Les BD sans images.

20 sujets de 61 à 80 (sur un total de 100)

Posté dans : Délire & Divers

  • Guilhem
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    Guilhem le #233260

    Bon, puisqu'on a changé de topique, je copie-colle ici… 😛

    Citation (feanor curufinwe @ 17/08/2011 16:58)
    Si on peut reprocher tout et n'importe quoi à Tolkien, on ne peut quand même pas l'accuser de plagiat, ni de manquer d'imagination.
    Et dans ce cas, que penser des tonnes d'écrivains qui ont repris la plupart de ses idées?
    De plus, c'est vieux comme le monde, la reprise d'éléments mythologiques et légendaires…il en a toujours été ainsi, quelles que soient les époques.

    […]


    Ma foi, ne sachant pas s'il y a ici des fans de fantasy ou non, je n'osais pas trop le dire à voix haute mais il faut bien reconnaître que les auteurs que tu évoques ont la fâcheuse manie de sucer les os du père sans l'avoir tué au préalable ; en d'autres termes, l'ensemble de leur œuvre se résume à un vaste plagiat de celle de Tolkien… Mais ce genre a su évoluer depuis, encore qu'il reste assez difficile de le différencier du roman historique dans certaines de ses plus récentes itérations. Il me semble, du moins.

    'Fin bref, tout ça pour dire qu'il ne suffit pas de reprendre des éléments mythologiques pour faire un chef-d'œuvre : n'est pas Homère ou Chrétien de Troyes qui veut…

    Citation (feanor curufinwe @ 17/08/2011 16:58)
    […]

    Le scénario n'est en effet pas complexe, mais quelle importance? Ce n'est pas un critère de qualité, bien au contraire! Les scénarios trop denses sont bien plus difficiles à apprécier, et bien souvent, ils ne servent qu'à l'autosatisfaction. Une histoire intéressante repose souvent sur un concept de base simple…ensuite, pour densifier, le Silmarillion est là pour ça! ^^

    […]


    Je ne mentionnais pas la simplicité du scénario comme un critère de qualité ni comme un jugement de valeur, il se trouve seulement que le SDA plaît surtout aux fans de JDR papier, soient des gens également friands de scénarios complexes – ou du moins assez souvent. Pourtant, leur œuvre-culte, si ce n'est carrément fondatrice, reste en fait très simple.

    Après, je suis bien sûr tout à fait d'accord avec toi quand tu dis que d'immenses chefs-d'œuvres présentent une trame pour le moins sommaire, mais à la différence du SDA ces ouvrages-là ne tiennent pas sur trois tomes de centaines de pages chacun : formulé autrement, ils ne font pas de remplissage comme Tolkien a pu en faire, voilà pourquoi ce sont des chefs-d'œuvres.

    Pour le reste, je connais assez mal le travail de Tolkien, alors je te laisse juge.

    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #233261

    Citation (Guilhem @ 18/08/2011 12:35)
    'Fin bref, tout ça pour dire qu'il ne suffit pas de reprendre des éléments mythologiques pour faire un chef-d'œuvre : n'est pas Homère ou Chrétien de Troyes qui veut…


    Mais Homère a-t-il simplement compilé des récits mythologiques ou a-t-il inventé la mythologie grecque. En effet celle que l'on apprend à l'école ou que l'on revoit dans les films et qui est en fait la mythologie connue lors de l'apogée d'Athènes et de la Grèce antique a été réellement “inventée” par Homère. Bien sûr il s'est inspiré de divinités et de récits mythologiques existants en les modifiant, en les fusionnants, en les passant à la sauce grecque, mais il a en même temps fondé une nouvelle religion, non ?

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #233262

    Citation (akiko_12 @ 18/08/2011 02:23)
    Ah ben écoute, c'est que ce me martèlent Bub et Vongola à longueur de temps ! Lu jusqu'à je ne sais plus où, et vu jusqu'à la fin de l'arc Usop soit quand même un certain nombre et un nombre absolument certain d'épisodes (surtout quand on voit que la plupart des séries n'en font “que” 26, et que d'autres très bonnes se contentent de 13).
    Maintenant comme tout le monde tu vas me dire qu'il fallait continuer parce que bien sûr ça “démarre” après, bien sûr 🙄


    Je te dirais juste d'aller “emprunter” quelques tomes à Bub! 😂
    Essaie de lire les tomes 8 à 11 (l'arc d'Arlong) et si vraiment ce n'est pas ta tasse de thé, lâche l'affaire! 😃 ça devrait signifier que jamais tu n'auras d'atomes crochus avec la série d'Oda!

    Citation (Shinji-kun @ 18/08/2011 10:27)
    Au passage, je me rappelle d'une grosse blague du film. Normalement quand Frodon quitte la Comté il a environ 50 ans. Il s'écoule 30 ans entre la fête d'anniversaire et le départ de Frodon. Hors Peter Jackson a totalement zappé ça.


    Si je me souviens bien, c'est plutôt onze ans!

    Citation (Shinji-kun @ 18/08/2011 10:27)
    Nan moi j'ai vu des épisdodes de One Piece et je maintient que c'est nul. Ok je n'ai pas lu le manga, mais l'animé très mal animé, avec des dessins vraiment bizarres j'ai pas du tout accroché.


    Bah, il faut bien que deux-trois personnes détestent cette série, mais si tu la trouves nulle juste à cause des graphismes, je ne sais pas quoi dire…

    Citation (Guilhem @ 18/08/2011 12:35)
    Ma foi, ne sachant pas s'il y a ici des fans de fantasy ou non, je n'osais pas trop le dire à voix haute mais il faut bien reconnaître que les auteurs que tu évoques ont la fâcheuse manie de sucer les os du père sans l'avoir tué au préalable ; en d'autres termes, l'ensemble de leur œuvre se résume à un vaste plagiat de celle de Tolkien… Mais ce genre a su évoluer depuis, encore qu'il reste assez difficile de le différencier du roman historique dans certaines de ses plus récentes itérations. Il me semble, du moins.

