Les manga culturels

20 sujets de 381 à 400 (sur un total de 407)

Posté dans : Manga & BD

  • Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #539115

    Bon, ce n’est qu’indirectement un manga “culturel” mais un peu quand même, et il manque un ton vraiment adulte, vériste, pour le classer seinen.

    C’est une sorte d’aventure de S. F. appelée The Commonbread , le premier vrai manga d’un illustrateur expérimenté, Mujiha. Le tome 2 vient de paraître chez Vega-Dupuis.

    Dans un monde où il semble que ne survivent que peu d’humains, toute la précédente civilisation s’étant effondrée il y a mille ans et quelques siècles, on suit une jeune fille, Haruka, qui est une des plus audacieuses “fouilleuses”. Dans les immenses cités en ruines et dans leurs débris, cela consiste à collecter des objets plus ou moins utilisables et à les revendre. Un jour Haruka entend un appel “Au secours !”, et elle sort d’un tas de pierres une boîte plate qui se présente comme “une IA, identifiant Sol”, et Haruka décide que ce doit être son nom, l’accrochant à son cou. Sol a des souvenirs limités, car il était bloqué depuis mille ans. Haruka cherche en secret un aliment interdit. En effet, les humains ne peuvent et doivent consommer que du “commonbread”, aliment complet en plaquettes, et l’Eglise y veille de façon intolérante. Mais la jeune fille, par accident, a un jour pu consommer un truc délicieux : du curry ! (on reconnaît bien là un auteur japonais !!). Sol se souvient qu’autrefois au sommet d’une tour métallique (analogue à celle de Tokyo) on en consommait : et Haruka malgré les dangers (monstres ou brigands armés d’araignées mécaniques) se lance dans cette quête. Son arme est un bâton de solidité extrême qui s’allonge à volonté, exactement comme celui du petit Son Goku !

    Pour l’instant, c’est à mon avis une sympathique et imaginative évasion, très bien dessinée, sans grand génie, mais la dernière image du volume 1 m’a beaucoup plu.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #539183

    Le volume 2 de The Commonbread tient ses promesses. Haruka trouve enfin des sachets de curry pour s’en délecter et en rapporter à sa meilleure amie. Mais elle a été espionnée et dénoncée à l’Eglise, laquelle envoie contre elle une féroce expédition punitive. Dans ce monde en effet, non seulement le commonbread est l’aliment général fabriqué dans une mystérieuse usine, mais il est sacralisé. C’est un péché de le griller, par exemple, et consommer autre chose est interdit. On pense aisément à certaines religions extrêmement intolérantes sur les tabous alimentaires, comme le fut d’ailleurs la religion chrétienne. L’Eglise par ailleurs interdit tout accès à l’histoire ancienne et tous documents qui s’y réfèrent, comme dans  le fameux 1984 . Il s’agit donc décidément d’un manga “culturel”, non sans aventure épique bien menée, cohérente.

    J’en attends la suite !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #539572

    Le tome 3 de ce bon manga de S.F., Commonbread , vient de paraître et je l’ai acheté, désireux de le suivre.

    En revanche je suis déçu par le tome 10 de Isabella Bird, femme exploratrice. Au point que je vais peut-être lâcher prise. Notre aventurière à la fin du tome 9 a réussi à atteindre Ezo (= Hokkaido), dans le grand port d’Hakodate, mais elle n’en bouge plus, sous prétexte du repos ordonné par son médecin. Et les 45 (!) dernières pages de ce volume suivent la jeunesse et la destinée de M. Maries, qui semble fasciner désormais l’autrice. Ce jeune blond foisonnant de boucles et imberbe (alors que tout adulte masculin se devait de porter la barbe en 1878), à l’improbable look de playboy de Shibuya en 2023 est un féroce capitaliste-sauvage cruel envers ses employés, mais dans ce tome on sent la mangaka désireuse de trouver des excuses et un charme au beau “bad boy”, hybristophilie classique chez les femmes (pas toutes, heureusement). C’est dommage, car moi qui suis un homme, ce caricatural personnage ne me séduit en rien, et Isabella semble oubliée, n’ayant pas encore rencontré le moindre Aïnou, alors que c’est son objectif ! Alors si ça continue comme ça, je stoppe. D’ailleurs sur Hokkaido et les Aïnous j’ai beaucoup plus fort de café avec Golden Kamui ! De plus ce manga-ci contient une contradiction importante (et des dessins maladroits).

