Le topic général Disney

20 sujets de 121 à 140 (sur un total de 544)

Posté dans : Anime & Animation

  • Bub
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    bub le #271638

    Une nouvelle passée assez inaperçue (???), mais je viens d'apprendre que Disney Channel US a lancé la production de nouveaux courts métrages sobrement intitulés Mickey Mouse pour fêter les 85 ans de la célèbre souris.

    Le premier court fut d'ailleurs diffusé au mois de mars et mettait en scène Mickey & cie à Paris (enfin… un Paris de cartoon hein ! ^^).
    Il devrait y avoir 19 courts en tout, se passant à Tokyo, New York, Venise…

    Pour info, c'est Paul Rudish (Laboratoire de Dexter, Powerpuff Girls, Star Wars : clones wars) qui réalise ces 19 épisodes (18 de 3.30 minutes et 1 de 7min).
    Andy Suriano (animateur sur My Little Pony et Souvenir de Gravity Falls) et Aaron Springer (Gravity Falls, Bob l'éponge) sont aussi de l'aventure !

    Une exceptionnelle "dream team" pour cette résurrection du vénérable Mickey dont le premier épisode vient d'être diffusé le 28 juin dernier aux USA.

    L'épisode : No service en ligne ici –> clique-moi !!!!

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #271639

    J'ai vu Monstres Academy. Suivant la tendance actuelle, ce film est une préquelle de Monstres et Cie et raconte la rencontre de nos deux héros à l'université. C'est très beau, c'est bien rythmé, on passe un bon moment, bref c'est efficace.

    Mais je n'attend pas de l'efficace de la part de Pixar mais de la magie, de l'originalité, de la surprise et une nouvelle fois, tout ça est absent de ce film. Monstres Academy est un bon film familial standard comme Hollywood sait en produire à la chaîne en changeant de skin de temps en temps ; un bon moment de détente mais qui hélas risque de s'oublier très vite.

    D'ailleurs, à part la première apparition du camarade de chambrée de Bob – personnage hélas sous-exploité – je n'ai pas été marqué par une scène en particulier.

    [Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
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    Kaiser-Panda
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    Kaiser Panda le #271640

    Vous savez quoi ? Quand on tape “Disney” dans le moteur de recherche d'Animeland, il ne trouve pas ce topic LOOOOOOOOOOOOOL. Je vois que les choses ne se sont pas arrangées ces dernières années, je n'ai donc plus aucun espoir, ce forum est définitivement à la ramasse. Bravo la team.

    Sinon, au delà du râlage de rigueur, je viens vous faire part d'une inquiétude, à vous les pros du Disney. Constatant cet été avec horreur que Lilo & Stitch n'était toujours pas sorti en Bluray, je me suis un peu renseigné dessus. Il s'avère qu'il vient à peine de sortir en Juin aux USA, dans une édition scandaleuse : menu fixe, 0 bonus. Putain, même pas les bandes annonce quoi ! Un autre film je m'en serais fichu, mais là que l'on m'explique la logique :

    1- Disney nous avait habitué à de riches éditions DVD pleines de bonus (et de BA, donc).
    2- Le DVD de L&S possède bien bonus et BA.
    3- Le pire dans cette histoire : LES BANDES ANNONCE DE L&S SONT COMPOSEES DE SEQUENCES UNIQUES, ABSENTES DANS LE FILM FINAL. Le tout dans un contexte tout aussi unique : des cross overs avec d'autres films Disney (4, pour être précis). Je veux dire ces BA sont cultes quoi, on n'a pas le droit de nous les enlever, comme ça ! 😢

    Donc voilà, si vous avez des infos ou des explications pour l’édition française, surtout ne vous gênez pas.

    Sinon allez, juste pour le fun et parce que je ne veux pas qu'elles tombent dans l'oubli, et aussi pour donenr envie aux petits jeunes de le découvrir :

    Teaser la Belle et la Bête
    Teaser Aladdin
    Teaser Petite Sirène
    Trailer Roi Lion

    Citation (bub @ 30/06/2013 12:14)
    L'épisode : No service en ligne ici –> clique-moi !!!!

    Tain Bub merci pour l'info, je n'étais absolument pas au courant, et le 1e épisode passe super bien ! Un joli boulot plein de vie, de rythme et d'humour ! Et le design est vraiment choupi !

    Citation (Tom le chat @ 22/07/2013 00:03)
    Mais je n'attend pas de l'efficace de la part de Pixar mais de la magie, de l'originalité, de la surprise et une nouvelle fois, tout ça est absent de ce film.

    Laisse tomber, Pixar a vendu son âme au diable.
    Cars 2 : échec.
    Rebelle : échec.
    Monstres Académy 0 : pas envie d'aller le voir. En plus leur pub au cinéma était horripilante.

    Seul Toy Story 3 était vraiment bon ces dernières années. Et leurs courts continuent à être sympatoches (Paperman par exemple tenait bien la route, même si le coté magique était de trop).

    Le futur Cars 3 (Planes) me fait diablement peur du coup…

    Gexian
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    Gexian le #271641

    Citation (Kaiser Panda @ 04/09/2013 22:14)
    Rebelle : échec.



    Pas toucher à Rebelle !

    Sinon, en effet cars 2 c'était pas terrible. Mais je ne suis pas friande des “suites” en tout genre quand il s'agit de films anime.

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #271642

    Citation (gexian @ 05/09/2013 21:29)
    Pas toucher à Rebelle !

    Rebelle n'était pas mauvais, il y avait des gags sympa et surtout il était très beau visuelement mais je me souviens être sorti un peu frustré du cinéma. Je ne me souviens plus trop du dénouement mais je crois que je m'attendais à quelque chose de plus grand, de plus épique, que l'histoire des anciens royaumes soit mieux eploitée peut-être.
    C'est valable aussi pour la thématique féministe du film qui est surtout abordée ici sous l'angle de la crise d'adolescence et de la relation fille-mère ; j'ai le sentiment qu'ils sont restés un peu frileux sur la question comme si le problème se limitait à la sphère familiale. Sur le même thème, j'ai préféré Mulan qui mettait en scène une héroïne que ses objectifs poussait vraiment à aller à l'encontre de la société au point qu'elle se retrouve à un moment menacée d'exécution pour s'être travestie.

    [Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
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    Xanatos
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    Xanatos le #271643

    Les aventures de Bernard et Bianca

    Il y a quelques temps, j'ai redécouvert ce classique des studios Disney que je n'avais plus revu depuis au moins une vingtaine d'années.
    Et je dois dire que j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à le revoir. 😁

    Bernard et Bianca sont des héros sympathiques et très attachants.
    Bianca est coquette, distinguée et raffinée, mais elle est toujours prête à partir à l'aventure, surtout s'il s'agit de venir en aide aux personnes nécessiteuses ou à des enfants en danger.

    Bernard quant à lui est d'une nature plus anxieuse et angoissé, assez réservé mais fait toujours le nécessaire quand la situation l'exige.

    Les personnages secondaires sont également assez marquants, je pense notamment au mémorable Albatros Orville (magistralement interprété par Francis Lax) très exubérant et dont les atterrissages se terminent toujours en catastrophe (il préfigurait un peu ce gaffeur de Flagada Jones dans La Bande à Picsou :mrgreen: ) ou encore l'héroïque et très résistante Evinrude la libellule.

