée pour Richter, une difficulté jamais frustrante et progressive. Et le jeu vous hurle que Maria n’y a pas sa place.

    Elle a le physique et l’attitude d’une Magical Girl dans un jeu à l’ambiance apocalyptique et glauque. Chaque fois que vous la choisissez pour faire une partie vous sentez que quelque chose ne va pas, qu’il y a un décalage. L’écran de Game Over s’affiche dans un style enfantin et les cinématiques du jeu vous trollent carrément histoire d’enfoncer le clou : lorsque vous terminez le jeu avec Richter, il y a un dialogue final très sérieux / shônen entre lui et Dracula. Lorsque vous terminez le jeu avec Maria, Dracula a exactement la même scène de dialogue avec les mêmes paroles d’un bout à l’autre, mais tous les passages où Richter parle sont cette fois remplacés par Maria qui sort des répliques ultra enfantines au Comte (du genre “c’est pas gentil d’être méchant”, mais littéralement ! 😆 ) ! Et c’est le même ton pour le générique final avec elle !
    C’est une expérience unique dans la série qu’il faut essayer une fois dans sa vie ! 😀

    Castlevania – Rondo of Blood est une véritable merveille à tous les niveaux, un miracle de jeu aussi brillant qu’accessible. Mon neveu de douze ans adore, il avance dans le jeu plus facilement que je ne le pensais, il déteste perdre mais retente pourtant toujours le coup. Lui qui ne jure que par Fortnite et autre Rocket League, s’est amouraché d’un “jeu de vieux”. Je vous le dis, ce jeu est un miracle.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe le #538213

    Et plus récemment j’ai eu ma période Castlevania !

    D’abord, j’avais commencé l’année dernière avec Castlevania Requiem, compilant ce qui s’avère à ce jour être mes deux meilleures expériences et mes deux jeux préférés de la licence, Rondo of Blood et Symphony of the Night. Puis plus récemment j’ai acheté Castlevania Anniversary Collection et Castlevania Advance Collection, composés d’une bonne grosse partie des épisodes de la série (les trois épisodes principaux et Kid Dracula sur Nes, le IV Snes, l’épisode Megadrive et deux épisodes Game Boy pour la compilation Anniversary, et les trois épisodes Game Boy Advance + Vampire Kiss de la Snes pour la compilation Advance).
    Je n’ai pas encore commencé les épisodes Game Boy Advance qui sont dans la veine de Symphony of the Night (SOTN), à savoir des Castlevania avec une dimension exploration / A-RPG, et qu’on a tendance à appeler “MetroidVania”, terme assez galvaudé et réducteur. Mais bref, ces jeux demandent un plus gros investissement de temps, mais je m’y attaquerai bientôt !

    Contrairement à Megaman, les Castlevania sont réputés pour la rigueur de leur jouabilité et c’est en grande partie la source de la difficulté importante de la plupart de leurs jeux. Alors que Megaman se laisse très rapidement apprivoiser par le joueur en répondant aux moindres sollicitations du pouce sur les boutons et la croix directionnelle, la plupart des Belmont sont bien plus revêches. Si ça s’améliore tout de même passée l’ère des 8 bits (Nes et Game Boy), il faut savoir que la gestion des sauts reste délicate. Sur les premiers épisodes aucune nuance, vous n’avez que deux choix, un saut sur place sans possibilité de le doser (que la pression sur le bouton soit courte ou prolongée le saut reste à la même hauteur), et un saut en avant là aussi sans possibilité de le doser. Et pas question de pouvoir faire bouger votre perso en l’air comme dans un Sonic, un Mario ou un Megaman !
    À cela s’ajoute la gestion des collisions avec un ennemi, qui vous repoussera immanquablement en arrière s’il vous touche, et vu le nombre de trous dans les jeux c’est souvent fatal. De plus les escaliers sont eux aussi vos pires ennemis, puisqu’ils demandent de diriger votre perso vers le haut ou vers le bas si vous descendez. Certes ça semble logique mais étant donné qu’ils se trouvent très souvent au bord du vide et qu’une chute de votre perso signifie sa mort, leur présence est toujours source d’appréhension pour le joueur !
    Là encore c’est un problème qui s’améliore après les 8 bits mais qui reste tout de même présent.

