Les BD sans images.

20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 100)

Posté dans : Délire & Divers

  • Bub
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    bub le #233220

    Citation (Lord Yupa @ 12/03/2009, 23:26)
    Hé bien, on connaît “Le Meilleur des Mondes” d'Aldous Huxley, mais trop peu de gens lisent du même auteur “Le tour du monde d'un sceptique” (Petite Bibliothèque Payot).

    Ah oui, ça fait un moment que je tourne autour de celui-là ( la Petite Bibliothèque Payot est ma collection favorite ). Un autre qui m'attire depuis longtemps est l'Agatha Christie publié chez eux : La romancière et l'archéologue ( résumé & présentation ).
    On fait très souvent de bonnes pioches dans cette collection.

    Citation (Lord Yupa @ 20/03/2009, 22:04)
    Tiens, je connais en Fantastique deux livres tout à fait emballants : La maison aux mille étages de Jan Weiss, un chef-d'oeuvre dont je suis certain qu'il te plairait énormément, Bub ! j'y reviendrai ; et De peur que les ténèbres, de Lyon Sprague de Camp.

    C'est noté, et rien que le titre de “la maison aux mille étages” me fait déjà envie.
    edit : mais mais mais, c'est de la SF de l'autre côté du mur que je ne connais pas ! Les différentes éditions sont épuisées, mais voilà un titre que je vais chercher, je pourrai le comparer à La Troïka, l'un des chefs d'oeuvre des Strougatsky qui parle aussi d'un immeuble au nombre infini d'étages et de l'absurdité de l'administration soviétique. Merci pour le tuyau !

    Bon, dans ma pile de livres à lire j'ai pour l'instant posé “Cosmicomics” de Calvino ( j'ai craqué pour le thème ^^° ) et “L'autre monde” de Cyrano ( qui regroupe les empires de la lune et du soleil ).
    En passant mille mercis à Sharbet pour la découverte de Buzzati : j'ai dévoré le “Désert des tartares” en 3 jours. C'est excellent, vraiment.
    Bon là je vais plier vite fait une intégrale des contes “orientaux” de Voltaire ( Zadig, le taureau blanc, la princesse de babylone, etc. )

    Fighter
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    fighter le #233221

    Voila un sujet qui va me plaire 😁
    Je suis un lecteur assidu dans la vie mais par contre,les livres dont vous parlez de me disent pas grand chose 😌 les auteurs oui mais ils ne m'ont jamais tenté. :/

    En gros,j'aime bien tous les genres (si un bouquin me plait je le lis) mais mon genre de prédilection est quand meme le fantastique.Je n'ai aucun potes qui lit des bouquins et j'ai l'impression qu'il n'y a personne non plus dans mon école qui n'ouvre jamais de temps en temps un livre.Je me suis cantonné depuis quelque temps à Stephen King et a Robert Howard parce que l'oeuvre de stephen king est immense et qu'howard a écrit pas mal de bouquin alors que cet auteur s'est suicidé après avoir écrit pendant 15 ans.Et pour moi,tout lecteur de fantastique se doit d'avoir au moins lu dans sa vie les livres de stephen king et d'howard.

    Avec Howard,son livre m'ayant le plus marqué est “Solomon Kane”. Véritable chef d'oeuvre,il met en scène le puritain Kane qui silonne la terre pour la débarasser du mal.
    Ce qui m'a vraiment plus,c'est la psychologie et l'attitude du personnage.IL correspond bien aux héros des films de Sergio Leone,homme froid et solitaire doté de force incomparable qui frole la mort chaque jour et qui protège la veuve et l'orphelin. Le genre de personnage qui va a merveille avec le talent dont howard écrit ces histoires. 😁

    Avec Stephen King,aucun de ses livres ne m'a jamais déçu.Certains font beaucoup réfléchir comme “Running Man” qui montre les cotés vraiment sadiques de la société américaine (mais qui marche aussi pour la société en général 😉 ) et qui montre les derniers retranchements du héros qui va lutter contre elle jusqu'au bout. “Marche ou créve” est aussi un livre dans la meme veine (réussi mais pas aussi poignant que running man je dois l'avouer). Ces 2 livres ne présentent pas vraiment d'éléments fantastiques en fait,il dépeignent plutot un futur qui pourrait etre proche. ^^
    Dans ses livres plus fantastique,celui qui m'a le plus marqué,c'est “Salem”. C'est l'histoire d'un écrivain débarquant a Salem pour écrire un livre et qui se retrouve à lutter contre des vampires avec les quelques habitants du village qui l'ont cru ou qui ont vu les créatures. Spoiler car je révèle l'intrigue du livre,oui mon résumé est cours mais cela enlève du charme à la lecture de ceux qui ne l'ont pas lu,qui lisent mon spoil et puis le bouquin. ^^ Pour ma part mon livre préféré.
    J'ai vraiment été marqué par tous ses livres. KIng est vraiment un auteur incontournable 😁