    Et surtout mention spéciale à Médusa l'excellente méchante du film: elle est grandiloquente, extravagante, cruelle, perfide (elle n'hésitera pas à trahir son complice Snoops à la fin du film), rusée et sans scrupules.
    De plus, elle est franchement très drôle et ses pétages de plomb donnent lieu à quelques passages des plus cocasses.

    Ce que j'ai aussi apprécié également dans le film, c'est que Bernard et Bianca ainsi que leurs amis ont mit leurs idées en commun afin de pouvoir neutraliser Médusa et sa bande et ainsi sauver Penny, c'est le fruit de leurs efforts communs qui leur ont permis de concrétiser leur plan.

    Le film n'est toutefois pas parfait, il a techniquement un peu vieilli et le récit souffre de quelques longueurs.
    De plus la chanson de Penny est un peu trop sirupeuse à mon goût.

    Toutefois, sans faire partie des meilleurs long métrages de la firme, “Les aventures de Bernard et Bianca” n'en demeure pas moins un très bon film, grâce à ses deux personnages principaux bien campés et son humour décapant. 😁

    Bernard et Bianca au pays des Kangourous

    Waou. Ce film a été pour moi une grosse claque.

    Déjà, on voit le bond technique par rapport au premier opus, la réalisation technique étant tout bonnement somptueuse.

    Rien que la scène d'introduction où le jeune Cody fait connaissance avec Marahute l'aigle géant vaut son pesant d'or.
    Le jeune garçon délivre la pauvre bête et celle ci en ôtant les cordes qui la retenaient prisonnière fait tomber accidentellement son sauveur dans la vide.

    Puis, Marahute vole à son secours (au sens propre comme au sens figuré) et on assiste à des scènes de voltige absolument magnifiques qui nous en mettent plein les yeux et qui laissent augurer le meilleur pour la suite (avec raison ! ).

    Hélas pour lui, McLeach, un braconnier brutal et sans scrupules après avoir appris que Cody a délivré l'aigle qu'il convoitait tant décide de le kidnapper et de lui faire avouer ou se trouve l'emplacement du nid de la bête.

    Evidemment, une souris assistera à cet enlèvement et avertira illico presto SOS Société qui enverra ses deux meilleurs agents Bernard et Bianca sauver l'enfant.
    Ce sera l'albatros Wilbur, le frère de Orville qui se chargera de les amener sur le lieu de leur destination.

    Difficile d'énumérer les nombreuses qualités de ce long métrage.
    Tout d'abord, il est graphiquement superbe, l'animation est d'une fluidité exceptionnelle et les décors sont d'une beauté sidérante.
    De plus l'histoire est dynamique, passionnante et contrairement au premier volet sans le moindre temps mort.
    Les personnages spécifiques de cette nouvelle aventure sont très réussis, tel que Jake, la souris kangourou qui est débrouillard, costaud, astucieux et charmeur (au grand dam de Bernard). Il n'est pas sans rappeler le célèbre Indiana Jones.

    L'humour est également au rendez vous, grâce à des personnages comme Frank, un lézard à collerette complètement déjanté mais plein de bonne volonté et évidemment l'albatros Wilbur. J'ai apprécié aussi qu'en dépit du fait qu'il soit le “sosie” de Orville, il n'est pas une simple décalcomanie de son frère. Par exemple, après avoir amené Bernard et Bianca à destination, il s'est proposé de rester avec eux pour les aider alors que Orville dans le premier film dès qu'il a amené nos héros là ou ils le souhaitaient il était reparti aussi sec.
    De plus les scènes ou notre pauvre Wilbur est “soigné” par un médecin qui a raté sa vocation et qui aurait dû plutôt être bourreau que docteur sont hilarantes !

    On peut penser aussi à Joanna, la femelle varan de McLeach qui est très drôle.

    A propos de ce dernier, McLeach est un méchant remarquable et débordant de charisme.
    Il est très intelligent, rusé, malin et d'une cruauté sans bornes.
    Il élaborera par ailleurs un plan ingénieux et très bien pensé pour manipuler Cody vers le milieu du film.
    Je garde malgré tout une petite préférence pour Médusa dans le premier opus qui était bien plus marrante, toutefois, force est de constater que McLeach est nettement plus intimidant que cette dernière.

    Sinon, notre cher Bernard n'a pas beaucoup de chance dans cette nouvelle aventure car il souhaite demander en mariage sa bien aimée Bianca, hélas pour lui, un évènement impromptu survient toujours au plus mauvais moment pour gâcher leur intimité.
    Toutefois, il saura faire preuve d'audace au cours du récit, de courage et de ruse. On sent qu'il a pris un peu d'assurance depuis.

    Le scénario est également riche en péripéties et en scènes d'action spectaculaires qui décoiffent.

    J'ai été aussi épaté par Marahute l'aigle. Son design, ses mouvements, ses hochements de tête, ses regards sont incroyablement crédibles et on a la forte impression de voir un véritable aigle sous nos yeux.

    Enfin, la version française est excellente et on félicitera le studio de doublage d'avoir réengagé Roger Carel dans le rôle de Bernard ainsi que Béatrice Delfe dans le rôle de Bianca, et ils ont retrouvé leurs marques sans problèmes, tant leurs interprétations sont parfaites à tout point de vue. 😃

    Vous l'aurez compris, j'ai été franchement séduit par ce deuxième épisode de nos souris aventurières, c'est réellement un excellent film à tout point de vue.
    Je l'ai découvert sur Disney Channel hier soir et, très franchement, je ne regrette absolument pas de l'avoir vu ! 😃
    A noter aussi qu'il fut réalisé au cours de “l'âge d'or” des années 90 des studios Disney qui ont réalisé successivement des long métrages devenus d'authentiques classiques et qui furent des succès critiques et publics tels que la Petite Sirène, la Belle et la Bête, Aladdin, le Roi Lion…

    Pourtant curieusement, Bernard et Bianca au pays des Kangourous fut un échec commercial à l'époque de sa sortie et semble oublié depuis par le grand public, contrairement au premier opus ce que je trouve particulièrement injuste.

    Pour ma part, non seulement ce deuxième film m'a beaucoup plu, mais en plus, je compte bien m'acheter le Blu Ray, ce long métrage valant largement le coup d'être possédé et revu plusieurs fois ! 😃

    En tout cas, si vous avez aimé le premier Bernard et Bianca et que vous n'avez pas vu le second opus, je vous le recommande chaudement, il vaut franchement le détour. 😉

    Veggie11
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    Veggie11 le #271644

    Point de vue très intéressant sur ces deux longs-métrages que je n'ai malheureusement jamais possédé en VHS mais que j'espère redécouvrir une seconde fois en DVD !

    J'ai vu très récemment Les Aventures de Bernard et Bianca dans leur langue originale. Sans pour autant être passionnée par l'histoire (pour une raison principale : trop d'idées pour un film relativement court), j'avais passé un bon moment à suivre cette histoire d'enfant kidnappée pour récupérer un diamant. Et bizarrement, j'ai été plus intriguée par le personnage de cette fillette que par les deux souris (ça doit être l'âge…) bien que sympathiques. Je pense que le doublage, réalisé par une véritable petite fille, a beaucoup joué car cette voix retranscrit toute la peur mais en même temps la colère de Penny face à ses bourreaux. Le principal point qui fait l'intérêt du film selon moi c'est l'ambiance dans laquelle évoluent les personnages : c'est un endroit sombre, inquiétant, au milieu de nulle-part et sans aucun moyen de s'échapper. De plus, Médusa est une méchante à la fois mielleuse et cruelle qui exploite une enfant pour son propre intérêt, ce qui est très rare dans un Disney de l'époque (bien qu'elle rappelle beaucoup Cruella).

