lodoss war serie tv

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  • GhymKillabee
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    GhymKillabee le #76145

    Je vien de savoir k il ya une serie tv de “Chronicle Off Lodoss War”et j aimerai avoir des renseignements sur la calite dla serie.

    Sergorn
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    Sergorn le #76146

    Pour faire bref, c’est trés bonne série d’Heroic Fantasy. Par rapport aux OAVs ben… c’est pas aussi bien dessiné mais la série TV possède un trés net avantage sur le plan scénaristique. Pour le reste (musique, mise en scène, animation), elle se valent.

    Attends bouge pas je vais voir si j’arrive à retrouver la critique que j’avais fait sur FRA.

    -Sergorn

    Sergorn
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    Sergorn le #76147

    C’est pas tout à fait celle que j’avais posté sur FRA (je l’avais modifité pour un site WEB mais j’ai la flemme de le terminer 😛) mais bon ca ira tout de même 😉

    CRITIQUE de LODOSS CHK

    “Record of Lodoss War: Chronicles of the Heroic Knight” (aka “Lodoss Tô Senki: Eeiyu Kishi Den”), est une série télévisé datant de 1998 qui s’étend sur 27 épisodes. Sa mise en place aura été des plus longues, surtout quand on sait qu”un projet de suite était dans l’esprit des producteurs depuis la succès de la série d”OAV en 1991. Il s”avère en effet que pour de multiples raisons cette suite fut sans cesse retardée, et ce n”est finalement qu’en 1996 que la production de Chronicles of the Heroic Knight commence enfin. Mais contre toute attente il s’avère que cette nouvelle série n”est pas la suite tant espérée des OAVs, car plutôt que de donner une suite directe au évènements de celles-ci (qui laissaient sans nul doute la porte ouverte à un tel projet) les producteurs décidèrent de réécrire l’histoire dans l’optique d”offrir une nouvelle série plus proche des romans d”origine de Ryo Mizuno.

    Pourquoi réécrire l’histoire ?

    Parce que c’est de cette façon qu”elle est censée être racontée. Il faut savoir en effet que la série de romans sur laquelle sont basées les adaptations animés de Lodoss tiennent sur sept volumes, et que leur histoire s”étend sur plus de quinze années. Et il est bien évident qu’il est tout bonnement impossible d”adapter correctement une série de romans en treize épisodes de 22 minutes. Aussi, après avoir adapté le premier roman (“La sorcière Grise”) dans les huit premiers épisodes de la série d”OAVs, les producteurs décidèrent d’utiliser les cinq épisodes restant pour créer une conclusion appropriée aux évènements des OAVs. Sur ce point, les OAVs de Lodoss sont sans doute une réussite. L’histoire est fantastique, et se suffit amplement à elle-même mais il faut bien comprendre qu’au final il ne s”agit pas de la véritable histoire de Lodoss. Et bien que cette conclusion s”inspire directement d”évènements à venir dans les romans (y compris la fin originale), le fait est que le résultat en est très différent. C’est sans doute pour cette raison que les producteurs de la série télévisé ont opté pour réadapter les romans afin de raconter l’histoire telle qu’elle aurait du l’être, plutôt que de simplement faire une suite aux OAVs.

    Néanmoins, cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille ignorer les OAVs. Car sans en être la suite, la série TV en est tout de même le prolongement. L’histoire commence bien cinq ans après la mort de Ghim et nous présente ainsi des personnages plus murs, marqué par les évènements passés. Et de ce fait, il serait plutôt nécessaire d’avoir vu les OAVs pour bien réaliser toute l’ampleur de l’histoire de Lodoss. Après tout la Guerre des Héros a bien eut lieu, et il faut juste se mettre en tête que les évènements des cinq derniers OAVs n”ont pas eut lieu. Ou du moins pas encore.

    Le Scénario.

    Chronicles of the Heroic Knight se déroule en deux parties distinctes. La première partie de la série s’étend sur huit épisodes. Il s”agit de l’adaptation des romans trois et quatre (“Le Dragon de la Montagne de Feu”) couvrant la quête du Sceptre de la Domination par Ashram (qui avaient vaguement été repris dans les épisodes 9 et 10 des OAVs). Parn et Deedlit en restent les personnages centraux, mais une place très importante est également donnée à Shiris et Orson (ré-introduits différemment pour l’occasion). Le Seigneur Kashue et, bien entendu, Ashram y ont également un rôle non négligeable.