    Bon bah je crois que je fais un peu tache dans le sujet parce que personne n'a l'air de connaitre stephen king ou howard (pourtant je ne crois pas que cela soit possible,ils sont trop connus pour ne pas etres connus 😁 )et qu'en plus,j'ai écrit un long post mais ce sont les seuls que je connais beaucoup. A part eux,les autres auteurs ne me tentent pas dans le genre fantastique. :s Si vous en connaissez des bons,faites m'en part. 😉

    Orely
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    orely le #233222

    Ha un p'tit Stephen King de temps en temps ça fait du bien.
    Je n'ai pas lu Salem mais mes préférés sont sans doute Shining, les Régulateurs et le cycle de la Tour Sombre
    Par contre je n'ai pas aimé Cimetiere.
    Et je te déconseille le dernier sortit en grand format (Duma Key) Pas aussi chiant que Cimetiere, mais je n'ai ressentit aucune pointe d'angoisse qui t'oblige à tourner la page parce que tu veux absolument savoir. Bon je l'ai pas encore tout à fait finit mais je pense que je vais rester sur cette impression.

    Sebulon
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    sebulon le #233223

    Heu……….. ce n'est pas un “S” à Simetierre de Stephen King? Pas lu le bouquin, King ne m'attirant pas trop (lu que “Rage”).
    Moi, je suis friand surtout d'héroïc Fantasy. Là je viens de m'attaquer au cycle “L'arcane des épées” de Tad Williams. J'en suis au second tome. Il y en a 8 en tout. Encore pas mal de lecture en perspective.
    Puis ensuite, je compte commencer le trône de fer de Georges R.R Martin et aussi “le livre de cendres” de Mary Gentle. Titres sur lesquels je n'ai lu que du bien!! Et un jour, ce sera “la roue du temps” de Robert Jordan!!
    Et entre deux des mangas bien sûr!! 😉

    Baklael
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    Baklael le #233224

    Citation (Lord Yupa @ 06/03/2009, 22:48)
    Proust ? incontournable, mais on peut se limiter au très beau “A l'ombre des jeunes filles en fleur”, 2ème volume de la grande saga du Temps Perdu, il me semble que le 1er volume est plutôt casse-c… pieds avec le loooong tournicoti-tournicota autour de la maîtresse de Swann.

    Je suis justement en train de lire “Du côté de chez Swann”, n'étant pas habitué à ce type de littérature de haut vol, j'avoue avoir eu pas mal de difficultés avec son vocabulaire et le sens de ses phrases qui sont parfois d'une complexité effarante tout en regorgeant de références… (j'avoue que les nombreux passages sur les différentes architectures de clochers mon passablement gavés) Je commence d'ailleurs tout juste la partie 2 “un amour de Swann” et espère réussir à augmenter ma vitesse de lecture. Ensuite je me lancerais dans “A l'ombre des jeunes filles en fleurs” titre d'ailleurs, à la gràce évocatrice d'une lecture ennivrante.
    Lire Proust peut se comparer à lire un livre “normal” dans une langue non totalement maitisée. En tout cas c'est ainsi que je suis revenu sur mon appréciation quand à mon niveau en langue française, dont j'avais déjà ressenti les limites en lisant Dostoievski (“Les frères Karamazov”, je compte lire “L'eternel mari” prochainement) mais que Proust me fit totalement reconsidérer.
    Dur d'être né en ces périodes ou la langue a perdu beaucoup de sa noblesse. Non que je sois contre l'image…mais adolescent je me pensais être du gratin parce que je lisais des romans policiers et Werber, quand je n'avais même pas conscience de l'abîme qui me séparait du vrai auteur. Ou comment mes ambitions de futur écrivain furent remises à un futur lointain après de nombreuses années d'études de ces maitres… Ce qui me fera probablement perdre un peu de vue le monde du manga… Enfin on verra.

    Orely
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    orely le #233225

    Citation (sebulon @ 17/04/2009, 22:08)
    Heu……….. ce n'est pas un “S” à Simetierre de Stephen King?

    Et un jour, ce sera “la roue du temps” de Robert Jordan!!

    Si il y a bien une faute dans le titre. 'tain pour une fois que j'écrit correctement un mot il faut quand même que je me plante.

    La roue du temps… Et ben, bon courage mon gars. J'ai abandonné au tome 8 depuis un an. Faudrais que je m'y remette tient

    Sebulon
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    sebulon le #233226

    Pourquoi as-tu abandonné la lecture de "la roue du temps"?? Celle-ci ne te plaisait plus??

    Fighter
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    fighter le #233227

    Citation (orely @ 17/04/2009, 18:55)
    Ha un p'tit Stephen King de temps en temps ça fait du bien.
    Je n'ai pas lu Salem mais mes préférés sont sans doute Shining, les Régulateurs et le cycle de la Tour Sombre
    Par contre je n'ai pas aimé Cimetiere.
    Et je te déconseille le dernier sortit en grand format (Duma Key) Pas aussi chiant que Cimetiere, mais je n'ai ressentit aucune pointe d'angoisse qui t'oblige à tourner la page parce que tu veux absolument savoir. Bon je l'ai pas encore tout à fait finit mais je pense que je vais rester sur cette impression.