    'Fin bref, tout ça pour dire qu'il ne suffit pas de reprendre des éléments mythologiques pour faire un chef-d'œuvre : n'est pas Homère ou Chrétien de Troyes qui veut…


    J'avais bien saisi que tu ne considérais pas Le Seigneur des Anneaux comme un chef-d'oeuvre!^^
    Mais sinon, j'ai moi aussi beaucoup de mal à lire d'autres romans de fantasy sans penser à Tolkien…
    Sinon, je lis Moorcock (Elric) et j'ai l'intention d'attaquer les Conan! Là, je suis sûr de ne pas tomber sur du sous-Tolkien!

    Citation (Guilhem @ 18/08/2011 12:35)
    Je ne mentionnais pas la simplicité du scénario comme un critère de qualité ni comme un jugement de valeur, il se trouve seulement que le SDA plaît surtout aux fans de JDR papier, soient des gens également friands de scénarios complexes – ou du moins assez souvent. Pourtant, leur œuvre-culte, si ce n'est carrément fondatrice, reste en fait très simple.


    Dis comme ça, ça ressemble pourtant à un jugement de valeur!^^

    Citation (Guilhem @ 18/08/2011 12:35)
    Après, je suis bien sûr tout à fait d'accord avec toi quand tu dis que d'immenses chefs-d'œuvres présentent une trame pour le moins sommaire, mais à la différence du SDA ces ouvrages-là ne tiennent pas sur trois tomes de centaines de pages chacun : formulé autrement, ils ne font pas de remplissage comme Tolkien a pu en faire, voilà pourquoi ce sont des chefs-d'œuvres.


    Et là je rebondis sur le terme “remplissage” en revenant sur ce que j'ai déjà dit, l'oeuvre d'une vie, toussa toussa!
    Et voilà pourquoi le Seigneur des Anneaux est un chef-d'oeuvre.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Bub
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    bub le #233263

    Citation (feanor curufinwe @ 18/08/2011 12:47)
    Je te dirais juste d'aller “emprunter” quelques tomes à Bub! 😂
    Essaie de lire les tomes 8 à 11 (l'arc d'Arlong) et si vraiment ce n'est pas ta tasse de thé, lâche l'affaire! 😃 ça devrait signifier que jamais tu n'auras d'atomes crochus avec la série d'Oda!

    Perso j'avais commencé à accrocher à partir du passage avec le bateau restaurant de Zeff. Et je suis devenu fan avec le flash back concernant Sandy. Donc en gros autour des tomes 6 et 7 par là je crois. Un peu comme Kenshin, où je suis tombé réellement dedans avec l'arrivée de Saïto dans le volume 7 ou 8 par là.
    D'une manière générale, et ce n'est pas le seul cas de One Piece, les shonen se révèlent à leur public au bout d'un an de publication, rarement avant. Les 4 ou 5 premiers tomes sont souvent intéressants dans le meilleur des cas, mais encore plus souvent moyens.
    Exemple plus concret de Dragon Ball : les quatre premiers tomes sont restés gravés dans la mémoire de ceux qui en ont retenu l'aspect comique et parodique. A partir du volume 5/6, on abordait le premier gros arc sérieux de la série avec l'armée du ruban rouge, et c'était déjà plus la même chose (course à la puissance, ennemis de plus en plus DBZesques comme Tao Paï Paï, etc. )
    Pareil avec Saint Seiya, la montée en puissance se fait vers le tome 5 je crois, avec l'arrivée d'Ikki.

    En bref, ce que je veux dire, c'est qu'il y a une constante avec les shonen, celle d'un premier développement de la part de l'auteur qui installe d'abord ses personnages et les principes généraux de son univers, puis au bout d'un an environ fait le grand saut et attaque avec le premier gros arc de sa saga (pour les meilleurs, il y en aura d'autres, pour les plus mauvais, on en retiendra qu'un ou deux maxi avant l'arrêt de la série).
    Donc effectivement si Akiko n'a pas aimé l'humour à la base, ben peu de chance qu'elle accroche à la suite.
    Même si One Piece est une série “diesel” qui prend du temps à démarrer, mais qui ensuite ne cesse de monter en puissance sans discontinuer pendant 60 volumes (pour arriver à l'heure actuelle sur le truc le plus énorme peut-être de l'histoire du shonen), j'insisterai pas pour convaincre quelqu'un qui n'est pas attiré par l'univers ou le style de base.

    Citation (Shinji-kun @ 18/08/2011 12:40)
    Mais Homère a-t-il simplement compilé des récits mythologiques ou a-t-il inventé la mythologie grecque. En effet celle que l'on apprend à l'école ou que l'on revoit dans les films et qui est en fait la mythologie connue lors de l'apogée d'Athènes et de la Grèce antique a été réellement “inventée” par Homère. Bien sûr il s'est inspiré de divinités et de récits mythologiques existants en les modifiant, en les fusionnants, en les passant à la sauce grecque, mais il a en même temps fondé une nouvelle religion, non ?

    On ne sait même pas si Homère a existé pour commencer.
    Ovide dans ses Métamorphoses est plus “orthodoxe” qu'Homère, et retranscrit bien plus fidèlement les mythes archaïques qu'Homère. On a tort de faire découvrir la mythologie dans les école en commençant par Homère.
    Mais de toute façon les mythes sont changeants, mouvants. Je vais pas faire mon Levi Strauss, mais Homère vaut plus pour ses qualités littéraires que pour sa fidélité aux mythes. D'ailleurs Homère n'a fondé aucune religion, car les Grecs se référaient plutôt à Hésiode sur ces questions, qui avait mis de l'ordre dans tout le bordel polythéiste grec dans sa théogonie entre autres. Chaque “groupe” grec ensuite avait ses propres coutumes et traditions, ses dieux référents (par exemple, on a aujourd'hui très clairement attribué des pouvoirs et rôles précis aux dieux du panthéon grec, mais à l'époque, rien n'était clair, du tout du tout).

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #233264

    Citation (bub @ 18/08/2011 16:53)
    … les Grecs se référaient plutôt à Hésiode sur ces questions, qui avait mis de l'ordre dans tout le bordel polythéiste grec dans sa théogonie entre autres. Chaque “groupe” grec ensuite avait ses propres coutumes et traditions, ses dieux référents (par exemple, on a aujourd'hui très clairement attribué des pouvoirs et rôles précis aux dieux du panthéon grec, mais à l'époque, rien n'était clair, du tout du tout).

