Citation
De toute façon, la mangaka (Riyoko Ikeda) est au Shojo ce que Tezuka est au manga en général,
Autant pour Moto Hagio ^^
Citation
Est-ce que la classification d'un manga ne dépend pas de son magazine de prépublication plus que son auteur et/ou le public qui le lit vraiment…
En général oui, sauf sur le fofo d'Animeland où ça dépends de l'humeur du forumeur, du sens du vent ou de la phase de la lune…
(et “Larme Ultime” est seinen, prépub dans Big Comic Spirits)
Citation ( @ 27/01/2009, 16:50)
Tiens, j'ai vu X en anime et jamais je ne me suis dit que c'était un shojo. Il y a les grands yeux, les silhouettes très élancés et tout et tout, mais pour le reste… L'ensemble me paraissait assez “unisexe” finalement. C'est une bonne tragédie en tout cas. Personnages volontaires, fatalité, fin dramatique – tout y est. Classique mais efficace.
Une bonne tragédie, avec du sang et des personnages tourmentés, c'est très shôjo aussi pourtant… ceci dit les Clamp ne font pas que ça, voir un titre comme Chobits – qui est seinen justement, si je me souviens bien.
Le shôjo 'intelligent' reste méconnu en France pour deux raisons : les adaptations en anime privilégient en général les titres pour un public jeune et/ou qui ont le potentiel d'attirer aussi le public masculin (comme X). Une série comme Nodame Cantabile est un peu une exception (mais c'est du Noitamina, aka un programme destiné justement à un public féminin un peu plus mature).
L'autre raison tiendrait plutôt à la communication des éditeurs français qui, sans doute pour faciliter leur communication, ont souvent tendance à réduire le shôjo à des titres avant tout orienté romantiques. Des bons shôjos qui s'éloignent de ce modèle, on en a pourtant en France, avec les univers post-apo de Yumi Tamura (orienté médiéval avec Basara ou quête de la survie avec 7 seeds), le policier avec Banana Fish, le thriller avec Reiko Shimizu (les excellents Princesse Kaguya ou Top Secret), l'occulte (X, Angel Sanctuary), le fantastique (le magnifique Cortège des 100 démons de ima Ichiko – okay, je triche, j'ai autant vu Nemuki classé shôjo que josei, donc je ne sais pas…), l'horreur qui est un des sous-genres principaux du shôjo (ex Kakinouchi, injustement massacrée chez nous)… une étiquette commune à ces titres plus matures afin de les mettre plus en évidence reste encore à inventer chez nous.
Vous voulez un titre intelligent ? On a la chance grâce à Delcourt d'avoir le fantastique Onmyouji de Reiko Okano, qui est fruit d'une recherche historique rigoureuse; voyez le soin apporté aux décors, aux costumes, aux poèmes qui y sont cités, aux intrigues politiques, etc.
En plus, la VF est absolument hors-normes.