    Dans un Castlevania classique, la progression est assez simple, vous devez traverser une série de niveaux avec un boss souvent à la clé dans chacun d’entre eux. Le bestiaire est sensiblement le même, et s’il évolue on retrouve néanmoins toujours les mêmes types : chauve-souris, têtes de Méduse volantes, corbeaux, qui arrivent souvent par vagues et dont le but principal est de vous faire chuter quand vous passez une série de trous ou que vous êtes sur des escaliers. Comme par hasard.
    Pour le reste, c’est dans le registre des films d’horreur, zombies, armures, squelettes, cavaliers sans tête, hommes-puces (sic), crânes de dragons qui crachent du feu, loups, hommes-poissons, et beaucoup de variantes sur ces thèmes. Les boss tendent là aussi à revenir d’un volet à l’autre, Loup-garou, Méduse, Monstre de Frankenstein, Momie, Minotaure. S’il arrive que d’autres les rejoignent ou les remplacent, ils forment la garde prétorienne de Dracula, ce dernier vous attendant au sommet de son château aussi patiemment que le Grand Pope.
    Et si bien souvent un bon bourrinage vous permettra d’en venir à bout, il en sera autrement de Dracula, et a fortiori de son plus fidèle serviteur, la Mort en personne.

    C’est bien souvent le boss le plus coriace et irritant de la série, il lance les faux par paquets de trois et n’y va pas avec la main morte, s’y je puis dire… Il y a pourtant une méthode qui rend l’affrontement radicalement plus simple (dans Castlevania 1 et 3 du moins), mais si vous la trouvez, commencez tout de même par parvenir à le battre sans l’utiliser. C’est nettement plus gratifiant de le battre en ayant compris et contré son schéma d’attaque. Parce que oui, le jeu demande beaucoup d’observation et de dextérité pour le vaincre, mais c’est faisable !
    En ce qui me concerne c’est dans le tout premier Castlevania que j’ai eu le plus de difficulté à vaincre la Mort, et quand j’ai ensuite découvert la méthode pour la battre sans effort, j’étais dégoûté, mais en même temps je me suis dit que ce serait plus facile de refaire le jeu une autre fois.

    Bonne question, Seigneur Théoden. C’est là qu’arrive votre héros, très souvent un héritier de la famille Belmont ou un ami, souvent équipé du fameux trésor familial des Belmont, le bien-nommé Vampire Killer, un fouet qui anéantit le mal et évolue deux fois grâce à un certain item augmentant sa portée et sa puissance. Vous serez également aidé par des armes secondaires, couteau de lancer, eau bénite (faisant office de grenade), hache (efficace contre les ennemis en hauteur) ou croix (effet boomerang). Vous devrez cependant choisir car vous ne pourrez pas transporter plus d’un type d’arme secondaire à la fois. De plus leur utilisation est limitée au nombre de coeurs que vous possédez. Oui, les coeurs trouvés en dégommant les bougies ne remontent pas votre vie, ça c’est le rôle des côtes de porc que vous trouverez en défonçant les murs (sauf dans Castlevania The Adventure sur Game Boy, dans lequel les coeurs vous redonnent effectivement de la vie). Il existe également des items vous permettant d’utiliser deux ou trois fois vos armes secondaires en même temps.

    Bref, j’ai adoré jouer à cette série que je connaissais finalement très peu en dehors de sa réputation, hormis Super Castlevania IV. J’ai pris d’ailleurs beaucoup de plaisir à refaire ce dernier qui est certainement le plus accessible en raison de sa jouabilité. On peut en effet donner un coup de fouet dans huit directions, ce qui est exceptionnel dans la série, mais aussi jouer pour la première fois avec le fouet en maintenant la touche et en agitant la croix directionnelle dans tous les sens. Un effet très pratique, notamment pour se protéger des projectiles de la Mort ! On peut aussi se déplacer accroupi, là encore une rareté dans la série. À noter qu’il s’agit en fait du remake du premier Castlevania Nes.
    Cependant ce n’est pas mon préféré, même en comptant uniquement les versions 16 bits. Je lui préfère l’opus Megadrive, au titre différent suivant sa localisation : Vampire Killer au Japon, Bloodline aux États-Unis et The New Generation en Europe où le titre a malheureusement été censuré.

    Vampire Killer fait figure d’excentrique dans la famille Castlevania. Il ne propose pas d’incarner un héros mais deux et aucun n’est un Belmont, une première à l’époque. On a le choix entre le texan John Morris (qui aurait un lien de parenté avec les Belmont) et l’espagnol Eric Lecarde. Le premier manie le Vampire Killer tandis que le second manie une lance nommée Alucard Spear (créée par le fils de Dracula), et je dois dire que ma préférence va à ce dernier tant le maniement de son arme est un plaisir constant.

