One Piece 60
“Le monde dans son implacable dureté s'érige devant toi comme une gigantesque muraille qui te barre la vue!! Tu ne distingues plus rien, tu n'as plus d'horizon!! Les regrets et la culpabilité te submergent de toutes parts!!
(…) Tu dois étouffer tout ça! Cesse de penser à ce que tu as perdu!! (…)
Dis-moi plutôt ce qu'il te reste!! Réfléchis!!”
Le flashback sur l'enfance de Luffy s'achève sur une note émouvante. D'une manière générale, les flashbacks dans One Piece ne finissent jamais dans la joie, lorsqu'il s'agit d'explorer le passé de nos héros. Cette volonté affichée d'Oda nous permet aussi de créer une véritable empathie avec ses personnages, pour ensuite vibrer avec la même rage qu'eux au rythme de leurs aventures.
Sauf qu'ici, le flashback fait place à une scène présente tout aussi dure. Oda a déclaré qu'il ressentait toutes les émotions de ses personnages lorsqu'il les dessinait. Quand il fait pleurer ses héros, il pleure de même. A quelques reprises, dans ce tome, j'ai eu la larmichette. Avec Ace, avec Dadan, avec Makino, et enfin, avec Luffy.
Après les larmes, c'est la conviction qui se renforce, et nos pirates sont gonflés à bloc, après ce passage à vide!
Ensuite, on arrive à la seconde moitié du tome, et là, l'objectif annoncé est clair: Le “Paradis”, c'est fini! L'avènement d'une nouvelle ère est plus que jamais proche!
Luffy envoie un message à ses amis dispersés aux quatre coins de la Route de tous les périls, une provocation de plus pour le gouvernement mondial!
Les vieux se retirent, les rookies se mettent en route, on assiste là à ce qui semble être le plus grand tournant de la série.
Encore un tome exceptionnel, qui, certes, est bien calme en comparaison avec ce qui s'est passé, mais qui n'en est pas moins absolument captivant, de par toutes les nouvelles intrigues lancées, de la première à la dernière page!
Et je dois dire que même si j'ai chialé bien comme il faut, je me suis tout autant poilé, rien qu'avec le passage de Nami (“Hep hep hep hep! Hep hep hep hep! Hep hep hep!”)! 😂
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead