Survivor ~ Saison 2

20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 176)

Posté dans : Délire & Divers

  • Akiko_12
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    Akiko_12 le #263844

    Hoho, voilà de bien beaux duels en perspective !
    J'ai hâte de lire les plaidoiries de tout le monde et de découvrir certains titres.
    Je vais réfléchir à ma présentation car j'ai la joie de défendre un pur chef d'oeuvre !!! Pour l'instant, je me contenterai donc de dire :

    Votez Tôkyô Babylon, c'est la quintessence du génie des CLAMP.

    😃 😃 😃

    Miminonon
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    miminonon le #263845

    Je sens que je vais vite me faire jarter moi 😂

    Pour faire une présentation rapide, Secret service c'est un manga complètement délirant qui impose son rythme au fil des tomes et qui, petit à petit, réussit à créer une histoire qui change radicalement le ton et le contexte du manga.

    Cette série est actuellement en 10 tomes en France (+ un tome bonus) et le onzième et dernier tome est prévu pour décembre prochain.

    Comme j'ai pas trop le temps là tout de suite je vais le dire haut et fort , Secret service c'est cro bien 😃

    Bub
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    bub le #263846

    Donc comme j'expliquais, Planetes est un titre tres porte sur l'humour. Cette caracteristique pourtant bien connu des lecteurs n'est jamais mise en avant par les critiques. Une grave erreur a mon avis.

    Certes, Planetes a bati sa reputation mondiale sur le serieux et la rigueur de sa trame SF (l'auteur lui-meme precise etre influence par LE maitre de la "hard science" en manga, Yukinobu Hoshino – surtout connu chez nous pour son 2001 Nights – et a meme baptise le heros de Planetes du nom du maitre : Hachirota Hoshino donc). De meme, la profondeur des reflexions philosophiques n'a rien a envier a l'autre grand mangaka qui a inspire l'auteur : Sakaguchi (Ikkyu, Fleur de pierrre, etc.).

    Nous pourrions craindre d'avoir a faire a un titre trop solennel, et donc peu populaire. Or il n'en est rien, bien au contraire!

    Planetes a non seulement rencontre un immense succes critique partout dans le monde, essentiellement grace aux deux points cites au-dessus, mais aussi un chouette petit succes populaire au point qu'une serie anime a ete realisee (sympathique, mais tres eloignee du manga cependant).

    Ce succes tient donc a mon avis en tres grande partie a l'humour qui contrebalance les sequences dramatiques ou philosophiques du manga. Et de quelle maniere!

    Chaque personnage presente des failles emotionnelles ou sentimentales qui vont nourrir le recit, mais aussi des petits defauts qui les rendent hyper attachants et qui vont etre le pretextes d'inombrables gags. Ainsi, Fee, dont le manque de cigarette va la conduire a des actes insenses simplement pour pouvoir enfin en griller une. Ainsi Goro, dont l'entetement a ne pas se laisser embarquer dans la prochaine expedition vont faire de lui un vrai alien traque dans toute la base lunaire.

    L'humour est donc omnipresent, original (l'auteur realise un vrai tour de force a reussir a produire autant de scenes comiques dans un environnement – le desert de l'espace ! – aussi peu propice au gag)

    L'humour est donc le troisieme pilier, avec la SF rigoureuse et la philosophie, sur lequel s'appuie Planetes pour parvenir a ce solide equilibre qui lui a tant valu de louanges.

    J'ajouterai que tout cela est le fruit d'une mise en scene irreprochable. L'auteur excelle dans la narration, parfaitement claire, et dans sa retranscription du vide sideral, si dangereux et inhospitalier pour nous autres, les simples humains.

    Miminonon
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    miminonon le #263847

    Alors, pour éclairer certains points, Secret service Maison de Ayakashi, qu'est-ce que c'est ?

    C'est l'histoire de Ririchiyo Shirakin, une jeune fille de bonne famille à la mauvaise manie de toujours dire des choses désagréables qu'elle ne pense pas, qui décide à son entrée au lycée, de vivre seule, ou plutôt sans avoir à se reposer sur cette famille. Puisque dans l'endroit où elle a choisi d'emménager, se trouvent d'autres personnes, toutes de bonnes familles, et également ce qu'on appelle des Secret service, ou garde du corps. Bien qu'elle ait refusé cette option avant d'emménager, on lui a attribué un Secret service du nom de Miketsukami Sôshi assez…problématique.

