La Minute Geek

20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 422)

Posté dans : Délire & Divers

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246756

    Vous avez votre théorie toute personnelle, toute particulière, sur un objet, un événement, une mécanique, une relation, dans une oeuvre qui vous tient à coeur?

    Vous avez décelé ce que personne avant vous (du moins vous le croyez) n'avait compris?

    Vous avez compris pourquoi 42 était la réponse à la question: "Quel est le sens de la vie?"

    Vous savez pourquoi Actarus (oui, Duke Fleed en vo…) fait un tour sur lui-même dans Goldorak (je sais, Grendizer…chiants ces Geeks…)?

    vous êtes prêt à démontrer point par point pourquoi Han Solo ne dit pas n'importe quoi quand il affirme que son Millenium Falcon "a fait le raid sur Kessel en moins de 12 Parsecs!"?

    Vous savez quel est le nom du frère de Jacob dans Lost?

    Vous savez quel est le lien entre Hellboy, Buffy et HP Lovecraft?

    Vous êtes persuadé de savoir comment finira One Piece?

    Vous sauriez expliquer ce qu'est la matière noire et son rapport avec la Force dans Star Wars?

    Alors, c'est un fait, vous êtes un Geek, et un sacré!
    Libérez-vous, voici l'Espace (frontière de l'Infini…) pour vos théories (plus ou moins) fumeuses!

    Une idée, un secret, un non-dit dans un film, une série, une BD. Vous avez décortiqué un univers en long, en large et en travers, vous en connaissez tous les recoins, tous les secrets, toutes les mécaniques (du moins vous le croyez, encore…). Voici venir l'Angyo Onshi votre minute de gloire!

    Etonnez-nous… (Pour ma part, j'ai une théorie sur un truc, mais ça attendra un peu, je dois l'étayer…)

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246757

    Bon, il serait temps de le faire un peu vivre ce topic, vu qu'il n'intéresse que moi et personne d'autre. Du coup, si vous venez faire un tour ici, pensez à me jeter de temps en temps des cacahuètes (j'ai encore mal au ventre tellement ta réplique m'a fait rire, Kuronoe!).

    Alors, que dire, en roue libre?
    Mes premiers pas de geek?
    J'essaierai de garder un certain atticisme dans mes propos…et je vous préviens, je ne suis pas Georges Perec (j'ai même pas sa coupe de cheveux).

    J'ai toujours été un assez bon élève, jusqu'en quatrième (après, l'école m'est vite devenue fatiguante, j'apprenais plus en lisant chez moi qu'en suivant les cours.). Mais au CE2, ma prof a un jour dit à ma mère "il est toujours dans la lune", et ma vision de la chose sur le moment était moi sur l'astre lunaire. Alors qu'elle continuait de s'entretenir avec ma mère sur la chute de mes habituelles excellentes notes (oui je finissais toujours dans les trois premiers de la classe), mon esprit était déjà à cent lieues d'ici, et là j'ai compris le sens de cette expression, "la tête dans la lune".
    Quel rapport avec le geek qui sommeillait en moi? J'y viens.
    Je n'étais pas associal, je jouais tout le temps au foot, à l'école comme dans ma rue. Oui, à l'époque, les distractions, c'était foot dans la rue, ou toutes autres choses qu'on peut faire dans la rue, comme sonner aux portes, jouer à cache-cache, attraper des lézards, course à pieds, vélo, sauter dans les bateaux à la rivière…Et l'alternative à la rue, c'était rester chez soi pour lire. Un jour, ma mère m'a donné dix francs (oh joie!), je n'ai jamais été fan des bonbecs, aussi je me suis demandé ce que j'allais faire de ces dix francs. Arrivé au bar-presse de ma rue, j'y entre sans conviction, en regardant attentivement, je vois une espèce de chien jaune et marron avec un chat noir et blanc et un sparadrap rouge sur la trogne. Pif poche, ça s'appelle. Sept francs, mensuel en noir et blanc, dimension de poche; J'achète!

