Bonjour, les pingouins.
Petite mise en garde avant la lecture de ce poste. Tout d’abord,
je n’ai pas la présentation d’être un spécialiste en psychologie n’y en
sociologie japonaise. Ensuite, si vous n’aimez pas les longs postes,
passez votre chemin 😉, sinon, vous allez vous ennuyer sec.
Un petit dernier pour la route, je rédige ce poste comme il me vient,
la rédaction laissera peut etre à désirer 😁. Meme si j’ai un peu
reflechit avant (quand meme), je ne l’ai pas ecrit avec un vrai plan
structuré de dissertation comme on voit à l’école!
Afin que ce ne soit pas trop lourd, je pense le séparer en plusieurs
postes plus petits.
Le titre a de quoi interloqué, et il est vrai que j’ai eu du mal à en
trouver un digne de ce nom, qui permettent de comprendre de quoi je veux
parler. Donc je vais d’abord essayer de vous présenter le pourquoi de ce
poste. Ce sera une bonne introduction à la discussion sur les mangas et
anime à laquelle j’espère vous participerez 😁
Donc pourquoi ce poste ? J’ai récemment lu quelques bouquins de la BU de
ma fac du rayon culture générale. J’en ai trouvé traitant du japon. Un
premier parlant du pays, son histoire, sa géographie, comment se
comporter la bas. etc…un vrai petit guide avant de partir au japon et
qui vous donne envie d’y aller (si ce n’était pas déjà fait 😉).
Un second livre sur l’histoire(que sais-je) ou j’ai voulu regarder si il
parlaient des Shinsen Gumi et des Ishin Shishi…sans succès. Il faut
dire que les “Que sais-je”, c’est un peu austère quand même!
Et un dernier : Japon, Société Camisole de Force, écrit par un certain
Myamoto Masao.
C’est de ce dernier ouvrage que je voudrait faire partir la discussion.
Myamoto Masao et la psychologie du japonais dans les mangas et
l’anime.
Je vais d’abord vous présenter les idées esssentielles déployées dans ce
bouquin. Masao Myamoto est un psychanalyste/psychiatre japonais qui
exerca en tant que professeur dans des universités américaines pendant
près de 10 ans avant de retournerdans son pays ou il obtaint une place
de fonctionnaire au ministère de la santé. Ayant connu l’occident et la
facon de penser occidentale, il d’y était habitué, et à son retour au
Japon, il eut quelques surprises.
Quand il arriva la bas, il eut à subir tout un tas de reflexion sur
le fait qu’il etait parti à l’étranger, qu’il ne s’habbillait pas comme
les autres, en un mot, on lui reprochait d’etre different, de s’etre fait
remarquer et de ne plus etre tout a fait japonais.
Dans son livre il parle des problème qu’ils a rencontré dans le
fonctionnariat japonais. Un parrallele peut etre fait avec tout
entreprise japonaise.
Il fallait respecté des règle tacites :
Les congés : Il fallait faire attention à ne pas prendre tout d’un coup,
et surtout à ne pas en prendre plus (meme si on y a droit) qu’un
superieur.
Les heures supplémentaires “volontaires” :
Que ce soit pour faire du travail ou pour regarder les collègues, il faut
rester au bureau et faire des heures sup meme si on a rien a faire, ca
montre, que l’on est près à sacrifier de son temps libre pour son
travail.
Les heures supplémentaires des week-end :
Quand un chef dit à ses employés de venir l’aider à déménager, quand une
sortie est organisée entre collègues de bureau le week end, quand il
faut accompagner un superieur à un aéroport… Tout cela n’est pas
facultatif, c’est tacitement obligatoire. Je vous passerai la description
des sorties entre collègues par rapport au sentiment de l’auteur…
Les sorties en Karaoke après le boulot pour consolider l’esprit d’equipe
… tout un tas de chose extra- boulot qui finalement par leur tacite
obligation deviennent partie integrante du boulot.
Le masochisme :
je vais arreter la ma description de ces regles, on en verra d’autres
plus encrée dans des problèmes fondamentaux. En fait ces règles sont
un peu un cadre masochiste de travail du fonctionnaire et de l’employé
en général. En tout etat de cause, la frontière entre la vie privé et le
travail n’existe pas. Et si on vous demande ce qui est le plus important,
il faut repondre que c’est le travail qui prime. Le japonais vout
sa vie au travail. Et il grimpe les echelons si il est capable de
souffrir et de sacrifier sa vie à son travail. La facon occidentale de
penser est plutot: le travail est un moyen de vivre, de gagner sa vie et
permet de “consommer”. Les occidentaux font la difference entre la vie
privé et le boulot.
On peut analyser cela de plusieurs facon. Du coté religieux par exemple.
La culture japonaise est emprunte de boudhisme. Et le passage sur terre
est un moment de souffrance avant d’atteindre l’illumination. Se
sacrifier pour les autres permet d’arreter le cycle des reincaranation..
Ce qui en fait est une demarche tout a fait egoiste! Ce n’est pas: aime
ton prochain!
un exemple de suppression de la vie privé :
au japon, pour faire une demande de
congés, mis a part qu’il faut avoir l’accord de tout ses superieurs, il
donner une raison. l’auteur avait demande un congé de 14 jours. Ils
voulait partir faire un voyage à l’etranger. Ce conge lui aurait ete
refuse si il avait presenter la vraie motivation. Il du pretexter d’une
ceremonie funeraire, et la encore, il du batailler ferme ….car ca ne
s’etait jamais vu! Et la je vais rebondir sur le sujet suivant:
Le conformisme:
Pour progresser dans l’entreprise japonnaise, il ne faut pas etre
brillant! toute progression se fait à l’ancienneté! Et on progresse si
on a pas de mauvais points! DOnc, il n’y a pas de bon points! Aucun
interet à innover ou changer qq chose qui existe!
Ceci fait parti de tout l’environnement de la societe japonaise ou ce qui
est différent, étranger est mauvais. Par exemple, les entreprises
japonaises n’emploient pas d’étranger, un étranger au japon restera un
Gaijin, aussi intégrer qu’il le soit.
Une anecdote sur les écoliers :
Vous savez tous que le phenomene Tete de turc (Ijime) est un fleau tres
repandu dans les ecoles japonaise, poussant certain eleves jusqu’au
suicide. L’auteur raconte une de ces interventions auprès de mere
d’eleves ayant fait des sejours à l’etranger. Ces eleves parlaient donc
pour la plupart un anglais bien meilleurs que les autres, et sans
l’accent japonais. Et pour ne pas se faire persecuter, ils s’efforcaient
de prendre l’accent japonais! ils ne faut pas etre different, ils ne faut
pas etre “le clou qui depasse”. Le clou qui depasse se fait taper dessus.
D’ailleurs on pourrait extrapoler sur la societe japonaise en general ou
les effets de modes sont encore plus prononcés qu’ailleurs.
Myamoto analyse cela en disant que l’ecole est faite pour faire des
personnes sur le meme moules, toutes les differences de personnalite sont
gommés, soit par l’enseignement, soit par le Ijime. Il n’est pas bon etre
le clou qui depasse. Il faut faire comme tout le monde.
Ainsi le japonais typique n’aura pas developpé son ego, ne sera pas
devenu vraiment adulte.
Le tatemae et le honne :
Vous n’etes pas sans savoir que l’inegalité des sexes est un fait au
Japon. Dans l’administration elles n’ont jamais accès au postes
important et sont cantonnés à apporter le thé…Mais ce n’est pas de
l’inégalite des sexes dont je vue x parler. Mais du honne et du tatemae.
Le honne : le fond des choses, les fait reels, dire ce qu’on pense vraiment.
Le tatemae : c’est les principes, la theorie, dire ce qu’il faut.
Les femmes, c’est le honne. Donc elles sont considérés comme infantiles.
Quand on grandit on doit apprendre le tatemae. C’est a dire apprendre
à se conformer aux loies ecrites et Tacite. Donc aucune place pour
la personnalité individuelle ou du moins pour l’expression de celle ci.
Il ne fait pas bon parler de sa culture personnelle au sein d’un groupe
de collègues par exemple (c’est deja parler de ses difference, en plus:
on s’interesse a autre chose que le travail!).
Au Japon, on fait tout pour eviter les situations conflictuelles. Pour
ne pas blesser eventuellement une personne, pour ne pas a avoir
une confrontation avec une personne…donc un grand debat d’idée est
impossible, vu qu’ils le fuient. C’est le paroxysme du tatemae, dire ce
qu’il faut pour ne pas faire de vagues et rester en bon terme!
Le japonais, montre parfois son honne. Lors des sorties entre
collègues, l’alcool aidant, les gens se mettent à dire ce qu’ils pensent
vraiment de leur vie… De plsu quand les japonais sont en voyage ou à
l’exterieur, alors ils se sentent libérés des contraintes du tatemae.
L’auteur avait l’impression d’avoir affaire à des enfants puériles
quand il s’est retrouvé dans ces situations avec ses collègues. Il en
a conclue à une atrophie de la personnalité du à la pression du tatemae.
Pour la comparaison, en occident, ce serait plutot le contraire: une
personne qui dira ce qu’elle pense sera souvent considérées comme
interessante.
Pour continuer sur la comparaison avec l’occident, je rapellerai que
nous avons notre Ijime: seulement à l’adolescence, mais qu’après on
est sencé devenir adulte. Au Japon, le Ijime se poursuit jusqu’a ce que
l’on soit conforme au tatemae.
Ainsi pour en finir sur cette présentation du Japon tel que l’a vecu
un “Etranger” qui a essayer de s’y integré, je dirai que Myamoto fut
d’abord mis en quarantaine à des postes ininteressant. Qu’il a fait
publié des articles dans des journaux. On lui a demandé à la suite de
ceci de demissioné car il avait fait qq chose (bien qu’en dehors de ses
heures de travail), qui n’etait pas habituel (on ne lui a pas fait
forcement de reproches sur le contenu). Les responsabilités de ces mots
pouvait retomber sur ses superieurs.
Un petit bemol à tout ceci, avant d’entamer la discussion sur les mangas
et les animes, le livre que j’ai lu date de 1994 (paru en France en 2001)
mais ecrit en 1994, avec des faits remontant jusqu’en 1992.
Myamoto a été officielement révoqué en 1995.
La jeune génération a tendance a de moins en moins accepter ce tatemae…
Je ne saurais trop vous conseillé de lire ce livre pour vous impregner de
cette ambiance. j’espère ne pas trop avoir deformé le contenu 😉