    Bref, dit comme ça, Secret service pourrait être un shôjo drôle mais cliché, comme il y en a des dizaines, mais c'est sans compter les rumeurs sur la maison de Ayakashi qui serait occupée par…des monstres.

    Mais qu'est-ce qu'une maison de Ayakashi (surnommée Ayakassepied par le voisinage) ?

    Bon autant spoiler tout de suite c'est une maison qui héberge non pas des héritiers de grandes familles, mais des réincarnations de yôkais.

    Ils se trouvent que les ancêtres des actuels résidents de la maison de Ayakashi sont des enfants métisse (nés d'un parent yôkai et d'un parent humain) et qu'à la mort de chacun de ces métisse, sa réincarnation naît avec ou non les souvenirs de leurs vie passée. Bon je suppose que ça paraît un peu compliqué comme ça mais cette histoire de "réincarnations" et vies passées reste un point clé de l'histoire.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #263848
    東京BABYLON

    Tôkyô est une ville sublime. Tout se côtoie en son sein, tant les immeubles gigantesques que les petits temples, la modernité superficielle que les traditions profondes. Elle se compose de millions d'existences, de rêves et d'histoires. Tôkyô symbolise autant les espoirs qu'elle laisse les faibles sur le carreau. Elle s'élève en entité divine, parsemée de milliers de lumières, comme une nouvelle Babylone. Et, selon Seiichiro Sakurazuka, elle s'amuse lentement d'observer de son propre déclin.


    Tôkyô Babylon
    fait le récit d'individualités composant Tôkyô, des anonymes, des laissés pour compte dont les vies font aussi partie de ce formidable tourbillon d'énergie. On s'attache aux pas de Subaru Sumeragi, treizième chef de la famille Sumeragi, un onmyôji maître du yin et du yang. De tous temps, la famille Sumeragi fut rattachée aux dirigeants du pays. Elle œuvre dans l'ombre à contrôler les forces spirituelles, exorciser et protéger le Japon des désordres occultes.

    Subaru, 16 ans, est le garçon le plus gentil, le plus généreux et le plus compatissant que l'on puisse connaître. A chaque affaire, il partage les souffrances d'autrui avec sincérité. Son cœur pur fait de lui quelqu'un d'extraordinaire, mais de vulnérable. Peu expansif, même si son talent fait de lui le plus puissant maître de toute la lignée Sumeragi, il cultive son jardin secret et souhaite devenir vétérinaire.

    Subaru vit avec sa sœur jumelle Hokuto, son exacte réplique physique, son miroir. Drôle, exubérante, Hokuto est une fille irrésistible et un tourbillon de fraîcheur. Elle porte toujours des tenues détonantes, rit bruyamment et fait aussi preuve d'une grande générosité.
    Subaru côtoie Seiichiro Sakurazuka, un homme plus âgé exerçant le métier de ses rêves. Seiichiro dit aimer Subaru, se montre incroyablement gentil et attentionné avec lui. Il ne semble pas rattaché à la famille de tueurs Sakurazuka, aussi experte dans l'art du yin et du yang. Pourtant, Seiichiro possède une facette étrange, ambivalente, que son jeune ami n'a pas remarquée.

    Tout au long du manga, nous suivons le quotidien de Subaru aux côtés de Hokuto et de Seiichiro. Nous nous intéressons aux différentes personnes qu'il est amené à rencontrer, celles dont les vies s'imbriquent dans l'immense puzzle de Tôkyô. Elles permettent d'aborder des thématiques universelles (la solitude, la peur d'être différent, comment gérer la mort d'un proche…) et divers problèmes de société (viol, ijime, écologie, don d'organe, mauvais traitement des enfants ou des personnes âgées…). Les histoires des différents protagonistes sont touchantes, souvent émouvantes, elles donnent à réfléchir et s'avèrent très actuelles alors que Tôkyô Babylon a déjà plus de vingt ans.

