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20 sujets de 81 à 100 (sur un total de 100)

Posté dans : Délire & Divers

  • Akiko_12
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    Akiko_12 le #233280

    Citation (Sotelo @ 04/09/2011 09:24)
    Merci Akiko, je ne connaissais absolument pas cet auteur, ni qu'il avait inspiré les Cités d'Or.


    De rien Sotelo ! Si tu en as l'occasion je te recommande vraiment ces bouquins, ils sont très vite lus et très marquants. En plus comme la plupart ne se trouve que d'occasion, autant dire que c'est pas la ruine 😉

    Citation (Shinji-kun @ 04/09/2011 11:16)
    Une grande majorité de roman initiatique dont une jeune fille est l'héroïne d'après tes résumés.

    J'aime beaucoup les romans initiatiques mais en général c'est avec un héros (ou un frère et une soeur).


    La proportion hommes/femmes doit être à peu près la même je pense. Par contre il est possible que sur les livres traduits en Français il y ait plus de récits de femmes ? (car Scott O'Dell a écrit beaucoup de romans, mais même pas la moitié ont été traduits).

    Roman initiatique je ne sais pas, peut-être pour certains. Mais pour la plupart la définition stricte de roman initiatique ne s'applique pas. Par exemple, dans L'île des dauphins bleus, Karana était jeune au départ mais passa 18 ans seule sur son île. On apprend dans Zia qu'elle est morte 3 semaines après la fin du précédent bouquin, donc difficile d'y voir un parcours initiatique.
    De même, vu le contexte, dans My name is not Angelica, Raisha restera probablement esclave toute sa vie, donc pas vraiment de leçon à tirer de toutes ses souffrances…
    Enfin, quand on quitte Sarah Bishop, elle amorce peut-être (et je dis bien peut-être) un changement d'attitude mais est tout de même aussi sauvage qu'une louve. La fin est d'ailleurs brutale car on ne sait vraiment pas ce qu'elle va devenir. Donc certes elle a évolué mais peut-on dire que c'est “initiatique” ?
    Quant à Esteban dans The King's Fifth, même si je n'ai toujours pas lu le livre il parait que ça finit mal pour lui.

    S'il fallait donc classer Scott O'Dell, ce serait plutôt dans la catégorie roman historique uniquement.

    Sinon, je n'avais pas vu mais Black Star, Bright down (Etoile Noire, Aube Claire) a reçu la Newbery Medal, comme cinq autres livres de O'Dell.

    Gexian
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    Gexian le #233281

    Tiens, je crois que je ne suis pas encore venue faire quelques petites critiques ici ! 😯

    Hé bien commençons par un livre de Science-Fiction :
    Planète à louer ! de Yoss

    Le postulat de ce livre est que la planète est contrôlée par une alliance de civilisations extraterrestres jusque là restées dans l’ombre qui ont envahies la terre au moment où on s'approchait d'une guerre mondiale nucléaire. Aujourd'hui la Terre n'est plus qu'un coin à touristes extra-terrestres que la plupart des terriens cherchent à fuir. Le livre se composent d’une demi-douzaine de nouvelles plus ou moins liées entre elles.

    Raconté comme ça, rien de forcément original si ce n'est que l'auteur est Cubain et qu'il fait clairement un parallèle annoncé avec la situation de son pays : cette Terre occupée que les humains cherchent à fuir est Cuba, dans son état actuel (enfin celui de 2000/2002, mais je doute que la situation soit si différente aujourd'hui). Yoss utilise clairement le côté science-fiction pour nous raconter Cuba avec tous ses côtés noirs (le livre est plutôt déprimant).

    Enfin bref, une lecture très intéressante sur une livre de SF qui s'attache beaucoup plus aux rapports “humains” qu'à la SF pure et dure.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #233282

    Ah, en effet, Gex, c'est une curiosité !
    Si j'en crois une personne de ma connaissance qui est allée à Cuba et a tenté de rencontrer les Cubains sans surveillance policière, ce pays reste un étouffoir à liberté, même si l'on peut trouver encore pire. Personnellement je rejoindrai l'extrême-gauche quand je verrai des gens fuir les pays capitalistes pour essayer d'entrer dans des pays communistes 😃 😃 …

    Il n'y a pas que la SF et le fantastique. En ce moment je commence à trouver qu'Amélie Nothomb est un grand écrivain ! d'ailleurs je viens d'en acheter qquns, et Peplum est une espèce de SF ou de roman fantastique si j'en crois le résumé éditorial, mais pas encore lu le livre.
    C'est Voyage d'Hiver que je viens de lire.
    Un type prénommé ridiculement Zoïle par des parents irresponsables explique qu'il fait tout le temps sonner le portique de sécurité de l'aéroport même s'il n'a rien sur lui (comme moi!), et justement il sait que cela va se produire car il est en train de prendre l'avion à Roissy. Bien sûr ça ne rate pas, bien qu'il n'ait rien de particulier sur lui. Sauf que cette fois il a décidé de crasher un avion, qu'il va prendre dans 5 heures, et donc il a une terrible envie de fou-rire. Il prend ce qu'il lui faut ensuite, à la boutique hors-taxes, tout simplement. Et pour s'occuper, il écrit dans son carnet le récit qui explique son acte suicidaire.
    C'est une étrange histoire, un “conte” assez court, plein de petites remarques plutôt riches ou profondes, plein aussi de cet humour noir ou un peu désespéré typique d'Amélie.
    Métaphysique des tubes est pour moi un grand roman (bien qu'il ne faille pas croire la Nothomb sur le Japon, car elle ment comme elle respire, elle inventerait n'importe quoi pour le plaisir d'une situation décoiffante).

    Sharbett
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    Sharbett le #233283

    Je viens d'achever le premier tome du Seigneur des Anneaux.

