<p class=”MsoNormal” style=”text-align: center;” align=”center”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 20.0pt; line-height: 115%; font-family: ‘Arial Black’,’sans-serif’;”>La face cachée du Japon</span></b></p><p class=”MsoNormal”>Voici un dossier qui me tient à cœur de le réaliser. Bien sûr,<span style=”mso-spacerun: yes;”> </span>les informations dénichées sont prises un peu de-ci de-là sur la toile. Je me dois donc de citer mes sources pour éviter tout désagrément et m’engage à respecter le(s) texte(s) et les droits de chacun.</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”>Je vais vous parlez plus de cinq mangakas qui retiennent toutes mes intentions. Kei Okubo, Akane Torikai, Yoshitoki Ōima, Fujisawa Tôru & Keiko Suenobu. Que ce soit sur le harcèlement, le viol, le sexisme. Tout est prétexté ici pour montrer que les femmes (ou lycéennes) ne sont pas des jouets, mais des êtres humains. La gent féminine appelle à la révolte jusqu’à leur revanche sur leur vie brisée à jamais. Je m’en vais approfondir les aspects un par un. En espérant être à la hauteur de ce dossier brûlant.</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt; line-height: 115%;”> </span></b></p><p class=”MsoNormal”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt; line-height: 115%;”>Libérée, délivrée … </span></b></p><p class=”MsoNormal”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt; line-height: 115%;”> </span></b></p><p class=”MsoNormal”>Pour <b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Kei Okubo</b>, c’est le sexisme. Dans cette ville de Florence au 16e siècle, où les droits de la femme n’existaient pas encore. On voit très clairement la différence sociale déjà et le « machisme » des hommes. Ici, dans Arte, seuls les hommes ont le droit d’exercer un métier qui était destiné avant tout à la personne masculine. Il n’était pas concevable qu’une jeune demoiselle ambitionne de vivre de son art et de son travail. L’image de la femme « forte » et « rebelle » peut se traduire de plusieurs manières suivant les classes et situations culturelles durant lesquelles ces femmes sont confrontées. Comme dit plus haut, il y a une part de rébellion, mais aussi de prendre une revanche sur la vie que rien ne les prédestinait. On y voit comme une compensation, sur une absence totale de communication homme/femme. Des protagonistes qui travaillent dures pour en arriver jusqu’à réussir à se faire une place parmi les individus masculins et sont considérés malgré la réticence de quelques-uns, une nouvelle ère, la mixité était née, mais à quel prix ?</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”>Rares sont ceux qui témoignèrent à l’époque. De la fierté. Si cette histoire a été imaginée par l’autrice, ce fait divers existait bien en leur temps. Malgré qu’aujourd’hui, si « cette mixité » devient quotidienne au point qu’on en croise dans tous les coins de rue, le sexisme et les écarts de salaires (tous égaux tant les hommes que les femmes) sont malheureusement encore d’actualité.</p><p class=”MsoNormal”><span style=”mso-spacerun: yes;”> </span></p><p class=”MsoNormal”>Maintenant, place à <b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Akane Torikai </b>qui n’a pas hésité avec son titre phare « En proie au silence » (Sensei no Shirai en VO), à parler de viol que je vous invite à lire le résumé ici. L’héroïne s’appelle Misuzu. Il y a 4 ans, elle se fait violée par Hyafuji l’ami de sa copine : Minako. À partir de là, commencera une longue descente aux enfers pour elle, jusqu’à son… silence sur cette affaire. Se taire pour continuer d’exister, est-ce l’une des solutions ?</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”>La mangaka au caractère fort trempé sut faire front pour parler sans retenue d’un sujet chaud aujourd’hui encore tabou; dont les boucs émissaires se taisent sous peine de répercussions sous la pression et d’accusé de mentir à leurs proches et familles sans preuve concrète. Seulement 4,3% des victimes demandent de l’aide à la police.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”>Nul doute possible que les prochains tomes seront bien plus intense et insoutenable pour certains d’entre nous, mais que nous ne pouvons plus ignorés ni passé sous silence. Cette époque est désormais révolue et plusieurs associations ont ainsi vu le jour sur les réseaux sociaux.