    Le truc, c'est une centaine de pages, une page sur deux c'est un jeu (relier les points, les différences, les rébus…), une page sur deux une petite histoire plus ou moins drôle avec Pif et Hercule (le chat, donc), avec souvent en fil conducteur une thématique par mois (Pif à la plage, Pif fait du foot, Pif vendeur de chaussures,…). Et puis j'ai aussi découvert un autre titre de la même famille, Placid et Muzo!! Mes préférés!!
    Un renard, Muzo, et un ours, Placid, vivent ensemble (dit comme ça, ça fait bizarre, un renard et un ours qui vivent ensemble), mais eux sont vraiment amis, pas comme Pif et Hercule qui s'entendent…comme chien et chat.
    Muzo, comme le veut la tradition chez les renards, est le cerveau, le malin, le travailleur. Placid, en bon ours, est du genre paresseux, toujours sur le coup pour trouver un coin peinard où s'endormir pendant que Muzo fait tout le boulot (car comme pour Pif, il s'agit de thématiques mensuelles). Toutes ces histoires que j'avais en tête, ces moments où j'étais dans la lune, elles étaient là, je découvrais la Bande-dessinée.
    Comme à l'époque internet était une utopie, je pensais être le seul à connaître et à apprécier ces petit livres. C'était d'ailleurs le cas, en tout cas dans mon quartier. Jusqu'à ce qu'un jour, un garçon emménage dans la rue mitoyenne.
    Comme l'école se trouve dans ma rue, ce qui est assez pratique, nous avons vite fait connaissance. Mon premier meilleur ami. Plus associal que moi, il aimait faire le tour de la cour de récré seul pendant toute la durée de la récréation…
    Mais notre passion commune pour Pif Poche et Placid et Muzo Poche nous réunissait tous les mercredi après-midi, chez lui. Et là j'ai découvert pour la première fois qu'il existait des figurines des Chevaliers du Zodiaque, la série que j'adorais à l'époque!
    Il avait Andromède, le Taureau et Pégase! Woah! La classe! Le noël approchant vit arriver chez moi Le Dragon, Le cygne et la Vierge! Puis plus tard le Verseau et la Balance!
    Ce qu'il y avait de bien avec les fins d'année scolaire, c'était qu'en fin juin, début juillet, on pouvait amener ses jouets à l'école. Chacun se la pétait avec sa super voiture radio-guidée, son musclor, son jeu de société du moment. Moi et Sébastien (mon ami) amenions nos chevaliers en armure.
    Mais par-dessus tout, je continuais de collectionner les Pif et les Placid et Muzo, quand j'avais l'occasion de faire une brocante, je me jetais sur de vieux exemplaires édités avant ma naissance (1980) pour pas un rond, ou si peu.

    Aujourd'hui encore, tous mes vieux Poche sont rangés dans un vieux placard mural, chez mes parents, dans ma chambre, et quand j'ai l'occasion, je les ressors et je me souviens. Snirfle…

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246758

    Hier, Envoyé Spécial a abordé le sujet des geeks, avec le thème "Adulescence, mode d'emploi".
    Un regard sur les trentenaires d'aujourd'hui, ceux qui sont la cibles des marketeux et des publicitaires, les geeks donc.
    Plusieurs aspects ont été évoqués, mais le plus intéressant était de suivre Davy Mourier, bien connu des fans de No-Life.
    Le documentaire se voulait objectif, mais certaines fois le ton était assez condescendant. C'est pourtant le monde du geek qui nourrit les publicitaires, mieux encore, les publicitaires sont des geeks pour la plupart, aujourd'hui. Ce sont les geeks qui font vivre une bonne partie du monde du divertissement global.
    Si la chose est si mal perçue, c'est que le monde geek est associé au monde de l'enfance.
    Ce qu'il faut comprendre, c'est que le monde de l'enfance est vu par les adultes comme forcément quelque chose d'immature.
    La façon dont je vois la chose, c'est que ce qui caractérise le monde de l'enfance, c'est le plaisir de la découverte et la fantasmagorie de l'inconnu.
    L'imagination de l'enfance est remplacée par l'imagination de l'adulte.
    Le plaisir de la découverte est remplacé par le cynisme et la fantasmagorie de l'inconnu par la peur de l'inconnu.
    Et ça, c'est être immature?

    Hier, j'ai regardé en même temps, plutôt alternativement, Rocky IV et Commando.
    Le plaisir de la re-découverte. Et voir Schwarzy dézinguer toute une armée de mercenaires l'entourant, sans prendre une seule praline, ça n'a pas de prix.
    Ah! La violence gratuite des années 80! Et dire que Snake s'emmerde à essayer d'être discret, alors qu'il suffit de tout faire pêter en ponctuant de temps en temps avec quelques vannes bien senties, dans le coeur de l'action…
    De toute façon, qu'on ne vienne pas me dire qu'ils n'aiment pas se faire tirer dessus, vu la bonne volonté qu'ils mettent à se faire tuer en approchant de Schwarzy en file indienne.
    Et le duel final avec le Freddie Mercury d'opérette? Anthologique, je vous dis.
    Vive John Matrix!
    Vive Ivan Drago! ("Tu seras KO…")

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246759
    Escape de John Carpenter

    Hier , Direct8 a programmé une soirée Snake Plissken, Los Angeles 2013 (Escape from L.A – 1996) suivi de New York 1997 (Escape from New York- 1981)
    Pourquoi avoir commencé par le deuxième film? Les voix de l'audimat sont impénétrables.
    Si Escape from LA est à éviter (sauf si vous voulez passer une soirée à dire "non c'est pas possible", "ils ont osé", "arrête j'ai mal au ventre"), c'est tout à fait le contraire avec Escape from NY. Mais bon, qu'il s'agisse du 1er ou du 2ème, reste une constante, Kurt Russell: c'est la classe, même avec quelques kilos en trop.
    Mais Los Angeles 2013 quand même…Remake à peine caché mais surtout raté de NY 1997…faut être préparé…alors voilà ce qui vous attend:
    -Des décors qui ressemblent à ce qu'ils sont, c'est-à-dire du carton-pâte.
    -Un Che Guevara au rabais.
    -Un paquet de répliques débiles, du style:

    "-J'vais vous donner une chance, connards. On va jouer selon les rêgles…du petit Bangkok…"
    "-Plissken est mort tellement de fois qu'on n'peut pas toutes les compter. Mais il s'est toujours relevé."
    "-T'aurais pas une sèche?
    -Les Etats-Unis sont une nation de non-fumeurs, pas d'alcool, pas de femmes, pas de cigarettes.
    (…)
    -Hm, une nation de liberté…"
    "-Il a réussi, il a éteint la Terre!"