    L'édition est pas terrible, elle laisse Tolkien faire des fautes d'orthographe. Mais passons, on en fait tous.

    Je ne suis pas certaine de raffoler de ce texte. C'est une oeuvre grande par l'imagination, mais je la trouve assez plate et peu consistante. Pas de surprise, juste du spectacle avec des décors et des personnages efficaces, beaux, charismatiques ou monstrueux à souhait. C'est très bien, très beau, très grand, cependant, je garde l'impression que ça sonne un peu creux. C'est une bonne histoire, mais elle ne me parle pas, je ne me sens pas concernée. Un peu comme les films, d'ailleurs.

    Le Seigneur des anneaux est une saga qui se déroule sans moi, elle ne me fait pas spécialement vibrer. Passons donc à autre chose…

    Black-Destroyer
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    black-destroyer le #233284

    Citation
    L'édition est pas terrible, elle laisse Tolkien faire des fautes d'orthographe. Mais passons, on en fait tous.

    La traduction des éditions Bourgois est dénoncée par les lecteurs depuis la parution. Rien que dans les premiers chapitres, on voit que Boromir devient Borimor et que Galadriel meurt au lieu de partir. Le responsable n’a pas compris le double sens du mot anglais « departure » (départ ou mort suivant le cas). Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce massacre, il faut aller sur le site Tolkiendil. http://www.tolkiendil.com/
    Depuis la sortie des films, médiocres, Bourgois semble vouloir faire retraduire le Seigneur des Anneaux, il a contacté Adam Tolkien, son petit-fils, prof’ de français à Oxford. Mais, on attend encore.

    J’ai lu un récit, intitulé L’élimination sorti chez Grasset.

    Il est écrit par le cinéaste Rithy Panh et le romancier Christophe Bataille.

    Rithy Panh est cambodgien, il a survécu au régime des Khmers rouges, sa famille non, il vit en France.
    Devenu un grand documentariste (il a réalisé S-21, un film sur le pire camp de détention des Khmers rouges), il décide de se confronter au responsable de ce camp, Duch, (c’est son nom de code). En effet, sur le mur qui présente les faces des victimes dans ce camp devenu musée, il a reconnu un membre de sa famille, tué par Duch ou un de ses hommes.

    Panh se demande depuis toujours comment le Cambodge a basculé dans la folie (son oncle fut tué sous le seul prétexte qu’il était médecin) et comment des gens comme Duch peuvent apparaitre.
    Ce qui m’a troublé, horrifié, c’est que Duch est un être fin, cultivé (il a fait des études françaises), il cite Hugo, La Fontaine. En même temps c’est un des pires salauds de la terre. Il avoue sans émotion ses crimes, il décrit avec des détails sordides les tortures qu'il pratiquait, il ne regrette rien, si ce n’est de ne pas avoir tué plus.

    pourquoi alors ce massacre ? Pourquoi tuer son propre peuple ? Torturer jusqu’à la mort des gens qui ont déjà parlé ou qui ne diront rien car ils ne savent rien ? Duch ne répond jamais clairement à cette question. Il joue avec Panh, dit avoir oublier. Il cite, à la place, des paroles de Sun Tzu ou de Pol Pot. Je crois que s'il a autant fait de mal à ces gens c'est qu'il pense que les humains sont tous coupables de quelque chose, il croit que leur naissance est un crime qui mérite l'élimination.

    Ce recit m'a fait pensé à un livre que l’on m’avait conseillé, Si c’est un homme de Primo Levi, ou ce résistant communiste, mais juif, raconte son calvaire dans les camps. Un jour, il voit un officier nazi battre à mort un détenu. Il lui demande pourquoi ? L’officier le frappe et lui dit : ici, il n’y a pas de pourquoi. Duch est pareil. Il tue sans raison compréhensible. Ce n'est même pas de la cruauté.

    Ce qui est terrible, en fermant ce livre, c’est qu’on sait que rien ne change sur la terre. L’officier Nazi qui frappait Primo Lévi, Duch qui exécutait ses victimes sont les frères des soldats américains qui urinent sur leurs victimes, ceux des miliciens soudanais ou ceux des soldats syriens qui tuent leur propre peuple.

    Sharbett
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    Sharbett le #233285

    Je lus La Délicatesse, de David Foenkinos.

    Je n'ai pas vu le film.

    Nathalie rencontre François, l'épouse et tous deux connaissent un grand bonheur. François décède brutalement dans un accident. Trois ans plus tard, alors qu'il lui semble impossible de retrouver l'amour, Nathalie embrasse un de ses subordonnés au bureau…

    Rendons-lui ses mérites: le style est gracieux et léger. Foenkinos aime les mots et jouer avec leurs sons, le résultat est plaisant. L'humour est efficace, les images sonnent juste. La construction est équilibrée. Il y a du travail et du talent.

    Je n'aime pas ce roman. Sans doute la malédiction de l'absence de pompe à sang 😂

    Le deuil de l'être aimé est certainement l'une des plus grandes douleurs de la vie. Foenkinos écrit très bien la mort que cela représente pour celui qui reste, la cassure profonde que cela provoque chez quelqu'un d'aimant.

    Hélas, toute la partie du roman sur la rencontre et la découverte de l'autre, c'est-à-dire quasiment les trois quarts, me laissa froide. Les êtres exceptionnels qui se rencontrent et s'aiment m'ennuient. Cela arrive sans doute dans la vraie vie, mais c'est comme me parler d'un dîner dans un restau de grande renommée: je ne suis pas concernée. Quand je lis un roman, je cherche ce qui est vrai dans l'illusion, et je ne retrouve pas de vrai dans ces histoires d'amour. Tout demeure incroyable. Peut-être n'ai-je pas assez d'expérience ou de tendresse pour l'apprécier.