    La seconde partie de la série reprend quand à elle l’histoire des deux derniers romans (“Le Chevalier Saint de Lodoss”) qui étaient la base des trois derniers épisodes de la série d”OAV. Il faut noter tout de même que contrairement à la première partie, ce passage de la série n’a pas été directement adaptés des romans puisqu’il est en fait basés sur le manga du même nom de Masato NATSUMOTO. L’histoire de ces épisodes couvrent la évènements relatant à la résurrection de Kardis par Wagnard et se déroulent dix après les évènements de la Montagne de Feu. Si les anciens personnages sont toujours présents et possède une importance certaine dans l’intrigue (particulièrement vers la fin de la série), celle-ci se centre dorénavant sur un nouveau groupe de personnages dont la figure centrale est Spark, un jeune écuyer de Flaim.

    Si l’intrigue reprend les même bases que la fin des OAVs, le résultat en est extrêmement différent – tout particulièrement sur la seconde partie de la série. Et force est de constater qu’au final c”est… mieux car grâce à sa durée, la série télévisée permet d”aller bien plus loin que les OAVs. Ainsi, l’intrigue est plus complexe, plus longue, et par conséquent, plus intéressante. Les évènements sont plus nombreux, moins précipités, et Lodoss nous est dépeinte de manière bien plus complète et réaliste.

    Mais Chronicles of the Heroic Knight passe également bien plus de temps à développer ses personnages. Il y a en effet une réelle évolution dans le comportement des personnages au fil du temps. C”est particulièrement évident sur les anciens, mais les nouveaux personnages ne sont pas en reste non plus. Il faut avouer tout de même que tous les personnages ne disposent hélas pas du même degré de développement, et certain d’entre eux restent même très peu développés. Mais l”on excuse facilement ce petit défaut car le fait est qu”il aurait été difficile de faire mieux avec le temps imparti.

    Un autre point à noter c’est que ce développement permet à la série de s’éloigner un peu du manichéisme primaire qui caractérisait les OAVs. Il y a bien sur toujours des méchants mais la série prend le temps de développer leurs motivations, ce qui fait le côté blanc et noir des OAVs se retrouve maintenant teinté de gris. Dans le même esprit, on notera que le nouveau groupe de personnages est également bien moins stéréotypé que celui de Parn.

    Et au final, il n’y a pas grand chose à reprocher au scénario de Chronicles of the Heroic Knight. On pourrait certes regretter que tous les personnages ne soient pas développés avec le même soin, mais il est apparent que cela aurait été impossible vu le nombre de personnages différents.

    Niveau Technique.

    Au niveau technique, le résultat est plus mitigé.

    D’un point de vue graphique, le design de Chronicles of the Heroic Knight est loin d’atteindre la beauté de la série d’OAV. Mais par sa nature de série télévisée, ce n’est guère surprenant et même assez normal. Néanmoins cela ne signifie pas autant que ce soit laid – loin de là même. C’est Soeta KAZUHIRO qui s”est occupé du character design de la série et succède ainsi à Nobuteru YUKI. (Notons tout de même que celui-ci s’est principalement basé sur les dessins du manga de Masato NATSUMOTO, et qu’en conséquence certains personnages sont assez différent des illustration de Yutaka IZUBUCHI, en particulier Spark et Little Neese).

    Le design de Soeta KAZUHIRO n’atteint certes le niveau de détails de celui de YUKI, mais il faut avouer que le tout reste tout de même réussi et des plus plaisant. Par rapport au style “anguleux” de Yuki, le trait des personnages parait avoir été adouci (c’est particulièrement apparent sur Shiris ou Orson) mais en dépit des changements effectué, on reconnaît les anciens personnages du premier coup d”œil. De plus, il faut bien avouer que leur vieillissement graphique dans la seconde partie est des plus efficace (mention spéciale à Parn). Le seul petit bémol à ce sujet serait peut-être la couleurs exotique des cheveux de certains des nouveaux protagonistes. Bien entendu c’est un phénomène courant aux animes, mais c’est quelque chose que Lodoss avait toujours évité jusque là (enfin ne chipotons pas…). Notons tout de même pour finir que Soeta KAZUHIRO n’a signé que le character design original et n’a pas travaillé directement sur la série, où le design fut pris en charge par Azumano TAKASHI et Sasaki TOSHIKO.