    Le jeu vous emmène hors des murs du château de Dracula et vous fait parcourir l’Europe à la pourchasse des fidèles de la Comtesse Bartley qui essaie de faire revivre le Comte en pleine Première Guerre Mondiale. Le jeu est l’un des Castlevania les plus nerveux et dynamiques, sa difficulté est progressive et jamais frustrante. Et heureusement parce que c’est l’un des rares Castlevania, si ce n’est le seul, à ne pas proposer de continus infinis, seulement trois !
    En plus d’être très agréable à prendre en main il propose des effets et des trouvailles visuels hallucinants sur Megadrive ! Par exemple le niveau se déroulant à Versailles fourmille de passages incroyables, comme lorsque l’écran semble bugger et se diviser en trois bandes asymétriques !

    /Partie 1

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 6 mois par Feanor-Curufinwe Feanor-Curufinwe.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #538215

    Ensuite c’est Castlevania – Symphony of the Night qui emporte mon adhésion.

    C’est le Castlevania qui a posé les bases de l’autre direction de la série, à savoir celle des Castlevania RPG. On cite souvent Super Metroid comme référence pour SOTN (d’où le terme de MetroidVania), mais il n’en emprunte véritablement que son système de carte d’ensemble et son environnement. C’est-à-dire que l’on se trouve dans un endroit très vaste dans lequel on doit faire des allers et retours en fonction des capacités que l’on obtient peu à peu et qui permettent de progresser dans des endroits qui paraissaient auparavant hors d’atteinte. On a accès à une carte qui indique facilement les emplacements ainsi que ceux que l’on n’a pas encore visités (si l’on achète le bon item au bibliothécaire).

    Cela dit, le concept de faire des allers et retours pour débloquer des endroits inaccessibles existait bien avant, dès le premier Zelda par exemple, et dont Koji Igarashi (le co-créateur de SOTN avec Toru Hagihara) revendique d’ailleurs l’influence. On peut aussi citer la série des Monster World de Sega / Westone, dont SOTN semble là aussi s’inspirer (notamment avec les familiers qui suivent le héros). Et n’oublions pas que Castlevania II – Simon’s Quest sur Nes, avait lui aussi étrenné et essuyé les plâtres sur le concept d’A-RPG.
    Mais bref, excellente découverte de ce jeu, dont je n’avais qu’à peine entrevu le potentiel énorme à sa sortie, lorsqu’un pote ayant acheté le jeu sur PS m’en avait montré la première partie, à peine plus loin que le début.
    On incarne cette fois le fils de Dracula, Alucard, présent pour la deuxième fois dans la série (après l’excellent Castlevania III – Dracula’s Curse où il est un perso déblocable et jouable) et qu’est-ce qu’il dégage comme charisme rien que par son design, sa démarche et sa stature !

    L’histoire se déroule quelques années après Rondo of Blood dont il est la suite directe (on revit même l’affrontement contre le boss de fin en prologue du jeu, là encore un gros clin d’œil à un Monster World, Wonder Boy III – The Dragon’s Trap…). Alucard part enquêter dans le château de son père qui ne devrait plus être là, et après avoir pété des gueules et cassé des jambes, il se retrouve face à la Mort qui le dissuade respectueusement d’interférer avec les affaires du paternel en le privant de tout son attirail de combattant. Après un début dans lequel on enchaîne les one shot contre des loups faisant trois fois notre taille on se retrouve sans équipement ni arme à galérer contre un simple squelette ! Au passage, encore une référence à Dragon’s Trap…
    Et peu à peu, en enchaînant les combats, en trouvant des armes et des équipements aux effets différents, en trouvant des passages cachés, en affrontant des boss plus ou moins coriaces, on évolue dans le château, on gagne des points d’expérience et on parvient à se trouver quelques alliés, dont certains nous sont connus. On peut également utiliser l’argent récolté pour aller faire quelques emplettes chez le bibliothécaire du château, pour récupérer des armes, des pièces de vêtement, des items de restauration ou encore des objets ayant des capacités spéciales, comme la carte de bibliothèque permettant de se téléporter directement chez le bibliothécaire où que l’on se situe sur la carte, très pratique.
    L’histoire a cette fois plus d’importance et dévoile peu à peu son intrigue, autour de l’apparition du château et de la disparition de Richter Belmont, héros de Rondo of Blood.