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Tôru Fujisawa </b>l’auteur de GTO (Great Teacher Onizuka). Prenons par exemple le cas de Noboru Yoshikawa ; un élève quelque peu effacé et timide, un peu asocial et en plus (qui passe les journées de libres aux jeux vidéo). Mais quoi de plus normal quand on se fait… harceler par Anko & ses copines à longueur de temps. Sans parler des sujets aussi graves avec des lycéens «rejetés» comme Ai Tokiwa qui s’est fait violée par cinq de ses camarades à l’époque. Ainsi, elle et sa bande, tous ont eu un lourd passé, rejetant leur haine sur celle des autres. Fujisawa va loin également dans sa prochaine œuvre faisant suite à GTO :Shonen 14 Days où pendant quelques chapitres il dénonce sous forme de « manga » ayant pour thème, la prostitution. Un moyen efficace pour contrer ce fléau. La partie sombre du Japon est le terme que j’emploierais.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Yoshitoki Oima </b>est une mangaka née le 15 mars 1989 à Ōgaki dans la préfecture de Gifu. Elle est connue notamment pour avoir écrit et illustré le manga À Silent Voice. Dans ce manga, les personnages centraux sont :<span style=”mso-spacerun: yes;”> </span>Shoya Ishida, habitant à Ōgaki dans la préfecture de Gifu, vit en combattant l’ennui par les jeux les plus insensés qui lui viennent à l’esprit. Un jour, Shoko Nishimiya rejoint sa classe d’école primaire et essaie de s’y faire une place. Mais cette dernière est atteinte de surdité et va causer quelques soucis à ses camarades, ce qui va permettre au jeune Shoya de s’occuper en profitant des faiblesses de celle-ci. Voici encore un cas où le harcèlement bat son plein. Cette fois-ci, c’est celui du handicap, tantôt violent tantôt physique. Une élève handicapée est très mal accueillie par leurs camarades de classe qui ne savent pas pourquoi ils ne sont pas comme eux, n’acceptant pas leur différence. Ce qu’on peut traduire par « l’étroitesse d’esprit », car trop tendres pour comprendre certaines choses qui les dépassent et ne sont pas préparées à vivre ce genre de situation. Ils se sentent plus forts quand ils s’en prennent sur les plus faibles. Cet ouvrage a remporté un vif succès à l’époque et ce n’est pas trompeur. Un anime a vu le jour aussi sous forme de condensé des sept volumes que compose l’œuvre en film d’une durée de deux heures et demie.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”> </b></p><p class=”MsoNormal”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Keiko Suenobu </b>est une mangaka rebelle de génie. Ce one shot casse les codes. Elle nous livre un récital de toute beauté. Vitamine n’est pas un manga à prendre à la légère, parlant de harcèlement scolaire. Ici, ne regardez pas le dessin qui pourrait rebuter plus d’un, mais de l’histoire en elle-même. C’était la première fois que grâce à <b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Vitamine,</b> que j’ai pu voir toute l’ampleur. « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Hélas, cette phrase sonne mal et le constat est accablant. Une autre forme de délinquance. La mangaka a signé un titre au-delà de ses espérances, dénonçant un système défaillant du Japon. L’éditeur français Panini à visiblement donné un coup de pied dans la fourmilière, mais dans le bon sens. L’Europe n’est pas en reste. Les chiffres et statistiques sont de « la peu près », car ce n’est pas tout à fait fiable, mais donne une vague idée du nombre de décès. Deux cas d’école : soit les victimes se suicident ou reprennent goût à la vie, ne se laissant pas faire (dans le deuxième cas) en se rebellant d’une manière exemplaire comme le sujet évoquer dans ce titre. Sawako, l’héroïne de cette histoire à une passion pour le dessin. Grâce à cette porte de secours, elle s’ouvre au monde. Racontant son récit dans son œuvre en se représentant telle qu’elle était au collège. Une revanche sur ses bourreaux. Les blessures ne se renfermeront jamais, n’ayons pas peur des mots, mais permettent d’avancer toujours plus loin dans des projets construits, leurs motivations s’en décupleront au point de devenir plus fort(e).</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt;”>Quelques chiffres, un peu de statistiques</span></b></p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”>Les statistiques sont alarmantes : entre 300 et 350 jeunes japonais se suicident par an, 91% d’entre eux mentionnant des problèmes à l’école dans les lettres qu’ils laissent derrière eux pour justifier leur acte. Le suicide est la plus importante cause de décès chez les 14-19 ans depuis 2014. En plus de cela, les suicides augmentent chaque année en période de rentrée des classes. En effet, le harcèlement scolaire, ou ijime est un cas bien présent au Japon et ayant des conséquences désastreuses. Les enfants victimes de harcèlement scolaire et qui ne mettent pas fin à leur jour choisissent généralement la voie de l’isolation complète : on les appelle les hikikomori. Ils prennent la décision de s’enfermer dans leur chambre en refusant tout contact avec le monde extérieur, et ce, parfois pour plusieurs années. Mais pourquoi le harcèlement scolaire est-il particulièrement difficile au Japon ?