    En parallèle, l'histoire ne cesse de monter en puissance. Subaru est hanté par un rêve récurrent où il voit un homme sous un cerisier. Les mailles d'un piège semblent se tisser au fur et à mesure autour de lui, même si nous n'arrivons pas à en distinguer les aboutissants.

    La relation entre Subaru et Seiichiro s'intensifie au fil des tomes. Certains passages sont d'un romantisme absolu comme lorsque nos deux héros se retrouvent seuls de nuit dans la tour de Tôkyô. Subaru n'assume pas son attirance envers lui, qui lui semble contre-nature. Pourtant, au fil du temps et après un certain drame, ses sentiments lui apparaissent de plus en plus clairs.

    Tôkyô Babylon s'élève graduellement, bouillonne, et finalement explose dans un dernier tome magistral. C'est, je crois, l'une des rares séries des CLAMP à avoir, déjà, un vrai final, et surtout un final aussi terrible, cruel, parfaitement magnifique. Le tout dernier mot de cette histoire est donné dans X ; cela n'empêche pas Tôkyô Babylon de se conclure d'une façon absolument sensationnelle. Et, même si l'on en connaît l'issue ultime dans X, cela n'empêche pas de se prendre une gigantesque claque !

    On pourrait reprocher à ce titre son graphisme, mais ce serait mal le connaître. Le trait particulier est loin d'être laid, on apprend même à beaucoup l'apprécier et il change des manga actuels. L'ambiance « années 90 », avec le côté nostalgique qu'elle apporte, trouve un écho remarquable dans notre présent. Les décors, souvent basés sur des photos de Tôkyô, sont très réalistes. On retrouve parfaitement l'ambiance de la ville, on reconnaît des lieux (Tôkyô Tower, Ikebukuro et le Sunshine 60, le parc d'Ueno…), c'est comme un voyage en immersion ! Enfin, la magie des onmyôji plonge dans un univers où se mêlent mantras, shikigami, inugami et autres croyances shinto et bouddhistes : pour le public, et encore plus pour un public occidental, tout ceci se révèle parfaitement fascinant.

    En bref, Tôkyô Babylon mélange romance, surnaturel, réflexion et émotion. Les petites histoires s'imbriquent dans la grande, qui ne cesse de s'intensifier jusqu'à un final sublime. C'est une métaphore puissante du passage à l'âge adulte, un récit sur la vie, dans cette ville magique attendant la fin du monde.
    Et vous, aimez-vous Tôkyô ?

    DD69
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    Anonyme le #263849

    Ah bon, désoler. 😂

    En tout cas effacer. Je le mettrai ce lundi si j' y pense. Bon duel en tout cas de nos trois concurrents, me demande bien qui va l' emporter ?

    Vongola-79
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    vongola 79 le #263850

    DD, tu sait, que notre duel ne commence que lundi ? 😂

    Miminonon
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    miminonon le #263851

    Après un résumé de ce qu'est Secret Service (oui c'est plus court), je vais montrer les qualités (et les défauts, parce qu'il y en a aussi) de ce manga.

    Tout d'abord les points positifs :

    Je dirais d'ailleurs que la principale qualité de ce manga, ce sont ses personnages. En plus d'être nombreux, ils ont chacun une véritable identité, un passé qui les a marqués ou en rapport avec leurs origines yôkais et ce que ce soient des résidents de la maison ou bien des Secret service.


    De gauche à droite : Kagerô (oni/ogre), Natsume (hyakume, créature aux cent yeux qui voit présent, passé et avenir), Sôshi (youko/kitsune : démon renard), Karuta (le nom en japonais est trop compliqué mais en gros c'est un squelette géant), Watanuki (tanuki : raton-laveur qui se transforme en tout ce qu'il veut), Renshô (ittan-momen : un espèce de rouleau de tissu) ,Nobara(yukki-ona : dame des neiges) et Ririchiyo (oni)

    Oui j'ai bien conscience d'avoir donné des informations qui ne servent à rien 😂 mais c'est pour vous montrer la diversité des personnages. Je me répète mais ce que j'apprécie dans ce manga, c'est leur profondeur à chacun.