    Xanatos
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    Xanatos le #539575

    Désolé pour toi mon cher Yupa si ce nouveau tome de Isabella Bird femme exploratrice ne se soit pas montré à la hauteur de tes espérances !

    C’est étonnant que l’auteure délaisse son héroïne au profit d’un personnage antipathique.

    Et au vu de ton descriptif, M.Maries ne semble guère sympathique et charmant loin s’en faut. Comme beaucoup d’entre vous, j’aime les personnages nuancés, mais il est nécessaire que cela soit fait avec subtilité.

    Au vu de tes propos, ce serait comme si dans un épisode des Simpson on montrait ce monstre tyrannique, égoïste et ultra capitaliste tel que Montgomery Burns comme un bienfaiteur de l’humanité altruiste avec le coeur sur main ! 😆

    Déjà qu’il traite son fidèle Smithers pire qu’un chien, je vous laisse aisément imaginer “l’estime” qu’il a pour ses employés de la centrale nucléaire que ce soit Homer, Carl ou Lenny… ^^

    Tu fais bien d’évoquer Golden Kamui: j’ai acheté depuis peu le tome 28 et, étant donné que je serai en week end demain, j’aurai ENFIN le temps de lire la suite de l’épopée passionnante de Sugimoto l’immortel et de Ashirpa ! 😀

    Il me tarde de pouvoir enfin le lire et d’en écrire une critique dans son topic attitré ! 😉

    Veggie11
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    Veggie11 le #539577

    Je jugerai après avoir lu ce dixième tome, mais c’est dommage si effectivement on part sur un tout autre personnage, de plus antipathique. Après il y a toujours, dans une série, des tomes moins bons que d’autres. Golden Kamui, vu qu’on l’évoque également, m’a beaucoup déçue entre les tomes 10 à 12, avec un zoophile gênant et un scénario qui n’avançait pas. Après pour ”Isabella Bird”, le rythme archi lent du manga n’aide pas non plus si certains sont plus faibles.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #539578

     Comme beaucoup d’entre vous, j’aime les personnages nuancés, mais il est nécessaire que cela soit fait avec subtilité. Au vu de tes propos, ce serait comme si dans un épisode des Simpson on montrait ce monstre tyrannique, égoïste et ultra capitaliste tel que Montgomery Burns comme un bienfaiteur de l’humanité altruiste avec le coeur sur main ! 😆 Déjà qu’il traite son fidèle Smithers pire qu’un chien,

    Oui, Xanatos, et justement dans Isabella Bird, M. Maries accuse l’exploratrice de “vouloir lui enlever son chien” en la personne de l’interprète Ito ! Il tient le jeune Japonais par un ignoble chantage menaçant sa petite soeur, et le fait travailler très durement à de la manutention. En Chine il a tiré sur ses employés chinois révoltés, non sans quelques morts.  Certes il est sorti d’une grande pauvreté en soumettant de bonnes idées à son patron (lui-même un improbable et anachronique bellâtre au style 1900, une sorte d’Alfred Douglas, amant d’Oscar Wilde), et la partie finale du t. 10 lui attribue du sentimentalisme nostalgique, de façon bien peu crédible. On glisse au shojô… Il y a aussi l’incroyable mission darwinienne d’Isabella, totalement contraire à sa foi chrétienne affirmée (et à son accueil amical chez les missionnaires, pour qui Darwin n’était qu’un Antéchrist). Je serais curieux de connaître ton avis, Veggie, peut-être moins défavorable que le mien, et tu en aurais bien le droit.

     

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #539626

    The Commonbread , tome 3 :

    Développements bien intéressants (attention, spoils !). On croyait la situation claire : les humains se croient sur Terre et appellent “Lune” selon le dogme imposé par l’Eglise notre planète, fort bien visible. Mais la réalité n’est pas l’échange des lieux ! Et la raison des interdits de l’Eglise reste assez mystérieuse…

    Comme l’explique l’auteur Mujiha en postface, son projet au départ était surtout d’opposer une société sous le contrôle d’une Eglise obscurantiste avec tabou alimentaire à une jeune fille indocile et épicurienne découvrant par hasard le goût “sublime” du curry, pourchassée par une brigade de répression punitive, d’où divers combats (mais la jeune Haruka sait se battre !). Toutefois l’auteur, encouragé par les lecteurs et l’éditeur, s’aperçoit que son scénario a pris beaucoup plus d’ampleur, comme l’atteste cet excellent tome 3. Il pense que cet imprévu est “dû à la personnalité d’Haruka, sacrément gaie et curieuse ; je n’y peux rien, je vais la laisser faire. Suivez-nous jusqu’au bout !”  Un vrai roman de Science-Fiction épique et bien étayé, réaliste, se dessine en effet agréablement. L’humour n’est pas absent, et mène Haruka à (re)découvrir le riz (!), recréant ainsi le plat favori des masses au Japon : l’assiette de riz au curry ! Plat qu’elle et son amie Ljos jugent “divin” ! Beaux dessins, décors post-apocalyptiques, héroïne jolie, courageuse et efficace, bonnes idées futuristes, un manga à recommander 🙂 ….