    -Le Basket qui tue (oui, parce que l'épreuve de combat à mort du premier film, ça faisait trop conventionnel…).
    -Une foule qui manque singulièrement de crédibilité (certains ont l'air de se demander ce qu'ils font là tandis que d'autres regardent la caméra…).
    -Le surf………déja, l'idée d'installer une séquence dans laquelle Snake surfe à la sortie des égouts de LA…mais tout sonne faux, les effets spéciaux, la musique californienne qui fait vraiment tache, la mise en scène (oui, on y croit vraiment que Kurt fait du surf…), et par-dessus tout, l'idée d'installer une séquence dans laquelle Snake surfe à la sortie des égouts de LA…
    -Snake qui, après le surf, survole la ville en aile delta, dézingue une bonne dizaine de vilains sans qu'un seul n'arrive à le toucher….
    -Un combat final entre Snake et Cuervo Jones (le fameux Che au rabais) d'une mollesse qui ferait passer Derrick pour du Matrix.
    -Un final anarchiste au summum du subversif, pensez donc, Snake allume un cigare et regarde le spectateur droit dans les yeux, à la lueur de son allumette, et dit:

    "Hm! Bienvenue parmi les humains."

    Reste que cet épisode possède une résonance particulière avec l'actualité: en 2013 aux Etats-Unis, être musulman est un crime. On approche…
    Mais quand même, ce film manque un peu de subtilité…

    Là où on touche au culte, c'est avec Escape from New York.

    Si je vous dis:
    -Infiltration.
    -gadgets.
    -Cigarette.
    -Radio.
    -Snake? Snake! Snaaaaake!
    Normalement, ça vous évoque Metal Gear et Metal Gear Solid
    Voilà, tout part d'ici, New York 1997 est la base de l'oeuvre d'Hideo Kojima.
    En tant que fan de MGS, on se doit d'avoir vu ce film, ne serait-ce que pour comprendre d'où viennent Snake, Revolver Ocelot et Big Boss. L'intrigue des deux premiers Metal Gear Solid possède beaucoup de similitudes avec celle d'Escape from NY.

    Snake Plissken, ancien héros de guerre devenu prisonnier à perpétuité, est envoyé en infiltration à Manhattan, devenue une ville-pénitentier, pour récupérer le président des USA qui a été enlevé. Il n'a que 22 heures, au terme desquelles ses artères exploseront s'il ne revient pas avec le président à temps.

    A voir absolument.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Kusana
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    Kusana le #246760

    Escape From LA, c'est le film ou Carpenter montre justement toute la connerie de Hollywood et il le fait en usant de truc qu'adore les spectateurs de l'époque d'où le fait que certaines choses te semble bizarre, un peu comme Mct avec Predator ou il se fout de Hollywood en utilisant une vision stéréotype des mercenaires, chose voulue d'où le fait qu'il est des dialogues typiques du genre “film d'action” et c'est ce qui en fait une oeuvre à part comme Escape From LA qui te montre que même avec des sujets de ce type, un grand réalisateur maîtrise son sujet te fait passer 200 idées à la seconde, enfin bref les aventures de Snake que ce soit la première ou la deuxième c'est du tout bon et quand je vois que les studios veulent en faire un remake, je me dis que le cinéma devient de plus en plus effrayant 😢!

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246761

    Kusana, je comprends tout à fait ce que tu veux dire, et je saisis l'ironie du propos de Carpenter (que j'adore, soit dit en passant), mais Escape from LA fait vraiment trop clip MTV. Tout cela manque de maîtrise et de subtilité comme je l'ai dit. Tu prends Predator comme exemple, avec raison, mais ce dernier est une réussite. Carl Weather et Schwarzy sont parfaits dans leur rôle de crétins bodybuildés devenus les proies d'une force invisible et supérieure (Hollywood? Le public?).
    Le président politiquement correct, qui veut faire tuer sa fille, le soldat qui parle de l'Amérique comme nation de non-fumeurs…Le clin d'oeil est trop lourd, et c'est dommage parce que sur le papier, ça reste prometteur…
    J'aime bien la mise en abîme, mais pas quand on me prend par le bras pour me dire "t'as compris? T'as compris?"
    Et puis j'ai oublié de mentionner l'acteur qui joue Mr Pink dans Reservoir Dogs (je l'ai revu sur Arte, wouhouh! ça faisait longtemps!), très sous-exploité…
    Mais on est d'accord sur une chose, Snake est classe!
    Et je ne savais pas qu'ils allaient nous en faire un remake…Aïe!