    Par exemple : (ça va spoiler !) Si Ririchiyo a sa mauvaise manie de dire désagréablement ce qu'elle pense, c'est parce qu'enfant, les adultes et les enfants la traitaient comme l'héritière de la famille Shirakin (hypocritement de la part des adultes et violemment de la part des enfants) et ne la voyaient pas comme elle était, elle a donc fini par repousser les gens en disant des choses désagréables. Rajoutons à cela le fait qu'elle n'a jamais pu parler normalement à ses parents, car même dans sa famille elle était la réincarnation du yôkai qui apporte la chance et l'honneur à l'ensemble de la famille. La seule chose qui l'ait empêchée de tomber dans la déprime, c'est sa correspondance avec son fiancé (dont je ne dirais pas le nom 😛 ).

    De plus, les personnages ne cessent d'évoluer au fil des tomes, ils sont en constant changement.
    Et ces différents personnages apportent une valeur essentielle au manga : de l'humour.


    Comme la mauvaise manie de Ririchiyo


    Ou encore la fidélité excessive de Sôshi

    Mais il y a autre chose : Secret sevice est le type de manga par lequel il faut se laisser porter, sans vraiment faire attention à l'histoire. Les 3 premiers tomes servent à installer, à préparer l'action des 8 tomes suivants, alors que les premiers sont centrés sur l'humour et les relations entre les personnages, les 8 suivants sont beaucoup plus sombres, laissent un suspense s'installer et posent le problème sur cette histoire de “réincarnation” qui semblait inutile auparavant. C'est le genre de manga où on se dit : “Mais tout était prévu depuis le début !” et c'est, je trouve, une grande qualité.

    Cette qualité est à double-tranchant, pour ceux qui ne sont pas à fond dans l'histoire et dans le délire de l'humour de l'auteure, il est difficile de suivre la seconde partie de l'histoire. Surtout que l'auteure aime ses personnages (et ça se sent) et adore installer des chapitres bonus pour nous faire vivre certains moments du quotidien de la Maison de Ayakashi, ce qui embrouillent encore plus l'esprit de certains. Ce qui instaure un espèce de “on aime ou on aime pas” parmi les lecteurs, et le second cas est d'ailleurs valable pour la rédaction d'animeland. C'est donc également le principal défaut de ce manga qui n'arrive pas à mettre tout le monde d'accord.

    Néanmoins je vous conseille vraiment la série (ou au moins l'anime qui couvre les 3 premiers tomes, qui est vraiment drôle) pour que vous découvriez l'univers de la maison de Ayakashi et ses personnages.

    Vongola-79
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    vongola 79 le #263852

    Je vous rappelle que le premier duel prendra fin ce soir à 21h !!

    Bub
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    bub le #263853

    Poursuivons notre breve présentation de Planètes.

    Comme dit précédemment, il s'agit d'un récit d'anticipation réaliste : pas de lutte du Bien contre le Mal, de superpouvoirs et autres trucs magiques.

    Non, non, non, il est question ici de depassement de soi, de solitude, de lutte contre un environnement inhospitalier…

    "Mais hey! C'est exactement la même chose que le Sommet des dieux!" allez-vous me dire. Ce n'est pas faux.
    Dans chacune de ces oeuvres, l'homme n'est qu'une chose insignifiante face a l'immensite de la Nature (les Himalayas d'un côté, le Cosmos de l'autre).
    Cependant, dans son manga Taniguchi privilégiait la tension dramatique le personnage principal était d'un mutisme rare pour un premier rôle. Aussi, l'aspect philosophique était aborde via les personnages secondaires (rival, epouse, journalistes, anciens partenaires de cordées…). Conséquence directe de ce procédé narratif : ce décalage faisait que les questions philosophiques soulevées trouvaient rarement des réponses satisfaisantes, le héros qui semblent connaitre ces réponses conservant tout son mystère, son rapport a la montagne virant a la légende.