    J'ai déjà lu Shining,il est bien mais sans plus je trouve. :/ Les régulateurs,pas lu. Le cycle de la tour sombre,j'ai lu le premier tome,je vais me lire le reste cet été.Ca a l'air d'etre vraiment énorme,le tome 1 m'a laissé de très bonnes impressions,euh en fait,je l'ai lu a 10 ans,ça fait quand meme un bail mais je m'en souviens toujours. 😁
    Simetierre,il m'avait l'air pas mal pourtant.Je l'ai mais pas encore lu. :/ Et Duma Key,j'ai laissé tomber directement quand j'ai vu le prix. Vingt-cinq euros,c'est vraiment abuser quand tu vois que la plupart des bouquins de king sont en poche à 5 euros…
    Et pour l'instant,je suis en train de lire “Les Tommyknockers” (1/3 du livre presque),le fantastique s'installe peu à peu dans l'histoire et est fort marqué mais sans qu'on n'aye rapidement des explications. Ce qui nous tiennent vraiment pris dans l'histoire. 😁

    Orely
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    orely le #233228

    Citation (sebulon @ 18/04/2009, 22:21)
    Pourquoi as-tu abandonné la lecture de “la roue du temps”?? Celle-ci ne te plaisait plus??

    Si si ça me plait toujours mais je me suis enfilé les 8 premier tome à la suite, et j'avais besoin d'une pause.
    L'intrigue est très diluée. Il y a beaucoup de personnages qu'on pourrait tous qualifié de principal et on suit souvent leurs aventures séparement. C'est un peu usant.

    Citation (fighter @ 19/04/2009, 11:49)
    Le cycle de la tour sombre,j'ai lu le premier tome,je vais me lire le reste cet été.Ca a l'air d'etre vraiment énorme,le tome 1 m'a laissé de très bonnes impressions,euh en fait,je l'ai lu a 10 ans,ça fait quand meme un bail mais je m'en souviens toujours. 😁

    Et Duma Key,j'ai laissé tomber directement quand j'ai vu le prix. Vingt-cinq euros,c'est vraiment abuser quand tu vois que la plupart des bouquins de king sont en poche à 5 euros…

    Alors la tu m'impressionne. Lire Le pistolero à 10 ans!!
    C'est celui que j'ai le moins aimer dans le cycle. Parce que la poursuite m'avait parue un peu chiante et que je ne comprenais les flash back. Mais j'ai bien fait de lire la suite. Ca ne ressemble pas vraiment à du Stephen King. Il est plus habitué de l'angoisse que de la fantasy.

    Pour Duma Key, le delai entre une sortie en grand format et une sortie en poche est d'environ un an. Tu devra donc patenter pour le trouver en poche.
    Le prix du grand format est dans la moyenne haute mais n'est pas exceptionnel. Je comprend cependant que le prix t'es rebuté. J' y aurais aussi réfléchit à deux fois si j'avais du l'acheter.

    Sebulon
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    sebulon le #233229

    Hé oui Orely, c'est souvent le cas pour les longues sagas!! En lisant plusieurs tomes d'une même histoire on arrive parfois à une overdose!! Toujours les mêmes personnages, ça peut gaver à force!!
    C'est pour ça que je coupe mes lectures de grandes sagas par un roman qui n'a rien à voir!! Et hop, après j'y retourne avec plaisir!!

    Cielago
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    Cielago le #233230

    Je suis en train de lire La Roue du Temps aussi, je viens de finir le tome 5 (de l'édition française).
    Franchement, il faut être motivé : d'une c'est long, et de deux le premier tome prend vraiment son temps avant que cela devienne intéressant.
    Par la suite, ça devient vraiment captivant mais on note quand même des maladresses dans la manière de gérer le récit.
    Je vais continuer je pense car ça commence vraiment à s'enrichir, mais pour l'instant de toutes les sagas de fantasy que j'ai lues, c'est la moins maîtrisée.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #233231