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #539989

    Le dernier tome, le 4, de The Commonbread, vient de paraître en français, salué d’un “coup de coeur” chez le grand libraire Gibert. Il semble s’être bien vendu, vu le rythme assez rapide de traduction et parution.

    Un ascenseur spatial, immense colonne solide, s’est créé jusqu’à la Terre. Tiens ça me rappelle un vieux manga de Kenichi Sonoda, Exxaxion … Mais nos héros, c’est-à-dire Haruka, ses deux amies et le robot-gardien piloté par Sol, boîtier IA, y sont agressés par un gang, les Commonbarrett, et par le cinglé Gaul… bref, le final heureux les voit restaurer sur Terre l’humanité… et faire pousser les ingrédients nécessaire à faire du curry : des pommes de terre, des carottes, des oignons et du boeuf !! Et c’est donc l’extase pour nos héros, l”épiphanie” comme on dit en narration, sur un mode semi-humoristique. Certes, les Japonais ADORENT le riz au curry, mais quand même !

    Ce manga de S.-F. aux beaux dessins, quoique bien mené laisse cependant quelques questions non résolues, sans doute parce que l’auteur Mujiha ne prévoyait au départ qu’une intrigue plus simple sur moins de trois volumes, et qu’il a dû la rendre plus (trop ?) complexe devant le succès (comme il le confesse en postfaces). La fin rappelle d’assez près celle de l’excellent Wall-E , un des plus géniaux animés Pixar, signé Andrew Stanton.

    Xanatos
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    Xanatos le #540183

    Arte est de retour !

    Le tome 18 tant attendu de Arte est sorti aujourd’hui ! 😀

    YATA ! ^_^

    Je l’ai d’ores et déjà commandé sur le site de la fnac et je devrais le recevoir lundi au plus tôt ! 😀

    Et c’est sûr et certain que j’en ferai une critique, c’est ma série actuelle préférée parmi les titres en manga que je suis encore ! 😀

    DD69
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    Anonyme le #540185

    Ah super nouvelle, Xanatos.

    Comme je vais être en arrêt maladie bientôt,  je me ferai une joie de passer commande.

     

    Moi aussi, j’ai adoré suivre ses aventures.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #540277

    Arte tome 18 !

    Un très bon tome encore ! Malheureusement, Kei Ohkubo nous dit en postface :

    “On se rapproche de plus en plus de la fin de l’histoire !”

    J’espère que les retrouvailles, ici proches justement mais retardées entre Arte et Leo, ne seront pas un final “ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants” ?? Sinon, à quoi bon la passion d’Arte de devenir peintre ? Jusqu’au 20ème siècle, les femmes peintres ne pouvaient se marier sans abandonner leur carrière, à part ne plus peindre que des bouquets de fleurs…. Même avec un mari artiste !

    Ceci dit, notre autrice a eu la bonne idée de nous raconter ici Leo et son enfance / adolescence misérable, et l’émotion est là, très bien amenée par le mélange de fatalisme et de fierté à tout supporter du jeune Leo. Devenu l’apprenti de son sauveur, étrange personnage sans bonté mais fuyant tout conflit, il garde la passion de l’art chevillée au corps. Au passage, Kei Ohkubo bien renseignée révèle la vraie vie des apprentis peintres : jusqu’en 1849, invention et vente des tubes de couleurs, il leur fallait trouver, stocker, broyer les pigments minéraux ou végétaux, les doser et mêler à l’huile, ajouter des liants, les conserver, etc. bien avant de peindre ! D’ailleurs il est un peu curieux qu’Arte, pendant 8 ans peintre officielle à la cour de Castille, n’ait pas eu d’apprentis pour tout ce boulot préparatoire (qu’elle faisait au début pour Leo). Mais bon, ne pinaillons pas, c’est un excellent manga !