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246762
    "The show is over motherfuckers"

    Mercredi est sorti le Blu-ray de Kick-ass, aussi appelé "film de super-héros à la sauce Grand-guignol".
    Réalisé par Matthew Vaughn, scénarisé par Matthew Vaughn et Jane Goldman.
    Devant la frilosité des producteurs potentiels de voir une jeune fille de 11 ans jurer comme un charretier et trancher dans le lard, Mark Millar (auteur du comic) et Vaughn ont financé 90% du film. Leur passage au comic-con de 2009 et l'enthousiasme des fans qui en résulta a fait le reste. Résultat, le film terminé avant la version BD s'inspire fidèlement de cette dernière dans les grandes lignes et inspire lui-même le comic dans ses derniers chapitres, une première dans l'histoire de la bande-dessinée américaine.

    Qu'est-ce qui arrive quand on s'amuse à jouer les super-héros dans le monde réél?
    Que ce soit pour le comic ou pour le film, le message est clair:
    "Fuck off! Punk's not dead!"
    Le film est centé sur deux personnages marginaux:
    -Dave Lizewski (Aaron Jonhson), lycéen geek transparent et idéaliste qui décide sur un coup de tête de devenir Kick-ass, redresseur de torts dont les seuls atouts sont ses matraques…même après une première tentative catastrophique, il s'acharne et continue sa folle aventure.
    -Hit Girl (Chloë Grace Moretz), jeune fille entraînée dès son plus jeune âge à tuer par son père, Big Daddy (Nicolas Cage). Elle n'a pas eu le choix, elle suivra jusqu'au bout son père dans sa croisade vengeresse.
    -Un troisième adolescent s'immiscera dans la mode du pseudo super-héros, Chris d'Amico (Christopher Mintz-Plasse), fils de mafieux lassé d'être mis à l'écart des affaires de son père, et qui trouvera le moyen de concilier ses désirs d'être un super-héros et de rendre service à papa.

    "-Playtime is over kid.
    -I…never play."

    On suit tour à tour leurs méthodes, l'un kamikaze toujours à deux doigts de finir Ad Patres, mais refusant de tuer, l'autre ange de la mort, n'épargnant personne, jusqu'à leur inévitable rencontre.
    Le reste se regarde et se passe de commentaires. Kick-ass est le digne descendant des films de "vigilante" des années 70-80 à la sauce super-héros des années 2000, sans le grandiloquent inhérent au genre.
    Avec en bonus nombre de références aux comics Marvel et DC, un hommage à Ennio Morricone, à Adam West (le Batman de la série télé des années 60) avec Big Daddy, et une "légère" critique du voyeurisme de la société actuelle (à travers Internet).
    Pour finir, on n'avait pas entendu autant de "fuck" depuis Pulp Fiction

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246763

    Hier soir, il fallait être devant sa télé:

    Double Détente (Red Heat) et Tôkyô Drifter (Tôkyô Nagare mono)
    Red Heat

    Tous les jeudis soirs sur Direct8, je retombe en enfance, à l'époque où la cinq nous servait ses films d'action chaque semaine. Toujours un de ces Action movie des années 80 décomplexés, où on tire avant de réfléchir, et ça fait du bien, nom de Zeus!
    Donc, Red Heat!
    Hisoire:
    Un agent russe (Arnold Schwarzenegger) poursuit un trafiquant de drogue géorgien (Ed O'Ross) aux états-unis.
    Voilà. Le reste se joue au Magnum 44, au méchant trèèès méchant (il va même jusqu'à monopoliser le téléphone public, c'est dire…), et à la vanne facile, bercé par la partition "so eighties" de James Horner dans ce Buddy-Movie anthologique.
    Mario Kassar a encore sévi!
    Réalisé par Walter Hill en 1988, Red Heat rassemble Schwarzy, l'acteur à l'accent autrichien encore trop prononcé à l'époque (et donc cantonné aux rôles d'étrangers ou aux dialogues limités au strict minimum, "I'll be back!") et James Belushi dans le rôle du représentant du "pays de la liberté", aux idées bien arrêtées sur la Russie Soviétique (bien qu'on en soit à la fin, nous sommes alors toujours officiellement en période de Guerre Froide), et obsédé par tout ce qui touche au "dégorge-poireau".
    A voir, donc. Surtout pour:
    -La séquence d'intro où Schwarzy se trouve dans un sauna en Russie, dans le plus simple appareil, l'ancêtre du string-ficelle, aussi appelé "fil à couper la crotte".
    -Le premier quart d'heure intégralement en Russe.
    -Ed O'Ross, une vraie tête de méchant vilain.
    -Un jeune Lawrence Fishburne (Matrix) appelé Larry Fishburne, au physique très différent de Morpheus.
    -La scène d'interrogatoire, typique du modèle bon flic et méchant flic.
    -Voir deux soviétiques se parler en américain…
    -La fusillade dans l'hôtel, bien rythmée.
    -Quelques répliques, qui sans être cultes représentent bien la tendance de l'époque:

    "-ça va ma jolie?
    -Va t'branler…
    -Merci…"

    "-Il dit: tu dois aller baiser ta mère."

    "-Heure breuvage petit oiseau.
    -C'est une branlette en russkof?"

    "-Aucun problème?
    -Oui, tout va bien.
    -Comment t'expliques le sac à merde sur le trottoir?
    -Il habite ici."

    A voir!