    J'ai moins de souvenirs pour le second film que j'ai vu en cassette il y a plus de dix ans, mais il reste mon préféré déjà parce que le méchant est bien plus nuancé (et moins copié sur un autre) mais aussi d'un point de vue technique. Moebius dans un Animeland avait fait une remarque intéressante : il trouvait que ce film était le meilleur des Disney depuis un bon moment car sa réalisation rappelait celle des dessins-animés japonais et je suis assez d'accord avec cet avis. Le déroulement de l'histoire est dynamique et l'histoire absolument pas sirupeuse comme c'était le cas dans le précédent film.

    Sinon pour ma part j'ai revu cet autre grand classique : la Belle et la Bête.

    C'est un film de mon enfance et je garde jalousement la cassette depuis que j'ai appris le redoublage de Mme Samovar (je n'ai rien contre Lily Baron qui est très bien, mais moins convaincue par la chanteuse) et la modification de certains plans dans le film. Le DVD que j'ai regardé est la version allemande que je n'ai pas vu à l'époque : un doublage du niveau de la VF (mais bon j'ai rarement été déçue par un doublage allemand) mais plus proche de la version originale au niveau des voix.

    J'avais revu une première fois le film en 2008, soit neuf ans après le dernier visionnage sur VHS. Dans ma jeunesse, il ne faisait pas partie de mes Disney préférés car je ne parvenais que très rarement à la fin. Oui oui, les dernières minutes me mettaient mal à l'aise (il y avait une autre séquence dans le film qui me procurait les mêmes sentiments, mais j'arrivais à poursuivre le visionnage au-delà), alors qu'en même temps cette fin me fascinait lorsque je l'imaginais personnellement. ça va faire dix-sept ou dix-huit ans que je m'interroge à ce sujet, mais je n'ai toujours pas trouvé la moindre explication. Ce n'était néanmoins pas le seul film à provoquer une réaction de ce type, bien qu'il ne s'agissait pas forcément du même contexte. Cela explique néanmoins pourquoi j'ai très peu vu La Belle et la Bête autrefois. Je l'ai donc revu dernièrement en entier, car avec l'âge ce sentiment a complètement disparu et j'ai désormais plaisir à revoir cette fin !

    On va commencer par les points négatifs du film (oui il y en a !).

    Tout d'abord le dessin des personnages humains ! Comme Moebius vingt ans plus tôt, alors interviewé par Animeland, je n'accroche pas au design des humains dans le film. Il manque de soin, de réalisme, d'homogénéité alors même que le design des objets vivants est génial ! Les dernières minutes justement sont flagrantes sur ce point (pratique le bouton ''pause'' sur un lecteur DVD ou un ordinateur); on sent que les dessinateurs veulent finir le film en catastrophe et ne font plus attention à leur travail. Beaucoup de fans détestent d'ailleurs le design de la Bête en humain et je me joins à eux.

    Ensuite le scénario est bourré d'incohérences. Oui, c'est un dessin-animé. Mais tout de même c'est bien la première fois que je vois dans un Disney autant de trous et de points restant inconnus dans une histoire qui reste pourtant très simple ! Je ne reviendrai pas dessus puisqu'il y a assez de discussions à ce sujet sur Internet, mais ça ne vous semble pas étrange que le prince, si l'on suit les indications temporelles du script (21 (âge qu'il a lors de la retransformation) – 10 (''10 ans de galère sans savoir montrer notre savoir-faire''), ait été transformé à l'âge de 11 ans ? Seul à régner sur une principauté à 11 ans ? L'âge de la majorité à l'époque c'est 13 ans, pas 11. D'ailleurs Louis III, XIV et XV ont été estimés majeurs à 13 ans. Enfin je ne m'attarderai pas dessus, mais je me souviens bien qu'à six ans, j'étais déjà gênée par ces incohérences. Comme quoi ce n'est là pas une question de maturité…

    Pourtant, si l'on écarte ces deux points, le film n'en demeure pas moins excellent (pour un Disney). Les décors sont vraiment très soignés; on sent un réel effort à ce sujet et un souci de documentation puisque les animateurs sont allés visiter plusieurs châteaux en France lors de la production du film. De plus, l'histoire se laisse très bien suivre sans temps mort (pour l'ancienne version), l'humour est présent mais en quantité suffisante pour ne pas gêner les scènes plus sérieuses et les personnages sont des plus sympathiques. Chose étonnante, mêmes les chansons ne nuisent pas à l'intrigue et servent remarquablement l'histoire (après il faut aimer le style). Le duo principal me semble aussi plus réaliste que les précédents : ils doivent apprendre à se connaître, ce qui conduit à des remarques désobligeantes, des disputes, des points sur lesquels ils ne sont pas d'accord. Le film est aussi assez violent par moments, bien plus que les autres (à l'exception de la Petite Sirène et Taram) : le combat entre Gaston et la Bête ou encore la propre mort de ces derniers. Bref, c'est un film touchant, fun, bien rythmé et bien mené, pas toujours convainquant côté artistique, mais avec de sympathiques personnages et une romance assez différente des précédents.

    En conclusion, un nouveau visionnage nécessaire pour apprécier ce long-métrage à sa valeur, le seul que j'apprécie de la période des années 90. J'ai toujours haï les personnages principaux de la Petite Sirène, Aladdin était drôle à l'âge de huit ans, mais 14 ans plus tard seul le génie me fait encore rire, Le Roi Lion est un plagiat avoué de Kimba the white lion, Pocahontas se perd dans le lyrisme et le romantisme indigeste, Le Bossu de Notre Dame est une insulte à l'oeuvre de Victor Hugo, l'humour d'Hercule n'est pas le mien (de toute façon je n'ai jamais vu le film en entier)… Allez, je sauve Mulan et Tarzan qui ont le mérite de proposer de bons personnages et des thèmes originaux pour une fois.

    Je n'ai pas vu les Disney ultérieurs à 2004 n'ayant plus vraiment l'âge pour les juger selon les critères de leurs réalisateurs…

    Mauser91
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    Mauser91 le #271645

    Bernard et Bianca, deux films que j'ai due voir de très nombreuses fois. Merci Xan' pour cette critique ^^

    Je me suis pris la nouvelle édition du Livre de la Jungle, un film magnifique qui n'a pas pris une ride et volé son titre de film culte. J'ai hâte de le revoir !

    Voici un article intéressant sur un projet Disney, Chantecler and the Fox, longtemps resté dans les tiroirs mais n'a jamais vu le jour, jusqu'à-ce qu'un certain Don Bluth ne le récupère pour en faire un film qui partage un peu :
    https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&am….53899372,d.d2k

    De nombreux éléments de ce projet ont finalement étés utilisés pour Robin des Bois (du moins je n'en serait pas étonné).

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #271646

    Citation (Kaiser Panda @ 04/09/2013 21:14)
    Tain Bub merci pour l'info, je n'étais absolument pas au courant, et le 1e épisode passe super bien ! Un joli boulot plein de vie, de rythme et d'humour ! Et le design est vraiment choupi !