</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”>Source : Mokastory.com par l’autrice Cloudy</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt;”>Analyse de fin</span></b></p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt;”> </span></b></p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”>Il y a tant de choses à redire. Mais ce qui me semble juste un « dossier » peut se révéler aux yeux de certains d’entre nous. Ils donnent une idée assez précise dans un monde qui malheureusement des zones sombres apparaissent encore et encore. Ce n’est que quelques exemples de ces mangakas, mais d’autres aussi ont suivi le mouvement afin de faire passer le message et de prendre conscience que ce phénomène de société reste toujours tabou aujourd’hui. Faire le point et de se poser les bonnes questions et les réflexes pour entourer ces victimes.</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”><span style=”mso-tab-count: 3;”> </span></p>
La face cachée du Japon
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Anonyme le 13 avril 2020 à 21 h 14 min #517690- Offline
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Anonyme le 16 avril 2020 à 11 h 48 min #517768<p class=”MsoNormal” style=”text-align: center;” align=”center”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 20.0pt; line-height: 115%; font-family: ‘Arial Black’,sans-serif;”>La face cachée du Japon</span></b></p><p class=”MsoNormal”>Voici un dossier qui me tient à cœur de le réaliser. Bien sûr,<span style=”mso-spacerun: yes;”> </span>les informations dénichées sont prises un peu de-ci de-là sur la toile. Je me dois donc de citer mes sources pour éviter tout désagrément et m’engage à respecter le(s) texte(s) et les droits de chacun.</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”>Je vais vous parlez plus de cinq mangakas qui retiennent toutes mes intentions. Kei Okubo, Akane Torikai, Yoshitoki Ōima, Fujisawa Tôru & Keiko Suenobu. Que ce soit sur le harcèlement, le viol, le sexisme. Tout est prétexté ici pour montrer que les femmes (ou lycéennes) ne sont pas des jouets, mais des êtres humains. La gent féminine appelle à la révolte jusqu’à leur revanche sur leur vie brisée à jamais. Je m’en vais approfondir les aspects un par un. En espérant être à la hauteur de ce dossier brûlant.</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt; line-height: 115%;”> </span></b></p><p class=”MsoNormal”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt; line-height: 115%;”>Libérée, délivrée … </span></b></p><p class=”MsoNormal”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt; line-height: 115%;”> </span></b></p><p class=”MsoNormal”>Pour <b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Kei Okubo</b>, c’est le sexisme. Dans cette ville de Florence au 16e siècle, où les droits de la femme n’existaient pas encore. On voit très clairement la différence sociale déjà et le « machisme » des hommes. Ici, dans Arte, seuls les hommes ont le droit d’exercer un métier qui était destiné avant tout à la personne masculine. Il n’était pas concevable qu’une jeune demoiselle ambitionne de vivre de son art et de son travail. L’image de la femme « forte » et « rebelle » peut se traduire de plusieurs manières suivant les classes et situations culturelles durant lesquelles ces femmes sont confrontées. Comme dit plus haut, il y a une part de rébellion, mais aussi de prendre une revanche sur la vie que rien ne les prédestinait. On y voit comme une compensation, sur une absence totale de communication homme/femme. Des protagonistes qui travaillent dures pour en arriver jusqu’à réussir à se faire une place parmi les individus masculins et sont considérés malgré la réticence de quelques-uns, une nouvelle ère, la mixité était née, mais à quel prix ?</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”>Rares sont ceux qui témoignèrent à l’époque. De la fierté. Si cette histoire a été imaginée par l’autrice, ce fait divers existait bien en leur temps. Malgré qu’aujourd’hui, si « cette mixité » devient quotidienne au point qu’on en croise dans tous les coins de rue, le sexisme et les écarts de salaires (tous égaux tant les hommes que les femmes) sont malheureusement encore d’actualité.