    Non, mais peut-être que si vous le lisez, vous adorerez, hein. C'est une lecture plaisante, sauf que je n'ai pas aimé ça, c'est tout.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #233286

    Pour ma part, je suis tombée sur une réédition fort plaisante de nouvelles de Lovecraft, regroupées sobrement sous le titre Cthulhu, le mythe.
    Le livre est en grand format avec 9 nouvelles à l'intérieur, relatives aux grands Anciens et toutes diablement efficaces, sombres, grotesques et prenantes.
    Un long prologue se propose apparemment d'analyser l'oeuvre de Lovecraft, et, chose que j'ai le plus retenu, la fin propose plusieurs pages de photos de lieux réels en sépia où l'ont peut admirer la ferme des Watheley d'où provint L'horreur de Dunwich, la route qui y mène, la biblitothèque et le campus de Miskatonic, Arkham, ou encore la demeure de Akeley dans le Vermont (entre autres).
    Je n'ai pas craqué cette fois mais il est bien possible que je le fasse dans l'avenir. En tous cas si vous en avez l'occasion, jetez-y un oeil et notamment aux photos, qui rendent encore un peu plus réel l'Innommable 😃 !

    Felicitee
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    Félicitée le #233287

    Je lis peu ces derniers temps, en tout cas, bien moins qu'avant.
    Deux des livres que j'ai lu dernièrement l'on été grace à Akiko.

    Moi, Angelica, esclave (je préfère le titre original qui n'était pas bien dur à traduire Mon nom n'est pas Angelica et représentait mieux l'histoire et le personnage. Le titre français, à mon sens, pue…) :
    Donc dans ce livre, l'on suit Raisha, jeune Africaine enlevé pour être vendu comme esclave dans les îles d'amériques, où on lui donnera le nom d'Angelica.
    J'ai beaucoups aimé la fin, elle montre tout ce qu'il y a de tragique dans l'esclavage. J'en ai aimé les deux issues, Raisha qui choisi la vie pour son bébé, malgré le fait qu'elle retournera à l'état d'esclave et les autres qui se tuent plutôt que d'être reprit. Le tout est très bien écrit, mais je l'ai trouvé un poil court. Quelque cent pages de plus n'aurais pas été une mauvaise idée.

    Intrépide Sarah (titre original Sarah Bishop. Bien plus sobre et moins gamin):
    Ce livre ce passe aux États-Unies au début de la guerre de Sécession.
    Sarah vit avec son père et son frère. Le père est royaliste et ça ne plaît pas à tout le monde, c'est la que les ennuis commence.
    Ce livre est assez dur, Sarah va aller de malheur en malheur, tout ça dans un pays dans le tournant de son histoire.
    Je l'ai vraiment, vraiment aimé ! Épique, dur, Sarah n'est pas une jeune fille toute douce, elle à du tempérament, une vrai héroïne. Cette manière qu'elle a de se débattre contre la mort, son envie intacte de vivre malgré la perte de son père et de son frère, qui aurait pus la pousser à se laisser mourir, mais non, elle va vivre, envers et contre tout et tous. Excellant livre !

    Akiko, je te remercie de m'avoir fait découvrir cet auteur ! Je me suis acheté un autre de ses livres, mais cette fois en anglais.

    The King's Fifth

    J'en parlerai quand je l'aurai lu.

    Ça faisait un moment que je voulais lire du Jane Austen. Mais de les lires en français m'était une idée désagréable et les lires en anglais, plus qu'effrayant. Et puis j'ai lu mon premier livre en anglais, un Oscar Wilde (cet auteur est l'un des meilleures, croyait moi) et je me suis rendue compte que j'avais la capacité de lire l'anglais sans recourir à mon dico tous les deux mots. Ça a été une révélation ! Alors j'ai achète mon premier Jane Austen, Pride And Prejudice.

    Le livre commence alors que le jeune gentleman Mr Bingley fortuné et non marié fait son apparition. Évidemment, toutes les familles ayant des filles non marié espère qu'elle soit celle qu'il choisira et la famille Bennet n'a, elle, pas moins de cinq fille ! et Mrs Bennet, plus que jamais Mr Bennet, espère que l'une de ses filles sera l'heureuse élue, du cœur, ou qu'importe l'organe (je suis un peu dur, mais c'est quand même pas loin de ça), de Mr Bingley.
    Élisabeth est la deuxième fille des cinq et l'héroïne du livre. Elle est l'une des prétendante, mais elle ne l'est pas longtemps, et cela lui va, car sa sœur Jane à conquis le cœur de Bingley le premier soir. Et c'est ce premier soir, qu'elle fera la connaissance du meilleure ami de Bingley, Mr Darcy. Et c'est autour de ces deux personnages que le livre tourne.

    Ce qu'il y a d'excellant dans ce livre, c'est que l'on ne suit pas qu'Élisabeth, à certains moment, on suit Darcy, et Austen le dépeint d'une manière des plus truculante (Darcy est d'ailleurs, pour moi, un personnage plus intéressant qu'Élisabeth, même si Élisabeth est une héroïne charismatique et riche de personnalité, mais Darcy a plus d'aspérité, son changement du début à la fin du livre est plus flagrant). Et le coup de génie d'Austen, c'est quand nous faisant suivre ce dernier, elle nous met dans la confidence que Darcy aime Élisabeth, alors que quand nous somme de son côté à elle, ça n'a pas l'air d'être le cas, mais alors pas du tout. Et c'est ce coup de génie qui offre ça dimension au livre. Les situations, quand Élisabeth est sur que Darcy la méprise, alors qu'il l'aime ! C'est à mourir de rire ! Un des meilleures passage est celui où Darcy, alors qu'Élisabeth ne s'y attend pas les moins du monde, vient lui faire sa déclaration et lui demander sa main ! J'ai cru que j'allais mourir tant cet un pur moment d'incompréhension pour cet pauvre Élisabeth ! C'était magnifique, grandiose. Une pure maîtrise littéraire. Je sais pas dans quel état d'esprit était Austen quand elle a écrit ce passage, mais ça devait être jouissif !
    Ce livre a été un pur plaisir à lire, Jane Austen a (avait en faite, vu qu'elle est morte) une écriture sarcastique, critique de sa société, drôle, en un mot, génial. On sens qu'elle aime ses personnages, mais s'en moque gentillement. La mère surtout. Cette femme n'a qu'une ambition, marier ses filles, qu'importe à qui, temps que ce n'est pas un trop mauvais parti.
    Je conseil ce livre plus que grandement !