    Même avis que toi, cher KP ! (un de ces jours on se voit à Nantes, mais là je suis à 10 000 km). Un design à la fois innovant (plus vivant, surtout pour Mickey) et conforme aux personnages. C'est un peu ce que les premiers DA de “Mickey Mouse” auraient pu devenir si Walt n'avait pas cherché à arrondir, à gonfler, à donner du volume (mais il ne faisait que suivre la tendance du milieu des années 1930). Très chouette !
    Mais sur “Rebelle”, vil individu médisant, je rejoins Gexian, car ce film, j'adore !
    Pourtant, comme Tom, j'ai été laissé sur ma faim par le dénouement. Comme lui je trouve que le problème posé était plus ample que familial et demandait un poil plus d'audace finale.

    “Bernard et Bianca”, je l'avais vu jadis à sa sortie ('tain, les années 70…) et j'avais trouvé les deux souris fadasses au possible, le film assez ennuyeux. Le seul perso que j'avais bien aimé c'était Evinrude la libellule-moteur-hors-bord.

    Xanatos
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    Xanatos le #271647

    Voici une nouvelle qui intéressera les Pingouins fans de Toy Story et qui sont abonnés à cette chaîne:
    Le moyen métrage d'animation Toy Story: angoisse au motel(Toy Story of terror) inédit sera diffusé le 11 novembre sur la chaîne Disney Channel à 20h35. 😁

    Moi en tout cas, je ne le louperai pas ! 😎

    Voici d'ailleurs sa bande annonce en VO:

    Toy Story of terror

    Espérons que pour la VF, Jean-Philippe Puymartin, Richard Darbois et Barbara Tissier reprendront leurs rôles respectifs de Woody, Buzz et Jessie…

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #271648

    Un petit clip sympa en attendant la sortie de Frozen ; je sens déjà qu'Elsa (la reine des neiges) va beaucoup me plaire. 😃

    Bub
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    bub le #271649

    Pour info, le site de Disney Channel propose huit cartoons des nouveaux Mickey Mouse ici : yeeeheeehou !

    Sinon, la période de Noël étant propice à la diffusion de très bons titres Disney, j'ai essayé de voir si les épisodes spéciaux des excellents Lutins d'élites : mission Noël seraient rediffusés, mais pour l'instant les programmes ne sont pas disponibles.

    Les lutins d'élites sont deux moyens métrages de 20 minutes (et deux courts de 2 et 7 minutes) racontant les différentes missions de deux lutins du Père Noël qui ont pour mission de préparer le terrain pour l'aider dans sa distribution de jouets : nettoyer la zone d'atterrissage du traineau, dégager les conduits de cheminée, neutraliser les animaux domestiques et les enfants trop curieux, intervenir en cas de pépin, etc.
    En deux moyens métrages les studios d'animation Disney ont pondu deux pépites d'humour basées sur un décalage énorme entre les grands symboles débonnaires de Noël et les trépidantes missions d'infiltrations de ces lutins suréquipés en gadgets sophistiqués pour sauver la "magie de Noël" ! ^^
    L'image est digne de n'importe quel production cinématographique, c'est somptueux.

    Il existe en France un DVD groupant le premier moyen métrage (21min) avec les deux courts (2 et 7 minutes) ainsi que quelques bonus. Le DVD ne dépasse pas les 45 minutes, mais il est vendu à un prix dérisoire sur le net.
    Je vous le recommande.
    Les plus curieux peuvent commander le bluray américain (zone A/1 mais avec vostf et vf !) qui compile l'intégrale des aventures de ces super lutins pour 15 dollars.

    Gexian
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    Gexian le #271650

    Citation (akiko_12 @ 14/11/2013 12:40)
    Un petit clip sympa en attendant la sortie de Frozen ; je sens déjà qu'Elsa (la reine des neiges) va beaucoup me plaire. 😃

    Hohoho ! J'ai donc été voir le dernier Disney au cinéma le week-end dernier, en Anglais, sans n'avoir rien vu sauf quelques affiches, et je peux vous dire que ça poutre braves gens, bien comme il faut.

    J'avoue que ça me plait pas mal ce que fait Disney ces temps-ci : Raiponce, les mondes de Ralph, Rebelle et maintenant la Reine des Neiges (bon je repasse à Frozen, c'est plus court et que je l'ai vu en Anglais). Certains leurs reprochent de manquer d'ame, et pourtant je trouve qu'on vient de passer à une ère passionnante. Le dernier film d'animation qui m'avait vraiment enchantée chez Disney avant Raiponce date de Mulan (avec une petite mention spéciale pour “Lilo et Stitch” et “La princesse et la grenouille”). Je suis donc plutôt contente de voir qu'on est sur une bonne lancée (pourvu que ça dure 😪 ).

    Donc Frozen, c'est beau (depuis Raiponce on peut enfin apprécier une vraie maitrise de la 3D), l'histoire est prenante avec des rebondissements, les 2 personnages principaux sont très charismatiques et puis ça chanteeeeeeeeee !!! (même si le dernier point ça ne plaira pas à tous les plus vieux, malheureusement pour eux c'est surtout de ça que je vais parler). Et c'est tout ça qui permets de vibrer avec le film.

    Commençons par le mauvais point, j'ai trouvé qu'à certains endroits le rythme du film était trop rapide : le début et la fin. Au début il se passe beaucoup de choses fort déprimantes beaucoup trop vite (l'accident d'Anna, la sensation de solitude des deux soeurs séparée, la mort des parents) et la fin est expédiée trop rapidement. C'est vraiment dommage parce que placés à ces deux endroits ça donne une impression générale de film trop rapide, alors que c'est loin d'être le cas (je serais bien restée devant plus de Frozen, mais ça c'est parce que c'était génial).

    L'histoire de Frozen se concentre sur les deux soeurs héritières de la famille royale de ce beau patelin nordique (qui d'après wikipedia s'appele Arendelle). L'histoire va raconter leur “séparation”, leur “réconciliation” ainsi que leur premiers contact avec le monde hors de leur palace (wouhou j'ai réussi à la jouer spoiler free). Comme dans Rebelle, on n'est pas ici dans une grande histoire d'amûûûre (comme Raiponce) mais on est centré sur le lien familial (dans Rebelle c'était une fille et sa mère, ici ça sera deux soeurs).Si, contrairement à Ralph et Rebelle, l'amûûûre est présent, il n'est pas central comme dans Raiponce. Comme pour Rebelle, c'est l'amour du lien familial qui sauve. D'ailleurs je suis plutôt contente qu'il n'aient pas fait d'Elsa une simple méchante comme ils le prévoyaient au début du projet (avec une prophétie et tout).