    Citation (Baklael @ 18/04/2009, 20:11)
    Je suis justement en train de lire “Du côté de chez Swann”, n'étant pas habitué à ce type de littérature de haut vol, j'avoue avoir eu pas mal de difficultés avec son vocabulaire et le sens de ses phrases qui sont parfois d'une complexité effarante tout en regorgeant de références… (j'avoue que les nombreux passages sur les différentes architectures de clochers mon passablement gavés) Je commence d'ailleurs tout juste la partie 2 “un amour de Swann” et espère réussir à augmenter ma vitesse de lecture. Ensuite je me lancerais dans “A l'ombre des jeunes filles en fleurs” titre d'ailleurs, à la gràce évocatrice d'une lecture ennivrante.
    Lire Proust peut se comparer à lire un livre “normal” dans une langue non totalement maitisée. En tout cas c'est ainsi que je suis revenu sur mon appréciation quand à mon niveau en langue française, dont j'avais déjà ressenti les limites en lisant Dostoievski (“Les frères Karamazov”, je compte lire “L'eternel mari” prochainement) mais que Proust me fit totalement reconsidérer.
    Dur d'être né en ces périodes ou la langue a perdu beaucoup de sa noblesse. Non que je sois contre l'image…mais adolescent je me pensais être du gratin parce que je lisais des romans policiers et Werber, quand je n'avais même pas conscience de l'abîme qui me séparait du vrai auteur. Ou comment mes ambitions de futur écrivain furent remises à un futur lointain après de nombreuses années d'études de ces maitres… Ce qui me fera probablement perdre un peu de vue le monde du manga… Enfin on verra.

    Ah, je t'avais prévenu, Baklael, pour le volume autour de Swann. Je trouve intéressante ta prise de conscience, et ton effort pour “combler l'abîme” me fait tirer mon grand chapeau en sincère hommage… On peut, on doit lire de tout, on ne doit rien s'interdire en culture, on doit briser tous les conformismes de clans, de moralité, d'âge, de sexe, voilà ma conviction en tout cas. A fortiori quand on a l'ambition d'être un jour écrivain.
    Un ami m'a offert Le complot contre l'Amérique, de Philip Roth. Je dois avouer qu'il devient douteux que j'avale tout ce gros pavé (je contredis donc ce qui précède, mais hé, ho, moi j'ai déjà donné). J'avais ouï dire que Roth avait pas mal d'humour, mais là je le cherche. C'est un joli sujet, bien sûr, mais à part ça…
    C'est une “uchronie”, un roman historique qui refait l'Histoire donc. En 1940, la guerre a déjà éclaté en Europe, et Roosevelt se présente pour la 3ème fois aux élections présidentielles américaines. Dans la réalité il a été réélu contre un peu charismatique Républicain, Wilkie. Roth imagine que les Républicains lui opposent Lindbergh, l'aviateur, et que c'est lui qui gagne ! or Lindbergh, et ceci est authentique, était un sympathisant du nazisme, et était allé en Allemagne recevoir une décoration de Göring. A partir de là, la Seconde Guerre Mondiale va évoluer tout autrement, les Etats-Unis changeant de camp à la suite du président Lindbergh. Malgré toute l'adresse de Philip Roth, ce n'est malheureusement pas crédible une seconde. Les E.-U. étaient certes farouchement isolationnistes en 1940, mais Hitler avait une catastrophique image dans le pays, Mussolini était carrément traité de bouffon par toute la presse, et ne parlons même pas des Japonais, dont les exactions en Chine étaient bien connues de l'Américain moyen, voire grossies sur un ou deux points par un certain racisme de Blancs. Comment imaginer qu'un président, à lui seul, réussisse à changer cette donne, avec ses pouvoirs en fait très limités par le Congrès et la Cour Suprême ? plus grave littérairement, le style est lourd, les personnages sans psychologie, c'est de la sociologie superficielle mise en roman.
    Sans doute vaut-il mieux lire Les Maîtres du Château, le célèbre roman de Philip K. Dick, autre uchronie imaginant la victoire finale de l'Axe et l'occupation des Etats-Unis par les forces allemandes et japonaises. Jamais eu le temps de le lire, moi, mais c'est une sorte de classique depuis longtemps.

    Sebulon
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    sebulon le #233232

    Citation (Lord Yupa @ 25/04/2009, 22:07)
    Sans doute vaut-il mieux lire Les Maîtres du Château, le célèbre roman de Philip K. Dick, autre uchronie imaginant la victoire finale de l'Axe et l'occupation des Etats-Unis par les forces allemandes et japonaises. Jamais eu le temps de le lire, moi, mais c'est une sorte de classique depuis longtemps.

    Rhaaaa oui!! J'avais oublié que j'avais ce titre qui prenait la poussière dans ma bibliothèque, attendant que je me penche sur son cas!! Merci à toi Yupa. Bon maintenant, faut que je remette la main dessus……..aïe! 😂

    Puisqu'on est dans l'uchronie, je tiens à mentionner un livre de Christophe Lambert (rien à voir avec l'acteur) qui se nomme Zoulou Kingdom. En édition pocket.
    Fin XIXè siècle, une armée de zoulous s'apprête à envahir Londres grâce à la puissante magie du sorcier Mpande. Alors que l'armée britannique est elle déployée aux alentours du Zoulouland. Londres est donc sans défense!!

    Une lecture sympathique, avec un départ original. Mais un livre assez court, moins de 300 pages. Alors qu'avec un tel sujet, un développement plus appuyé aurait été de bon aloi. Mais les choses les plus courtes ne sont-elles pas les meilleures? A voir.