    Et maintenant que je suis une grande fan de Jane Austen, je me suis achète deux autres de ses livres, toujours en anglais bien sûr:

    Mansfield Park

    et
    Emma

    (Normalement là il y avait une image, mais elle m'empêchait de posté. Allez savoir…)

    et je ne manquerait pas de tous les acheter !

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #233288

    Citation (Félicitée @ 08/04/2012 02:52)
    Akiko, je te remercie de m'avoir fait découvrir cet auteur ! Je me suis acheté un autre de ses livres, mais cette fois en anglais.


    Vraiment ravie que ces livres t'aient plu Félicitée ! 😃

    Sarah Bishop reste à ce jour mon préféré de Scott O'Dell, même si j'avais aussi apprécié les autres mentionnés dans mon précédent post (surtout Black Star, Bright Down, parce qu'il possède le souffle du Wild que décrivait Jack London dans L'Appel de la forêt et Croc Blanc).
    Je l'avais découvert il y a bien des années et en le relisant récemment j'ai été frappée par sa dureté, surtout lors du passage du goudron et des plumes, mais aussi par d'autres comme lorsqu'elle se fait mordre par un serpent. C'est une histoire assez impitoyable et en même temps je l'aime beaucoup pour son héroïne forte, et sans doute parce que le contexte prête plus à l'identification que pour Black Star, Bright Down par exemple, ou même que Island of the blue dolphins (ce dernier étant lui aussi très dur, avec l'histoire vraie de cette Indienne qui passa 18 ans seule sur son île et mourut 7 semaines après son “sauvetage” ! Quelle ironie).

    J'ai moi aussi cette édition de The King's Fifth depuis des années mais n'ai toujours pas eu la volonté de le lire, j'ai peur de devoir me reporter à un dico toutes les trente secondes… Cela dit, ton expérience sur l’œuvre de Wilde (laquelle d'ailleurs <img src="style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” /> ?) me servira peut-être d'exemple pour m'y mettre ? En tous cas, n'hésite pas à venir nous en parler quand tu l'auras lu, je suis curieuse d'avoir un avis. D'autant que, niveau curiosité, ce livre là a la palme puisqu'il a tout de même servi de bases aux Mystérieuses Cités d'Or !

    Il me reste encore pas mal de bouquins de Scott O'Dell à lire dans ceux édités en français. En ce moment je suis dans un cycle Sherlock Holmes et nouvelles fantastiques, mais lorsque je me remettrai à O'Dell je viendrai peut-être en parler ici, du coup ! 😁

    > Au passage mon livre de chevet en ce moment c'est celui-ci :

    Histoires étranges par Jean-Bernard Palou. Il s'agit d'un recueil de nouvelles fantastiques avec beaucoup de noms prestigieux comme Washington Irving, Poe, Maupassant, Nerval, Balzac, Nodier…

    Je n'ai pas encore lu grand chose bien que je connaisse déjà les nouvelles de Poe et Maupassant sélectionnées (La barrique d'Amontillado et La chevelure), mais me suis immédiatement ruée sur La main de singe de William Jacobs qui, comme je le mentionnais dans le topic Harry Potter lors du jeu de fanfictions sur xxxHolic, a inspiré les CLAMP pour un passage qui m'avait fait beaucoup d'effet. Hé bien, quelle bonne trouille, cette nouvelle ! Courte et très efficace, je comprends pourquoi nos mangaka ont été marquées par ce récit terrible !

    Quelques pages plus loin j'ai aussi lu La ville de rêve d'Octave Béliard, moins horrifique mais là encore une histoire qui laisse une impression certaine. Si les autres sont toutes du même acabit, Histoires étranges doit être un must ! L'édition date de 1963, dispo d'occasion sur Amazon ou Price Minister. C'est le seul bouquin que j'aie trouvé avec La main de singe, pas rééditée depuis un bon paquet d'années apparemment…

    Felicitee
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    Félicitée le #233289

    Citation (akiko_12 @ 09/04/2012 01:23)
    Vraiment ravie que ces livres t'aient plu Félicitée ! 😃

    Sarah Bishop reste à ce jour mon préféré de Scott O'Dell, même si j'avais aussi apprécié les autres mentionnés dans mon précédent post (surtout Black Star, Bright Down, parce qu'il possède le souffle du Wild que décrivait Jack London dans L'Appel de la forêt et Croc Blanc).
    Je l'avais découvert il y a bien des années et en le relisant récemment j'ai été frappée par sa dureté, surtout lors du passage du goudron et des plumes, mais aussi par d'autres comme lorsqu'elle se fait mordre par un serpent. C'est une histoire assez impitoyable et en même temps je l'aime beaucoup pour son héroïne forte, et sans doute parce que le contexte prête plus à l'identification que pour Black Star, Bright Down par exemple, ou même que Island of the blue dolphins (ce dernier étant lui aussi très dur, avec l'histoire vraie de cette Indienne qui passa 18 ans seule sur son île et mourut 7 semaines après son “sauvetage” ! Quelle ironie).