</p><p class=”MsoNormal”><span style=”mso-spacerun: yes;”> </span></p><p class=”MsoNormal”>Maintenant, place à <b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Akane Torikai </b>qui n’a pas hésité avec son titre phare « En proie au silence » (Sensei no Shirai en VO), à parler de viol que je vous invite à lire le résumé ici. L’héroïne s’appelle Misuzu. Il y a 4 ans, elle se fait violée par Hyafuji l’ami de sa copine : Minako. À partir de là, commencera une longue descente aux enfers pour elle, jusqu’à son… silence sur cette affaire. Se taire pour continuer d’exister, est-ce l’une des solutions ?</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”>La mangaka au caractère fort trempé sut faire front pour parler sans retenue d’un sujet chaud aujourd’hui encore tabou; dont les boucs émissaires se taisent sous peine de répercussions sous la pression et d’accusé de mentir à leurs proches et familles sans preuve concrète. Seulement 4,3% des victimes demandent de l’aide à la police.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”>Nul doute possible que les prochains tomes seront bien plus intense et insoutenable pour certains d’entre nous, mais que nous ne pouvons plus ignorés ni passé sous silence. Cette époque est désormais révolue et plusieurs associations ont ainsi vu le jour sur les réseaux sociaux.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Tôru Fujisawa </b>l’auteur de GTO (Great Teacher Onizuka). Prenons par exemple le cas de Noboru Yoshikawa ; un élève quelque peu effacé et timide, un peu asocial et en plus (qui passe les journées de libres aux jeux vidéo). Mais quoi de plus normal quand on se fait… harceler par Anko & ses copines à longueur de temps. Sans parler des sujets aussi graves avec des lycéens «rejetés» comme Ai Tokiwa qui s’est fait violée par cinq de ses camarades à l’époque. Ainsi, elle et sa bande, tous ont eu un lourd passé, rejetant leur haine sur celle des autres. Fujisawa va loin également dans sa prochaine œuvre faisant suite à GTO :Shonen 14 Days où pendant quelques chapitres il dénonce sous forme de « manga » ayant pour thème, la prostitution. Un moyen efficace pour contrer ce fléau. La partie sombre du Japon est le terme que j’emploierais.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Yoshitoki Oima </b>est une mangaka née le 15 mars 1989 à Ōgaki dans la préfecture de Gifu. Elle est connue notamment pour avoir écrit et illustré le manga À Silent Voice. Dans ce manga, les personnages centraux sont :<span style=”mso-spacerun: yes;”> </span>Shoya Ishida, habitant à Ōgaki dans la préfecture de Gifu, vit en combattant l’ennui par les jeux les plus insensés qui lui viennent à l’esprit. Un jour, Shoko Nishimiya rejoint sa classe d’école primaire et essaie de s’y faire une place. Mais cette dernière est atteinte de surdité et va causer quelques soucis à ses camarades, ce qui va permettre au jeune Shoya de s’occuper en profitant des faiblesses de celle-ci. Voici encore un cas où le harcèlement bat son plein. Cette fois-ci, c’est celui du handicap, tantôt violent tantôt physique. Une élève handicapée est très mal accueillie par leurs camarades de classe qui ne savent pas pourquoi ils ne sont pas comme eux, n’acceptant pas leur différence. Ce qu’on peut traduire par « l’étroitesse d’esprit », car trop tendres pour comprendre certaines choses qui les dépassent et ne sont pas préparées à vivre ce genre de situation. Ils se sentent plus forts quand ils s’en prennent sur les plus faibles. Cet ouvrage a remporté un vif succès à l’époque et ce n’est pas trompeur. Un anime a vu le jour aussi sous forme de condensé des sept volumes que compose l’œuvre en film d’une durée de deux heures et demie.