    Je te confirme tout à fait, Bub (et tu prétends ne rien connaître en Histoire??). Les cités-Etats des Grecs mettaient en avant tel ou telle dieu ou déesse selon de lointaines affinités claniques et totémiques (sa chouette a précédé Athéna à Athènes, par exemple), et donc chacune modifiait la mythologie dans ce but. Au fil des siècles aussi, la “biographie” des dieux évoluait, puisqu'il n'y avait pas d'Ecriture Sainte “pour l'éternité”.
    Tolkien, ça me plaisait quand j'étais gosse, mais ensuite j'ai toujours trouvé très puéril ce manichéisme, les Bons et les Méchants.
    Tiens, demain je vais vous parler ici de quelques bouquins que j'ai lus. 😉

    Bub
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    bub le #233265

    Citation (Lord Yupa @ 18/08/2011 21:13)
    (et tu prétends ne rien connaître en Histoire??).

    Ah mais les mythes c'est pas pareil.
    En ethnologie j'en ai bouffé (surtout Afrique, ma spécialité à l'époque, et n'oublie pas que j'ai fait philo à la base). Et en plus, je me replonge dans la mythologie et l'histoire grecque (Dossier A. m'y a beaucoup aidé ! 😂 )
    En ce moment d'ailleurs je lis un ouvrage épuisé de Jacques Lacarrière, “Promenades dans la Grèce antique”, qui revisite donc les sites de la Grèce antique en les confrontant aux textes de Pausanias (que je désespère de trouver dans une quelconque édition qui ne me coûtera pas 650 €…). Mythologie, Histoire et petites histoires, c'est très plaisant à lire.

    Citation
    Tiens, demain je vais vous parler ici de quelques bouquins que j'ai lus. 😉

    Bonne idée, ce topic s'était bien endormi. A la page précédente, le premier message de Baklael datait de 2009 !

    Guilhem
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    Guilhem le #233266

    Citation (feanor curufinwe @ 18/08/2011 12:47)
    […]
    Sinon, je lis Moorcock (Elric) et j'ai l'intention d'attaquer les Conan! Là, je suis sûr de ne pas tomber sur du sous-Tolkien!

    […]


    En effet, au lieu de ça tu vas tomber sur du Howard, qui est son propre plagiaire… 😛 😉

    Quant au cycle d'Elric, il se différencie assez peu de la production de Tolkien prise dans son ensemble : d'ailleurs, je n'en garde presque aucun souvenir…

    Sebulon
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    sebulon le #233267

    Allez, je vais déposer quelques commentaires postés sur d'autres forums… En fait j'avais totalement zappé l'existence de ce topic-ci…

    Commençons par…

    Vague de chaleur – Richard Castle

    Avant de parler du livre, je vais tâcher d'expliquer le contexte de son écriture.

    Richard Castle… Ce nom ne dira certainement pas grand chose à ceux qui ne regarde peu ou pas les séries tv policières américaine.

    Richard Castle est l'un des deux héros de la série TV : Castle. Diffusée sur France 2 l'été dernier.
    C'est un écrivain à succès qui effectue des recherches pour son futur roman qui mettra en scène un nouvel héros.
    Grâce à ses relations avec le maire de la ville de New York, on l'autorisera a accompagné le lieutenant Kate Beckett (qui est une fan de Castle l'écrivain, mais pas beaucoup de l'homme. Au début du moins) et son équipe pendant ses enquêtes.

    Au fur et à mesure des enquêtes, Castle est impressionné par la jeune femme. Il décidera de s'inspirer d'elle pour en faire sa nouvelle héroïne qu'il nommera Nikki Heat.

    L'édition du roman est faite de façon à ceux que l'on croit que Richard Castle est un véritable écrivain et non pas un simple personnage de fiction.
    C'est son nom sur la couverture, ainsi que la photo de l'acteur interprétant son rôle qui figure sur le deuxième de couverture et sur la quatrième.
    Y figure également des avis de véritables écrivains de polars tels que James Patterson et Stephen J. Cannell (décédé depuis). D'ailleurs, avec d'autres auteurs de polars, ils apparaissent régulièrement dans la série. Tout le temps autour d'une table de poker, ils discutent avec Castle des affaires en cours et de son futur roman.
    Même dans les remerciements, tout est fait pour nous faire croire que Richard Castle un véritable écrivain.

    Beau boulot de la part des éditeurs pour ce qui de l'aspect présentation. Par contre, la traduction pêche par endroit. Fautes d'orthographe ou de syntaxe gâchent la lecture.

    Bon ! Et qu'en est-il de l'histoire de ce roman ?

    Tout commence par un jeu de mot entre le titre du roman et le nom de l'héroïne : Heat. Chaleur en français.
    Car l'histoire se déroule pendant une canicule à New-York.

    Résumé quatrième de couverture :

    Citation
    Le corps d'un magnat de l'immobilier est découvert au pied de son immeuble de Manhattan. Visiblement, quelqu'un lui a donné un coup de pouce pour qu'il fasse le grand saut… Dans le même temps, sa ravissante épouse au passé obscur échappe de justesse à une agression.
    Dans la fournaise new-yorkaise, les esprits s'échauffent, les passions se déchaînent. Un autre meurtre entraîne la police dans le monde opaque de l'immobilier, des paris, de l'argent douteux. Un univers où le secret et le silence font la loi.
    Mais Nikki Heat est là pour mettre de l'ordre dans cette sale affaire. Malgré la présence imposée d'un journaliste fort encombrant (mais charmant), l'enquêtrice de choc va découvrir un à un tous les secrets du mort, un flambeur et joli cœur qui ne manquait pas d'ennemis. Des secrets que pas mal de monde aurait préféré oublier…

    L'histoire est sympathique, mais n'a rien d'un thriller. On ne frissonne pas du tout durant le roman.
    Et la construction du récit est calqué sur le déroulement d'un épisode de la série.
    Je pense que si quelqu'un qui ne connaît pas la série tv lit ce roman s'ennuiera assez.
    Pour ma part, j'ai tout de suite mis les visages des personnages Tv sur ceux du roman.
    J'avais en faite l'impression de lire un scénario d'un épisode de la série. Même si certains détails sont différents, c'est grosso modo la même chose.
    On s'intéresse assez peu à l'enquête pour plus aller vers les personnages. Le groupe d'enquêteurs et le journaliste, Rook, n'arrêtent pas de s'envoyer des piques. On y retrouve vraiment l'esprit de la série.