    Le jeu est passionnant, l’exploration est enrichissante, on a accès à des pièces spéciales où sauvegarder et récupérer nos points de vie, ce qui dans la première partie du jeu sera salvateur. Malheureusement, il faut reconnaître que pour peu qu’on soit méticuleux et prudent, on monte très vite en puissance, et en dehors de quelques ennemis et boss (en particulier un optionnel), on a vite tendance à rouler sur le jeu. D’un côté c’est jouissif, parce qu’Alucard dégage une impression de puissance et d’invincibilité extraordinaires, mais d’un autre côté, on sent que le jeu n’a pas vraiment apporté de solution à ce problème. Arriver à battre la mort ou les derniers boss en quelques coups est horriblement frustrant.

    Reste le plaisir de chercher des armes rares et puissantes, ou encore des secrets qui relancent grandement la difficulté, comme la possibilité d’incarner un monstre du jeu, l’armure à la hache, dont les capacités et l’endurance sont bien plus limitées que celles d’Alucard. Encore mieux, on peut incarner deux autres personnages après avoir terminé le jeu une première fois, les deux héros de Rondo of Blood, Maria et Richter, qui possèdent chacun leurs propres caractéristiques et façon de jouer et d’appréhender le jeu !

    Malgré ce défaut, Symphony of the Night est un bijou, un plaisir de jouabilité et de jeu, et aussi un régal pour les oreilles ! Michiru Yamane, qui avait également oeuvré sur la superbe BO du Castlevania Megadrive, se surpasse et créé une ambiance incomparable, avec des thèmes que vous n’êtes pas près d’oublier, mélange incroyable de musique symphonique et de rock (son Finale Toccata combine orgue et batterie, c’est une folie). Je n’ai pas fait un seul Castlevania qui m’ai déçu au niveau des musiques, même pour ceux que j’ai trouvés très moyens voire chiants (comme The Adventure sur Game Boy et Vampire Kiss sur Snes), mais la BO de SOTN dégage un truc en plus qui la rend unique. Il y a tellement de morceaux puissants et marquants que c’est difficile de n’en trouver qu’un pour illustrer cet avis. J’en balance trois, non quatre. Hop !


    Dance of Gold, un ballet démoniaque et élégant à la fois.


    Finale Toccata, qui dégage un côté malfaisant (merci l’orgue et les effets de voix) et désespéré, à peine dilué par la batterie dans sa seconde partie.


    Lost Paintings fait presque figure d’ovni musical au milieu de toute cette ambiance gothique rock, et personnellement il m’évoque Ryuichi Sakamoto sur la BO du film Furyo de Nagisa Oshima (le célèbre morceau “Merry Christmas, Mister Lawrence”).


    Et enfin, Dracula’s Castle, qui reflète parfaitement le ton de votre aventure, plus conventionnel que les précédents thèmes mais tout aussi beau, puissant et évocateur.

    /Partie 2
    Désolé pour le triple post, mais impossible de faire autrement, du moins sans retirer des images. Et j’ai encore pondu un gros pavé qui deviendrait indigeste sans images ! ^^

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 6 mois par Feanor-Curufinwe Feanor-Curufinwe.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 6 mois par Feanor-Curufinwe Feanor-Curufinwe.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe le #538218

    Maintenant, mon Castlevania préféré, numéro un. Je pense pas être original, mais j’m’en tape, c’est Castlevania – Rondo of Blood sorti à l’origine sur PC Engine Super CD-rom².

    À noter que Vampire Kiss sur Snes est un remake du jeu, reprenant le personnage de Richter et suivant une histoire similaire mais un déroulement et des niveaux plus ou moins différents et une réalisation et un plaisir de jeu plus fades.
    L’histoire se situe en 1792, une centaine d’années après que Simon Belmont (de Castlevania 1, 2 et le Super Castlevania de la Snes) a terrassé Dracula. Un culte démoniaque mené par le prêtre ténébreux Shaft parvient à ressusciter le Comte et enlève trois jeunes femmes et une fille. L’une d’entre elles est Annette, la fiancée de Richter Belmont. Ce dernier part à sa rescousse.
    L’un des gros points forts du jeu se situe dans la possibilité de choisir à plusieurs reprises entre deux routes pour arriver jusqu’au bout du jeu. Si on pouvait déjà choisir entre deux chemins dans Castlevania III, il fallait alors attendre d’avoir terminer un niveau pour faire ce choix. Ici, c’est au coeur des niveaux que vous pourrez trouver (ou pas) des passages dissimulés dans les décors, soit en détruisant un mur soit en tombant dans un trou. C’est une excellente proposition qui allonge la durée de vie d’un jeu qui est déjà suffisamment passionnant en l’état.