    Xanatos
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    Xanatos le #540278

    Oui c’est une fois de plus un très bon cru, mais j’ai moi aussi été fort attristé de lire que Kei Ohkubo nous annonce que son manga se terminera très bientôt ! 🙁

    Arte est ma série de manga actuelle préférée, aucun tome ne m’a déçu à ce jour (même si évidemment certains volumes sont meilleurs que d’autres), et ce sera très dur de dire au revoir à Arte et Leo auxquels nous nous sommes tant attachés.

    Si je devais juste légèrement pinailler, c’est que notre chère Arte n’apparait en tout et pour tout que dans un seul chapitre, ce qui m’a un peu désolé car notre héroïne est mon personnage préféré de l’oeuvre ! Ceci dit, le chapitre qui lui est consacré est capital car elle apprend que Florence a capitulé, et que par conséquent, elle peut enfin retrouver Leo ! Ses adieux à Dacia étaient également très touchants…

    Néanmoins, comme tu le dis Yupa, c’était passionnant d’en apprendre autant sur le passé de Leo !

    Quand on voit l’enfance et l’adolescence très pauvre qu’il a connu et les divers problèmes qu’il a connu au cours de sa jeune existence (notamment pour se nourrir et subvenir aux besoins de sa mère), on comprend d’autant mieux pourquoi à l’âge adulte, il est devenu assez désabusé, voire nonchalant…

    Je pense que le caractère rayonnant, jovial et la bonne humeur contagieuse de Arte qui ont sorti un peu Leo de sa torpeur et que cette jeune femme si gentille a pu illuminer sa vie…

    Ezio le maître de Leo est en effet un homme particulièrement étrange, pas spécialement sympathique (le fait que ses apprentis ne progressent pas ou se chamaillent suscitent chez lui une certaine indifférence), néanmoins, le caractère combatif et persévérant de Leo a su titiller son intérêt et l’a incité à le prendre sous son aile.

    En tout cas Leo a été bien courageux (et masochiste !) de servir de “souffre douleur” aux autres apprentis et qu’en agissant ainsi il a su étonnamment insuffler une certaine harmonie au sein du groupe.

    Tu as raison au sujet de la vraie vie des apprentis peintres, la mangaka a levé le voile sur la vérité à leur sujet.

    De même, il était intéressant d’apprendre en postface qui était le moine Savonarola.

    Il est assez ironique de se dire que cet homme d’église qui ordonna que l’on brûle des oeuvres d’art ait fini lui même sur le bûcher quelques années plus tard.

    Vivement le volume suivant en espérant que nous pourrons assister aux retrouvailles de Arte et Leo !

    PS : j’ai cherché désespérément une couverture du tome 18 pour illustrer le début de ma critique… en vain ! ^^

    J’espère que je pourrai au moins trouver une belle image du tome 19 quand il paraitra chez nous lors de ma future critique de celui-ci !

     

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #542608

    Le prochain tome de Isabella Bird (en précommande) la montrera en couverture en pleine entrevue avec le BÔÔÔ M. Maries qui passionne tellement notre autrice. Si c’est pour me farcir encore ce sale type au lieu des Aïnous tant attendus, je flingue toute la série. De plus, comme je l’ai dit, l’énorme contradiction entre la mission qu’a confié à Isabella Darwin en personne et ses convictions et appuis catholiques (ou protestantes, on ne sait même pas !) montre les limites intellectuelles de la mangaka. J’ai besoin de place pour ma future série Spy x Family…. Allez hop, je flanque tout à la Cabane à Livres ! Tiens ce serait un topic, “Les séries que vous avez flinguées”…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #542885

    S’il y a eu un manga hautement culturel sur l’oenologie, c’est évidemment Les Gouttes de Dieu !  Tadashi Agi et Shu Okimoto ont pondu 44 volumes, excusez du peu, avec dedans une foultitude de super bouteilles finement commentées ! J’en ai lu quelques volumes, jusque vers le tome 5.

    Or lundi 27 mai commence en soirée une série “live” sur France 2 qui adaptera le manga en huit épisodes, coproduction franco-japonaise. Le duel qui aura lieu sera entre une Française, Camille, héritière éventuelle de son père illustre oenologue décédé en son domicile de Tokyo, et le “fils spirituel” du défunt, Issei Tomine (joué par une star de la J-pop, Tomohisa Yamashita). Cela a été tourné au Japon et en France, mais aussi en Thailande et en Italie, avec de gros moyens. Lorsque Camille déguste apparaissent des projections mentales inspirées par Le Jeu de la Dame, cette merveilleuse série ! Alléchant, non ?

    Xanatos
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    Xanatos le #543757

    Arte est de retour !