    Concernant les deux soeurs, si il est évident qu'Elsa a la classe, Anna reste de ces personnages attachant (un peu comme Raiponce mais en moins cruche) qui finisse toujours par plaire. Néanmoins, j'ai trouvé que la nouveauté venait clairement d'Elsa, car je trouve que c'est elle qui finalement fait le plus long chemin alors qu'Anna est clairement prédominante à l'écran. Aux soeurs s'ajoutent Kristoff, sorte de ours-solitaire-au-grand-coeur, Hans le prince-charmant-par-excellence (jusqu'à un certain point, comment je l'ai pas vu venir), Olaf le bonhomme de neige comic-relief-mais-trognon (je pense d'ailleurs que sa personnalité reflète les désirs d'Elsa) et Sven le reine qui-agit-comme-une-chien-parce-que-ca-a-plu-dans-raiponce-donc-on-recommence (ainsi que quelques personnages anecdotiques)…

    Mais ce qui m'a vraiment fait aimer Frozen, ce sont les chansons. A l'ouverture du film, on a l'impression qu'on est s'est trompé de séance et que le cinema ressort “Le roi Lion” (la musique de début, “Vuelie”, très belle musique), mais finalement on enchaine sur la première chanson courte mais qui fait une très bonne introduction (“Frozen Heart”, merci youtube). Plus tard on enchaine sur “Do you want to build a snowman” qui intensifie bien la tristesse de la séparation d'Elsa et Anna, ainsi que leur solitude. Ensuite on enchaine sur “For the first time in forever” et c'est à ce moment là que je me suis dis “hooo se croirais dans une comédie musicale”, chose qui sera confirmée lors de la reprise plus tard dans le film par Anna et Elsa dans le chateau de glace (avec un petit cameo de Raiponce et Eugene 😒). On continue dans la comédie musicale avec “Love is an open door” avec Hans et Anna qu'il sera d'ailleurs intéressant de revoir avec un nouvel oeil à la rediffusion .
    Et puis vient la chanson la plus marquante et puissante du film “Let it go” d'Elsa et c'est là que je reconnait enfin la voix d'Elsa (ça me trottait depuis deux chansons) : Idina Menzel, connue pour sa participation a Glee mais surtout pour ses rôles à Broadway sur les comédies musicales Rent et Wicked. C'est la chanson qu'on entends dans le clip d'Akiko, sauf que sa version c'est celle de Demi Levato qui n'arrive pas à la cheville de celle du film. D'ailleurs cette chanson est du niveau de “Defying gravity” dans Wicked (même interprête) : on sent la même puissance, le même degrés d'émotion, le même sentiment de délivrance et de changement. Enfin bref, j'adooooore cette chanson (“Let it go”).
    Continuons par “In Summer” d'Olaf (je passe “Reindeers are better than people” qui est sympa mais très très courte), la chanson la plus drôle du film parce qu'un bonhomme de neige qui rêve de l'été et de la plage, c'est comiquer (et un peu tragique). La chanson n'a pas vraiment de raison d'être au niveau scénario, mais elle apporte un peu de gaitée dans un Disney qui commençait à en manquer un peu. S'ensuit un autre chanson elle aussi plutôt joyeuse, “Fixer upper”, mais malheureusement un peu trop … lourde. Je pense que c'est la moins bonne du film.

    Au passage, si la voix d'Anna est bien choisie (Kristen Bell, qui fait très bien sur le registre ingénue un peu cruche), je trouve qu'Idina Menzel a parfois trop de puissance pour Elsa. J'aurai vue une voix aussi profonde mais plus posée et moins puissante, mais c'est un avis totalement personnel.

    J'ai beaucoup parlé de musique, parce que je pense que c'est la force de Frozen mais aussi parce qu'en terme visuel à part vous dire que c'est beau et bien animé je ne pourrai pas en rajouter. Je laisse ça aux gens qui savent.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #271651

    Je rêverais de voir un musical de Frozen (avec Idina Menzel en Elsa, tant qu'à faire ?), ça aurait une sacrée gueule. *_*
    Inutile de mentionner que j'ai aussi franchement adoré le film, de même que son OST !

    Tous les personnages sont attachants, mais la vraie star du film pour moi, c'est clairement Elsa. Elle possède une classe folle, un sacré charisme, et la séquence “Let it go” est tellement puissante !!! On ne la voit presque pas assez (pourtant Frozen a un format respectable comme le dit Gex, mais c'est tellement bon que moi aussi j'aurais voulu en avoir plus), ses apparitions sont du coup précieuses. Au passage, ils projettent un morceau de “Let it go” au spectacle de Noël projeté sur le château à Disneyland : avec les lumières, les fontaines et les feux d'artifices, ça déchire !! 😍

    J'ai beaucoup aimé les nuances dans la psychologie et la façon habile dont les personnages ont été traités. Le rapport entre les deux soeurs est très réaliste avec des détails où beaucoup risquent facilement de se reconnaître. J'ai aussi beaucoup apprécié qu'on ne nous vende pas l'Amûûûr comme évident avec un conjoint parfait, et encore plus que le prince charmant se trouve être le trouzième avec tous les problèmes de pouvoir qui vont avec.
    Au départ de Anna, j'avais pensé directement pour Hans “Mon gars, c'est l'occasion de choper le royaume”. En le voyant ensuite exécuter ses ordres comme un futur mari parfait, j'ai alors cru que, finalement, ce type devait vraiment sincère, ou idiot… Quelle surprise lorsqu'il révèle plus tard son plan, bien plus intelligent et machiavélique que s'il avait pris directement le pouvoir par la force ! Le mythe du prince charmant, ramené à des préoccupations “vraies” qu'occultent les contes (tous sont toujours princes, mais de qui, de quoi ?), prend un sacré tacle dans le tronche. 😂

    Pour conclure, j'aime aussi vraiment la direction que prend Disney depuis Raiponce. Les traitements sont fins, réalistes, tout en arrivant à conserver un bon degré de magie. C'est bon, c'est beau, j'en redemande !!

    Edith : Pour les curieux et même si ça rend pas un tiers de l'impression que ça donne en vrai, j'ai trouvé cette vidéo potable du spectacle de Disneyland ! La partie Let it go commence vers 4'34 (mais le reste est sympa aussi 😉).

    Geoff34
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    geoff34 le #271652

    Actuellement diffusé sur Disney Channel, l'intérêt de la nouvelle série Wander vaut surtout pour son staff, à la création, on retrouve l'auteur des Super Nanas, Craig McCracken, tandis que sa femme, Lauren Faust (My Little Pony : Friendship is Magic), assure la co-production.

    Bub
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    bub le #271653

    J'ai rien à ajouter aux commentaires de Gexian et d'Akiko : la Reine des neiges c'est juste trop vachement bien allez y le voir. *_*

    A la place, je vais plutôt parler des Mondes de Ralph que je viens de découvrir, enfin.

    Je n'avais jusque là RIEN LU ni VU sur ce film, pour ne rien me faire spoiler.

    C'est un bon film.

    Et ce fut pourtant un sacré pari pour Disney !

    Je craignais vraiment que ce film soit broyé dès le départ par différentes choses :
    1/ c'est un Disney, donc destiné à un public familial peu sensible aux inombrables références dont le film est truffé.
    2/ il était présenté comme le Roger Rabbit du jeu vidéo : quand tu vois les milliards brassés par ce secteur, l'enjeu me paraissait insurmontable tant les grosses boîtes ont des intérêts trop divergeants. Je suis agréablement surpris à ce niveau que la plupart des sociétés nippones aient donc bien voulues jouer le “jeu”. Même Nintendo apparemment, malgré l'absence de Mario, expliquée ici : youpla boum !
    3/ l'histoire était présentée comme un mix de Toy Story et Monstre & cie à la sauce JV, me faisant craindre une sacrée redite dans son approche et dans ses thèmes.

    Il n'a pas été simple de mettre en place ce film, qui part pourtant d'un idée simple : l'histoire d'un mec qui en marre de faire la même chose depuis 30 ans et qui n'obtient rien en retour.

