Et bien, il semblerait que non….. Ou alors, c’est un mirage collectif dont nous sommes victimes!!
monster et 20th century boys…
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Voilà un film qui m’intéresse !
Je me demande tout de même si ce sera vraiment à Paris, l'”avant-première mondiale en présence de l’équipe du film”, comme prétend le flyer que j’ai sous les yeux ? pas au Japon d’abord ? au fait, je vous le dirai, puisque je vais passer mon mois d’Août au Japon.Hé ben, voilà, j’ai passé près d’un mois (28 jours pour être précis) au Japon, et je comptais bien y voir le film live “20th Century Boys” (en plus de “Ponyo” de Miyazaki). Raté, car le film n’était annoncé là-bas que pour le 30 Août, et je suis rentré le 24. A moins qu’il ne soit sorti le 21, j’ai un doute, mais de toute façon je n’aurais pas pu à ce moment-là.
En revanche, j’ai vu à la TV maintes fois une bande-annonce, dans le grand hall d’accueil du ciné Toho tout le nombreux personnel portait un chouette T-shirt noir avec l’emblème d’Ami dessiné en blanc, et devant une autre salle j’ai pu étudier de près un affichage qui présentait la tronche de chaque acteur en regard de son faciès dessiné dans le manga.
Plutôt réussi pour la ressemblance, le casting, sauf pour quelques-uns des personnages. Je n’ai cependant pas vu de Kanna, et si elle n’est pas dans le film, c’est vraiment dommage ! de femme il n’y a guère que Yukiji, déjà qu’il n’y en avait pas tellement jouant un rôle dans le manga…
Quant à la bande-annonce, elle est hachée, rapide et insiste un peu plus sur le grand robot diffuseur du virus.
Voilà, excusez du peu, très peu.
Y a t-il vraiment eu une projection en avant-première en France le 19 Août ? et quelque Pingouin y serait-il allé ?
:pcomputer:Et c’était catastrophique. J’ai lu une bonne critique sur DVDrama et je me demande encore comment le journaliste a pu aimer ce… film.
Pour apporter un peu d’eau au moulin et rapidement:
En gros, on se retrouve devant un drama de 2H20 (niveau réalisation et jeu d’acteur). Ca m’a fait penser à un film de kamen rider (ceux des années 2000).
J’ai l’impression qu’ils ont voulu trop coller au manga sans vraiment adapter pour le format cinéma (un peu comme saint seiya hades. Le sanctuaire est adapté alors que les deux autres parties à savoir les enfers et elysion, c’est juste du copier coller des cases du manga).
Sinon dans les bons points : les scènes avec les gosses et le choix des acteurs (il n’y a pas d’acteur « johnny’s », de pitit jeune beau gosse à fan girl qu’on fait passer pour des mecs de 40 ans).
Le film donne envie de se replonger ou de se plonger dans le manga.
Je viens de relire la série 20th Century Boys et ai ensuite enchaîné avec 21st Century Boys. J’ai été surpris à bien des points, mais pas forcément à ceux que j’attendais.
Même si mon impression générale reste une vague déception quant à la fin de la série (surtout comparée à la formidable première moitié), certains points m’ont agréablement surpris.Je vais donc parler ici de la fin de la série et déflorer quelques uns de ses mystères, alors attention les yeux ! Ne lisez pas ce post si vous n’avez pas lu la série jusqu’au bout !
(xkcd.com)(j’espère que ça suffira comme avertissement car j’ai pas envie d’écrire tout mon post en blanc).
Tout d’abord, je trouve que 20th Century Boys est une série qui supporte bien la relecture, au moins dans sa première partie. Un peu comme lorsqu’on revoit le film “6ème sens”, on porte notre attention à tous les pièges disséminés par le scénariste et à la manière dont il nous a mené en bateau. La valse des prétendants au titre d’Ami (Sadakiyo, Yamane…) sur fond de changements d’époques et de flashback est menée avec maestria. De plus, je trouve que l’intérêt général survit à la découverte de l’identité d’Ami pendant encore quelques tomes, avec notamment la stupeur générale quant à sa véritable identité (les protagonistes reconstruisent le puzzle à leur plus grande stupéfaction – et la nôtre) et la montée en puissance du personnage de Kanna, suivie par les mafieux et les prêtres. Jusqu’au clash final, la tentative d’assassinat du Pape pendant l’Expo.