    Petit remontage de topic pour vous annoncer que notre très chère et adorable Arte est de retour !  😀 En effet, le tome 19 est sorti aujourd’hui ! 😀

    Je l’avais précommandé et j’irai le chercher à la fnac de ma ville demain ou après demain.

    Ma lecture de ce nouveau volume et ma critique sont prévues pour dimanche ou lundi ! ^_^

    Xanatos
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    Xanatos le #543767

    Arte tome 19

    Arte tome 19

    Scénario et dessins : Kei Ohkubo

     

    ATTENTION SPOILERS

    Alors contrairement à ce que je craignais, ce 19e volume n’est heureusement pas le dernier tome de la série, elle se poursuit de plus belle et aura droit à un volume 20 ! 😀

    Sinon ce nouveau tome est à la fois excellent… et décevant !

    En effet Arte notre héroïne est mon personnage préféré de l’oeuvre tant elle est attachante… Mais on ne la voit qu’au début de l’histoire, ce nouveau tome se focalisant avant tout sur le passé de Léo son mentor.

    C’est le seul point qui m’a déçu tant j’adore cette chère Arte, mais ce volume s’est avéré être tellement passionnant que je pardonne à Kei Ohkubo 😉 .

    En effet on en apprend davantage sur le début de la carrière artistique de Léo et comment il fut supervisé par son mentor Ezio.

    On découvre que c’est sa fille Lusanna qui a appris à Léo à lire et à écrire.

    De plus, Ezio se montrait assez distant vis à vis de Léo même si il l’appréciait. Cependant ce dernier s’est souvent fait passer à tabac par les autres apprentis de l’atelier, jaloux de son talent.

    Il fallut que Lusanna ouvre les yeux de son père afin qu’il fasse bouger les choses pour que Leo puisse travailler dans de meilleures conditions en employant les termes appropriés.

    Ezio déclara tout simplement qu’il autorisa Leo de répondre à ses assaillants en contre attaquant car si il continue à se faire molester, il ne sera plus apte à peindre.

    En tout cas on perçoit bien à travers le comportement de Leo sa loyauté et son admiration sans failles envers son maître…

    Mais on voit bien aussi que c’est quelqu’un d’assez détaché, les toiles qu’il peint n’ont pas vraiment de valeur affective et sentimentale à ses yeux, juste “utilitaire” afin qu’il puisse sustenter à ses besoins.

    Cependant, on voit Ezio s’attacher de plus en plus à Leo au fil de l’intrigue.

    Quelques temps plus tard, Ubertino un des meilleurs clients de l’atelier apparaît et Ezio sait que celui-ci est très exigeant et dur. Il sera stupéfait face à l’audace des propos de Leo à son encontre, voire son arrogance… Ce qui le poussera à l’engager afin qu’il réalise les toiles qu’il veut !

    Le parcours psychologique de Leo est bien mené car il comprendra vite qu’il doit surtout et avant tout éprouver de l’empathie envers son client, se mettre à sa place afin de répondre aux besoins de ce dernier.

    Un très bon volume qui permet d’approfondir un des personnages majeurs de la série et qui nous explique pourquoi le mentor de Arte est si nonchalant.

    Quoi qu’il en soit, vivement le prochain tome, qui, espérons le, sera cette fois-ci axée sur Arte et peut être pourra-t-elle enfin revenir à Florence retrouver Leo ! 😀

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #543783

    Ah là là, j’ai du retard pour une réponse à ton analyse du tome 19 Arte, cher Xanatos ! Je l’ai, mais je suis tellement déçu de n’entrevoir Arte qu’au tout début, et celle-ci incapable de dire ce qu’elle compte faire après retrouvailles avec Léo, que je paresse à lire toute la formation de Léo. Comme je l’ai dit, je me fiche pas mal qu’elle épouse ce type et lui fasse 3 ou 4 bambins : si tout ça n’est que pour ça, la saga d’une jeune fille acharnée à devenir un grand peintre ne vaut plus rien. A l’époque, le mari est seigneur et maître, et la vraie Artemisia Gentileschi, devenue une très célèbre peintre, ne s’est pas mariée, passant d’un compagnon de passage à un autre en indépendante complète. On dirait que Kei Ohkubo s’intéresse maintenant plus à un personnage masculin qu’à son héroïne, comme Taiga Sassa avec Isabella Bird et M. Maries. .. Bon une fin ouverte serait acceptable…. quoique décevante quand même.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #543800