    ça se sent beaucoup à la vision, et le film ne rentre réellement dans le vif du sujet qu'au bout de 3/4 d'heure !!!!
    Passé la présentation du quotidien de Ralph, qui pose les bases de l'univers des personnages de jeux vidéo quand la salle d'arcade ferme ses portes, on passe rapidement au chapitre “Hero's Duty”, vite expédié (trop anxiogène pour du Disney peut-être, avec ses aliens, ses marines surarmés… ?), avant de repartir sur la présentation d'un tout nouvel univers et de nouveaux personnages du jeu Sugar Rush – ouf !
    C'est long bordel ! Pas inintéressant, loin de là, mais ce départ poussif n'en finit pas. Et pour les amateurs, les références aux authentiques licences de jeux vidéos ont depuis longtemps disparues depuis l'arrivée de Ralph dans le jeu de Hero's Duty.

    Ces 3/4 d'heures de “mise en place” enfin achevés, il reste encore une bonne heure de film ! Yeah !
    Et enfin l'histoire prend toute sa saveur et marque un tournant radical dans son développement : place à l'émotion, aux retournements de situation et aux remises en question de nos héros.
    Sans blague, la relation entre Ralph et Vanellope a réussi à m'arracher une larmichette tant Vanellope a un destin a priori pas super sucré… Et le twist final – que j'avais pas vu venir O_O ! – ne fait que renforcer notre inextinguible soif de justice pour cette petite fille qui souhaite juste faire un tour de kart nonméoh !

    Tout se met en place à la fin, tout s'imbrique, tout se recoupe et finit en happy end.
    Du bon boulot.
    Un excellent film.

    Alors comment expliquer la relative bouderie du public français qui a préféré aller voir les Cinq Légendes ?

    Il est très possible qu'aujourd'hui encore, chez nous, en France, pays de l'exception culturelle et de l'ouverture à toutes les formes de talents explorant de nouvelles formes d'expressions artistiques, ben que les critiques et le grand public ne puissent admettre que Disney fasse autre chose que des contes de fée.
    C'est ballot, mais c'est comme ça, et les gens ont préféré aller voir les Cinq Légendes, qui parlent de contes de fée.

    Les Mondes de Ralph s'adresse à un autre type de public, le même que celui de Futurama par exemple : jeune qui a baigné dans la popculture geek depuis les années 70/80.
    Ce n'est d'ailleurs pas par hasard : Rich Moore, le réalisateur du film, a aussi posé les bases de Futurama et réalisé un certain nombre d'épisodes, dont le premier “Space Pilot 3000”. Et on retrouve un peu de cet état d'esprit si particulier à Futurama dans les Mondes de Ralph.
    Un anti-héros prisonnier de son travail aliénant quotidien qui ne parvient à se lier d'amitié qu'avec les marginaux de son univers : pour Fry, c'est la cyclope Leela, une “anormale”, pour Ralph, c'est Vanellope, une “anomalie” du programme…
    De Fururama on retrouve aussi ce “ton” si particulier qui met les personnages dans des situations qui ne prêtent vraiment pas à rire malgré un traitement globalement humoristique de l'histoire (Vanellope risque l'effacement pur et simple, et c'est expliqué sans fard pour un film Disney ! o_O), et qui réussi à faire passer une émotion avec une grande force, sans forcément délivrer de message culcul la praline genre “l'amitié ou l'amour triompheront du mal”.

    Au contraire, dans les Mondes de Ralph, s'il y a des méchants clairement identifiés, des “vrais méchants”, l'histoire met surtout l'accent sur l'égoïsme du héros qui ne mesure jamais les conséquences de ses actes ravageurs.
    ça change agréablement des banales luttes entre le Bien et le Mal.

    Pour finir, le jeu d'où est tiré Ralph, Fix-It Félix Jr., n'est pas seulement un clin d'oeil à Donkey Kong, mais surtout à Wrecking Crew, jeu complètement oublié qui met en scène mario avec un marteau qui doit détruire toutes les briques d'un bâtiment sans se faire toucher. Référence donc bien plus évidente que Donkey Kong… Qui a certainement inspiré le titre original : Wreck-it Ralph ! 😉

    Xanatos
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    Xanatos le #271654

    Je suis donc allé voir aujourd'hui La Reine des Neiges.

    Au début, je dois dire que j'étais un peu méfiant quand j'ai appris que c'était l'équipe de Raiponce qui s'est attelé à la réalisation de ce long métrage. J'avais très moyennement apprécié Raiponce que j'ai trouvé trop convenu, trop basique, trop prévisible. Sans l'avoir détesté pour autant (tout de même pas) il ne m'avait pas du tout transporté alors que j'ai été enchanté par La Princesse et la Grenouille.
    En fait, je crois que mon problème avec Raiponce, c'est que je m'attendais à voir une parodie de conte de fée (les premiers trailers m'avaient fait éclater de rire), à un film barré et complètement frappadingue comme Kuzco l'empereur Mégalo alors qu'il s'agissait d'un véritable conte de fée.
    Ceci dit la critique magnifique et dithyrambique de Sharbett me pousse à redécouvrir Raiponce, la justesse de son portrait psychologique de la méchante Gothel m'a ébahi…
    Je laisserai sa chance au film quand il repassera à la télévision.

    J'ai quand même voulu laisser sa chance à La Reine des Neiges

    Et je ne le regrette pas du tout: J'ai adoré ce film ! 😃

    Il m'a vraiment épaté et captivé !

    Je rejoins Gexian sur certains points faibles du long métrage comme la mort des parents, beaucoup trop expédiée rapidement… Disney voulait-il éviter de causer le même traumatisme aux plus jeunes spectateurs comme la mort de la mère de Bambi ou celle de Mufasa dans le Roi Lion ?

    J'ai en revanche été enthousiasmé par tout le reste.

    Comme le souligne avec beaucoup de justesse, Elsa est réellement le meilleur personnage du film, elle est véritablement éblouissante.

    Je dirai même que la dernière fois que j'ai vu un personnage aussi complexe et tourmenté qu'elle dans un Disney, cela devait être la Bête dans la Belle et la Bête.

    Après qu'elle ait blessée involontairement Anna elle a voulu cacher ses pouvoirs, réfréner ses émotions, car, en ne gardant pas son sang froid (oui je sais, elle était facile celle là ! ^^) elle craint par dessus tout de faire du mal aux personnes chères à son coeur comme sa petite soeur bien aimée…

    On sentait qu'elle percevait ses pouvoirs comme un lourd fardeau, une malédiction auquel elle ne pouvait échapper…

    Cependant, suite à un évènement clé du récit, elle a utilisé à sa guise sa magie et était partagée: si elle était heureuse de pouvoir pleinement exploiter sa magie, si longtemps refoulée, elle s'était résolue à s'isoler du monde afin de ne pas faire du mal aux autres.

    C'est vraiment un personnage fascinant et elle n'est pas bêtement unidimensionnelle.
    Et quand elle déploie ses pouvoirs WAOUH ! l'animation nous en met plein la vue tant elle est d'une fluidité incroyable !

    Anna est également très sympathique et pleine de bonne volonté et ses relations avec Kristoff sont crédibles.
    J'ai aussi beaucoup aimé Kristoff que j'ai trouvé marrant et plein de bon sens (même si dans une scène du film, Anna doutait de la santé mentale de celui ci ! ^^ ).

    Quant au prince Hans, comme vous deux, je ne m'attendais vraiment pas à ce que ce soit le méchant du film !
    Il complotait tout depuis le début et avait bien caché son jeu !

    C'est justement cela (entre autres !) qui m'ont fait adorer le long métrage: malgré sa structure narrative au premier abord classique, l'intrigue parvient malgré tout à réserver de véritables surprises aux spectateurs !