    Plusieurs détails évoqués dans le livre m'ont fait sourire, puisqu'ils sont évoqués dans la série TV lorsque Castle fournit une copie de son nouveau roman aux policiers.

    Surtout le passage où Rook et Heat s'embrassent puis finissent par coucher ensemble. Chose que Castle a vainement tenté avec Beckett. Lorsque cette dernière lira ce passage, notre ami écrivain se fera légèrement chahuté par le lieutenant ^^

    Ma conclusion : Un bon roman, pas trop long. A réserver je pense à ceux qui aiment la série TV.
    Les nombreuses coquilles persuaderont les anglophones à se diriger vers la VO.

    Autremonde T8 – Les dieux de lumière – Tad Williams

    Ouf ! Enfin terminé !

    Voilà ce que je me suis dit en refermant pour la dernière fois ce livre qui clôture une saga s'étalant sur huit tomes.

    Ce tome-ci de 800 pages se lit difficilement. La première moitié ne sert pas à grand chose. Il n'y a pas d'action, l'histoire évolue peu.
    Puis on découvre enfin ce qu'il en est à propos de Paul Jonas et de son rapport d'avec Félix Jongleur.
    Même si l'on s'en doutait déjà avec les indices reçu des tomes précédents

    Le final est bouclé à la va-vite. On a l'impression que l'auteur s'est perdu lui-même dans son récit et qu'il a basculé dans la facilité avec cette fin.

    Dommage pour le personnage de Terreur qui aurait mérité un meilleur développement.
    L'auteur a créée trop de personnages empêchant ces derniers d'être présenté et d'évolué correctement dans ce très vaste univers.

    Nan, décidément, ce dernier tome me laissera une sensation de gâchis qui aurait pu être éviter en raccourcissant le récit à trois tomes environ.
    Là, avec ce huitième, on a frôlé l'indigestion.

    A lire si vous avez “l'estomac” en béton !

    Ps : La seule chose que j'ai trouvé sympathique au fil de tous ces tomes, c'était les courts textes qui se trouvent au début de chaque chapitre.
    Des extraits de “l'inforéso” qui présentaient les travers de notre société en les exacerbant pour nous avertir de ce que ça pourrait donner dans quelques décennies.

    Edit :
    J'ai retrouvé une critique d'un autre tome sur un autre forum.
    C'est fou, aujourd'hui je ne garde presque pas de bons souvenirs sur la totalité de cette saga.
    Ce qu'il ne semble pas être le cas l'année dernière ! Les tomes 7 et 8 ont dû tout sabrer sur leur passage. Les tomes de trop ? Indubitablement !

    Le trône fer – George R. R. Martin

    Allez c'est parti !
    Je me suis enfin décidé à lire cette saga qui trônait dans ma PàL depuis un long moment.
    La faute à une certaine série TV dont je n'ai lu et entendu que du bien.

    Je n'ai lu là que le premier tome chez J'ai lu. (Pas l'intégrale)

    Hé bien j'ai été transporté dans cet univers. Ce fût un régal de découvrir tous ces personnages (pfiouuu y'en a du monde !), tous ces lieux.
    Combien de fois suis-je allé voir les cartes pour suivre les déplacements des personnages au fil des pages ?

    L'intrigue est rondement menée et on plaint ce pauvre Eddard Stark qui a mis les pieds malgré lui dans un nid de vipères.

    Bien qu'il n'y ait aucune bataille, je ne me suis pas du tout ennuyé. Cela tient du miracle pour moi.

    J'ai déjà hâte de m'attaquer au 2nd tome (qui complète le premier en VO si j'ai bien compris).
    Seul bémol, la traduction et la syntaxe… Et les mots collés entre eux aussi. Pas facile parfois….

    Ps : Mention spéciale à Tyrion “le lutin” Lannister ! 😃

    Les seigneurs des runes T5 – Les Fils du Chêne – David Farland

    Il me semble avoir parlé du premier tome dans les pages précédentes de ce topic.

    Nouveau cycle, nouveau héros.

    Le Roi de la Terre n'est plus, vive le Roi !

    Nous allons donc dorénavant suivre ses jeunes fils qui après avoir vécu leur petite enfance en paix devront par la suite fuir ou combattre des ennemis qui se tapissaient dans l'ombre, attendant que le Roi de la Terre passe de vie à trépas.

    On y suit tout particulièrement le fils aîné, Fallion.

    Comment va-t-il appréhender le destin de fils du Chêne ? Se laissera-t-il consumer par ces pouvoirs naissants ?

    Ce tome est mené tambour battant. Excepté peut-être le passage qui a lieu sur le Léviathan. Un poil trop long. Sinon, le reste, c'est du tout bon.
    Ces 500 pages se lisent rapidement.

    On suit les personnages principaux sur plusieurs années de leur vie. On les voit évoluer au fil des chapitres et c'est tant mieux que l'on n'ait pas à attendre des tomes et des tomes pour le voir.

    Il est fait un peu moins allusion aux Dons que dans le premier cycle. Même si ce système de magie est encore très présent.

    Pour tous ceux qui ont aimé le premier cycle, vous pouvez y aller les yeux fermés. Pour les autres, donnez une seconde chance aux Seigneurs des Runes 😉

    Un employé modèle – Paul Cleave

    Premier roman pour cet auteur. L'histoire se déroule en Nouvelle-Zélande, lieu peu habituel pour un polar. Mais ce n'est pas le décor du seigneur des anneaux qui nous ai présenté ici. Plutôt une ville austère et peu attractive dans laquelle sévit Joe. Un tueur en série, qui viole et tue pour le plaisir des femmes.
    Celui-ci travail en tant qu'homme de ménage au commissariat d'où l'enquête est menée. Pratique non ?
    Il va d'ailleurs apprendre qu'on lui impute un meurtre qu'il n'a pas commis. Mais qui ose faire ça à Joe ? Si jamais Joe arrive à le débusquer, il fera tout pour coller sur le dos de son copieur ses meurtres à lui.

