She-ra

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Lord Yupa le 7 janvier 2021 à 13 h 18 min #523899

Cette série sur Netflix me plaît beaucoup, et elle mérite un coup de pub !
En effet, les débuts ne dévoilent que peu à peu les réalités de de cette heroic-fantasy :
Adora, jeune fille-officier élevée dans “la Horde” et sa grande amie demi-féline Catra entraînent notre sympathie par leur grâce, leur combativité et leur courage. Mais un renversement des tables de valeurs va avoir lieu pour Adora, ainsi que pour son ennemie la princesse Scintilla, aidée par l’archer Flechdor.
L’animation, de dessin riche, soigné, élégant, fluide dans le mouvement, montre un bon rythme. Les pouvoirs dont disposent les personnages ne sont qu’exceptionnels ou assez réalistes, sans les excès invraisemblables si fréquents dans le genre ; la mièvrerie n’est pas de mise, ni les sermons. Passionnant !
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Xanatos le 7 janvier 2021 à 13 h 49 min #523903

Oh oui oui oui oui, j’abonde dans ton sens mon cher Yupa: She-Ra et les princesses au pouvoir est une EXCELLENTE série ! 😀

Cette série de Noëlle Stevenson est en fait un remake de She-Ra spin off féminin des Maîtres de l’Univers où on découvre que She-Ra est la soeur de Musclor.

J’aimais bien la série animée originale étant enfant que je trouvais agréable et plaisante…

Mais le remake lui est supérieur à tous les niveaux.

Si les origines de Adora/She-Ra sont similaires entre les deux oeuvres (la jeune fille a été adoptée par le perfide Hordak), la comparaison s’arrête là.

Dans le remake, il y a une véritable continuité entre les épisodes et les personnages évoluent au fil de celle-ci et ils ont une psychologie complexe et fouillée.

D’ailleurs ce que j’avais trouvé brillant dans les deux premiers épisodes c’était la séparation de Adora et Catra: Adora réalisa qu’elle s’était fourvoyé depuis de nombreuses années, elle découvrit que c’est Hordak qui opprime les autres peuples et qui se comporte comme un tyran et non le contraire.

Quant à Catra, elle ne comprenait pas pourquoi sa meilleure amie décida de tout envoyer balader et de prendre pour argent comptant des inconnus qu’elle venait à peine de rencontrer (en l’occurrence Flechdor et Scintilla) plutôt que de la croire elle qu’elle connaît depuis toujours…

Chacune d’entre elle a un point de vue qui se défend et j’aime le traitement nuancé de la personnalité des deux jeunes filles.

Ce que j’aime beaucoup dans She-Ra c’est qu’il y a énormément d’humour donnant lieu à des gags plutôt cocasses et des dialogues savoureux entre les personnages, mais l’oeuvre ne sombre jamais dans la parodie balourde et le récit sait être sérieux quand il le faut, voire terriblement dramatique.

De plus Adora tâtonne au début en tant que She-Ra étant donné qu’elle alterne entre gaffes monstrueuses et coups d’éclat héroïques, elle ne maîtrise pas ses nouveaux pouvoirs d’un seul coup.

Quant à Catra, je la trouve réellement fascinante, tant elle est intelligente, complexe, rusée et imprévisible. Elle est personnellement mon personnage favori de la série et constitue une brillante antagoniste. 😀

J’aime aussi énormément la princesse scientifique Entrapta qui est rigolote et déjantée et qui est obnubilée par les machines et les robots qu’elle construit ou croise. Cependant, son obsession maladive pour l’informatique causera par la suite du tort à ses ancien(ne)s ami(e)s et elle nous rappelle le dicton “science sans conscience n’est que ruine de l’âme”…

Et elle nouera ensuite une relation intéressante avec Hordak, qui, si il est le méchant principal de la série n’est pas “tout noir” non plus…

J’ai vraiment un énorme coup de coeur pour cette formidable série animée ! 😀

Compte sur moi mon cher Yupa pour discuter avec toi de cette oeuvre de grande qualité !