    Et puis il y a des moments vraiment émouvants dans le récit, le plus poignant étant le sacrifice de Anna qui s'est interposée et a pris de plein fouet l'attaque de Hans pour protéger Elsa. On a beau savoir que Anna s'en sortira, cette scène était si belle et si triste à la fois qu'elle m'a marqué et touché…

    L'humour, sans être hilarant est tout de même agréable, et Olaf est sympa sans être lourd et même parfois touchant…

    Je me joins au concert de louanges de Akiko_12 et Gexian, foncez voir La Reine des Neiges les Pingouins, c'est un Disney formidable ! 😃

    Xanatos
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    Xanatos le #271655

    Citation (bub @ 03/01/2014 20:09)
    Ces 3/4 d'heures de “mise en place” enfin achevés, il reste encore une bonne heure de film ! Yeah !
    Et enfin l'histoire prend toute sa saveur et marque un tournant radical dans son développement : place à l'émotion, aux retournements de situation et aux remises en question de nos héros.
    Sans blague, la relation entre Ralph et Vanellope a réussi à m'arracher une larmichette tant Vanellope a un destin a priori pas super sucré… Et le twist final – que j'avais pas vu venir O_O ! – ne fait que renforcer notre inextinguible soif de justice pour cette petite fille qui souhaite juste faire un tour de kart nonméoh !

    Oui, tout comme toi, le twist final des Mondes de Ralph je ne m'y attendais pas du tout !
    Tout comme Ralph, je croyais que Vanellope était un virus informatique, inconscient de sa nature profonde qui risquait de causer l'effacement du jeu vidéo dans lequel elle vit… Alors qu'en fait, elle est la véritable héroïne du jeu, évincée par le roi qui n'était qu'un imposteur !

    Citation (bub @ 03/01/2014 20:09)
    Tout se met en place à la fin, tout s'imbrique, tout se recoupe et finit en happy end.
    Du bon boulot.
    Un excellent film.

    Je partage ton avis, c'est un très bon film qui m'a beaucoup plu. 😁

    Citation (bub @ 03/01/2014 20:09)
    Alors comment expliquer la relative bouderie du public français qui a préféré aller voir les Cinq Légendes ?

    Il est très possible qu'aujourd'hui encore, chez nous, en France, pays de l'exception culturelle et de l'ouverture à toutes les formes de talents explorant de nouvelles formes d'expressions artistiques, ben que les critiques et le grand public ne puissent admettre que Disney fasse autre chose que des contes de fée.
    C'est ballot, mais c'est comme ça, et les gens ont préféré aller voir les Cinq Légendes, qui parlent de contes de fée.

    Les Mondes de Ralph s'adresse à un autre type de public, le même que celui de Futurama par exemple : jeune qui a baigné dans la popculture geek depuis les années 70/80.
    Ce n'est d'ailleurs pas par hasard : Rich Moore, le réalisateur du film, a aussi posé les bases de Futurama et réalisé un certain nombre d'épisodes, dont le premier “Space Pilot 3000”. Et on retrouve un peu de cet état d'esprit si particulier à Futurama dans les Mondes de Ralph.
    Un anti-héros prisonnier de son travail aliénant quotidien qui ne parvient à se lier d'amitié qu'avec les marginaux de son univers : pour Fry, c'est la cyclope Leela, une “anormale”, pour Ralph, c'est Vanellope, une “anomalie” du programme…
    De Fururama on retrouve aussi ce “ton” si particulier qui met les personnages dans des situations qui ne prêtent vraiment pas à rire malgré un traitement globalement humoristique de l'histoire (Vanellope risque l'effacement pur et simple, et c'est expliqué sans fard pour un film Disney ! o_O), et qui réussi à faire passer une émotion avec une grande force, sans forcément délivrer de message culcul la praline genre “l'amitié ou l'amour triompheront du mal”.

    Ben oui, c'est ça le truc, j'ai l'impression que le film s'adresse à cette catégorie de public dont tu parles: les trentenaires et les quadragénaires passionné(e)s de jeux vidéos et ayant baigné dans la pop culture des années 80.

    Il y avait certains gags qui étaient excellents dans le film mais qui ne pouvaient faire rire que les spectateurs de la même génération que la notre Bub.

    Par exemple, ça m'a fait plaisir et fait rire de revoir ce bon vieux Q-Bert, héros d'un jeu vidéo éponyme sur lequel je m'étais éclaté étant enfant sur CBS Colecovision en… 1984 (bon sang, 30 ans déjà ! 😉 ) et il a même gardé ses légendaires “gros mots” ! 😂 (il jurait toujours comme un charretier quand il se faisait toucher par un ennemi).
    Mais les joueurs plus jeunes, les spectateurs ne connaissant rien aux jeux vidéos ou les enfants ne pouvaient pas capter cette référence et rire autant que nous de ce clin d'oeil !

    Et comme tu le soulignes, on retrouve dans “Les Mondes de Ralph” cette ambiance douce amère caractéristique de Futurama…

    Mais j'ai tout de même effectivement l'impression qu'à chaque fois que Disney cherche à innover et à sortir de ce “carcan” des conte de fées, leurs films se prennent une tollé de la part du public familial, coeur de cible de leurs long métrages d'animation.

    Taram et le Chaudron Magique qui était un long métrage de “Dark Fantasy” ? bide.
    Bernard et Bianca au pays de Kangourous, superbe film d'aventure largement meilleur que le premier volet et dépourvu de chansons ? bide.
    Kuzco l'empereur Mégalo, film complètement déjanté, hilarant et rendant un magnifique hommage aux cartoons subversifs, iconoclastes, féroces et absurdes de la Warner Bros (Chuck Jones en tête) ? : bide.

    La Planète au Trésor, film d'aventures de science fiction néo rétro baignant dans une ambiance steampunk ? bide.

    Seul Aladdin qui avait un personnage comique hilarant comme le Génie donnant l'impression d'être tout droit sorti des cartoons de Tex Avery a cartonné au box office.

    La majorité des succès critiques et publics de la firme ayant été certes des films magnifiques, mais aussi très classiques.
    Dommage que le grand public soit si peu enclin à donner sa chance à des films Disney sortant de “l'ordinaire”.

    Heureusement, “La Reine des Neiges” a récemment prouvé que Disney pouvait adapter un conte de fées tout en lui insufflant des innovations bienvenues. 😁

    On peut également citer le mythique “Fantasia” qui, si il fut un échec commercial en son temps, eu droit par la suite à la reconnaissance des critiques et du public qu'il méritait amplement.

    Citation (bub @ 03/01/2014 20:09)
    Au contraire, dans les Mondes de Ralph, s'il y a des méchants clairement identifiés, des “vrais méchants”, l'histoire met surtout l'accent sur l'égoïsme du héros qui ne mesure jamais les conséquences de ses actes ravageurs.
    ça change agréablement des banales luttes entre le Bien et le Mal.

    Il est vrai que Ralph se montre un sacré moment égoïste dans l'histoire (et que cela provoquera de grosses catastrophes), mais d'un autre côté on peut le comprendre: avoir un boulot qu'on fait depuis 30 ans qui est non seulement redondant mais qui ne lui apporte pas la reconnaissance à laquelle il aspire depuis si longtemps, c'est tout de même rageant et frustrant.