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”> </b></p><p class=”MsoNormal”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Keiko Suenobu </b>est une mangaka rebelle de génie. Ce one shot casse les codes. Elle nous livre un récital de toute beauté. Vitamine n’est pas un manga à prendre à la légère, parlant de harcèlement scolaire. Ici, ne regardez pas le dessin qui pourrait rebuter plus d’un, mais de l’histoire en elle-même. C’était la première fois que grâce à <b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”>Vitamine,</b> que j’ai pu voir toute l’ampleur. « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Hélas, cette phrase sonne mal et le constat est accablant. Une autre forme de délinquance. La mangaka a signé un titre au-delà de ses espérances, dénonçant un système défaillant du Japon. L’éditeur français Panini à visiblement donné un coup de pied dans la fourmilière, mais dans le bon sens. L’Europe n’est pas en reste. Les chiffres et statistiques sont de « la peu près », car ce n’est pas tout à fait fiable, mais donne une vague idée du nombre de décès. Deux cas d’école : soit les victimes se suicident ou reprennent goût à la vie, ne se laissant pas faire (dans le deuxième cas) en se rebellant d’une manière exemplaire comme le sujet évoquer dans ce titre. Sawako, l’héroïne de cette histoire à une passion pour le dessin. Grâce à cette porte de secours, elle s’ouvre au monde. Racontant son récit dans son œuvre en se représentant telle qu’elle était au collège. Une revanche sur ses bourreaux. Les blessures ne se renfermeront jamais, n’ayons pas peur des mots, mais permettent d’avancer toujours plus loin dans des projets construits, leurs motivations s’en décupleront au point de devenir plus fort(e).</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt;”>Quelques chiffres, un peu de statistiques</span></b></p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”>Les statistiques sont alarmantes : entre 300 et 350 jeunes japonais se suicident par an, 91% d’entre eux mentionnant des problèmes à l’école dans les lettres qu’ils laissent derrière eux pour justifier leur acte. Le suicide est la plus importante cause de décès chez les 14-19 ans depuis 2014. En plus de cela, les suicides augmentent chaque année en période de rentrée des classes. En effet, le harcèlement scolaire, ou ijime est un cas bien présent au Japon et ayant des conséquences désastreuses. Les enfants victimes de harcèlement scolaire et qui ne mettent pas fin à leur jour choisissent généralement la voie de l’isolation complète : on les appelle les hikikomori. Ils prennent la décision de s’enfermer dans leur chambre en refusant tout contact avec le monde extérieur, et ce, parfois pour plusieurs années. Mais pourquoi le harcèlement scolaire est-il particulièrement difficile au Japon ?</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”>Source : Mokastory.com par l’autrice Cloudy</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt;”>Analyse de fin</span></b></p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b style=”mso-bidi-font-weight: normal;”><span style=”font-size: 14.0pt;”> </span></b></p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”>Il y a tant de choses à redire. Mais ce qui me semble juste un « dossier » peut se révéler aux yeux de certains d’entre nous. Ils donnent une idée assez précise dans un monde qui malheureusement des zones sombres apparaissent encore et encore. Ce n’est que quelques exemples de ces mangakas, mais d’autres aussi ont suivi le mouvement afin de faire passer le message et de prendre conscience que ce phénomène de société reste toujours tabou aujourd’hui. Faire le point et de se poser les bonnes questions et les réflexes pour entourer ces victimes.</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal”> <b style=”text-align: center;”><span style=”font-size: 20.0pt; line-height: 115%; font-family: ‘Arial Black’,sans-serif;”>La face cachée du Japon</span></b></p><p class=”MsoNormal”>Voici un dossier qui me tient à cœur de le réaliser. Bien sûr, les informations dénichées sont prises un peu de-ci de-là sur la toile. Je me dois donc de citer mes sources pour éviter tout désagrément et m’engage à respecter le(s) texte(s) et les droits de chacun.</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”>Je vais vous parlez plus de cinq mangakas qui retiennent toutes mes intentions. Kei Okubo, Akane Torikai, Yoshitoki Ōima, Fujisawa Tôru & Keiko Suenobu. Que ce soit sur le harcèlement, le viol, le sexisme. Tout est prétexté ici pour montrer que les femmes (ou lycéennes) ne sont pas des jouets, mais des êtres humains. La gent féminine appelle à la révolte jusqu’à leur revanche sur leur vie brisée à jamais. Je m’en vais approfondir les aspects un par un. En espérant être à la hauteur de ce dossier brûlant.