    Bien sûr j’ai finalement lu le tome 19 d’Arte, de très bonne qualité il faut le dire. Comme tu l’as souligné Xanatos,  c’est avec finesse que Kei Ohkubo campe cette sorte de “huis clos” d’atelier. Elle voulait probablement rendre les relations souvent brutales qui y régnaient vers 1500 entre apprentis. Mais c’est un choix original de faire de Maître Ezio un coeur sec, un indifférent (et pour cela même très laxiste). Il se considère lui-même comme “avide”, étrangeté car, on peut le supposer même Hitler ou Staline pensaient avoir “bon coeur”. Tout le monde croit être un exemple de “vraie vertu”. Et Léo par mimétisme admiratif suit les mêmes calculs secs, froidement utilitaires. Ezio, Humbertino, Léo ne valident les tableaux que dépourvus de personnalité originale  ! Cela prépare t-il un choc de caractère entre Léo et Arte ? Ce serait brillant ! Adieu la Bobonne à la cuisine et à la lessive !

    Cyril
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    Cyril le #543804

    Ce tome marque donc la fin de la série. Globalement, celle-ci a été plaisant de bout en bout, avec un petit bémol sur le contenu du manga lui-même et un gros sur la qualité de l’édition.

    La série souffre de quelques longueurs un peu inutiles. Rien de dramatique cependant : il aurait pu y avoir 2 ou 3 volumes en moins, la recherche de Mochizuki (un des cuisiniers venus du futur) ou de Matsuhime (la fiancée de Nobutada, le fils et héritier de Nobunaga) regorgeant de rebondissements inutiles qui font traîner les choses en longueur de façon inutile et frustrante, en particulier lorsqu’on approche d’une fin particulièrement tendue. Mais, 3 ou 3 volumes sur 37, ça n’est pas dramatique, le personnage de Matsuhime offre aussi quelques jolis moments et Mochizuki finit par se révéler utile vers la fin.
    Beaucoup plus gênante : l’adaptation de Komikku. Il y a eu un ralentissement de parution à un moment mais, pour un petit éditeur et compte tenu de la reprise d’un rythme normal ensuite, ça peut s’excuser. En revanche, le nombre de fautes de français à partir de la vingtaine de tomes, lui, n’est pas excusable. Je suis donc passé de l’achat des volumes en neuf à l’occasion.

    Pour revenir au dernier volume, la fin est très réussie et a su me surprendre. L’auteur prenait déjà quelques libertés historiques avec la réalité mais, quand il le faisait, souvent dans un sens favorable à Nobunaga, il s’appuyait sur des sources historiques et expliquait ses choix (comme Hara dans Kingdom avec Seï). Ca passait. Et je m’attendais donc à

    Spoiler

    une survie de Nobunaga (son corps n’avait pas été retrouvée), connue uniquement de Ken et qui l’aurait fait partir seul vers la Chine -Ken ne le suivant pas à cause de Natsu). Le reste de l’histoire aurait continué de façon classique.

    [collapse]

    Mais c’est tout autre chose qui s’est passé et Takuro Kajikawa a choisi

    Spoiler

    de modifier l’histoire en faisant survivre Nobunaga et en le gardant comme dirigeant du Japon. On passe donc d’une histoire un peu romancée à une uchronie assumée. Et pourquoi pas ? Ca nous laisse une fin ouverte qui donne une grande place à l’imagination, avec une dernière page qui met bien en avant le lien entre Nobunaga et Ken qui a fait le sel de la série.
    J’ai bien aimé aussi les derniers échanges entre Ken et Mitsuhide Akechi, qui montrent le premier toujours fidèle à lui-même, essayant d’aider tout le monde grâce à sa cuisine.

    [collapse]

    Au final, une très bonne série donc, malheureusement en partie gâchée par la qualité de l’édition mais qui permet d’apprendre pas mal de choses sur la période et ses principaux acteurs et met en avant des personnages (fictifs ou réels) attachants et aux motivations intéressantes et variées. On n’aura pas eu trop d’explications sur le pourquoi ou le comment du voyage dans le temps mais, vu ce que raconte le manga, ça n’avait pas vraiment d’importance.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #543866

    C’est vrai que j’aimais beaucoup Le Chef de Nobunaga dans les débuts du récit, très finement documenté sur l’Histoire et sur la gastronomie. Mais le côté répétitif a fini par m’écarter de ce manga, ainsi que la “magie” inexpliquée du voyage dans le temps. Amusant de finir en uchronie !! Cela restera une bonne série (du moins jusqu’aux fautes de français…)

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