    Autre nouveauté, lors de votre recherche des prisonnières (chacune séparée des autres et se trouvant cachée dans un niveau spécifique), l’une d’entre elles, Maria Renard, la plus jeune (12 ans), se joindra à vous si vous la trouvez. Son style de jeu est totalement différent de celui de Richter, et même si elle est moins résistante que lui au combat elle peut facilement esquiver grâce à ses capacités, comme par exemple celle de glisser sur le sol. Sa vitesse, son double saut et son style de combat à base d’animaux font d’elle un parfait mode facile déguisé qui permettra aux plus frileux de tâter le terrain avant de s’y mettre sérieusement avec le style plus classique (mais tellement plus agréable et moins rigide que celui des premiers opus Nes) de Richter.

    Si l’on n’a pas la possibilité de fouetter dans les huit directions comme dans Super Castlevania, le personnage reste malgré tout extrêmement plaisant à manier, et si il est toujours impossible de doser ses sauts et de faire bouger Richter pendant les sauts en avant, on peut cependant faire bouger Richter pendant le saut sur place et le faire se retourner au cours de n’importe lequel d’entre eux. Il existe de plus un troisième type de saut qui vous sera fort utile tout au long du jeu, y compris contre les boss, le retourné acrobatique, utilisable par une double pression du bouton de saut et vous envoyant deux mètres derrière votre position initiale. Même la vulnérabilité à votre atterrissage (vous êtes immobile un court laps de temps) peut être évitée en utilisant votre fouet avant de retomber, vous octroyant la possibilité de contre-attaquer avec classe.
    Ce n’est pas le Castlevania le plus simple et accessible dans sa maniabilité (SOTN et Super Castlevania sont meilleurs sur ce point) mais on n’a plus la sensation de déplacer un 38 tonnes tant Richter est rapide et vif. De plus Maria est encore plus agréable à manier puisque son double saut nous permet de contrôler ses sauts.

    Techniquement le jeu est impressionnant, plus encore quand on sait que la PC Engine est une console 8 bits. Il n’a pas grand-chose à envier à ses consoeurs 16 bits tant le travail est remarquable et bluffant. Certes, la PC Engine est un peu la Rolls Royce des 8 bits, mais le travail sur l’agencement des niveaux, sur l’ambiance et le choix des couleurs, et surtout sur l’OST laissent pantois. Le support CD-ROM est merveilleusement exploité et certains thèmes récurrents de la saga sont véritablement sublimés, à l’image du puissant Bloody Tears, qui est à ce jour ma version préférée de ce morceau mythique.

    Bref, je n’ai aucun point négatif à donner à Rondo of Blood. On pourrait certes lui reprocher de ne pas plus accorder son gameplay à celui de Super Castlevania sorti deux ans plus tôt et rester sur les bases des épisodes 8 bits en les améliorant légèrement, mais le level design a clairement été pensé en fonction de ce gameplay qui peut paraître à première vue rigide. Il suffit de manipuler Maria pour comprendre que les développeurs ont su parfaitement jauger la difficulté du jeu en ayant conscience des limites imposées par ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire avec le personnage principal. Dès le moment où vous maîtrisez le gameplay de Maria, vous roulez littéralement sur le jeu sans la moindre difficulté. Ce n’est pas le Castlevania le plus difficile, mais sa difficulté a été calibrée pour Richter, une difficulté jamais frustrante et progressive. Et le jeu vous hurle que Maria n’y a pas sa place.

    Elle a le physique et l’attitude d’une Magical Girl dans un jeu à l’ambiance apocalyptique et glauque. Chaque fois que vous la choisissez pour faire une partie vous sentez que quelque chose ne va pas, qu’il y a un décalage. L’écran de Game Over s’affiche dans un style enfantin et les cinématiques du jeu vous trollent carrément histoire d’enfoncer le clou : lorsque vous terminez le jeu avec Richter, il y a un dialogue final très sérieux / shônen entre lui et Dracula. Lorsque vous terminez le jeu avec Maria, Dracula a exactement la même scène de dialogue avec les mêmes paroles d’un bout à l’autre, mais tous les passages où Richter parle sont cette fois remplacés par Maria qui sort des répliques ultra enfantines au Comte (du genre “c’est pas gentil d’être méchant”, mais littéralement ! 😆 ) ! Et c’est le même ton pour le générique final avec elle !
    C’est une expérience unique dans la série qu’il faut essayer une fois dans sa vie ! 😀

    Castlevania – Rondo of Blood est une véritable merveille à tous les niveaux, un miracle de jeu aussi brillant qu’accessible. Mon neveu de douze ans adore, il avance dans le jeu plus facilement que je ne le pensais, il déteste perdre mais retente pourtant toujours le coup. Lui qui ne jure que par Fortnite et autre Rocket League, s’est amouraché d’un “jeu de vieux”. Je vous le dis, ce jeu est un miracle.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #538219

    Troisième et dernière partie !