</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”><b><span style=”font-size: 14.0pt; line-height: 115%;”> </span></b></p><p class=”MsoNormal”><b><span style=”font-size: 14.0pt; line-height: 115%;”>Libérée, délivrée … </span></b></p><p class=”MsoNormal”><b><span style=”font-size: 14.0pt; line-height: 115%;”> </span></b></p><p class=”MsoNormal”>Pour <b>Kei Okubo</b>, c’est le sexisme. Dans cette ville de Florence au 16e siècle, où les droits de la femme n’existaient pas encore. On voit très clairement la différence sociale déjà et le « machisme » des hommes. Ici, dans Arte, seuls les hommes ont le droit d’exercer un métier qui était destiné avant tout à la personne masculine. Il n’était pas concevable qu’une jeune demoiselle ambitionne de vivre de son art et de son travail. L’image de la femme « forte » et « rebelle » peut se traduire de plusieurs manières suivant les classes et situations culturelles durant lesquelles ces femmes sont confrontées. Comme dit plus haut, il y a une part de rébellion, mais aussi de prendre une revanche sur la vie que rien ne les prédestinait. On y voit comme une compensation, sur une absence totale de communication homme/femme. Des protagonistes qui travaillent dures pour en arriver jusqu’à réussir à se faire une place parmi les individus masculins et sont considérés malgré la réticence de quelques-uns, une nouvelle ère, la mixité était née, mais à quel prix ?</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”>Rares sont ceux qui témoignèrent à l’époque. De la fierté. Si cette histoire a été imaginée par l’autrice, ce fait divers existait bien en leur temps. Malgré qu’aujourd’hui, si « cette mixité » devient quotidienne au point qu’on en croise dans tous les coins de rue, le sexisme et les écarts de salaires (tous égaux tant les hommes que les femmes) sont malheureusement encore d’actualité.</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”>Maintenant, place à <b>Akane Torikai </b>qui n’a pas hésité avec son titre phare « En proie au silence » (Sensei no Shirai en VO), à parler de viol que je vous invite à lire le résumé ici. L’héroïne s’appelle Misuzu. Il y a 4 ans, elle se fait violée par Hyafuji l’ami de sa copine : Minako. À partir de là, commencera une longue descente aux enfers pour elle, jusqu’à son… silence sur cette affaire. Se taire pour continuer d’exister, est-ce l’une des solutions ?</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”>La mangaka au caractère fort trempé sut faire front pour parler sans retenue d’un sujet chaud aujourd’hui encore tabou; dont les boucs émissaires se taisent sous peine de répercussions sous la pression et d’accusé de mentir à leurs proches et familles sans preuve concrète. Seulement 4,3% des victimes demandent de l’aide à la police.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”>Nul doute possible que les prochains tomes seront bien plus intense et insoutenable pour certains d’entre nous, mais que nous ne pouvons plus ignorés ni passé sous silence. Cette époque est désormais révolue et plusieurs associations ont ainsi vu le jour sur les réseaux sociaux.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”><b>Tôru Fujisawa </b>l’auteur de GTO (Great Teacher Onizuka). Prenons par exemple le cas de Noboru Yoshikawa ; un élève quelque peu effacé et timide, un peu asocial et en plus (qui passe les journées de libres aux jeux vidéo). Mais quoi de plus normal quand on se fait… harceler par Anko & ses copines à longueur de temps. Sans parler des sujets aussi graves avec des lycéens «rejetés» comme Ai Tokiwa qui s’est fait violée par cinq de ses camarades à l’époque. Ainsi, elle et sa bande, tous ont eu un lourd passé, rejetant leur haine sur celle des autres. Fujisawa va loin également dans sa prochaine œuvre faisant suite à GTO :Shonen 14 Days où pendant quelques chapitres il dénonce sous forme de « manga » ayant pour thème, la prostitution. Un moyen efficace pour contrer ce fléau. La partie sombre du Japon est le terme que j’emploierais.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”><b>Yoshitoki Oima </b>est une mangaka née le 15 mars 1989 à Ōgaki dans la préfecture de Gifu. Elle est connue notamment pour avoir écrit et illustré le manga À Silent Voice. Dans ce manga, les personnages centraux sont : Shoya Ishida, habitant à Ōgaki dans la préfecture de Gifu, vit en combattant l’ennui par les jeux les plus insensés qui lui viennent à l’esprit. Un jour, Shoko Nishimiya rejoint sa classe d’école primaire et essaie de s’y faire une place. Mais cette dernière est atteinte de surdité et va causer quelques soucis à ses camarades, ce qui va permettre au jeune Shoya de s’occuper en profitant des faiblesses de celle-ci. Voici encore un cas où le harcèlement bat son plein. Cette fois-ci, c’est celui du handicap, tantôt violent tantôt physique. Une élève handicapée est très mal accueillie par leurs camarades de classe qui ne savent pas pourquoi ils ne sont pas comme eux, n’acceptant pas leur différence. Ce qu’on peut traduire par « l’étroitesse d’esprit », car trop tendres pour comprendre certaines choses qui les dépassent et ne sont pas préparées à vivre ce genre de situation. Ils se sentent plus forts quand ils s’en prennent sur les plus faibles. Cet ouvrage a remporté un vif succès à l’époque et ce n’est pas trompeur. Un anime a vu le jour aussi sous forme de condensé des sept volumes que compose l’œuvre en film d’une durée de deux heures et demie.