    L'idée n'est pas mauvaise, même si ça rappelle un peu Dexter de Jeff Lindsay (aussi en série tv).
    Mais là où Dexter peut apparaître sympathique aux yeux des lecteurs, car il tue en théorie que des meurtriers, là Joe l'est beaucoup moins.
    Celui-ci tue des femmes sans défenses pour son plaisir. Cela semble être d'ailleurs être le seul qu'il s'offre. Sa vie est plutôt médiocre, alternant son activité criminel, son travail peu motivant bien qu'utile pour sa survie et les visites régulières chez sa mère qui le croie gay.

    La première partie du roman s'avère assez sympathique, malgré le fait que je me suis mis à détester le (anti-)héros rapidement.
    Le rythme est soutenu, vif et la sensation de dévorer les pages à grande vitesse est agréable.
    Mais à un moment donné, Joe fera une rencontre qui chamboulera tout. A partir de là, ça part en sucette.
    L'histoire de moins en moins crédible et le personnage de Sally, trop naïve pour que ce soit possible gâche une seconde partie qui s'annonçait pourtant très bonne.

    Ho, si vous êtes un homme et que vous souhaitez vous lancer dans cette lecture, attention, certains passages vont vous faire grimacer de douleur….

    Peter & Max dans l'univers de Fables De Bill Willigham aux éditions Bragelonne

    En voilà un bon bouquin !

    Les personnages de nos contes de fée sont bien réels. Et certains vivent parmi nous depuis des siècles après avoir quitté leurs royaumes féériques, chassés par l'Adversaire et ses troupes de gobelins.

    En voilà une bonne idée de départ non ?

    L'auteur, le très bon Bill Willingham, s'inspire d'un conte des frères Grimm : Le joueur de flûte de Hamelin.

    Nous allons suivre deux frères qui se livreront une lutte fratricide, armés chacun d'un objet magique, une flûte aux pouvoirs différents mais néanmoins puissants.

    Les chapitres sont menés avec efficacité et avec une narration enchanteresse. Ils alternent le passé et le présent tout en gardant un récit très fluide et cohérent.

    Hélas, on arrive trop rapidement à la fin de cette histoire qui se lit comme un conte. Et on en redemande.
    Reste à tous ceux qui ne le connaissent pas encore de se lancer dans le comics duquel sont tirés les personnages rencontrés au fil des pages.

    Vous ne devriez pas le regretter !

    Oh, j'allais oublier. Les dessins de Steve Leialoha qui parsèment les pages sont très jolis et illustrent parfaitement le récit.
    Un plaisir pour les yeux !

    Bon… Il doit y en avoir d'autres, mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. 😉

    Rozen
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    Rozen le #233268

    Citation (sebulon @ 19/08/2011 16:06)
    Le trône fer – George R. R. Martin

    Allez c'est parti !
    Je me suis enfin décidé à lire cette saga qui trônait dans ma PàL depuis un long moment.
    La faute à une certaine série TV dont je n'ai lu et entendu que du bien.

    Je n'ai lu là que le premier tome chez J'ai lu. (Pas l'intégrale)

    Hé bien j'ai été transporté dans cet univers. Ce fût un régal de découvrir tous ces personnages (pfiouuu y'en a du monde !), tous ces lieux.
    Combien de fois suis-je allé voir les cartes pour suivre les déplacements des personnages au fil des pages ?

    L'intrigue est rondement menée et on plaint ce pauvre Eddard Stark qui a mis les pieds malgré lui dans un nid de vipères.

    Bien qu'il n'y ait aucune bataille, je ne me suis pas du tout ennuyé. Cela tient du miracle pour moi.

    J'ai déjà hâte de m'attaquer au 2nd tome (qui complète le premier en VO si j'ai bien compris).
    Seul bémol, la traduction et la syntaxe… Et les mots collés entre eux aussi. Pas facile parfois….

    Ps : Mention spéciale à Tyrion “le lutin” Lannister !

    Dans mes bras, Sebulon ! J'ai lu le premier volume (édition VO) cet été, et j'ai moi aussi été happée par cette magnifique saga. Comme toi, j'ai fait énormément d'aller-retours entre le chapitre que je lisais et les cartes et les descriptions des clans à la fin du volume. Je ne suis pas très fan du style de Martin, mais il a une sacrée imagination pour mettre en place ce monde où je n'aimerais pas vraiment vivre 😂 J'avais aussi bien aimé le principe du chapitre du point de vue d'un personnage, pour ensuite passer à un autre personnage se trouvant à l'autre bout du monde. Le livre m'a tenue en haleine du début à la fin, avec ses cruels retournements de situation), ses personnages intrigants (Littlefinger en tête) pour s'achever sur deux magnifiques chapitres, présageant de grandes événements pour la suite. Je suis d'ailleurs en train de lire le deuxième volume de la saga (A Clash of Kings), il ne se passe rien de vraiment concret pour l'instant, mais on sent que les différents camps vont bientôt passer à l'attaque. A Song of Ice and Fire est définitivement une de mes saga préférées !

    Quant à la série télé, je n'en ai vu que trois épisodes pour l'instant, et j'en suis très satisfaite. L'univers est bien respecté, ça rush quelques passages du livre tout en restant parfaitement compréhensible, et les acteurs jouent très bien leurs personnages (même si j'étais un peu sceptique au début, car je ne les imaginais pas du tout comme ça, notamment Jaime Lannister). Allez, pour le plaisir, l'opening, super bien fait et avec une chouette musique !

    Sebulon
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    sebulon le #233269

    *Sébulon prend Rozen dans ses bras et tourne, tourne, tourne, tourne…..*

    😍 😂

    Effectivement, ce générique d'ouverture est de toute beauté !
    On peut déjà voir sur le web des dizaines de reprises par des particuliers !

    L'auteur semble aimer mettre à mal ses héros. Et Littlefinger et l'eunuque Varys rivalise de roublardise dans l'art du secret.
    Le tout embarque le lecteur sans le perdre.