    C'est ce que j'ai aimé dans Sarah Bishop, ce côté dur, âpre. L'héroïne a 15 ans et pourtant la vie ne l'a ménage pas. Elle a failli se faire violer, inculpé pour un incendie criminel ! d'ailleurs la scène où elle s'échappe et se fait poursuivre et tirer dessus est excellente. J'aime les livres où les auteurs n'ont pas peur de faire vivre des choses durs à leurs personnages. Sans qu'ils oublient pour autant de leurs faire vivre de belles choses. Parce que la vie elle est comme ça…

    Citation
    J'ai moi aussi cette édition de The King's Fifth depuis des années mais n'ai toujours pas eu la volonté de le lire, j'ai peur de devoir me reporter à un dico toutes les trente secondes… Cela dit, ton expérience sur l’œuvre de Wilde (laquelle d'ailleurs <img src="style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” /> ?) me servira peut-être d'exemple pour m'y mettre ? En tous cas, n'hésite pas à venir nous en parler quand tu l'auras lu, je suis curieuse d'avoir un avis. D'autant que, niveau curiosité, ce livre là a la palme puisqu'il a tout de même servi de bases aux Mystérieuses Cités d'Or !


    C'est The Happy Prince and Others Tales, le livre que j'ai lu de Wilde. C'était d'un anglais pas trop sophistiqué, étant des contes, et comme Scott O'Dell écrivait pour de jeunes lecteurs principalement, ce ne doit pas être plus dur, mais peut-être que je me trompe. Pride and Prejudice était, quant à lui, d'un niveau supérieur, j'ai dû recourir au dico un peu plus souvent.

    Je ne manquerai pas de venir parler de The King's Fifth quand je l'aurai lu. Mais je ne pourrais faire de comparaison avec Les Mystérieuses Cités d'Or, vu quand j'en ai un souvenir plus que vague. ^.^°

    Bub
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    bub le #233290

    Petite moisson de livres d'explorateurs, d'ethnologues et d'aventuriers en tout genre pour passer un agréable été loin, loiiiin du maussade quotidien parisien.
    Dans ma besace :

    L'odyssée de l'Endurance par Sir Ernest Shackleton.
    C'est le récit du mythique naufrage en antarctique de l'équipage de Shackleton, qui devait tenter la traversée intégrale du continent en 1914. Ce fut raté. Mais de quelle façon !
    Plus d'infos sur cette aventure historique ici : cliques-moi !

    Le chant des pistes de Bruce Chatwin est un récit/enquête/autobiographie un peu particulier sur les relations entre les blancs et les aborigènes d'Australie. ça faisait longtemps que je cherchais un livre costaud et bien documenté sur les mythes aborigènes et leur culture multimillénaire. Ce livre est une référence, et dès les deux premiers chapitres que je viens de lire, on sent une "patte" littéraire remarquable.
    Plus d'infos sur ce livre ici : cliques-moi !

    Du coup, comme Chatwin m'a fait forte impression, je me suis aussi pris En Patagonie, son tout premier ouvrage. Plus fouilli, ce titre est une accumulation de portraits, d'anecdotes et diverses choses vécues ou entendues par l'auteur lors de son séjour dans ce bout du monde.
    Plus d'infos ici : cliques-moi !

    J'ai déjà parlé de Peter Hopkirk il y a quelques mois. Je poursuis son oeuvre avec Bouddhas et rodeurs sur la route de la soie. Cette fois Hopkirk nous emmène sur les chemins du Taklamakan, où les explorateurs et/ou chercheurs de trésors européens risquaient leur peau pour ramener de précieuses reliques des brillantes civilisations oubliées d'Asie centrales.
    Plus d'infos ici : cliques-moi !

    Toujours de Hopkirk, ce Sur le toit du monde : hors la loi et aventuriers au Tibet parle quant à lui des différentes têtes brûlées qui prirent le risque de pénétrer dans le Tibet interdit pour moultes raisons plus ou moins avouables.

    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #233291

    Je viens de finir un grand roman de la littérature orientale :

    Je plaisante bien sûr 😁 . Mais il est quand même génial.

    On va passer sur le synopsis vu que les 6 premiers épisodes de l'animé (La Mélancolie de Haruhi Suzumiya I à VI) adaptent ce roman. L'adaptation est d'ailleurs très fidèle. L'histoire est parfaitement respectée et les dialogues scrupuleusement suivis. L'animé s'est contenté d'adapter certains passages lorsque cela était nécessaire. Le roman, tout comme la narration de l'animé, est vu entièrement depuis les yeux de Kyon et les décors ne sont pas à 100% décrits dans le roman.

    Quel intérêt de le lire alors ? Et bien, il est 10 fois plus déjanté. On sent que l'animé s'est retenu parfois. Ici Haruhi nous montre toute son excentricité. Elle ne présente aucune gêne, se révèle particulièrement impolie (d'un point de vue japonais) et profondément égocentrique. C'est cela qui ressort le plus. Haruhi est une égocentrique de première. Bon, vu qu'elle est Dieu ou ce que vous voulez qui s'en rapproche c'est un peu normal. Pour prendre un exemple de ce qui n'est pas montré dans l'animé, je vais parler de la première rencontre avec Mikuru. Elle lui tripote bien les seins mais elle dirige sa main vers la jupe de Mikuru lorsque Kyon l'arrête. Ce n'est pas le cas de l'animé où elle se contente du début. Kyon quand à lui révèle tout son cynisme et sa lâcheté. Il obéit quoiqu'il arrive à Haruhi et ne peut résister au charme de la douce Mikuru. Il forme quand même un beau “couple” avec Suzumiya 😁 .