    Signalons que les décors s’avèrent quand à eux trés soignés et dans l’ensemble de toute beauté. Certain d”entre eux supportent même carrément la comparaison aux OAVs. Globalement, Chronicles of the Heroic Knight est donc plutôt réussi graphiquement, et son seul vrai défaut de ce point de vue là viendrait de son inégalité. En effet la qualité des dessins tend à varier grandement d”un épisode à un autre (et parfoisau cours d’un mêem épisodes), et des épisodes au graphismes superbes (le fabuleux épisode 7 par exemple) en côtoient ainsi d’autres des plus moyen (l’épisode 13).

    Pour ce qui est de l”animation, elle est hélas loin d’atteindre des sommets, et souffre tout comme les dessins d”une apparente inégalité (l’épisode 7 se présentant à nouveau comme l”un des plus réussis) mais en tout honnêteté, l”animation est dans l’ensemble plus réussie que celle des OAVs et n’atteint que très rarement un niveau inférieur.

    Et il faut dire que la mise en scène très efficace aurait tendance à faire oublier ses petits défauts. Et c”est, là encore, un point où la série télévisé aurait tendance à surpasser les OAVs où bon nombre de combat notamment se résumaient à un jolie mouvement de lame sur fond noir. Si ce type d”effets est toujours aussi présent dans la série, l’action a tendance à être bien plus visuelle, notamment les quelques duels joliment chorégraphiés qui parsèment la série.

    Quoi qu’il en soit, Chronicles of the Heroic Knight reste tout de même honnête d’un point de vue de sa réalisation même s’il est vrai qu’elle fait pale figure en comparaison d’un Escflowne ou d’un Cowboy Bebop

    Musique

    S”il y bien un point en tout cas sur lequel Chronicles of the Heroic Knight n’est pas inférieur aux OAVs, c’est bien sur le plan musical. La musique de Kaoru WADA (Ninja Scroll, Gunnm) est tout simplement magnifique. Dans un ton plus orchestral, quoique par moment assez proche, de la composition de Mitsuo HAGITA pour les OAVs, elle offre également une approche assez différente puisque plutôt que d’avoir toute une pléiade de thème différent, Kaoru WADA préfère jouer sur différentes variations d’un même thème. Les génériques sont également de toute beauté, tant sur le plan visuel (si seulement la série pouvait être aussi belle…) que musical.

    Le générique de début Kiseki no Umi (“La Mer des Miracles”) est signé Yoko KANNO (est-il nécessaire de la présenter ? Elle a signé entre autres les musiques d’Escaflowne, Cowboy Bebop, Macross Plus…), et interprété par Maaya SAKAMOTO (qui incarnait Hitomi dans Escaflowne dont elle interprétait également le générique et prête également sa voix à Leaf dans la série). Sur le plan visuel, c”est sans doute l’un des plus beaux génériques de l’histoire du dessin animé japonais, et sur le plan musical c’est tout aussi magnifique. Maaya a une voix réellement superbe 😁

    Le générique de fin, Hikari no Suashi, est quand à lui signé Akino ARAI (qui avait entre autre écrit le magnifique Adesso E Fortuna, générique de début de la série d’OAVs). Il est quand à lui interprété par Chie ISHIBASHIE (la comédienne qui incarne Little Neese !) qui semble être aussi bonne chanteuse qu’elle est comédienne. Plus mystique que le générique de début, doté d’une musique et d’un visuel envoûtant, il n’en reste pas moins tout aussi magnifique que celui d’ouverture.

    Au final

    Comme vous l”avez probablement compris à
    la lecture de ce message j’ai adoré “Chronicles of the Heroic Knight” dont
    les qualités scénaristiques font rapidement oublier les défauts techniques. Quoiqu”il en soit je pense sincèrement que c”est une bonne série et un digne succésseur des OAV et je la conseille vivement à tout fan de Lodoss. Franchement j’ai du mal à imaginer qu’on puisse ne pas aimer la série TV en ayant aimé la série d”OAV.

    Quand à savoir laquelle des deux série est la plus réussie, hé bien c’est là une question d’appréciation personelle. Je pense sincèrement que les deux séries se valent. Elles possèdent chacunes leurs défauts et leurs qualités, et ce sera au fan de Lodoss de se faire sa propre idée.

    Personellement je doit avouer qu”aprés avoir revu les OAVs recemment, mon choix se porte plutôt sur la série TV au final mais bon j”adore également les OAVs alors 😁.

    Y avait aussi pas mal de bla bla sur les doubleurs japonais sur ma critique mais bon je pense que ça soit utilise de reposté ça.

    -Sergorn

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