    Un vrai plaisir de lecture pour le moment.

    Sebulon
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    sebulon le #233270

    Rue de la crique de Michel roset

    Aux éditions Glyphe

    Avant d être inscrit en 2005 au patrimoine mondial de l Unesco, le centre-ville du Havre a subi les bombardements alliés : le 5 septembre 1944, en deux heures de pilonnage massif, 3000 tonnes de bombes sont déversées sur la cité océane, faisant 50 hectares de ruines et plus de 2000 victimes. À l heure de la reconstruction, le plus grand chantier d Europe est un vaste terrain de jeux pour les bandes d enfants. Certains virent au drame, comme celui qui s est noué dans les restes du muséum dévasté. Plus de trente années ont passé sur cette sordide histoire, et le commandant Charles Vigorneau Vigor se prépare une rude semaine. Victime dans la nuit d un malaise cardiaque, il doit dès le lendemain enquêter sur un double crime. Apparemment, l assassin s est trompé de victime, et pourchasse sa proie. Sur le chemin de sa croisade, Vigor est un obstacle qui doit disparaître…

    L'histoire se déroule donc au Havre. L'auteur, inconnu au bataillon pour ma part, pratique la cardiologie au Havre. Et Sébulon, lecteur lambda vivant et lisant au Havre.
    Vous voyez le point commun ? ^^

    Si ce roman avait eu lieu à Toulouse écrit par un auteur toulousain je n'y aurai surement même pas jeté un œil.
    Mais il était là, bien mis en avant dans la vitrine d'une petite librairie du Havre spécialisé dans le polar.

    C'est donc avec curiosité que je me suis lancé dans cette enquête sur un double meurtre au 27 rue de la crique…. C'est assez “drôle” car mon frère vit (dans la vraie vie) à une rue derrière ! Je visualise dont très bien les lieux, parce que je les connais !!
    Ainsi que de nombreux autres évoqués au fil des pages. C'est une sensation étrange non ?
    En fait, cela m'était déjà arrivé il y a quelques années en lisant un roman de Jean Calbrix : Mon cadavre se navre au Havre

    Bref… J'arrête là le 3615 mylife… 🙄

    Où en étais-je ? Ah oui. Un double meurtre. C'est le commandant Vigorneau qui est en charge de l'affaire.
    Hélas pour lui, quelques troubles cardiaques (tiens tiens…), viendront lui causer quelques soucis au cours de son investigation.

    L'histoire est courte (279 pages) et elle est rondement menée par un groupe d'enquêteurs aux caractères différents.
    La lecture est très agréable et rythmée. Le fait de connaître les lieux dans la réalité est un plus indéniable pour s'immerger dans le récit.

    Une lecture à conseiller pour un havrais amateur de polars

    😉

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #233271

    Je songe à me prendre Alice Aux Pays des Merveilles (parce que le jeu vidéo mène à tout, même à la lecture) ; vous avez une traduction à me conseiller?

    [Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
    null
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    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #233272

    Citation (Tom le chat @ 25/08/2011 09:03)
    Je songe à me prendre Alice Aux Pays des Merveilles (parce que le jeu vidéo mène à tout, même à la lecture) ; vous avez une traduction à me conseiller?


    Edition Librio (à 10FF à l'époque, à 2€ maintenant 😂 ). C'est une traduction d'Elen Riot dans la version que je possède. Elle a 11 ans maintenant mais je ne penses pas que Librio ai changé la traduction.

    Tarmine
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    tarmine le #233273

    Citation (Shinji-kun @ 25/08/2011 10:23)
    Edition Librio (à 10FF à l'époque, à 2€ maintenant 😂 ). C'est une traduction d'Elen Riot dans la version que je possède. Elle a 11 ans maintenant mais je ne penses pas que Librio est changé la traduction.


    perso j'ai l'édition bilingue : la page de gauche en anglais, la page d'en face en français. Du coup c'est assez intéressant de faire sa propre traduction puis de comparer à celle du traducteur. Ça fait faire des progrès en tous les cas!
    c'est celui-là

    Otakugirl
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    otakugirl le #233274

    Quant à moi j'ai l'édition Livre de poche avec Alice au pays des merveilles et La traversée du miroir pour 6,5€. Pas mal, j'avais bien aimé la note du traducteur et la vie de l'auteur dans l'introduction. On a également droit a une petite analyse du livre. Par contre (bien que j'ai compris ce qu'à voulu faire le traducteur car il l'explique très bien), certains noms sont changés radicalement par rapport à d'autre édition. Tweedledum et Tweedledee devient Tralalali et Tralalère (alors que ce serait plutôt Bonnet Blanc et Blanc Bonnet) et le Jabberwocky devient le Bavassin. Mais vu qu'il explique très bien pourquoi il a modifié les noms, finalement, c'est pas vraiment un problème à la lecture.

    J'avais opté pour cette édition uniquement car il y avait La traversée du Miroir en plus, les autres ne l'avaient pas ou étaient plus chères. De plus, elle est illustrée, je sais pas si ça joue dans tes critères mais moi j'aime bien avoir quelques dessins à regarder 😃

    En tout cas, c'est un bon choix, j'avais moi même décidé de lire Alice après Pandora Hearts, histoire de voir les similitudes et les différences. Peut être feras-tu l'inverse et regarderas-tu Pandora Hearts après avoir lu Alice 😛 ?!

    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #233275

    Allez hop je me lance moi aussi dans quelques oeuvres qui m'ont bien plus :

    Le cycle de la Tour Sombre de Stephen King

    Il définit lui même son livre comme “la Jupiter du Système Solaire de son imaginaire”. En effets, quelques connaissances des romans de King sont préférables avant de se lancer dans celui-ci car chez Stephen King tout les mondes (et donc tout ses romans) sont connectés d'une façon ou d'une autre. On suit ici les aventures du chevalier Roland qui cherche à atteindre la Tour Sombre, centre de tout les mondes afin de “réparer” ceux-ci. Il croisera sur son chemin plusieurs amis (réincarnations ?) qui l'accompagneront dans sa quête.
    Sûrement, le roman le plus aboutit de Stephen King. Prenant du début à la fin, situé dans un monde post-futuriste, et montrant enfin “le” méchant des romans de King : vous saurez enfin qui est Randall Flag alias l'Homme en noir alias….
    A lire aussi du même auteur : Le Fléau, Salem, Cujo, Le talisman… et le recueil de nouvelles Différentes Saisons qui contient The Body dont est tiré Stand by Me.