    J'ai aussi noté que lors de la scène du baiser de Haruhi et Kyon dans le monde clos, l'animé nous montre qu'Haruhi “cède” à Kyon (si, si regardez bien ses épaules) alors que dans le livre vu que Kyon ferme les yeux, on ne connait pas sa réaction. Tout juste sait on qu'elle ne rompt pas le baiser.

    Pour ceux qui rechignent à voir l'animé (“Oh, moi et le moe ça fait deux”, “Tout le monde en parle donc ça doit être mauvais”,…) je vous conseille vivement ce roman. Vous pouvez vous représenter les personnage telle que vous le souhaitait donc plus de problème. Attention à ne pas lire l'extrait du manga à la fin du livre. Ce manga est une horreur. C'est moche et ça dévie complètement du scénario de l'animé et du roman.

    Bub
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    bub le #233292


    Je me suis replongé avec frénésie dans le cycle de Dune depuis quelques semaines.
    Je n'avais pas lu ces romans depuis au moins 15 ans et c'est avec un oeil neuf que je redécouvre ce sommet de la littérature de science fiction.
    J'ai commencé en relisant mes vieux poches de chez pocket, avec leurs illustrations mythiques de Siudmak.

    Et au bout de quelques chapitres j'ai carrément craqué : allez hop ! Prenez tout mon argent monsieur le libraire, je repars avec l'intégrale hyperclasse sortie chez Laffont (avec une très intéressante préface de Klein) et le hors série exceptionnel de l'excellent Bifrost.

    De mon adolescence, j'avais surtout retenu le "décor" de Dune, son "folklore" avec les fremens, le désert, l'épice, la préscience, le terrible baron Harkonnen et bien sûr… les vers des sables.
    J'avais peu à peu lâché l'affaire avec les tomes suivants, que je trouvais alors d'intérêt moindre.

    Aujourd'hui je savoure chaque volume de ce fabuleux cycle ! Je suis sur le point d'achever Les enfants de Dune, et je trouve ça meilleur à chaque fois !
    Quel souffle ce Herbert !
    Quel plaisir de redécouvrir cette saga avec un regard neuf !

    Paradoxalement ce titre, qui est l'un des titres SF les plus vendus au monde, a été peu adapté sur les différents autres supports (3 jeux vidéos, dont un relativement récent vraiment à chier, 1 film "culte", deux mini séries télé et un jeu de plateau).
    Le décorum science fictionnesque pèserait-il si peu face à la réelle profondeur de l'oeuvre d'Herbert, aux nombreux niveaux de lectures ?

    C'est que Dune, les romans, c'est pas Star Wars Holyday Spécial les enfants !
    On ne lit pas Dune et ses suites d'un oeil distrait en matant en même temps un clip des morning musume. Que nenni !
    Dune, on l'affronte, on le subit, on le mesure.

    Ouaip, sa lecture est exigeante, il faut vraiment une grande attention pour suivre les innombrables intrigues qui se multiplient au fil des tomes.
    Mais quel plaisir alors !

    Je me régale ! ^^

    Et une fois bouclé, je m'attaquerai ensuite au cycle de la Culture !

    Gexian
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    Gexian le #233293

    Ha que voici des lectures de qualité ! Tu comptes lire tout le cycle de Dune ou te cantonner aux livres de Franck Herbert ?

    Pour ma part, ayant lu tout les livres du cycle parus à ce jour, je reste bien plus fan des écris du père, Franck Herbert, que de son fils, surtout quand il s'agit de l'écriture des livres dans l'histoire (les sous-cycle "Avant dune" et "Dune, la genèse").
    Par contre les nouveaux livres des "Légendes de Dune" sont meilleurs. Ils souffrent moins du besoin de faire de l'action qu'ont Brian Herbert et Kevin J. Anderson dans leurs autres livres. Il est d'ailleurs fort dommage qu'ils l'aient stoppé en plein milieu pour écrire un autre sous-cycle ("The Schools of Dune"). Il s'annonce bien lui aussi, mais j'aime pas le travail laissé en plan, surtout que j'attendais avec impatience le livre sur Irulan !

    Par contre je ne connaissais pas le Cycle de la Culture, ça m'a l'air d'être très intéressant, tout à fait le genre de SF que j'aime !

    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #233294

    Ah quel roman exceptionnel que Dune. Une des meilleures sagas jamais écrite en science-fiction.

    Citation (bub @ 28/02/2013 20:41)
    Paradoxalement ce titre, qui est l'un des titres SF les plus vendus au monde, a été peu adapté sur les différents autres supports (3 jeux vidéos, dont un relativement récent vraiment à chier, 1 film “culte”, deux mini séries télé et un jeu de plateau).
    Le décorum science fictionnesque pèserait-il si peu face à la réelle profondeur de l'oeuvre d'Herbert, aux nombreux niveaux de lectures ?


    Peut-être que ça tient aussi au fait que les derniers romans, particulièrement Les Hérétiques de Dune et La maison des mères sont très difficilement adaptables. On entre plus encore dans de la science fiction “politique” et moins dans de grands moments d'action. Par contre le final ferait bien une fin à la 2001

    Bub
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    bub le #233295

    Citation (gexian @ 28/02/2013 21:52)
    Ha que voici des lectures de qualité ! Tu comptes lire tout le cycle de Dune ou te cantonner aux livres de Franck Herbert ?