Ami(e)s pingouins, si vous êtes abonné(e)s à Netflix, foncez sur She-Ra et les princesses au pouvoir, elle vaut le détour ! 😀
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Sharbettt le 19 septembre 2021 à 10 h 36 min #528186

Aaaah, She-Ra! J’adore cette série!

Dès la bande-annonce, je vois du rose, du violet, des paillettes: hoho, il faut voir ça! Et je n’ai pas été déçue!

She-Ra est une série faite par des gens qui aiment l’animation et qui ont aimé la série précédente. Les créateurs s’amusent donc à prendre le contre-pied de certains clichés, à les détourner, voire à s’en moquer si besoin: j’en veux pour preuve l’usage qu’ils font de la transformation.

La transformation! Le truc qui me laissait perplexe dans Sailor Moon: “C’est vachement long quand même, et pendant ce temps, le monstre, il fait quoi, il regarde?”

Si vous avez peur d’être lassé par les pirouettes nécessaires à un changement de costume, soyez rassuré: la séquence est brève, et pas toujours reproduite d’un épisode à l’autre afin d’éviter l’ennui engendré par la répétition. Elle peut même servir de ressort comique!

Ensuite, je ne peux que rejoindre l’avis de Xanatos au-dessus: le gros point fort de la série réside dans la finesse psychologique des personnages. L’histoire est construite sur deux trames différentes: la guerre de conquête que mène Hordak et les relations entre les persos, persos aux caractères tous différents. Ils vont parfois avoir du mal à s’accorder (et c’est tellement drôle!).

L’un des principaux enjeux de la série, c’est l’apprentissage de l’amour et de l’amitié: comment vivre ensemble malgré les défauts agaçants, comment se tolérer, l’importance de l’écoute, ce qu’est une relation toxique (oh làlààà, Scorpia, j’ai eu mal pour elle)… Scorpia et Scintilla prononcent à ce propos des répliques mémorables.

Et ce n’est jamais relou, jamais moralisateur: les faits font partie de l’histoire, au spectateur ensuite de les analyser ou pas.

L’autre aspect que j’ai adoré, c’est la représentation! Des femmes de différentes couleurs, avec des morphologies qui ne correspondent pas à des canons, des persos ouvertement LGBT ou au genre non défini, sans drame, sans polémique, parce que ça fait partie de la vie… J’ai trouvé ce parti-pris tellement rafraîchissant!

Le plus gros bémol que je pourrai donner à cette série se trouve dans sa conclusion, beaucoup trop brutale. Pas brutale dans son dénouement, mais brutale dans le rythme et insatisfaisante.

Je regrette aussi que l’univers ne soit pas plus détaillé. Il existe une foule de végétaux et de créatures différentes sur Etheria, hélas, on ne les connaîtra pas vraiment…

Mais ce ne sont que de menus reproches, la série dans son ensemble reste de fort bonne qualité!
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Lord Yupa le 30 novembre 2021 à 9 h 14 min #529409

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Deux de mes grandes favorites dans She-ra moi aussi, Xanatos : Catra et Entrapta ! Je suis pleinement d’accord aussi avec l’excellente analyse de Sharbett, bien sûr. Cette série est un tel plaisir que je la déguste avec lenteur (il y a tant à voir par ailleurs, et j’ai de nouvelles activités). Je n’ai jamais suivi la version 1985, le design me paraissait de style assez puéril (American Vintage si vous préférez) alors que j’étais déjà un adulte, je ne sais donc pas si le récit sortait des poncifs de ce style. Mais le reboot Netflix !! C’est sans comparaison ! Quant au récit, construit comme une vraie “grande aventure” S. F. où les éléments épico-magiques se soumettent à la cohérence, au réalisme et à la psychologie des personnages (et non l’inverse) je ne vois pas comment on pourrait le critiquer.