    Citation (bub @ 03/01/2014 20:09)
    Pour finir, le jeu d'où est tiré Ralph, Fix-It Félix Jr., n'est pas seulement un clin d'oeil à Donkey Kong, mais surtout à Wrecking Crew, jeu complètement oublié qui met en scène mario avec un marteau qui doit détruire toutes les briques d'un bâtiment sans se faire toucher. Référence donc bien plus évidente que Donkey Kong… Qui a certainement inspiré le titre original : Wreck-it Ralph ! 😉

    J'avais capté la référence à Donkey Kong mais pas à celle de Wrecking Crew !
    Thanks Bub ! 😉 😁

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #271656

    Vos posts donnent fort envie de découvrir Wreck-it Ralph, j'espère avoir l'occasion de combler cette lacune prochainement !

    Pour ma part, j'ai revu Frozen (La Reine des Neiges) il y a quelques jours, et en VF (je l'avais vu peu après sa sortie, en VO). Attention, cette fois, mon post va être aussi long que mon bras ! 😂

    J'ai trouvé la VF soignée, comme dans tous les Disney, et les chansons assez bien retranscrites dans la limite de l'adaptation (soit parfois très proche, et parfois perdant du sens).
    Indépendamment des notions de VO ou de VF, l'enchantement était plus grand encore qu'au premier visionnage. Des premières notes de “Vuelie” à la fin, les étoiles et le sourire béat ne m'ont pas quittée ! 😍

    Lors de mes pérégrinations sur Internet, j'ai eu l'occasion de voir les affiches US, russes, japonaises et même coréennes. Pour l'instant, aucune n'égale les affiches françaises, à mon humble avis ! Je trouve celle avec Elsa magnifique, et celle avec Anna, pas loin derrière, me rappelle les illustrations des livres de la bibliothèque rose (vous savez, ceux aux couvertures cartonnées et aux pages jaunies !).

    Citation (gexian @ 27/12/2013 23:51)
    On continue dans la comédie musicale avec “Love is an open door” avec Hans et Anna qu'il sera d'ailleurs intéressant de revoir avec un nouvel œil à la rediffusion .


    Je pensais que mon regard changerait au second visionnage et en fait, non. J'ai même trouvé à ce personnage une certaine classe, comme quand il donne les ordres et s'occupe du peuple d'Arendelle lors de la tempête. Il s'illustre aussi au palais de glace et empêche non seulement Elsa de commettre deux meurtres, mais en plus il ne profite même pas de son évanouissement pour en finir avec elle… Il tente le dialogue dans la cellule jusqu'à ce que l'issue tragique lui apparaisse comme unique solution.
    Enfin, la façon dont il veut la tuer à la fin a quelque chose de solennel. C'est comme si, à ce moment là, son adversaire à terre et moralement ravagée n'attendaient que le coup de grâce.

    Finalement, j'ai donc du mal à voir Hans comme un réel méchant : il possède un certain panache chevaleresque, mais semble surtout de plus en plus happé par son opportunisme.

    Citation (gexian @ 27/12/2013 23:51)
    Olaf le bonhomme de neige comic-relief-mais-trognon (je pense d'ailleurs que sa personnalité reflète les désirs d'Elsa)


    A la lumière du deuxième visionnage, je suis complètement d'accord ! Elle crée Olaf au tout début du film et lui fait dire qu'il adore les câlins, tour classique d'enfant pour extérioriser une pensée. Il est aussi la première chose qu'elle crée lors de la séquence “Let it go” (en quelques secondes seulement !), elle le fait d'ailleurs si spontanément qu'elle ne s'en souvient pas ensuite.
    Je pense qu'Olaf est à la fois un versant de sa personnalité (il a son âme, après tout) et l'incarnation de son lien avec Anna. Curieusement, il ne reste pas auprès d'Elsa dans son palais, mais veille sur sa sœur au prix même de sa propre vie (devant le feu de cheminée)… En fait, là où Elsa ne peut pas être, on trouve le bonhomme de neige.

    Citation (Xanatos @ 05/01/2014 17:30)
    Je dirai même que la dernière fois que j'ai vu un personnage aussi complexe et tourmenté qu'elle dans un Disney, cela devait être la Bête dans la Belle et la Bête.


    J'applaudis !! Je pousserai même plus loin, pour ma part, en disant que la Bête était directement inspirée du conte, alors que Frozen n'a finalement pas grand chose à voir avec Andersen ; donc, les gens de chez Disney ont réussi à créer ce magnifique personnage quasiment de A à Z !

    Sa personnalité est fascinante, tout en elle n'est que dualité et paradoxes.
    Elle est très féminine, élégante et délicate, cela ne l'empêche pas d'avoir une autorité incontestée sur le royaume (cela ne devrait pas être notable, mais hélas les femmes au pouvoir sont toujours trop rares). On sait qu'Elsa donne les ordres, cependant on ne la voit quasiment pas en donner. A la fin, elle est reine sans pour autant porter une robe codifiée et sa couronne symbolique.
    Plus personnellement, elle est belle, brillante et talentueuse, et en même temps terriblement seule, tourmentée et refoulée. Les figures naissant de sa magie sont féériques et sublimes ; elle est taxée de monstre. Enfin, elle est investie d'une immense puissance, mais reste extrêmement fragile et vulnérable.

    En fait, on peut dire d'Elsa tout et son contraire. Elle correspond bien à cette réplique de Lady Violet dans Downton Abbey : “I'm a woman, Mary. I can be as contrary as I choose.” ! 😂

    J'ai déjà eu l'occasion de lire plusieurs interprétations différentes à son sujet, du capillotracté au pertinent. Parmi elles, certaines voient en Elsa le rejet que subissent les enfants surdoués. D'autres y perçoivent la souffrance qu'impliquent certaines maladies d'enfermement comme l'autisme à travers la prison de la chambre, l'impossibilité d'exprimer son monde intérieur et l'incompréhension de l'entourage.

    Personnellement, l'interprétation qui me séduit le plus est celle de l'artiste, surtout basée sur le passage “Let it go”. Ainsi, rejetée, incomprise, seule et en proie à des tourments qui la dévorent (“This swirling storm inside”), Elsa vit la mort de son ancien “Moi”, trouve son essence en laissant son art s'exprimer, fait de son triste exil un véritable chef d’œuvre et ressort de cette expérience plus forte que jamais.
    Dans cette séquence s'ajoutent en plus la transformation physique qui la fait passer d'apparente jeune fille (au passage, coincée dans ses atours des pieds à la tête) à femme, et toute la symbolique mystique autour de la nuit traversée, pour finir triomphante face au soleil de l'aube.

    Si cette séquence est puissante, c'est parce que le jeu entre ces différents plans la rend dramatiquement parfaite !!!

    Plus globalement, je crois d'ailleurs que le schéma narratif de tout de film, bien que très classique dans sa forme de base, est fort habilement composé. Il réussit à faire co-exister deux héroïnes chacune sur son arc personnel, présente aussi des personnages secondaires attachants, et possède une bonne unité du début à la fin. Pour preuve, tout le nœud de l'intrigue est dans la première chanson !

    A n'en pas douter, Frozen est un futur grand classique Disney. A mon avis, il n'a pas fini d'inspirer les fans entre écrits divers, fanarts et cosplay !

    En petit bonus, voilà une compil des petits spots publicitaires sur fond blanc :
    Olaf 1 et 2
    Sven
    Sven et Kristoff
    Elsa
    Elsa et Anna

    La campagne de pub “cartoonesque” de ce film était tout de même passablement trompeuse 😂 (mais c'est super, ça fait des images inédites !).

    > Et si vous ne l'avez pas encore vu, allez le voir !!! 😍

    Bub
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    bub le #271657

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