</p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b> </b></p><p class=”MsoNormal”><b>Keiko Suenobu </b>est une mangaka rebelle de génie. Ce one shot casse les codes. Elle nous livre un récital de toute beauté. Vitamine n’est pas un manga à prendre à la légère, parlant de harcèlement scolaire. Ici, ne regardez pas le dessin qui pourrait rebuter plus d’un, mais de l’histoire en elle-même. C’était la première fois que grâce à <b>Vitamine,</b> que j’ai pu voir toute l’ampleur. « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Hélas, cette phrase sonne mal et le constat est accablant. Une autre forme de délinquance. La mangaka a signé un titre au-delà de ses espérances, dénonçant un système défaillant du Japon. L’éditeur français Panini à visiblement donné un coup de pied dans la fourmilière, mais dans le bon sens. L’Europe n’est pas en reste. Les chiffres et statistiques sont de « la peu près », car ce n’est pas tout à fait fiable, mais donne une vague idée du nombre de décès. Deux cas d’école : soit les victimes se suicident ou reprennent goût à la vie, ne se laissant pas faire (dans le deuxième cas) en se rebellant d’une manière exemplaire comme le sujet évoquer dans ce titre. Sawako, l’héroïne de cette histoire à une passion pour le dessin. Grâce à cette porte de secours, elle s’ouvre au monde. Racontant son récit dans son œuvre en se représentant telle qu’elle était au collège. Une revanche sur ses bourreaux. Les blessures ne se renfermeront jamais, n’ayons pas peur des mots, mais permettent d’avancer toujours plus loin dans des projets construits, leurs motivations s’en décupleront au point de devenir plus fort(e).</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b><span style=”font-size: 14.0pt;”>Quelques chiffres, un peu de statistiques</span></b></p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”>Les statistiques sont alarmantes : entre 300 et 350 jeunes japonais se suicident par an, 91% d’entre eux mentionnant des problèmes à l’école dans les lettres qu’ils laissent derrière eux pour justifier leur acte. Le suicide est la plus importante cause de décès chez les 14-19 ans depuis 2014. En plus de cela, les suicides augmentent chaque année en période de rentrée des classes. En effet, le harcèlement scolaire, ou ijime est un cas bien présent au Japon et ayant des conséquences désastreuses. Les enfants victimes de harcèlement scolaire et qui ne mettent pas fin à leur jour choisissent généralement la voie de l’isolation complète : on les appelle les hikikomori. Ils prennent la décision de s’enfermer dans leur chambre en refusant tout contact avec le monde extérieur, et ce, parfois pour plusieurs années. Mais pourquoi le harcèlement scolaire est-il particulièrement difficile au Japon ?</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”>Source : Mokastory.com par l’autrice Cloudy</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> </p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b><span style=”font-size: 14.0pt;”>Analyse de fin</span></b></p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”><b><span style=”font-size: 14.0pt;”> </span></b></p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”>Il y a tant de choses à redire. Mais ce qui me semble juste un « dossier » peut se révéler aux yeux de certains d’entre nous. Ils donnent une idée assez précise dans un monde qui malheureusement des zones sombres apparaissent encore et encore. Ce n’est que quelques exemples de ces mangakas, mais d’autres aussi ont suivi le mouvement afin de faire passer le message et de prendre conscience que ce phénomène de société reste toujours tabou aujourd’hui. Faire le point et de se poser les bonnes questions et les réflexes pour entourer ces victimes.</p><p class=”MsoNormal” style=”line-height: normal;”> Auteur : DD69</p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”> </p><p class=”MsoNormal”><span style=”mso-tab-count: 3;”> </span></p>
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