Là j’en suis à la découverte par Catra que Scorpia, qu’elle traitait si cruellement (malgré l’adoration amoureuse de la naïve scorpionne) ayant disparu, la tristesse l’envahit. Parallèlement, Scintilla et Adora, les meilleures amies du monde, ne parviennent plus à la moindre entente, ceci par un conflit dialogué parfaitement mené, chacune enfermée dans sa logique. Et certes l’amitié est riche en déceptions, parfois très inattendues…
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Lord Yupa le 21 avril 2022 à 11 h 50 min #533223

Relance de ce topic, car je viens enfin de terminer le visionnage de She-ra et les Princesses du pouvoir , ce petit chef-d’oeuvre que je dégustais au compte-gouttes sans être pressé d’en perdre le plaisir avec la fin. C’est parfois comme ça quand on aime vraiment.

On en a dit beaucoup un peu plus haut, mais comme le disait Sharbett c’est vraiment le relationnel entre les personnages qui donne grande valeur à la série, toute cette justesse psychologique sur l’amitié et l’amour. Ainsi à travers l’acharnement que met Catra en lieutenant de Hordak à vaincre le royaume des Princesses, on devine au fil des péripéties qu’elle ne veut que vaincre Adora pour lui faire avouer sa trahison envers elle, donc qu’elle ne pense qu’à Adora, amour fou qui sera finalement avoué après qu’elle ait compris le sentiment réciproque d’Adora (qui n’a pourtant pas que ça à penser !). On échappe ici, comme le signale encore Sharbett, aux éternels clichés des jalousies hétérosexuelles, seuls “contenus psychologiques” de milliers d’histoires ramenant au patriarcat de rigueur. Non seulement l’archer Flechdor a deux pères vivant ensemble, mais deux des Princesses forment un couple ; longtemps la balourde et naïve Scorpia à énormes pinces aime en vain la féline Capra ; enfin celle-ci en reconstruisant son amitié pour Adora qui est venue la sauver prend conscience peu à peu de son vrai sentiment. Comme tu l’as signalé Xanatos, un humour décapant émaille le drame, sans le tourner en dérision, et Hordak lui-même finit par nous troubler de son désarroi face à son terrible grand frère. L’action et la beauté des décors et effets visuels ajoutent à cette grande aventure. Certes Adora / She-ra est une typique Walkyrie nordique, mais les autres personnages féminins sont de physique (et personnalité) très variés, sans aucun stéréotype, sans laideur mais sans clichés “bimbos”. On y sent la volonté de créatrices.

Mes seules minuscules réserves : le pégase ailé Fougor est assez peu utile au récit et surtout au final ; mais il était sans doute dans le cahier des charges du remake, aussi a t-on essayé de le rendre très caustique, non sans quelque succès. Les origines et l’histoire du “coeur” d’Etheria, le rôle des “Fondateurs”, de Ténébra, le Hordak originel, tout cela m’a semblé obscurci de magie et confus ( et pour quiconque ne connaît pas la série antique des “Maîtres de l’Univers”). Mais ça m’est parfaitement égal, ce n’est pas du tout ce qui m’intéresse.
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Anonyme le 22 avril 2022 à 0 h 21 min #533224

She-ra et les princesses aux pouvoirs version 2018 est en cinq saisons. Compris entre 6 à 13 épisodes. C’est la version, disons…libertine. Les relations entre elles sont marquées. Le couple Spinnerella – Netossa, tout comme Scorpia pour Catra. Mais cette dernière aura une attirance plus poussée de ses sentiments envers Adora.

Bourrer d’humour, des comédiens très convaincants. Tant sur l’émotion et l’aspect psychologique des personnages. Tout comme tu as pu le constaté, Lord Yupa.
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Xanatos le 24 avril 2022 à 11 h 16 min #533243

Franchement, je suis ravi que le dénouement de She-Ra t’ait autant plu mon cher Yupa ! 😀

En tout cas, je te rejoins en tout point, le parcours psychologique de Catra a été parfaitement bien mené et maîtrisé.

Tu as très bien analysé sa personnalité, car effectivement dans les épisodes de la première saison, Catra a été très affectée et même blessée par le fait que Adora ait préféré rejoindre le camp de la résistance plutôt que de rester auprès d’elle. Elle s’est dit “Pourquoi mon amie d’enfance a privilégié de parfaits inconnus qu’elle ne connait ni d’Eve, ni d’Adam à moi qu’elle connait depuis toujours ?” la scène où bouleversée et éprouvée, elle déchire en lambeaux son coussin et réduit en charpie son lit est assez éloquente sur les sentiments qu’elle éprouve envers Adora, et ce, dès les débuts de la série.

Ses confrontations avec Doublia, l’être polymorphe étaient également passionnantes et ont causé un grand trouble chez elle et elle a réalisé à quel point elle s’est fourvoyé…

Enfin, dans les premiers épisodes de la saison 5, quand elle et Scintilla ont été capturées par le maître de Hordak, j’ai énormément aimé le fait qu’elle se soit remise en question, se soit rapproché de la princesse et qu’en dépit du fait qu’elles soient dans des camps opposés, elles tiennent à Adora comme à la prunelle de leurs yeux.

Le moment clé où elle permet à Scintilla d’échapper à ses geôliers et où elle présente ses excuses à Adora la font définitivement basculer dans “le camp du bien”.

Et dans le dernier épisode, j’étais très content qu’elle ait présenté ses excuses envers Scorpia car, il faut bien le dire, elle a eu un comportement tyrannique envers elle au cours des précédentes saisons, mais là, elle était réellement en quête de rédemption.

Tu évoques Hordak, c’est vrai que c’est un personnage très intéressant car, si dans la première saison, il constitue un méchant intéressant, intelligent et ténébreux, le fait qu’il se lie d’amitié et se rapproche de Entrapta (notamment leurs passions communes envers les inventions et la mécanique) le rendent assez touchant.

Entrapta d’ailleurs qui a du faire d’énormes efforts sur elle même afin de ne pas se laisser détourner son attention par les moindres petites machines et se focaliser sur sa mission pour aider ses amis dans cette ultime saison, étant consciente de ses failles et résolue à s’améliorer.

Après au sujet de la fin en elle même, je l’ai bien aimé, mais je l’ai trouvé un peu… précipitée, voire abrupte dans sa conclusion.

Par exemple, quand je pense à d’autres séries animées américaines majeures telles que Souvenirs de Gravity Falls et My Little Pony Friendship is Magic chacune d’entre elles ont bénéficié de dénouements magnifiques, très soignés, nous laissant le temps de dire “au revoir” à ces personnages que nous avons tant aimé et qui nous ont tellement ému, fait rire et passionné via leurs fantastiques aventures…

Là, j’avais la sensation que le déroulement de la fin était peut être trop rapide…

Mais c’est peut être le fait d’avoir eu le coeur gros de “quitter” Adora, Catra, Scintilla et Flechedor qui me fait dire cela, je me suis tellement attaché à eux…

En tout cas, les fans ont adoré la série et ont réclamé à Noëlle Anderson de créer un téléfilm qui ferait suite à celle-ci, et elle a déclaré que c’était éventuellement possible.

Pourvu que oui, j’adorerai voir nos protagonistes dans une nouvelle aventure inédite de grande envergure ! 😀
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Anonyme le 25 avril 2022 à 11 h 11 min #533268

Salut Xanatos

Oui, ce serai une bonne nouvelle de revoir tous ces personnages attachants sous la forme d’un téléfilm. Je le prédis pas avant 2023.

Tant d’anime qu’on aimerais avoir une suite. Nous pouvons néanmoins imaginer par nous même la suite dans nos tête.

Scorpia n’est pas à prendre à la légère. Elle est pas dépourvue de sentiments sous sa carapace. Bien au contraire. Je pense que dans la Horde, elle doit être la plus humaine du groupe.
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Lord Yupa le 26 avril 2022 à 9 h 53 min #533279

Anonyme wrote:

Scorpia n’est pas à prendre à la légère. Elle est pas dépourvue de sentiments sous sa carapace. Bien au contraire. Je pense que dans la Horde, elle doit être la plus humaine du groupe.