    La croisée des chemins de Chris Wooding

    A Saramyr, les Aberrants naissent avec des pouvoirs dangereux. Les grandes familles nobles ont chargé des magiciens, les Tisserands, de les éliminer. Cependant certains échappent au massacre comme la jeune Kaiku ou Lucia, la fille de l'impératrice. Mais les Tisserands mettent au point un énorme complot afin de prendre le pouvoir à Saramyr.
    Je n'ai lu que les 2 premiers tomes mais cette histoire s'avère excellente. Ce roman de fantasy est situé dans un monde très inspiré de la culture asiatique. L'histoire est bien menée, complexe, avec de belles scènes de batailles et des personnages creusés. Il s'agit d'un récit initiatique pour la jeune Kaiku qui va progressivement devoir dominer le grand pouvoir qui someille en elle.

    La trilogie de Phénix de Bernard Simonay.

    Dorian et Solyane,frère et soeur jumeaux, vivent une enfance dorée dans la cité de Syrdahar jusqu'au jour où leur don de prémonition leur annonce la destruction de la cité. Les enfants doivent alors fuir et traverser les Terres Bleues, un désert infranchissable. Surtout ils doivent combattre l'effroyable malédiction qui pèse sur eux, cet amour interdit qui les attachent l'un à l'autre.
    Situé dans un monde post-apocalyptique, La trilogie de Phénix est une grande épopée fantastique retraçant l'histoire de Dorian, Solyane et leurs descendants? Celle-ci sera parsemé d'épreuves, de moment de joie mais aussi de grandes douleurs. Cette épopée de Dorian et Solyane est un des seuls romans de SF française que j'apprécie vraiment. Grandiose, long et complexe, on finira par tout savoir de ces 2 personnages, de leur famille et du destin du monde qui leur est lié. Mais les indices et les révélations arriveront tout au long des 3 tomes et il faut attendre la fin pour comprendre le grand dessin (et destin) de ces deux enfants et de leur monde.
    A noter que Bernard Simonay a ensuite écrit des préquelles (que je n'ai pas lu) expliquant comment le monde en est arrivé au point où il est lorsque commence l'histoire de Phénix

    A la croisée des mondes de Philip Pullman.

    Ce n'était pas une vie ordinaire pour une jeune fille de onze ans : Lyra vivait, en compagnie de son daemon Pantalaimon, parmi les Erudits de Jordan College, passant ses journées à courir dans les rues d'Oxford à la recherche éperdue d'aventures. Mais sa vie bascule le jour où elle entend parler d'une extraordinaire particule. D'une taille microscopique, la Poussière – que l'on trouve uniquement dans les vastes étendues glacées des Royaumes du Nord – est censée posséder le pouvoir de briser les frontières entre les mondes, un pouvoir qui suscite effroi et convoitises… Jetée au cœur d'un terrible conflit, Lyra sera forcée d'accorder sa confiance aux gitans et à de terribles ours en armure. Et, lors de son périlleux voyage vers le Nord, elle devra découvrir pourquoi son propre destin semble étroitement lié à cette bataille sans merci où s'opposent des forces que nul ne l'avait préparée à affronter.
    La saga que tout le monde devrait avoir lu 😂 . A la croisée des mondes est un chef d'oeuvre de la littérature adolescents-adultes actuelle. Un monde fouillé, des personnages charismatiques et attachants, une histoire pleine de suspense et d'épreuves, une fin pas nécessairement joyeuse, c'est le roman initiatique par excellence. Pullman met ici la barre très haut dans ce genre d'aventures : faire mieux sera très dur. Il a réussi a faire passer des notions complexes comme l'anticléricalisme (la mort de Dieu est un des meilleurs passages du roman) dans un roman pour adolescent. Mais il interroge aussi la vie, la mort, l'âme et son rapport à la religion (principalement catholique). Mais ce roman est avant tout l'histoire d'un passage à l'âge adulte. C'est le récit de l'adolescence. Néanmoins ce récit est construit pour être lu aussi par des adultes, on y trouve ainsi des notions tels les nombres complexes (comparé Adam et Eve aux imaginaires c'est quand même fort). Le dernier tome de cette trilogie est de loin le meilleur et il conclue en beauté une saga qui n'a pas à rougir face à certaines “grandes oeuvres” comme SDA (même si bien sûr l'univers de Tolkien est beaucoup plus vaste que celui de Pullman).
    A noter qu'une première courte suite présentant Lyra à 14 ans est déjà sorti (mais introuvable). Elle est en fait le préquelle à une nouvelle saga présentant Will et Lyra à l'âge de 16 ans.

    Sotelo
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    Sotelo le #233276

    Citation (Shinji-kun @ 25/08/2011 23:50)
    Le cycle de la Tour Sombre de Stephen King

    Il définit lui même son livre comme “la Jupiter du Système Solaire de son imaginaire”. En effets, quelques connaissances des romans de King sont préférables avant de se lancer dans celui-ci car chez Stephen King tout les mondes (et donc tout ses romans) sont connectés d'une façon ou d'une autre. On suit ici les aventures du chevalier Roland qui cherche à atteindre la Tour Sombre, centre de tout les mondes afin de “réparer” ceux-ci. Il croisera sur son chemin plusieurs amis (réincarnations ?) qui l'accompagneront dans sa quête.
    Sûrement, le roman le plus aboutit de Stephen King. Prenant du début à la fin, situé dans un monde post-futuriste, et montrant enfin “le” méchant des romans de King : vous saurez enfin qui est Randall Flag alias l'Homme en noir alias….

    Je confirme, une saga enorme, prenante du debut a la fin et que je conseille sans retenue. Par contre, j'ai des doutes sur l'adaptation cinematographique en chantier en ce moment-meme par Ron Howard, pas vraiment le gars le plus talentueux d´Hollywood.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #233277

    En ce moment je me suis remise à la lecture, mais pas pour n'importe quoi, exclusivement du Scott O'Dell.
    Vous connaissez forcément son nom, puisque son roman The King's Fifth (en France La route de l'or) a inspiré Les mystérieuses Cités d'Or.