    Tôkyô Nagare Mono

    1966 – Seijun Suzuki

    "S'il faut mourir, je mourrai en Homme
    Pour l'honneur je renonce à l'amour
    Le vagabond de Tôkyô."

    Autre ambiance pour ce polar Japonais, ce Yakuza Eiga.
    Tetsuya, noble Yakuza repenti à l'esprit chevaleresque, décide de renoncer à la violence. Mais il est pris dans l'affrontement de son clan, les Kurata, avec un gang rival, les Otsuka, dans lequel se trouve Tatsu, modèle pour notre "héros". Impers, lunettes noires et cigarettes s'affrontent pour l'honneur, et de temps en temps les femmes, avec un final symbolique, le héros troquant son costume bleu pour le blanc de la mort…
    Perle du cinéma japonais des années 60, hommage aux films de Melville et Godard, Tôkyô Drifter enchaîne les séquences en noir et blanc, les couleurs vives, les plans fixes pour ces yakuza à l'âme si noble affrontant d'autres yakuza dénués de toute morale.
    A voir!

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Baklael
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    Baklael le #246764

    Citation (feanor curufinwe @ 17/09/2010, 13:23)

    “The show is over motherfuckers”

    Mercredi est sorti le Blu-ray de Kick-ass, aussi appelé “film de super-héros à la sauce Grand-guignol”.
    Réalisé par Matthew Vaughn, scénarisé par Matthew Vaughn et Jane Goldman.
    Devant la frilosité des producteurs potentiels de voir une jeune fille de 11 ans jurer comme un charretier et trancher dans le lard, Mark Millar (auteur du comic) et Vaughn ont financé 90% du film. Leur passage au comic-con de 2009 et l'enthousiasme des fans qui en résulta a fait le reste. Résultat, le film terminé avant la version BD s'inspire fidèlement de cette dernière dans les grandes lignes et inspire lui-même le comic dans ses derniers chapitres, une première dans l'histoire de la bande-dessinée américaine.

    Qu'est-ce qui arrive quand on s'amuse à jouer les super-héros dans le monde réél?
    Que ce soit pour le comic ou pour le film, le message est clair:
    “Fuck off! Punk's not dead!”
    Le film est centé sur deux personnages marginaux:
    -Dave Lizewski (Aaron Jonhson), lycéen geek transparent et idéaliste qui décide sur un coup de tête de devenir Kick-ass, redresseur de torts dont les seuls atouts sont ses matraques…même après une première tentative catastrophique, il s'acharne et continue sa folle aventure.
    -Hit Girl (Chloë Grace Moretz), jeune fille entraînée dès son plus jeune âge à tuer par son père, Big Daddy (Nicolas Cage). Elle n'a pas eu le choix, elle suivra jusqu'au bout son père dans sa croisade vengeresse.
    -Un troisième adolescent s'immiscera dans la mode du pseudo super-héros, Chris d'Amico (Christopher Mintz-Plasse), fils de mafieux lassé d'être mis à l'écart des affaires de son père, et qui trouvera le moyen de concilier ses désirs d'être un super-héros et de rendre service à papa.

    “-Playtime is over kid.
    -I…never play.”

    On suit tour à tour leurs méthodes, l'un kamikaze toujours à deux doigts de finir Ad Patres, mais refusant de tuer, l'autre ange de la mort, n'épargnant personne, jusqu'à leur inévitable rencontre.
    Le reste se regarde et se passe de commentaires. Kick-ass est le digne descendant des films de “vigilante” des années 70-80 à la sauce super-héros des années 2000, sans le grandiloquent inhérent au genre.
    Avec en bonus nombre de références aux comics Marvel et DC, un hommage à Ennio Morricone, à Adam West (le Batman de la série télé des années 60) avec Big Daddy, et une “légère” critique du voyeurisme de la société actuelle (à travers Internet).
    Pour finir, on n'avait pas entendu autant de “fuck” depuis Pulp Fiction


    Putain. Comme j'ai surkiffé ce film !

    J'aimais déjà beaucoup le comic, mais le film dispose d'atouts supplémentaires (genre une bande son de folie, une intrigue plus poussée, une putain d'identité visuelle, etc.) et j'ai vraiment pris un pied d'enfer.

    Par contre, je ne peux pas saquer le réalisateur. J'avais envie d'étriper ce type bien, bien, à droite en écoutant les commentaires. (En particulier cette sortie assez remarquable où il s'étonne de ce que certains considèrent un mec qui se fait tuer sans avoir pu se défendre, ni n'avoir rien fait de répréhensible à l'écran -et donc à la connaissance du spectateur- est une victime innocente d'Hitgirl. Il l'explique en disant que peut être qu'il avait fait des trucs moches avant la scène qu'on voit… Trop convaincante l'explication. La présomption d'innocence ça te dit quelque chose mec ?) Fin bref, c'est un con fini, mais qui fait de bons films. Et comme je n'ai pas à le côtoyer je me fiche de ce qu'il peut bien penser tant qu'il fait du bon cinéma.