    Maintenant, mon Castlevania préféré, numéro un. Je pense pas être original, mais j’m’en tape, c’est Castlevania – Rondo of Blood sorti à l’origine sur PC Engine Super CD-rom².

    À noter que Vampire Kiss sur Snes est un remake du jeu, reprenant le personnage de Richter et suivant une histoire similaire mais un déroulement et des niveaux plus ou moins différents et une réalisation et un plaisir de jeu plus fades.
    L’histoire se situe en 1792, une centaine d’années après que Simon Belmont (de Castlevania 1, 2 et le Super Castlevania de la Snes) a terrassé Dracula. Un culte démoniaque mené par le prêtre ténébreux Shaft parvient à ressusciter le Comte et enlève trois jeunes femmes et une fille. L’une d’entre elles est Annette, la fiancée de Richter Belmont. Ce dernier part à sa rescousse.
    L’un des gros points forts du jeu se situe dans la possibilité de choisir à plusieurs reprises entre deux routes pour arriver jusqu’au bout du jeu. Si on pouvait déjà choisir entre deux chemins dans Castlevania III, il fallait alors attendre d’avoir terminer un niveau pour faire ce choix. Ici, c’est au coeur des niveaux que vous pourrez trouver (ou pas) des passages dissimulés dans les décors, soit en détruisant un mur soit en tombant dans un trou. C’est une excellente proposition qui allonge la durée de vie d’un jeu qui est déjà suffisamment passionnant en l’état.

    Autre nouveauté, lors de votre recherche des prisonnières (chacune séparée des autres et se trouvant cachée dans un niveau spécifique), l’une d’entre elles, Maria Renard, la plus jeune (12 ans), se joindra à vous si vous la trouvez. Son style de jeu est totalement différent de celui de Richter, et même si elle est moins résistante que lui au combat elle peut facilement esquiver grâce à ses capacités, comme par exemple celle de glisser sur le sol. Sa vitesse, son double saut et son style de combat à base d’animaux font d’elle un parfait mode facile déguisé qui permettra aux plus frileux de tâter le terrain avant de s’y mettre sérieusement avec le style plus classique (mais tellement plus agréable et moins rigide que celui des premiers opus Nes) de Richter.

    Si l’on n’a pas la possibilité de fouetter dans les huit directions comme dans Super Castlevania, le personnage reste malgré tout extrêmement plaisant à manier, et si il est toujours impossible de doser ses sauts et de faire bouger Richter pendant les sauts en avant, on peut cependant faire bouger Richter pendant le saut sur place et le faire se retourner au cours de n’importe lequel d’entre eux. Il existe de plus un troisième type de saut qui vous sera fort utile tout au long du jeu, y compris contre les boss, le retourné acrobatique, utilisable par une double pression du bouton de saut et vous envoyant deux mètres derrière votre position initiale. Même la vulnérabilité à votre atterrissage (vous êtes immobile un court laps de temps) peut être évitée en utilisant votre fouet avant de retomber, vous octroyant la possibilité de contre-attaquer avec classe.
    Ce n’est pas le Castlevania le plus simple et accessible dans sa maniabilité (SOTN et Super Castlevania sont meilleurs sur ce point) mais on n’a plus la sensation de déplacer un 38 tonnes tant Richter est rapide et vif. De plus Maria est encore plus agréable à manier puisque son double saut nous permet de contrôler ses sauts.

    Techniquement le jeu est impressionnant, plus encore quand on sait que la PC Engine est une console 8 bits. Il n’a pas grand-chose à envier à ses consoeurs 16 bits tant le travail est remarquable et bluffant. Certes, la PC Engine est un peu la Rolls Royce des 8 bits, mais le travail sur l’agencement des niveaux, sur l’ambiance et le choix des couleurs, et surtout sur l’OST laissent pantois. Le support CD-ROM est merveilleusement exploité et certains thèmes récurrents de la saga sont véritablement sublimés, à l’image du puissant Bloody Tears, qui est à ce jour ma version préférée de ce morceau mythique.