Tout à fait, DD69 ! Le contraste entre son allure baraquée et cuirassée, ses énormes pinces, sa queue à dard et son visage plein de gentillesse naïve est une belle trouvaille, ainsi que sa timide passion envers Catra, au physique si opposé ! C’est probablement la seule raison pour laquelle elle a rejoint la Horde. Mais on est peiné pour elle devant les rebuffades et reproches qu’elle subit de la part de la féline. Elle ne se sert presque jamais de son dard paralysant (sauf une fois, par maladresse, et elle s’excuse : “Oups !”).

Autre trouvaille géniale, la chevelure d’Entrapta, “membres” qui en font une sorte de quadrumane très agile. L’iris de ses yeux est rouge. Sa petite frange ajoute à sa pétulance juvénile de génie de la mécanique, joyeuse et immature. Elle fait penser à la petite Ed, super-informaticienne de Cow-Boy Bebop. Elle a sans doute un crush pour Hordak, à moins qu’elle ne s’attache, comme bien des scientifiques, à un dictateur omnipotent qui lui offre tous les moyens…

Catra porte un nom qui vient de “Cat”, et c’est encore une brillante réussite. Souple, gracieuse, rapide et griffue, elle a tout du félin en effet, y compris une longue queue et des rayures. Elle montre une grande intelligence, mais reste “sauvage”, facilement dure ou impitoyable, car seule compte sa passion pour Adora. Quand elle retrouve son lien affectif avec elle, on remarque que ses oreilles de panthère se couchent à l’horizontale chaque fois qu’elle lui parle, au lieu de se dresser dès qu’elle est aux aguets. Ses deux yeux de chat de couleur différente, encore une trouvaille qui scotche le spectateur !

Scintilla montre des évolutions intéressantes et sa phase de conflit avec Adora est parfaitement menée dans sa logique. Ses “paillettes” dont se moque Catra, jolie idée, ainsi évidemment que son pouvoir de téléportation. On apprécie ses jambes un peu lourdes, malédiction de certaines jeunes filles (ma nièce, par exemple !), et le fait que les Princesses aux physiques variés donnent également un effet de réel loin des canons “bimbo”, je me répète.

Je te rejoins Xanatos sur un final un peu “incomplet”. Sur les mystères magiques d’Etheria, comme je le disais, je m’en fiche, on peut toujours imaginer des tas de trucs qui n’existent pas. En revanche le fait que les 4 amis Adora, Catra, Flechdor et Scintilla repartent en copains vers d’autres aventures, euh… ça fait deux couples, ou juste un club de potes ? Et je vois mal notre sauvage Catra partager Adora avec les deux autres, dont elle a seulement rejoint le camp dans la bataille. Heureusement en un sens, quand tout semble perdu peu avant le final, le Maître par ironie cruelle a suscité en Adora une scène onirique de fête de mariage entre elle et Catra, pour bien lui faire comprendre que ce rêve de bonheur n’a aucune chance d’avoir lieu, niark, niark. Nous devrons donc nous contenter du projet probable ultérieur.
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Anonyme le 27 avril 2022 à 2 h 41 min #533290

Quand je vois Catra, j’ai envie de monté les escaliers Catra quatre.

bon, je me calme. En fait, je suis tombé sur le charme de Adora et Catra. Alors me suis mis à rêvé et de me dire, que si j’avais leur âge, ben la tentation de la drague pourrait marcher.

Je suis encore sous le choc des sentiments de Adora et Catra. Elles étaient amies. Puis avec le temps, chacun avait choisi leur destiné. Aimer comme on aime ses amis me martelant en tête sans arrêt. Je ne voulais et pouvait pas voir la vraie vérité en face. La communauté LGBT en dessin animé à vu le jour.

cependant, malgré l’humour omniprésent, je doute fort bien qu’elle soit réservée pour tout public.
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Lord Yupa le 29 avril 2022 à 9 h 39 min #533359