    Par contre, il est évident qu'il y a de bons relents bien droitiers dans Kick Ass (comme dans les comics en général d'ailleurs, même si je parle du film là) et on ne se demande plus à qui on les doit. 😂 M'enfin ça ne gêne pas vraiment à la vision du film. Mais c'était juste pour signaler que peut être le punk n'était pas si vivant que ça. 😂

    Enfin, ce film est atypique, dans ce sens il est punk. Et il va loin. Mais au niveau des idées quand on creuse un peu, ce n'est pas forcément super reluisant (devenir un héros = tuer… Euh, ouais… ou encore “La vengeance c'est top !” Disons que ça peut laisser songeur. Mais comme au fond de moi, je suis un gros bourrin qui ne pense qu'à sa tronche, je peux rentrer dans le film sans problème.) Mais voilà, juste pour souligner que les idées derrière le masque du fun, sont peut être un peu nauséabondes.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246765

    Citation (Baklael @ 17/09/2010, 21:05)
    Mais voilà, juste pour souligner que les idées derrière le masque du fun, sont peut être un peu nauséabondes.

    Je pense que ça vient surtout de Mark Millar, l'auteur cynique d'entre tous les auteurs cyniques.
    Il suffit de voir la différence entre la Katie Deauxma du comic et celle du film.
    Je n'ai pas encore écouté les commentaires audio de Vaughn, mais encore une fois, il faut se mettre le contexte en tête, il s'agit d'un film de “vigilante”, du genre de ceux de Charles Bronson, donc oui, assez de droite, mais ça c'est trèèèèès secondaire. Si tu veux absolument voir un message politique dans ce film, tu tomberas sur cette conclusion. Mais franchement, chercher un message politique dans ce film, c'est vouloir trouver des poux sur un chauve…
    Kick-ass est un excellent pop-corn movie, centré sur le mythe des super-héros, pas un débat sur le droit de posséder des armes aux Etats-Unis.
    Sinon, mieux vaut regarder History of violence, qui sert véritablement d'intro au débat.
    Kick-ass est un film de geek pour les geek, un film de super-héros punk, parce qu'il s'est fait tout seul, le gars, contrairement à l'”adaptation” de Wanted.
    'nuff said, man.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Kusana
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    Kusana le #246766

    Citation (feanor curufinwe @ 18/09/2010, 13:39)
    Je pense que ça vient surtout de Mark Millar, l'auteur cynique d'entre tous les auteurs cyniques.
    Il suffit de voir la différence entre la Katie Deauxma du comic et celle du film.
    Je n'ai pas encore écouté les commentaires audio de Vaughn, mais encore une fois, il faut se mettre le contexte en tête, il s'agit d'un film de “vigilante”, du genre de ceux de Charles Bronson, donc oui, assez de droite, mais ça c'est trèèèèès secondaire. Si tu veux absolument voir un message politique dans ce film, tu tomberas sur cette conclusion. Mais franchement, chercher un message politique dans ce film, c'est vouloir trouver des poux sur un chauve…
    Kick-ass est un excellent pop-corn movie, centré sur le mythe des super-héros, pas un débat sur le droit de posséder des armes aux Etats-Unis.
    Sinon, mieux vaut regarder History of violence, qui sert véritablement d'intro au débat.
    Kick-ass est un film de geek pour les geek, un film de super-héros punk, parce qu'il s'est fait tout seul, le gars, contrairement à l'”adaptation” de Wanted.
    'nuff said, man.


    Tutututututut il y a plus cynique que lui ^^
    Son Kick Ass est tout pourrie en tout cas, comme Nemesis mais bon le film est bien en tout cas (je dis ça pour Kick Ass pas pour le futur film Nemesis qui n'aura rien d'original et qui sera probablement tout naze… j'aime pas les prédictions mais bon vu le truc)

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    Feanor-Curufinwe le #246767

    Citation (Kusana @ 18/09/2010, 13:06)
    Tutututututut il y a plus cynique que lui ^^
    Son Kick Ass est tout pourrie en tout cas, comme Nemesis mais bon le film est bien en tout cas (je dis ça pour Kick Ass pas pour le futur film Nemesis qui n'aura rien d'original et qui sera probablement tout naze… j'aime pas les prédictions mais bon vu le truc)


    OOOh l'aut'eh!!
    Tu cherches la marave, la baston? 🙄
    ….Plus cynique que Millar?! 😉 Je peux avoir son nom?

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    Baklael
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    Baklael le #246768

    Nan, mais je ne cherche pas particulièrement de sens politique à Kick Ass, ce sont les commentaires qui m'ont sautés à la tronche et ensuite seulement j'ai regardé le film différement.

    Mais de toute manière c'est une fiction qui fait appel à nos instincts et je n'ai rien contre les titres violents et amoraux. Comme je disais j'ai adoré le film mais par contre je n'aime pas du tout Vaughn. Il faut aussi dire qu'à la base c'est un producteur (le producteur de Guy Ritchie sur Lock, Stock and Two Smoking Barrels et Snatch entre autres) et ce n'est pas exactement la profession que j'estime le plus dans le cinéma… 😂 (Ils sont utiles, hein ! Mais voilà, je n'aime pas la façon de penser des producteurs en général.)

    Bref. C'est juste l'humain Vaughn qui me sort par les trous de nez. Le réalisateur Vaughn par contre me plait bien. J'ai aimé tous ses films (Layer Cake valait vraiment le détour -et m'a fait découvrir notre James Blond actuel- et j'ai plongé sans difficulté dans Stardust, conte de fée pas gnangnan avec Claire Danes -ça a pu jouer sur mon acceptation du film ^^' )

    Sinon, j'ai carrément aimé le comic, moi. Surtout le premier “tome” regroupant les quatres premiers chapitre. Drôle, gore, sans complexes, prenant pas mal de clichés à contre pied (le vent par Katie par exemple). Du coup, je suis un peu surpris quand tu dis cela, Kusana :

    Citation (Kusana)
    Son Kick Ass est tout pourrie en tout cas

    Tu développes un peu ? 😒

    Kuronoe
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    Kuronoe le #246769

    Kick Ass a été pour moi l'un des grands films de cette année, peu de reproches à y faire. le film s'éloigne quand même pas mal de l'esprit du comic. Maintenant c'est toujours la même question, comment adapter l'univers d'un auteur par quelqu'un d'autre que lui..

    Kusana
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    Kusana le #246770

    Bes c'est simple, Millar exploite des idées que certains ont déjà utiliser depuis x plombes comme Moore ou le génial Morrison en montrant le côté réaliste des héros et la façon qu'ils auraient de vivre dans notre monde au sens propre et cela est fait tout en finesse avec des scènes certes choquantes et j'en passe mais ou l'écriture de l'oeuvre se fait de façon vraiment sensas et ou chaque dialogue, chaque détail de l'intrigue passe bien alors que chez Millar c'est souvent une idée de base bien mais qu'il utilise de toute les façons possibles et ou il fait nawak, style ses FF ou Nemesis qu'il a fait récemment et qui montre tout ce qu'il faut pas faire dans un comics, ici avec Kick Ass ce qu'il montre c'est un peu l'équivalent de ce que pourrait pondre Michael Bay si on lui donner comme sujet la Guerre des Mondes, je veux dire par la que tout est fait dans la surenchère, en gros il fait du blockbuster partant d'une idée de base mais qui s'étalant révèle le peu d'intérêt de la chose vu que la baudruche se dégonfle plus vite qu'il ne le penser. Bref Kick Ass en plus d'être déjà vue c'est bof bof et mal dessinée (et pourtant j'aime bien Romita Jr à la base). Je préfère le film!

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246771

    Citation (Kusana @ 18/09/2010, 21:45)
    Bes c'est simple, Millar exploite des idées que certains ont déjà utiliser depuis x plombes comme Moore ou le génial Morrison en montrant le côté réaliste des héros et la façon qu'ils auraient de vivre dans notre monde au sens propre et cela est fait tout en finesse avec des scènes certes choquantes et j'en passe mais ou l'écriture de l'oeuvre se fait de façon vraiment sensas et ou chaque dialogue, chaque détail de l'intrigue passe bien alors que chez Millar c'est souvent une idée de base bien mais qu'il utilise de toute les façons possibles et ou il fait nawak, style ses FF ou Nemesis qu'il a fait récemment et qui montre tout ce qu'il faut pas faire dans un comics, ici avec Kick Ass ce qu'il montre c'est un peu l'équivalent de ce que pourrait pondre Michael Bay si on lui donner comme sujet la Guerre des Mondes, je veux dire par la que tout est fait dans la surenchère, en gros il fait du blockbuster partant d'une idée de base mais qui s'étalant révèle le peu d'intérêt de la chose vu que la baudruche se dégonfle plus vite qu'il ne le penser. Bref Kick Ass en plus d'être déjà vue c'est bof bof et mal dessinée (et pourtant j'aime bien Romita Jr à la base). Je préfère le film!


    Millar est quand même responsable de l'un des meilleurs titres de ces dix dernières années, Civil War, et à mon sens, son Old Man Logan est une vraie bombe, et Ultimates ainsi que sa participation sur Authority ont marqué le monde des comics.
    Ensuite, j'ajouterai que Kick-ass n'est pas terminé, en comic comme en film.
    Les creator-owned sont souvent des oeuvres courtes, ce qui permet de mieux maîtriser l'univers, plutôt que de l'étaler indéfiniment jusqu'a ce qu'il en vienne à se contredire (dernièrement on a eu l'exemple avec Spiderman). Je trouve, contrairement à ce que tu penses, qu'il y a une véritable cohérence dans Kick-ass, une logique qui amène à ce qu'on peut lire à la fin du deuxième tome…Il n'y a pas de surenchère dans Kick-ass et franchement, qu'est-ce qu'on peut voir dans les comics depuis dix ou vingt ans qui n'ait été déjà inventé?
    Et à ce niveau-là, on peut dire que Millar sort vraiment du lot, surtout quand il travaille avec Steve Mc Niven (Civil war, Old Man Logan), quant à Némésis, je t'avouerai que j'attends sa sortie avec impatience!
    Et on est bien d'accord là-dessus, Moore est un génie!

    Pour revenir sur le film, je crois que je pourrais le regarder plusieurs fois à la suite sans problème, et là je me rends compte que je préfère la version cinéma au comic!