    Bref, je n’ai aucun point négatif à donner à Rondo of Blood. On pourrait certes lui reprocher de ne pas plus accorder son gameplay à celui de Super Castlevania sorti deux ans plus tôt et rester sur les bases des épisodes 8 bits en les améliorant légèrement, mais le level design a clairement été pensé en fonction de ce gameplay qui peut paraître à première vue rigide. Il suffit de manipuler Maria pour comprendre que les développeurs ont su parfaitement jauger la difficulté du jeu en ayant conscience des limites imposées par ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire avec le personnage principal. Dès le moment où vous maîtrisez le gameplay de Maria, vous roulez littéralement sur le jeu sans la moindre difficulté. Ce n’est pas le Castlevania le plus difficile, mais sa difficulté a été calibrée pour Richter, une difficulté jamais frustrante et progressive. Et le jeu vous hurle que Maria n’y a pas sa place.

    Elle a le physique et l’attitude d’une Magical Girl dans un jeu à l’ambiance apocalyptique et glauque. Chaque fois que vous la choisissez pour faire une partie vous sentez que quelque chose ne va pas, qu’il y a un décalage. L’écran de Game Over s’affiche dans un style enfantin et les cinématiques du jeu vous trollent carrément histoire d’enfoncer le clou : lorsque vous terminez le jeu avec Richter, il y a un dialogue final très sérieux / shônen entre lui et Dracula. Lorsque vous terminez le jeu avec Maria, Dracula a exactement la même scène de dialogue avec les mêmes paroles d’un bout à l’autre, mais tous les passages où Richter parle sont cette fois remplacés par Maria qui sort des répliques ultra enfantines au Comte (du genre “c’est pas gentil d’être méchant”, mais littéralement ! 😆 ) ! Et c’est le même ton pour le générique final avec elle !
    C’est une expérience unique dans la série qu’il faut essayer une fois dans sa vie ! 😀

    Castlevania – Rondo of Blood est une véritable merveille à tous les niveaux, un miracle de jeu aussi brillant qu’accessible. Mon neveu de douze ans adore, il avance dans le jeu plus facilement que je ne le pensais, il déteste perdre mais retente pourtant toujours le coup. Lui qui ne jure que par Fortnite et autre Rocket League, s’est amouraché d’un “jeu de vieux”. Je vous le dis, ce jeu est un miracle.

    /Partie 3.

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    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #538239

    Waouh, chapeau Feanor pour ta rétrospective et tes critiques détaillées et enthousiastes sur cette saga mythique des jeux vidéos qu’est Castlevania un des titres phares de Konami ! 😀

    J’ai joué à très peu d’entre eux: Super Castlevania IV sur Super Nintendo qui est effectivement excellent et mérite son aura culte, mais, tout comme toi, j’ai éprouvé plus de plaisir à jouer à Vampire Killer sur Megadrive qui est carrément fantastique ! 😀

    Je te rejoins sur le concert de louanges que tu as fait au sujet des graphismes qui sont somptueux (je me souviens notamment d’un niveau où l’eau monte et descend et on peut y voir notre reflet dans celui-ci) et ses musiques sont divines.

    Je m’amuse en effet davantage avec Eric Lecarde, son arme a une bien meilleure allonge pour tuer les ennemis et, comme tu le soulignes, la difficulté n’est ni trop simple, ni trop ardue.

    Je regrette de ne pas avoir acheté ce jeu à l’époque car pour l’avoir découvert très tardivement sur Recalbox en 2020, je l’ai adoré.

    Tu me donnes envie de m’y remettre d’ailleurs.

    A noter que si il n’y a que trois continues, il y a heureusement un système de password très pratique nous évitant de refaire le jeu depuis le début à chaque fois qu’on éteint la console !

    Sinon, au vu de ta critique dithyrambique de Symphony of the night tu me fais encore plus regretter de ne pas l’avoir acheté à l’époque car cet opus de Castlevania sur Playstation 1 eut droit à des critiques très positives dans la presse de l’époque !

    Et c’est génial si il y a une référence à Wonder Boy III: The Dragon’s Trap qui est l’un de mes jeux vidéos cultes de la Sega Master System et mon opus vidéoludique favori de Wonder Boy ! 😀

    Sinon, en parlant de Castlevania, tu ne l’as peut être pas vu, mais Edward a réalisé un test rétro attendrissant et amusant du premier Castlevania sur NES où, pour progresser dans le jeu, il se fiait… à l’entraînement que Tortue Géniale inculquait à Songoku et Krilin dans Dragon Ball ! 🙂

    Et dire que plein d’enfants et d’ados mimaient le kamehameha de Goku, Edward lui livrait des packs de bouteilles de lait ! Bon là au moins, c’est réalisable dans la vraie vie ! 😆

    En tout cas la fin de sa vidéo est particulièrement émouvante, démontrant bien à quel point Castlevania a marqué sa vie de gamer en se démarquant des premiers jeux vidéos auxquels il avait joué.