Ha ha, “monter les escaliers Catra quatre”, pas mal, DD69 ! Ne t’illusionne pas, pour en avoir connues en amies, la drague masculine elles n’apprécient pas du tout, et elle a des sacrées griffes, Catra ! Bien sûr, en réalité Noelle Anderson a soigneusement évité de faire de She-ra un plaidoyer LGBT, ne serait-ce que pour être diffusée sur les plates-formes grand public & jeunesse comme Netflix. C’est sans doute pour cela que le dénouement reste en retrait et malgré leur torride baiser et aveu écarte tout mariage Catra-Adora, ce qui n’est pas le cas avec deux autres Princesses.
Toujours prudemment, l’auteure évite aussi toute nudité, tout dessin suggestif, toute allusion vraiment sexuelle. Tout cela est indirect. Ainsi Ténébra affirme à Adora que Catra la “trouble trop” pour qu’elle puisse s’incarner à nouveau en She-ra. La féline ayant entendu, elle fuit pendant un temps, beau geste qui lui coûte, pour qu’Adora puisse agir. Puis, avant de se lancer à l’assaut définitif contre le Maître, Adora sollicite Catra couchée sur un banc pour qu’elle vienne : celle-ci, renfrognée, refuse : “Tu as Ténébra !” dont elle est jalouse. Adora alors lui touche l’épaule (qui est découverte) : Catra sursaute, bondit et lance : “Bon, je viens, pour surveiller Ténébra !” Discrète allusion sensuelle… Et une autre peu après : Adora avance en tête, et marche sur un piège qui soudain l’enveloppe de flammes. Catra aussitôt plonge, en arrache Adora et se retrouve sur elle, à terre. Avec un large sourire ironique, couchée au-dessous, Adora lui dit : “Tu t’es jetée dans le feu pour moi ? – Non ! tais-toi !” et les autres passent à côté du duo toujours couché en disant “Bah, tu l’as fait”.

Tout cela reste dans le jeu contradictoire actuel de la civilisation occidentale : d’un côté, une sorte de tolérance complète, de l’autre de puissantes réactions hostiles, et dans la vraie vie les LGBT savent ce qu’ils risquent. Je précise que je suis pagaie, comme disait le kayakiste, pas du tout même, pourtant les hétéros me fatiguent de leurs éternels soucis, toujours les mêmes. A Orlando en Floride, Disneyworld jouissait d’une indépendance presque complète ; mais le gouverneur de Floride, un des meilleurs potes de Trump, vient de casser ce statut hérité du puissant Walt Disney. Il accuse Disneyworld de promouvoir dans ses productions certains thèmes non genrés ou tolérants aux LGBT. Le PDG résiste, ainsi que ses employés. La fragilité de de la liberté reste grande…
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Anonyme le 29 avril 2022 à 12 h 42 min #533367

Salut Lord Yupa

Je vois ça. L’auteure est habile et mélange l’humour et quelques relations LGBT, pour un côté plus libertin de ce qu’on a connu avec les maîtres de l’univers. Aussi bizarre soit-il ( ou pas), l’humour est enfantin, avec son côté « violence » dans les combats puis quelques passages LGBT très léger. Ce qui laisse un message d’espoir pour la communauté. C’est très délicat de définir de classé ce genre d’anime au public.

Moins de 12 moins de 16 ?

Je ne crains pas cette série que je regarde toujours avant-veille et après ma journée de travail.
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Lord Yupa le 1 mai 2022 à 9 h 58 min #533387

Question de génération, j’ai toujours considéré Les Maîtres de l’Univers comme une série extrêmement puérile, car j’étais largement adulte à sa sortie. Je n’y ai donc jeté que quelques rares coups d’oeil, ne m’intéressant alors qu’aux animés japonais. Aucun crush de nostalgie chez moi donc. En revanche, ce She-ra de Noelle Anderson est infiniment plus adulte et peut se suivre en tant que tel(le), par ses fines évolutions psychologiques, sa qualité de design et de décors, et autres audaces… Des enfants de 12 ans seraient largués bien avant la saison 5, ne comprenant plus qui est Bon et qui est Méchant, car c’est ça avant tout, les gosses.

En revoyant le final j’ai été frappé par le plan qui montre l’arme spatiale du Maître exploser et se changer en un arbre gigantesque partant dans l’espace, citation presque directe de celui qui emporte les dernières ruines de Laputa dans Le Château dans le Ciel de Miyazaki.