    J'aime beaucoup cet auteur pour son parcours, car il fut directeur technique et caméraman à Hollywood avant de se consacrer à l'écriture. Du coup, ses livres ont un style très “audiovisuel”, avec la précision d'un scénario, l'action d'un film, parfois aussi la froideur des images violentes. O'Dell ne s'adonne jamais à de grandes envolées lyriques, des descriptions de soixante pages, des analyses psychologiques. Le style est concis, efficace. On découvre ses personnages à travers leurs actions, on les analyse nous-même comme des personnes vivantes dont on partagerait un moment de vie. Du coup, on s'attache vraiment à eux et à leur personnalité forte, comme on peut s'attacher à un ami.

    Il situe toujours ses histoires dans des contextes historiques, géographiques forts. De même que les histoires qu'il raconte, fortes, réalistes, souvent impitoyables.
    A noter qu'après avoir reçu plusieurs prix, Scott O'Dell donne lui-même son nom à un prix récompensant les fictions historiques jeunesse.

    Malheureusement, ses livres sont durs à trouver car n'ayant pour beaucoup pas été réédités. Il faut donc plutôt se tourner vers l'occasion, on peut en trouver sur Amazon par exemple.

    L'île des dauphins bleus est son bouquin le plus récompensé. Basé sur une histoire vraie, il raconte l'histoire de Karana, une jeune indienne qui, par un cruel concours de circonstances, se retrouve seule sur l'île qu'occupait sa tribu. On la suit dans son quotidien, confrontée à la nature sauvage, mais aussi aux hommes qui pourraient se révéler bien pires… Un livre vraiment sans concessions, fort et magnifique, que je recommande chaudement.
    A noter qu'il existe une suite, Zia, qui raconte l'histoire du point de vue de la nièce de Karana.
    L'île des dauphins bleus a aussi été adapté en film, mais je ne l'ai pas encore vu.

    Dans le même style, Sarah Bishop (en français Intrépide Sarah, ils ont pas mal infantilisé les titres originaux 😒). Sarah vit avec son père et son frère dans leur ferme à Long Island, à l'aube de la révolution américaine. Déchirés par des conflits d'idées, son frère s'engage dans l'armée rebelle tandis que son père reste fermement royaliste. Mais dans le voisinage on n'apprécie pas ce genre d'idées, et ses convictions vont lui couter cher… Après avoir essayé de composer avec les Hommes et leurs conflits qui les dépasse, Sarah seule et désabusée, décide de prendre enfin son destin en main et de se retirer du monde, avec son fusil et son courage pour seuls alliés…
    J'ai lu ce livre plusieurs fois tant il m'a marqué, plus encore que L'île aux dauphins bleus. Malgré son jeune âge, Sarah est un personnage exceptionnel avec une personnalité extrêmement forte. Ses aventures se lisent d'un trait, on est complètement embarqué dans son univers parfois hideux, parfois magnifique, surtout sans pitié. De jeune fille effacée Sarah devient une femme hors du commun, façonnée au burin de la vie. Et tout ça sans jamais verser dans le pathos, avec la précision d'une caméra, un style très sobre qui rend le récit d'autant plus prenant. Pour l'instant mon Scott O'Dell préféré.

    Dans mes souvenirs, My name is not Angelica était lui aussi très fort et assez violent, récit de la jeune Raisha, embarquée sur un bateau négrier pour travailler sur une plantation en Amérique. Les esclaves subissent des conditions de vie atroces ; Raisha, renommée Angelica par ses maîtres, essaye de tirer son épingle du jeu comme elle le peut. La révolte gronde parmi les esclaves, hélas les répressions encourues risquent fort d'être sanglantes…
    Les éditeurs français ont donné au bouquin le titre Moi, Angelica, esclave, c'est complètement idiot car totalement contraire à l'esprit initial (Raisha refusant le nom chrétien que ses maîtres lui ont donné). Ne pas se fier au titre français donc, qui a d'ailleurs tendance à tirer d'entrée sur le violon, ce que le livre se refuse à faire.

    The Dark Canoë (L'énigme de l'Amy Foster) ne m'a pas beaucoup marquée, pourtant je l'ai lu deux fois, dans mon enfance et il y a quelques années. On suit les aventures d'un jeune garçon nommé Nathan, embarqué sur l'Amy Foster que son marginal de frère dirige. Nathan trouve un coffre étrange, dont le dégagement et l'ouverture serviront de fil rouge. A bord, la mutinerie gronde et le frère de Nathan est menacé… Un roman qui, au lieu de se centrer sur l'aventure comme les autres, privilégie plutôt la (re)découverte d'un rapport fraternel entamé par les difficultés de la vie.

    Enfin, un bouquin que j'ai fini hier, Black Star, Britgh down (Etoile Noire, Aube Claire). Cette fois, Scott O'Dell nous embarque en Alaska, pour suivre les aventures d'Aube Claire, une jeune esquimaude qui va participer pour la première fois de sa vie à la légendaire course de traineaux, l'Iditarod.
    On découvre l'univers des Esquimaux, leur quotidien, les contraintes qu'implique la vie dans le grand froid, mais aussi leur sagesse et leurs légendes… Partagée entre culture blanche et culture esquimaude, Aube Claire relève le défi qu'on lui a lancé avec d'un côté sa raison et de l'autre sa fougue. On vibre au rythme des patins de son traineau et au souffle des chiens : encore une fois un livre très fort, un magnifique ode à l'aventure et à la liberté. C'est avec regret qu'on le referme tant on aurait aimé continuer la course dans l'infini blanc et la piste glacée. Encore une très belle tranche de rêve !

    Sotelo
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    Sotelo le #233278

    Merci Akiko, je ne connaissais absolument pas cet auteur, ni qu'il avait inspiré les Cités d'Or.

    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #233279

    Une grande majorité de roman initiatique dont une jeune fille est l'héroïne d'après tes résumés.

    J'aime beaucoup les romans initiatiques mais en général c'est avec un héros (ou un frère et une soeur).

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