Ensuite, ça dérape et ça traîne en longueur sur toute la période de l’An 3 après Ami. Les personnages sont abandonnés : Kanna et Yukiji ont perdu leur saveur, Otcho nous refait le coup du vieux paumé qui aide les autres… Et Kenji réapparaît (ben voyons)… pour ne rien faire.
Entre temps, Urasawa nous en remet une couche sur 1970 – la Villa de la Côte de la pendue, le mystère de la salle de science, en fait c’est 1971 et non c’est 1970 mais il nous trompe avec son simulateur du style “En route Marty, on va voir tes parents”, etc.… et tous les protagonistes qui font semblant d’avoir tout oublier et de s’en rappeler au dernier moment. Ca commence à devenir un peu lourd tous ces flashbacks.Autre point énervant : Ami est de retour, et on essaye de nous refaire le coup du “devinez qui c’est ?”. Manque de pot, là, c’est beaucoup moins bien caché ; mais j’y reviendrai.
On a quand même quelques rayons de soleil, avec notamment des réapparitions intéressantes, comme la mère de Kanna et son destin tragique, ou Croa-Croa et ses remords.
Enfin, on arrive tant bien que mal au moment où Kenji, le gentil, se rebelle et lève une armée en chantant. Alors qu’en fait, il voulait même pas, mais sa chanson elle est trop bien… Il fait la révolution à grands coups de cordes de guitare et dégomme un sbire d’Ami en lui disant qu’il a raté sa vie.
Alors là, tout s’enchaîne. Les héros se réunissent pour sauver la terre, Ami meurt, les autres méchants redeviennent gentils, et il faut resauver la terre parce que Ami avait quand même prévu de tout faire sauter.Ca en fait du suspense tout ça, mais finalement, l’important n’est pas là. Car le lecteur, il le sait qu’ils vont sauver la terre (le suspense marche malheureusement moins bien après 22 tomes) ! La vraie question, c’est : qui est Ami 2 ?
Ben je sais pas vous, mais en relisant la série, j’ai très vite compris qui était le deuxième Ami. Urasawa nous a décrit ad nauseam tous les événements de la période 1969 avec moult détails. Seulement, il en a gardé un sous le coude, qui a priori serait le plus important de tous, mais qui n’est évoqué qu’une ou deux fois dans la série par les personnages sans plus d’importance. Or, quand on considère la gravité de l’événement – un décès d’enfant, en général on s’en rappelle – on trouve bizarre qu’aucun personnage ne l’évoque. A partir de là, il n’y a qu’un pas pour imaginer que l’auteur s’est gardé cette porte de sortie pour plus tard, surtout avec sa propension à ressusciter les morts.D’ailleurs, l’identité d’Ami 2 est révélée comme un détail en toute fin, comme si tout cela n’avait jamais eu d’importance et que la solution était évidente.
Là où je salue la performance d’Urasawa – quand même, trève de mauvais esprit – c’est qu’il a réussi à réinstaurer une certaine émotion dans sa fin, avec notamment la relation Kenji vieux / jeune. Cette fin émouvante forme un écho parfait avec le début de la série, illustré par une des citations des premiers tomes : “Sommes-nous les adultes que nous rêvions de devenir ?”.
Au final, sur l’ensemble, je trouve que 20th Century Boys est une très bonne série, soulevant des thèmes intéressants et utilisant des techniques narratives innovatrices. Malheureusement, à trop utiliser les mêmes recettes, la magie a fini par casser et on se retrouve avec un cycle final moins entraînant que le début de la série (comme pour beaucoup de manga). Dommage, on est passé à côté de la série ultime…
Edité par Cielago le 05-09-2008 à 15:01
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