    Edith. Hé sébulon, t'en avais pas déjà parlé au temps de la V2?
    Séb: Heu…………… oui c'est possible….. je sais plus….
    Edith: Voilà, après une petite recherche: T'en as parlé là =>

    Bub
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    bub le #233233

    Citation (Lord Yupa @ 25/04/2009, 22:07)
    Sans doute vaut-il mieux lire Les Maîtres du Château, le célèbre roman de Philip K. Dick, autre uchronie imaginant la victoire finale de l'Axe et l'occupation des Etats-Unis par les forces allemandes et japonaises. Jamais eu le temps de le lire, moi, mais c'est une sorte de classique depuis longtemps.

    J'ai moyennement aimé ce roman. Ceci dit, d'une manière générale je n'accroche pas à K. Dick, donc pour une fois que je finis une de ses oeuvres, c'est qu'elle doit être bonne je suppose.

    Sinon je viens juste de finir le très court Lune noire de John Steinbeck, c'est excellent. ça raconte l'histoire d'un petit village scandinave envahit un beau matin par les nazis. Que faire, se demandent les habitants, quand on n'a pas d'armes pour résister et que l'on est coupé du reste du monde ?
    Là j'enchaîne avec En un combat douteux… du même auteur, roman plus épaisqui parle de l'Amérique des années 30, des combats des ouvriers balayés par la crise de 29, du travail de sape d'un groupuscule communiste qui fait monter la sauce, de la police omniprésente pour éviter tout risque de soulèvements, etc. Très instructif et diablement d'actualité !
    J'ai aussi commencé Les Etats de la Lune de ce bon vieux Cyrano, mais la lecture est ardue, parfois pénible quand l'auteur expose les théories scientifiques de son époque ( en gros c'est chiant dans ces moments-là ).

    Mon défi du moissera aussi de mettre la main sur Kéraban le tétu de Jules Vernes, parait-il ( de source sûre ), très drôle et instructif.

    Orely
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    orely le #233234

    "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.

    Rien que le titre ça me plaisait déjà.
    Le résumé de la quatrième de couverture m'engageait à aller plus loin.
    Et puis j'ai découvert que c'était un roman épistolaire, (là je fais ma crâneuse mais ça ne fait pas longtemps que j'ai appris la signification de ce mot) et j'ai tiqué. Arriverais je à plonger dans un récit composé uniquement de lettres?
    Et bien j'ai commencé ma lecture en milieu d'après midi, je viens de terminer.
    Cela fait environ une année que je n'avais pas lu de roman léger aussi bien.
    Parmis tout les romans actuel la plupart parlent de chose graves ou affreuses, avec brio d'accord mais c'est déprimant. Si on veut un roman léger on tombe très vite dans le trop léger.

    Donc à la fin de la seconde guerre mondiale, Juliet, écrivain, peine à trouver une nouvelle idée de roman au milieu d'un Londre dévasté. C'est un peu par hasard qu'elle va entamer un correspondance assidue avec des habitants de Guernesey.
    Ceux ci, alors que leur ile étais occupée par les troupes allemandes, vont constituer le "cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates" afin de dissimuler un de leur crime honteux: ils ont fait ripaille d'un cochon grillé au nez et à la barbe des allemands après le couvre feu.
    Avec l'échange de ces lettres, Juliet va peu à peu découvrir leur communauté, leur amitié, les vielles mégères, la sorcière du coin et autre figure pittoresque de l'île. Elle va aussi découvrir comment ils ont vécu la guerre, coupés du continent et de la Grande Bretagne.

    C'est un livre vraiment plaisant, bourré d'humour (je n'éclate pas souvent de rire quand je lis un livre).
    A découvrir!

    Baklael
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    Baklael le #233235

    Du côté de chez Swann.

    Loin de moi l’idée de faire une critique de ce livre. Mon niveau est bien insuffisant pour que je puisse me le permettre. Quand je cite mon niveau je parle autant de développement intellectuel, que de maîtrise de ce sujet extrêmement vaste que représente la littérature. Je parle aussi de mon niveau en ce qui de nos jours est devenu obsolète pour une majorité de personne (une erreur en soi, pas d’un point de vue moral – non que cela soit hors de propos: défendre une langue, donc une culture, un trait spécifique d’une population peut être considéré comme relevant de la moralité. – mais une erreur pratique, tant les personnes possédant le pouvoir sont sensibles à ce que la culture de leurs futurs subordonnés soit conséquente, ne serait ce que pour être sûr de ne pas, justement, voir une lettre signée de leur nom bien qu’évidemment tapée par un autre, remplie de fautes d’orthographes particulièrement décrédibilisantes dans leur milieu.), ma grammaire.

    Ainsi du bas de mon niveau que je considère comme bien qu’assez supérieur à la moyenne, tristement anecdotique une fois comparé aux grands esprits ayant peuplé cette planète, je vais tenter de faire un résumé de ce qu’est devenu ce livre pour moi. Et par la même occasion tenter de donner à ceux qui ne connaissent pas encore Proust le courage de se lancer à l’assaut d’une montagne certes terrible (et qui le prouva en laissant nombre des inconscients pensant ouvrir un roman normal, sur le carreau, le livre fermé sans avoir eu l’opportunité de ne tourner plus que quelques pages) mais qui une fois gravie m’offrit une vue spectaculaire. Peut être plus encore que le sommet, fut-ce le trajet qui me gonfla de pensées et sentiments au point de me sentir soudain plus que je ne pensais pouvoir l’être.

    Mais passons à ce que ce livre a de particulier.

    En tout premier lieu on pourrait citer le talent de l’auteur, qui n’est évidemment pas reconnu comme un génie sans raisons… mais quel argument banal et inutile a quiconque eu le plaisir de saisir dans sa mesure la prose de Proust. D’ailleurs je ne le trouve pas des plus convaincant pour ceux qui justement jamais ne furent familier avec cette prose.
    Donc en premier lieu je citerais la singularité. Plus encore si l’on est un habitué du roman contemporain. En effet, nombreuses sont les choses que vous pourrez lire chez Proust, sans avoir l’impression de les avoir déjà lues. (Sentiment qui pour ma part est omniprésent lors de mes lectures plus contemporaines, bien que je doive l’avouer je n’ai jamais lu aucun Goncourt (mais ça viendra, d’abord les classiques, puis viendront les génies et talentueux de notre ère), ceci prouvant une fois encore les abîmes effrayants qui hantent cette mer intérieure qu’est ma culture!) Proust mène son récit, dans ce premier volume à son rythme. Insistant (parfois à la limite de l’outrance) sur ce qui lui semble le mériter (peut être pour une vision plus claire de son œuvre du lecteur par la suite? Simple supposition) .
    La singularité se ressent aussi au niveau de la prose elle-même, souvent complexe, parfois lourde, mais toujours juste, et pour celui qui parviendra, à force de concentration (et d’habitude, les débuts sont compliqués mais on se fait à tout) à saisir les nuances de son discours, combien alors sera-t-il frappé de la subtilité de ces dernières, de leur nombre, de leur force évocatrice (qui parfois nous fait nous sentir plus proche de cet être singulier que Proust nous décrit, que de tout autre être vivant que nous pourrions croiser). La nuance est la force de Proust. Il parviens à faire passer les états d’esprits de ses personnages, en mots, qui de là, une fois encrés dans notre conscience redeviennent alors ces mêmes états d’âmes!! Et cela sans les artifices habituels! Ici pas de morts dramatiques et dramatisée (toute mort est dramatique mais il n’appuie pas sur ce qui d’habitude cause les plus grands moments d’émotions lors de nos lectures), tout est dans le quotidien, dans les pensées, dans les détails.
    Et pourtant quelle vision générale en ressort alors! Tous ces détails ne pouvant bien sur être pris en compte par notre cerveau, celui-ci ne garde que ceux qui l’intéresse et qu’il peut traiter, ainsi nous trouvons nous face à cette vision générale qui quand par caprice on tente de se prouver qu’elle ne peut être si complète, de nouveaux détails, si réels, ressortent à la relecture. (suite à ceux, venant de notre vécu mais retranscris dans son univers, mais aussi à ceux dont nous nous souvenons de notre ancienne lecture et qui venant de leur origines respectives nous inspirent de nouvelles pensées, nous font remarquer de nouveaux détails qui nous avaient échappé).

    Voilà pour ce qui est de sa singularité.

    Ce qui nous emmène sur la piste de mon deuxième argument à destination de ceux qui comme moi il y avait encore peu de temps n’ont pas encore plongé dans les méandres tortueux (et parfois douloureux) de la prose de Proust. Et cet argument peut paraître fastidieux, car il s’agit de la richesse du vocabulaire de celui que certains considèrent comme étant le plus grand écrivain de son époque (d’ailleurs non si ancienne puisque qu’il y a cent ans de cela ce roman (« Du coté de chez Swann ») n’existait pas (tout du moins pas sous sa forme actuelle)), voire le plus grand de tous. Et son vocabulaire justement est stupéfiant de diversité. J’ai rencontré dans ce roman plus de mots inconnus de moi que durant les dernières années de ma vie!

    Viens le bémol. Ce roman est parfois… trop intellectuel. Trop réfléchi, trop dirigé vers des descriptions qui si elles font indéniablement la richesse du style de Proust, sont aussi des freins terribles à l’envie de tourner les pages alors que l’on sait déjà combien elles nous apporteront! Souvent ai-je reposé mon livre à peine quelques pages tournées pour ne le rouvrir que des jours plus tard, sachant devoir affronter pour avoir jeté un coup d’œil curieux, des descriptions d’églises, de clochers, de vitraux ou au mieux de tourments amoureux sur des pages et des pages, ce qui même avec tout le talent du monde est difficilement rendu passionnant!!
    Je suis pourtant convaincu de l’utilité de ces descriptions qui nous font entrer dans le monde du narrateur. Je pense même que sans ces descriptions je n’aurais pas autant été marqué par ce roman.

