Hello mon cher Yupa !
Oui, je suis assez surpris et déçu qu’aucun pingouin jusque là n’ait réagi à ton topic, d’autant plus que l’on ne parle pas de n’importe quel studio, mais de Pixar, un des studios d’animation les plus prestigieux et célèbres au monde et dont les films majeurs sont connus du grand public !
Je n’ai pas été très actif sur le forum ces derniers jours car j’étais parti en vacances à Marseille voir ma petite soeur adorée, mais à présent que je suis de retour dans mon appartement, je compte bien participer régulièrement au forum à nouveau !
Alors voici mon TOP et mon FLOP des productions des studios Pixar ! 😀
TOP
– La tétralogie Toy Story. AUCUN opus de cette saga ne m’a déçu. Woody, Buzz, Jesse et tous les autres jouets sont formidablement bien caractérisés, haut en couleurs et attachants et il est intéressant de voir les personnages humains vieillir en temps réel. Par exemple Andy, le petit garçon qui était le propriétaire de nos héros a 6 ans dans le premier film sorti en 1995 et il en a 21 ans dans Toy Story 3. Voir ainsi les personnages évoluer, grandir, mûrir au fil des films de Toy Story aide à avoir une proximité émotionnelle avec eux, une véritable connivence. Et les films savent alterner avec brio humour, drame, action et aventure.
– Les Indestructibles
Un des plus grands chefs d’oeuvres du studio et certainement l’un des tout meilleurs films de super héros jamais réalisés à ce jour. Ce que j’aime beaucoup, c’est qu’au même titre que certains des meilleurs comics Marvel, le récit parvient avec maestria à mêler les exploits super héroïques de Bob Parr avec leur vie quotidienne, nous permettant par conséquent de nous identifier plus facilement à eux.
Ce cher Bob est nostalgique de l’époque où il était un super héros intrépide et est blasé par ce travail dans une agence d’assurances où son patron est davantage intéressé à l’idée d’arnaquer leurs clients que les aider et il a la sensation de végéter. Et le jour funeste où lors d’un entretien capital avec son patron, il assiste horrifié et impuissant à l’attaque d’un civil détroussé et brutalisé (voire tué !) par un cambrioleur, il était révolté et dépité: son supérieur hiérarchique lui a dit qu’il serait licencié si il quittait leur bureau pour aider cet inconnu, il ne pouvait se permettre de plonger sa famille dans une détresse financière (il était le seul à avoir un travail pour subvenir aux besoins de son épouse Hélène et de leurs trois enfants). Néanmoins, son sang ne fit qu’un tour et il corrigea son insupportable patron… qui le vira illico presto. J’aime ce film car il est palpitant, fun, très impressionnant, on y retrouve le souffle épique et la démesure des meilleures histoires de super héros… Mais Brad Bird ne perd jamais de vue l’idée d’humaniser ses personnages en les confrontant aussi à des problèmes plus terre à terre.
Monstres et <b>Compagnie </b>
Une véritable pépite d’inventivité et de créativité !
Des monstres qui alimentent l’énergie de la cité dans laquelle ils vivent en faisant peur aux enfants voilà qui est du jamais vu ! Et les clichés habituels sont renversés car on y apprend que les monstres ont en fait une peur panique des petits enfants en croyant qu’ils sont contagieux et dangereux !
Et le fait que Sully se prenne peu à peu d’affection pour l’adorable petite Boo est très attendrissant…
Vice-Versa
On se rejoint totalement au sujet de ce chef d’oeuvre mon cher Yupa !
C’est une véritable plongée au coeur de l’âme humaine auquel se livre ce long métrage majeur qui est un vraie montagne russe en terme d’émotions, certains passages hilarants en côtoient d’autres véritablement bouleversants et déchirants.
Certaines émotions au fil de l’histoire apprennent à se connaître davantage: par exemple Joie était persuadée que Tristesse était un boulet et sources d’ennuis pour la petite fille dans laquelle elles vivent toutes les deux. Mais Joie réalisera ensuite l’importance fondamentale de son amie Tristesse. Pour moi, l’une des meilleures scènes du film, c’est quand le pauvre Bing Bong est accablé de chagrin et a le moral dans les baskets, Joie croit que Tristesse ne fera qu’empirer la situation en s’approchant de lui… Et quelques instants plus tard, il se porte mieux et va de l’avant. Et quand Joie lui demande “Mais comment as tu fait ?” Tristesse lui répond “C’est simple: je l’ai écouté”.
Une scène d’une incroyable justesse qui démontre à quel point l’empathie, l’écoute et la compassion sont des qualités humaines fondamentales pour aider et soutenir nos amis, nos proches et les membres de notre famille.
Wall-E est en effet réellement exceptionnel et phénoménal, et pour moi, c’est un titre phare du cinéma de science fiction. Rien que les 45 premières minutes pratiquement dénuées de dialogues constituent un modèle du genre en terme de narration ! Et comme tu le soulignes, le film est vraiment philosophique et propose une réflexion sur les dérives de la société de consommation.
Ratatouille là encore, nous sommes d’accord sur toute la ligne !
Ce film est une ode à la cuisine haut de gamme, l’élevant en rang d’art, Rémi le rat affectionnant la cuisine “rat-ffinée” ^_^ . Et j’aime beaucoup son amitié avec l’apprenti cuisiner le sympathique Linguini. Et que dire du critique gastronome qui, la majeure partie du film est un personne austère, cynique et désabusée, et qui, à la fin du film, quand il savoure le met délicat concocté par Rémi, il éveille en lui les doux souvenirs de son enfance lors qu’il se délectait d’un repas qu’il affectionnait tout particulièrement dans sa jeunesse. Vers la fin du film, il se montera beaucoup plus chaleureux, bienveillant, ouvert d’esprit et touchant. J’ai aimé aussi le fait que Linguini se soit montré honnête vis à vis de ce critique en lui montrant qui l’a aidé à concevoir ce plat ô combien délicieux.
FLOP
1001 Pattes
Satire un peu poussive des 7 samouraïs/7 mercenaires et que je trouve trop criard à mon goût.
Le voyage <b>d’Arlo</b>
Lénifiant, lent, ennuyeux, trop mièvre et donnant l’impression d’être une pâle copie du magnifique Le Petit Dinosaure et la vallée des Merveilles de l’immense Don Bluth, ce dernier étant beaucoup plus émouvant et poignant que ce film mineur de Pixar
Cars
Soporifique et plan plan.
Buzz l’éclair
Une de mes pires déceptions de l’an passé: comment Pixar a-t-il pu ainsi affadir l’un des personnages les plus haut en couleurs et drôle de la saga Toy <b>Story </b> et nous proposer une histoire aussi répétitive et truffée d’incohérences ? Je pense notamment aux origines de l’empereur Zurg. A éviter !
Je reviendrai plus tard sur le topic parler des autres films du studio m’ayant marqué !