    En tout cas, encore chapeau à toi pour ta superbe rétrospective des jeux les plus légendaires de la saga des Belmont et leurs allié(e)s pour combattre l’infâme Dracula, tu m’as donné envie à jouer à certains d’entre eux comme les opus sur Playstation 1 et Nec PC Engine-CD Rom.

    Après, je suppose que tu es au courant, mais le journal de jeux vidéos culte Player One a sorti un hors série en 1995 intitulé “CD Player” où Matt Murdock et son groupe musical Madd Murdock avait réalisé un superbe remix de la musique du premier niveau de Super Castlevania IV 🙂 .

     

    Bravo aussi pour tes tests de Megaman.

    Pour ma part, je n’a joué qu’à deux opus du célèbre héros de Capcom: Megaman II sur NES  qui est bon mais DUUUUUR et Megaman X sur Super Nintendo qui m’a vraiment bien emballé 😀 .

    Mais en tout cas, c’est vrai que c’était un concept original et novateur d’acquérir les aptitudes des boss que tu as vaincu au fur et à mesure qu’on progresse dans le jeu, c’était du jamais vu pour des jeux de plateforme.

    Tiens puisque tu évoques Sonic, tu savais qu’il y a eu des cross over entre Sonic et Megaman chez Archie Comics ? 😀

    Sonic Megaman

    Il y avait même eu d’autres licences Capcom au cours de ce gigantesque cross over comme les héroïnes et les héros de Street Fighter II avec Sticks la blairelle de Sonic Boom qui mâchouillait les cheveux de Guile ! 😆

    Sinon pour Megaman, tu penses que Capcom s’est inspiré du Psychogun/Rayon Delta du célèbre Cobra de Buichi Terasawa pour concevoir l’arme fétiche de Megaman ? 🙂

    En tout cas, tes critiques de Megaman et Castlevania sont excellentes et captivantes à lire ! 😀

    Elles me donnent envie d’écrire d’autres critiques de jeux vidéos.

    Cela me rappelle le plaisir incommensurable que j’ai eu à écrire ma critique fleuve du merveilleux et fantastique Sonic Frontiers. ^_^

    Je compte d’ici les prochaines semaines acheter le remake de Résident Evil IV et Sonic Origins Plus (où on pourra enfin jouer avec Amy Rose sur les Sonic classiques ! 😀 ) et je tâcherai de donner mes avis détaillés dessus.

    J’ignorais cependant que tu n’es pas un amateur des jeux  Super Mario Bros.

    Pour ma part, j’aime beaucoup certains d’entre eux (Super Mario Bros, Super Mario Bros 3, Super Mario Land 1 et 2, Super Mario World ), mais, tout comme toi, je préfère LARGEMENT les meilleurs Sonic. Je trouve que les meilleurs opus vidéoludiques du hérisson bleu sont largement plus fun, drôles, palpitants et spectaculaires que les Mario.

    Au risque de me faire jeter des tomates dessus, je n’ai pas trop accroché à Super Mario 64 dont la jouabilité est lourde et pas assez instinctive et pour moi Sonic Adventure 1 sur Dreamcast est à des années lumière au dessus en terme de pur plaisir et de maniabilité.

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 6 mois par Xanatos Xanatos.
    Xanatos
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    Xanatos le #538273

    Tiens justement, Feanor, tu as dit que tu n’es pas un grand amateur de jeux de plateforme et que seul Sonic trouve grâce à tes yeux…

    Mais que tu aimes bien les jeux hybrides tels que Megaman et donc Castlevania.

    Et à ce sujet, que penses tu de Rocket Knight Adventures sur Megadrive ?

    Rocket Knight Adventures

    Pour ma part, j’adore ce jeu que je considère comme l’un des chefs d’oeuvres de la Megadrive, Konami ayant repoussé la console dans ses derniers retranchements avec ce titre culte. Je me souviens que si il y a plusieurs phases de plateforme, on a aussi des séquences shoot them up où on doit abattre des ennemis aériens et même une scène de baston, où à bord d’un robot géant, Sparkster notre héros doit combattre Axl le chevalier noir pilotant lui aussi un robot !

    Personnellement, je considère  ce jeu comme une merveille et l’un des plus grands chefs d’oeuvre de la Megadrive 😀 .

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