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    Kusana
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    Kusana le #246772

    Citation (feanor curufinwe @ 20/09/2010, 14:30)
    Millar est quand même responsable de l'un des meilleurs titres de ces dix dernières années, Civil War, et à mon sens, son Old Man Logan est une vraie bombe, et Ultimates ainsi que sa participation sur Authority ont marqué le monde des comics.
    Ensuite, j'ajouterai que Kick-ass n'est pas terminé, en comic comme en film.
    Les creator-owned sont souvent des oeuvres courtes, ce qui permet de mieux maîtriser l'univers, plutôt que de l'étaler indéfiniment jusqu'a ce qu'il en vienne à se contredire (dernièrement on a eu l'exemple avec Spiderman). Je trouve, contrairement à ce que tu penses, qu'il y a une véritable cohérence dans Kick-ass, une logique qui amène à ce qu'on peut lire à la fin du deuxième tome…Il n'y a pas de surenchère dans Kick-ass et franchement, qu'est-ce qu'on peut voir dans les comics depuis dix ou vingt ans qui n'ait été déjà inventé?
    Et à ce niveau-là, on peut dire que Millar sort vraiment du lot, surtout quand il travaille avec Steve Mc Niven (Civil war, Old Man Logan), quant à Némésis, je t'avouerai que j'attends sa sortie avec impatience!
    Et on est bien d'accord là-dessus, Moore est un génie!

    Pour revenir sur le film, je crois que je pourrais le regarder plusieurs fois à la suite sans problème, et là je me rends compte que je préfère la version cinéma au comic!


    J'aime bien Civil War mais sincèrement pour ce qu'il y a raconter c'est trop long et pas innovant non plus vu que le concept même de Civil War c'est Watchmen mais en plus soft et pas à la même époque, Old Man Logan et dieu sait que j'aime James est trop long également pour finalement se terminer de façon basique car Wolverine bien que tout le monde pense le contraire n'est pas un animal et le faire terminer l'histoire de façon bestial en se faisant manger par son premier personnage Marvel rencontré (je parle en terme de comics et non dans la chronologie de l'univers 616) je trouve ça facile. Ultimates c'est bien je te l'accorde, les deux premières saisons, la quatrième avec les vampires, Blade, Red Skull c'est tout sauf bon et bien. Bon après je respecte tes gôuts car moi aussi j'aime des auteurs que peu de gens apprécie ou qui sont assez critiquer mais je trouve que Millar se repose trop sur ses lauriers et sur ses concepts qui sont certes intéressant si le traitement était meilleur ou différent, il n'y a qu'à voir ses FF pour se dire qu'il y a un hic. Enfin bon voila j'aime bien Kick Ass le film, mais pas la série mais je conçois qu'on peut aimer les deux… et puis de toute façon si on veut voir des auteurs qui n'inventent pas mais réutilise et interprétent il faut prendr Grant “je suis dieu selon Kusana, ma femme est amoureuse de son ami Clive Barker” Morrison et Brubaker.

    Non mais ^^

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #246773

    Juste une petite précision: Mark Millar est sur Ultimates lors des trois premiers volumes!
    Voilà, ça, c'était pour le détail.

    Ensuite, Ohlàlà Kusana! Quelle Femme!
    Tu aimes les films d'action, les comics, les manga, Yakuza (Ryu ga gotoku)…
    La femme idéale!!! et bien sûr tu es déjà prise…fucking shit!
    🙄 🙄 🙄
    Enfin, bon…c'est super top giga cool, enfin quelqu'un avec qui je pourrai discuter de comics ici, c'est trop la classe quoi! Ureshiiiiii!!! 😁

    Edith: Et j'ai oublié de citer 1985 parmi les oeuvres marquantes de Millar!

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    Kusana le #246774

    Il est sur les deux premières saisons vu que la troisième c'est celle qui sert de prélude à Ultimatum par Loeb, la c'est Ultimate Avengers ce n'est pas la même chose et n'est pas considérée comme étant une saison de Ultimates
    Sinon merci pour les compliments c'est gentil et oui je suis plus que prise ^^, merci en tout cas tu es gentil 😁!

    Sinon 1985 (lié à FF et à Old Man Logan par un personnage c'est bof bof… non pas taper ^^)

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    Feanor-Curufinwe le #246775

    Citation (Kusana @ 21/09/2010, 13:35)
    Il est sur les deux premières saisons vu que la troisième c'est celle qui sert de prélude à Ultimatum par Loeb, la c'est Ultimate Avengers ce n'est pas la même chose et n'est pas considérée comme étant une saison de Ultimates
    Sinon merci pour les compliments c'est gentil et oui je suis plus que prise ^^, merci en tout cas tu es gentil 😁!

    Sinon 1985 (lié à FF et à Old Man Logan par un personnage c'est bof bof… non pas taper ^^)


    D'accord ok, le troisième Ultimates, c'est la transition…
    Concernant 1985, c'est pas une histoire de bouquin qui lie les trois séries? Ou je me trompe?
    Mais j'aime bien le concept d'intrusion dans le monde réel de 1985…d'accord, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais y a de l'idée quand même!
    Je savais que tu étais déjà prise mais bon…double fucking shit!!

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