    Seulement les six volumes écrits par Herbert. Je compte ensuite enchainer avec autre chose. ^^

    Citation (gexian @ 28/02/2013 21:52)
    Pour ma part, ayant lu tout les livres du cycle parus à ce jour, je reste bien plus fan des écris du père, Franck Herbert, que de son fils, surtout quand il s'agit de l'écriture des livres dans l'histoire (les sous-cycle “Avant dune” et “Dune, la genèse”).
    Par contre les nouveaux livres des “Légendes de Dune” sont meilleurs. Ils souffrent moins du besoin de faire de l'action qu'ont Brian Herbert et Kevin J. Anderson dans leurs autres livres. Il est d'ailleurs fort dommage qu'ils l'aient stoppé en plein milieu pour écrire un autre sous-cycle (“The Schools of Dune”). Il s'annonce bien lui aussi, mais j'aime pas le travail laissé en plan, surtout que j'attendais avec impatience le livre sur Irulan !

    Merci pour le tuyau : ces nouveaux livres ne m'attiraient absolument pas, je jetterais peut-être un oeil à ces “légendes” du coup.
    Pour autant, je reste dubitatif : ce qui était pour moi des idées élégantes pour expliquer un environnement pseudo féodal dans l'univers de Dune (absence des intelligences artificielles par exemple) pourrait être complètement dénaturé en le diluant dans des intrigues vaguement fondatrices du cycle original. Peu m'importe de savoir d'où viennent les grandes maisons Atréides ou Corrino par exemple, ça n'est pas là l'essentiel.
    Chaque tome de Dune me semble décliner le thème du pouvoir et de ses terribles conséquences sous différents aspects : qu'est-ce que la liberté ? qu'est-ce que la religion politique ? qu'est-ce qu'un tyran ? connaitre l'avenir permettrait-il pour autant de fonder un système idéal ? la tyrannie disparait-elle avec la mort du tyran ? etc.
    Ce sera à confirmer avec mes futures lectures des trois derniers tomes, mais a priori, Dune me parait être un huis cols où se nouent et se dénouent de complexes intrigues d'histoires de passations de pouvoirs entre personnages complètement hors normes, assumant des responsabilités à l'échelle de la galaxie, dépassant les limites humaines, mais finalement sans réellement pouvoir résoudre les problèmes fondamentaux de l'humanité toute entière. Herbert fait en quelque sorte de la tragédie grecque (Atréides…).
    Aussi, raconter ce qu'il s'est passé des milliers d'années plus tôt dans l'univers imaginé par Herbert père ne me semble pas super pertinent de ce point de vue.
    Mais je jugerais sur pièce donc.

    Citation (gexian @ 28/02/2013 21:52)
    Par contre je ne connaissais pas le Cycle de la Culture, ça m'a l'air d'être très intéressant, tout à fait le genre de SF que j'aime !

    Cool ! Ravi que ça puisse t'intéresser ! ^^
    Je vais commencer ce cycle par L'homme des jeux, généralement conseillé comme bonne entrée en matière : en effet, dans ce “cycle”, chaque livre est indépendant. On peut donc entrer dedans dans n'importe quel ordre.
    Auparavant, je pensais lire la trilogie martienne de Kim Stanley Robinson après Dune. Mais ces trois gros pavés de hard science sur la colonisation de Mars attendront un peu.

    A l'occasion, si tu sais pas quoi lire, que tu cherches quelque chose de très drôle, de profondément original et diablement cultivé, je ne saurais trop que te conseiller l'excellente série imaginée par Jasper FFORDE sur les aventures proprements extraordinaires de Thursday Next, une détective à la Brigade Littéraire, la section numéro 27 des OpSpecs, qui commencent avec L'affaire Jane Eyre :

    La série :
    L'Affaire Jane Eyre
    Délivrez-moi !
    Le Puits des histoires perdues
    Sauvez Hamlet !
    Le Début de la fin
    One of Our Thursdays Is Missing, 2011
    The Woman Who Died a Lot, 2012
    Dark Reading Matter, 2013

    Citation (Shinji-kun @ 01/03/2013 18:55)
    Peut-être que ça tient aussi au fait que les derniers romans, particulièrement Les Hérétiques de Dune et La maison des mères sont très difficilement adaptables. On entre plus encore dans de la science fiction “politique” et moins dans de grands moments d'action. Par contre le final ferait bien une fin à la 2001

    Oh, je ne pensais pas forcément à des adaptations scrito sensu des romans, mais plutôt à des extensions de l'univers si riche de Dune, qui se prête bien au jeu de rôle par exemple. Peut-être que les nouveaux romans écrits par Brian Herbert ouvriront cette voie.

    Sharbett
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    Sharbett le #233296

    Ouaaaaais! Les âmes vagabondes va sortir au ciné adapté par Andrew Niccol! Youpi!

    J'espère que ce sera aussi réussi que Twilight! Remarquez, il y a des chances: les deux histoires viennent de la même personne: Stephenie Meyer.

    Aaaah, Les âmes vagabondes! Que j'ai ri en le lisant! J'ai vraiment passé un bon moment.

    Dans un monde qui n'est plus le nôtre parce qu'on est colonisé par les aliens, une jeune femme tente de se suicider et est sauvée in extremis pour servir d'hôte à l'un des envahisseurs. Lesdits envahisseurs ressemblent à des vers-pelotes de fils argentés, s'appellent "âmes" et voyagent de planète en planète, parasitant les créatures dominantes pour leur bien (si, si. Ils sont gentils, complètement dépourvus de brutalité ou d'animosité, et je le dis sans ironie, c'est vrai). Vagabonde, une âme au CV exceptionnel ("Jamais deux fois le même cycle!"), est introduite dans le corps de cette humaine pour en prendre le contrôle au détriment de l'esprit qui y résidait. Hélas, tout ne se passe pas comme prévu…

    C'était très bizarre de lire ce roman. Il est à la fois très drôle sans le faire exprès, tout en n'étant pas mal écrit (bien que mièvre, mes dieux, que c'est mièvre) et pose d'intéressantes questions sur le bien et le mal. J'ai trouvé amusant de ne pouvoir donner ni tort ni raison à chacun des camps: les aliens ont raison, nous sommes des créatures plutôt destructrices et malfaisantes, mais les humains ont raison aussi, on n'a rien demandé et on n'achète pas la paix dans le monde au prix de l'extermination d'une espèce, aussi dévoyée soit-elle. J'ai bien aimé aussi la description des souffrances humaines en pareilles conditions: les pratiques des aliens ont de quoi vous rendre fou de douleur et de rage.