    « Et l’histoire?! » me direz vous.

    Et bien il y a très peu à dire sur l’histoire, il n’y a pas d’intrigue à proprement parler. Tout du moins pas d’intrigue déclarée autre que celle d’un homme qui revient sur son passé, son enfance plus précisément et sur le passé d’un autre homme, dont je ne sais toujours pas après ce roman, qui n’est que le premier de la série nommée « A la recherche du temps perdu », ce que sera son rôle dans la vie du narrateur!

    Mais l’intérêt principal est pour moi loin d’être l’histoire dans son déroulement, mais l’histoire dans sa compréhension, dans ce lien qui se crée avec le narrateur, que l’on comprend dans ses peurs et ses joies alors que sa vie est sur tant de plans différentes de ce que, nous, vivons aujourd’hui.

    Mais mon argument final est celui là même qui m’insupporte chez les nouveaux chrétiens (je ne suis pas trop fan des anciens non plus mais leur vision est différente sur ce point) qui pour convaincre partagent leur « témoignage »…Procédé qui ne m’as finalement qu’agacé car, sans justification autre que des sentiments; aucun appel à ma raison, qui, peut être d’orgueil, ne le supporta pas!
    Et c’est sur ce point que je vais différer: Je conseille ce livre car il ma plu. Et comment vais-je justifier qu’il m’a plu? C’est très simple, ce livre vit avec moi depuis que je l’ai lu. Il est dans ma façon de lire d’autres livres, dans ma façon d’apprécier autrui, et quand plus rien n’active mon cerveau, ils reviennent, les personnages de ce roman, je me dis que Swann dans son amour issu d’une habitude menacée me ressemble, je me dis que le narrateur dans son façonnement de l’image de celle qu’il aime par son besoin qu’elle l’aime en retour, me ressemble aussi, et je me dis que Proust décidemment était quelqu’un que j’aurais aimé connaître.

    Et bientôt, (après avoir lu « Le nom de la rose » d’Umberto Eco), je me plongerais d’autant plus heureux dans le deuxième volume de cette série, « A l’ombre des jeunes filles en fleurs », que d’une part son titre est une douceur pour mon cerveau, une décharge d’endorphine douce et délicate, et d’autre part que d’un avis précieux pour moi j’ai appris que cette première partie du grand roman de Proust n’était pas la meilleure! Oh joie! Le meilleur est devant moi!!

    En espérant, d’abord, n’avoir pas encombré le forum ^^°, et ensuite avoir convaincu ne serait ce qu’une personne que l’effort de lire Proust est récompensé au centuple!

    Bub
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    bub le #233236

    Peut-être que parmi vous beaucoup connaissent les fabuleuses aventures de la LitteraTec de l'OS-27, miss Thursday Next ?
    Non ?

    Comment vous convaincre que ce livre doit impérativement faire partie de votre bibliothèque si vous êtes un fan incorrigible de Harry Potter/Terry Pratchet/Shakespeare/Brontë/je ne lis rien de tout ça mais je m'en fout/Swift/Bacon/Wells/les romans policiers/l'humour anglais/la SF…
    Bref, que ce livre est tout bonnement génial ?

    Pour faire court, Thursday Next est une agente spéciale d'une sorte de service secret dévoué aux X-files littéraires : vol de manuscrits précieux, chasse aux faussaires, recherches sur la véritable identitée de Shakespeare, etc.
    Dans cette histoire, c'est le etc. qui va emmener loin, très loin Thrusday de sa petite vie déjà pas si ordinaire ( papa est un agent hyper-spécial, mais vous verrez bien ).
    Tout commence avec le vol du manuscrit de Martin Chuzzlewit, l'auteur du méfait n'ayant laissé aucune traces de son méfait. Les littéraTecs sont chargés de l'enquête, qui va très vite les mener sur la piste du redoutable celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom ( et oui ! ), un psychopathe doué de pouvoirs paranormaux qui peut vous retrouver dans un rayon de plusieurs kilomètres si vous prononcez son nom.
    C'est pourquoi je ne vous dirais pas son nom, ça vous sauvera la vie.
    Bon, tout aurait pu être simple si on n'avait pas non plus trouvé le "cadavre" de Mr Quaverley, un personnage emblématique de l'oeuvre volée, et qui a complètement disparu de toutes les éditions de Martin Chuzzlewit !
    Malheur ! quelqu'un a le pouvoir de passer de la réalité à la fiction et d'éliminer les personnages de roman !
    Alerte rouge : que deviendrait Hamlet sans Hamlet ? Ou pire, que deviendrait Jane Eyre sans la délicieuse tutrice de la pupille de Mr. Rochester ? C'est une affaire d'Etat, mais voilà que la multinationale Goliath envoit ses sbires se méler à la partie. Et pendant ce temps, le temps justement créé quelques vortex qui ne sont pas sans poser de gros problèmes en plus. Et quand en plus on prend en otage votre viel oncle complètement frappadingue, il faut tout le flegme britannique de Thrusday Next, votre nouvelle héroïne, pour sauver les précieux joyaux littéraires de la Reine.