    Hélas, les romans passent, les pages se tournent et le style reste aussi désespérément cruche. L'héroïne passe une grande partie du roman à fondre en larmes, à subir avec le courage d'un martyr la brutalité de ces humains primitifs, à s'extasier devant les gentils et à craindre les méchants.

    Le roman contient de jolis moments hilarants et glaçants aussi: la société des âmes n'est rien d'autre qu'une société où l'on vit sans aucune émotion et où l'on cultive une vie monstrueusement fonctionnelle (ah, la scène des médocs, c'est quelque chose…). Un peu comme dans le Meilleur des mondes, en somme…

    J'ai apprécié ce roman parce qu'il a de bonnes idées et donne à méditer sur le monde, et je ne l'aime pas parce que je n'apprécie pas la façon de les exploiter: je trouve qu'il y a plus intéressant dans la vie, aussi bien réelle que fictive, que d'être une sorte de sainte à chevalier servant.

    Bref, c'est du Meyer, quoi, un mélange de bien pour l'imagination et de pas bien pour la psychologie de son personnage principal, fade et plat au possible, et pour la bonne vieille et insupportable leçon sur l'Amour salvateur, rédempteur et j'en passe.

    J'espère que je rirai bien aussi devant le film ^^

    Gexian
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    Gexian le #233297

    Je n'ai pas compris, c'est qui les méchant (et inversement les gentils) dans cette histoire finalement ?

    Enfin bref, juste pour ton plaisir, je te confirme donc ce que je t'avais dis (copyleft wikipedia) :

    Citation
    Stephenie Meyer a prévu deux autres tomes qui pourraient être également adaptés au cinéma.

    Sharbett
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    Sharbett le #233298

    Citation (gexian @ 15/04/2013 22:09)
    Je n'ai pas compris, c'est qui les méchant (et inversement les gentils) dans cette histoire finalement ?

    Les deux. Les gentilles âmes sont méchantes, parce qu'elles te suppriment pour occuper ton corps à ta place, certaines de leur bon droit (ce qui n'est pas gentil, vous en conviendrez), et les humains qui tapent, mentent, assassinent, trichent et détruisent la planète ne sont gentils non plus.

    Tout le monde est un peu méchant, à ceci près que les âmes le sont pour le bien, et en effet, hormis les humains qui ne veulent pas se laisser parasiter, tout va (trop) bien quand elles commandent.

    Citation (gexian @ 15/04/2013 22:09)
    Enfin bref, juste pour ton plaisir, je te confirme donc ce que je t'avais dis (copyleft wikipedia) : Stephenie Meyer a prévu deux autres tomes qui pourraient être également adaptés au cinéma.

    Encore de grands moments d'esclaffade en perspective! C'est précieux, en ces temps troublés 😂

    Sharbett
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    Sharbett le #233299

    J'ai achevé il y a peu un roman. Oh, personne ne connaît. Un titre confidentiel, reconnu seulement par quelques puristes.

    Mais comme je veux ouvrir votre esprit, j'en parle.

    Le roman s'appelle "La mélancolie de Haruhi Suzumiya".

    Vous voyez, je l'avais dit. Personne ne connaît.

    Comment? Que dites-vous? Où j'étais ces dernières années? C'est un anime célèbre, avec un manga célèbre, qui déchaîne les haines et les passions? bon, au temps pour moi.

    Kyon entre au lycée, et tout de suite il remarque cette splendide et excentrique jeune fille, Haruhi Suzumiya. Il aimerait bien la séduire, hélas, elle ne s'intéresse pas aux gens normaux… sauf s'ils peuvent l'aider à fonder son propre club, la brigade SOS, une équipe vouée corps (surtout) et âme à la chasse aux mystères.

    Je n'aimai pas vraiment le roman: à mon sens, ce n'est rien d'autre qu'un gros fantasme d'otaku, avec des bunny girls, des soubrettes, des lunettes, des gros seins, des agressions sexuelles et des combats de différentes sortes. Kyon n'est pas méchant, mais je ne parviens pas à éprouver de la sympathie envers lui, il aime trop le spectacle de Mikuru brimée et tripotée, et je n'aime pas non plus son indécision affective ("Mince, trop de jeunes filles canon, laquelle choisir?"). Je n'y trouve pas mon compte. L'excitation qu'il éprouve en voyant Mikuru rouge de honte, pleurnichante dans ses costumes, me met franchement mal à l'aise.

    Cependant, je dois reconnaître que certaines idées sont brillantes et peut-être d'une profondeur inattendue. Haruhi serait capable de modeler le monde à sa guise. Et elle obtient en effet ce qu'elle cherche, même si elle ne le sait pas. Je me suis demandé si ce n'était pas le cas de certaines vies humaines. Je n'ai pas pu m'empêcher de songer à mon cher Sandman: "Rêvez! Les rêves modèlent le monde." ("Le rêve d'un millier de chats", une histoire qui peut se lire de façon indépendante. Je dis ça uniquement parce que c'est utile à la conversation, hein.)

    Le dénouement, évident, me déçut sans le faire: je n'aime pas quand on me donne la solution de façon trop évidente. J'appréciai un peu mieux en revanche ce que devient Haruhi.

    Bref, c'est une lecture mi-figue, mi-raisin. Le texte laisse passer le temps de façon peu désagréable, mais ne me laissera probablement pas un souvenir inoubliable.

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