    C'est génial !
    Et vu le succès du premier volume, 4 autres suivent, édités chez 10-18 et fleuve noir, allant toujours plus profondément dans l'exploration des possibilités scénaristiques qu'offre le monde très perturbé entre fiction/réalité/paradoxes temporels de Thrusday Next.

    Et dites : pour les pingouins intéressés par l'ouvrage, connaître l'histoire de Jane Eyre est vivement conseillé tout de même. Par chance, ce très bon roman a connu pas mal d'adaptations cinématographiques. Vous avez le choix, et vous ne le regretterez pas.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #233237

    Citation (bub @ 14/05/2009, 21:42)

    Peut-être que parmi vous beaucoup connaissent les fabuleuses aventures de la LitteraTec de l'OS-27, miss Thursday Next ?
    Non ?

    C'est génial !
    Et vu le succès du premier volume, 4 autres suivent, édités chez 10-18 et fleuve noir, allant toujours plus profondément dans l'exploration des possibilités scénaristiques qu'offre le monde très perturbé entre fiction/réalité/paradoxes temporels de Thrusday Next.

    Et dites : pour les pingouins intéressés par l'ouvrage, connaître l'histoire de Jane Eyre est vivement conseillé tout de même. Par chance, ce très bon roman a connu pas mal d'adaptations cinématographiques. Vous avez le choix, et vous ne le regretterez pas.

    Ah, ça m'intéresse ! je vais me lire cela dès que possible, Bub !
    Pour ta récompense, quelques mots sur La Maison aux Mille Etages (Jan Weiss), car je m'avise que je l'ai mentionné sans en donner une idée.
    Cela commence par un rêve, un cauchemar bien glauque ou un homme se voit torturé par une main géante qui lui jette le crâne dans le feu, où celui-ci éclate ; et alors il se réveille ; dans un escalier sans portes, sans autre décor qu'un tapis rouge ; il a un costume blanc, et ne sait s'il doit monter ou descendre ; il décide de monter, d'abord quatre à quatre, très vite, puis plus lentement avec la fatigue ; des paliers, des paliers, par dizaines, et jamais aucune porte ! il se dit alors qu'il vaudrait mieux redescendre ? mais non, déjà bien trop haut… Et seulement alors il réalise qu'il ne sait pas d'où il est venu ; et ne se souvient plus de qui il est. En s'explorant, il trouve un petit carnet qui contient des instructions et des coupures de journaux autour de Mullertown, la Maison aux mille étages ; un certain Pierre Brok, lui probablement, doit faire la lumière sur le mystérieux métal solium, les transports interplanétaires, escroquerie ou non, les rapts de jeunes femmes, et l'identité de Ohisver Muller, bienfaiteur de l'humanité ou vampire ?
    Bien sûr, Brok réussira à sortir de l'escalier, entrant dans un monde assez hallucinant où chaque étage de la pyramide colossale est une contrée dense vouée à une activité donnée ; toutes les pièces sont surveillées depuis les globes lumineux des plafonds par le regard terrible d'Ohisver Muller, qui gère un système délirant. Mais Brok a un pouvoir particulier, et il finira par vaincre. Ce roman tchèque, de 1929, n'est pas sans lien avec la critique du capitalisme, sur un mode plus anarchiste-surréaliste que communiste, mais sa vraie qualité est sa construction étonnante, son rythme excellent, ses trouvailles extraordinaires, sa fin surprenante ! à ne pas rater, mais trouvable seulement chez Marabout Science-Fiction, ces vieux bouquins à couv noire.
    Tu adorerais le lire, Bub, et tu le trouveras sans doute quelque part (essaie le bouquiniste du quai de Seine en face de la Cité des Arts.

    Bub
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    bub le #233238

    Citation (Lord Yupa @ 14/06/2009, 17:42)
    Tu adorerais le lire, Bub, et tu le trouveras sans doute quelque part (essaie le bouquiniste du quai de Seine en face de la Cité des Arts.

    Je connais pas çui-là, je note. Je pense aussi avoir quelques chances du côté d'un spécialiste SF/fantastique/polar vers Maubert Mutualité, rue cardinal lemoine je crois.
    Et fonce sur “l'affaire Jane Eyre”, c'est vraiment un bijoux. J'en ai déjà convertis trois autour de moi ! C'est tellement riche et dense comme univers, que je le crois a priori carrément inadaptable au cinéma. A moins qu'un jour un néo zélandais se penche dessus…

    Baklael
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    Baklael le #233239

    Les deux derniers livres présentés m'ont l'air très prometteurs!

    C'est cool, je vais bientôt être à court de lecture, je sais sur quoi je vais me jeter! Merci bien sieurs Bub et Lord Yupa!

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