    Planètes ose le contraire : nous sommes confrontes directement aux atermoiements des personnages principaux, nous partageons leurs doutes, vertiges, sacrifices, douleurs.
    Ils menent une lutte contre eux-mêmes, lutte superbement rendue via de belles planches où l'espace occupe tout l'espace (fufufu).
    En outre, Yukimura use énormément de symbolisme pour illustrer son propos. Je dirais même que c'est la caractéristique principale de Planètes.

    "Mais comment donc? du symbolisme dans LE manga de SF le plus réaliste de ces 20 dernières années ??!"
    Tout a fait !
    L'auteur use de toutes les possibilités qu'offre le manga en tant que média pour exprimer ses idées.
    Et oui, Yukimura aime fourrer de l'allegorie un peu partout dans son manga, et cette manie va crescendo dans les derniers chapitres, au point qu'il n'est pas rare que les lecteurs aient été deconcertes par certains passages a priori incongrus.

    Mais voilà, Yukimura n'a pondu un traité de philosophie mais un manga traitant d'une aventure humaine, aussi, pour lui, le message passe aussi bien via des symboles, le dessin, plutôt qu'un pave de texte sententieux et indigeste.

    C'est pourquoi chaque personnage principal est affilié a une sorte de symbole, qui le hante : la boussole pour Yuri, le chat blanc pour Hachi, le chat noir pour Ai et le chien pour Fee.
    Impossible ici de vous en faire l'analyse, trop long.
    Mais sachez par exemple que l'auteur a glissé une allusion à "l'Angelus" de Millet dans un des derniers chapitres consacrés a Fee. La scène en question est tout a fait a propos avec le tableau de Millet, et va même au-delà (j'expliquerais si vous voulez quand je récupérerai mon pc).
    Yukimura depeint ainsi des scènes, des tableaux, multiplie les niveaux de lecture au sein d'une même image…

    Un pur chef d'oeuvre.

    Vongola-79
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    vongola 79 le #263854

    DUEL #01

    Ce duel est maintenant, terminé !! Merci aux trois participants pour leurs participation.
    Les votes sont donc ouvert et ce, jusqu'à dimanche prochain, 20h.
    Pour voter, envoyer moi un mp.
    À duel particulier, votes particulier. Pour ce duel, vous n'allez pas voter pour un, mais pour DEUX candidats.

    DD69
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    Anonyme le #263855

    Citation (vongola 79 @ 14/09/2014 21:00)
    À duel particulier, votes particulier. Pour ce duel, vous n'allez pas voter pour un, mais pour DEUX candidats.

    Eh bien tant mieux alors car je ne saurai lequel choisir. En tout cas ce fut de beaux duels et que le meilleur gagne !

    Vongola-79
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    vongola 79 le #263856

    DUEL #02

    Il est l'heure pour le second duel de débuté !! DD69 et moi même allons donc nous affronter cette semaine.
    Comme il s'agit d'un duel ou je participe, je vais désigner Akiko (si toutefois elle accepte) qui sera chargée des votes.
    Bien, ce duel se terminera dimanche à 21h !!

    Tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE
    Nodame Cantabile

    Kuronoe
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    Kuronoe le #263857

    C'est marrant çà un truel. En tout cas chapeau pour vos présentations , c'était du très lourd, bravo à tous les trois

    Mais çà me pose un cas de conscience : voilà presque dix ans que je me fais un point d'honneur à ne jamais être en accord avec les goûts d'Akiko, mais là elle a attaqué avec un de mes mangas favoris historiques, je suis face à un problème majeur 😂

    DD69
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    Anonyme le #263858

    Résumer

    Au pays de Clow, Shaolan vit une histoire d’ amour caché avec la princesse Sakura. Suite à une attaque, celle-ci perd sa mémoire et Shaolan part à la recherche des plumes de sa bien aimée à travers de multiple monde parallèle, afin qu’elle retrouve sa mémoire…
    [source : Shoshosein.com]

    SI on regarde de plus près, je pourrai faire un amalgame avec le magicien d’oz mais
    dans une version plus sombre. Le trait est plus noir et moins fin que Card Captor
    Sakura (bah logique), mais pas au niveau romantique qui reste le même au lien qui
    Uni Sakura et Shaolan.

    Kurogané : Samourai émmerite, au nombre de victoire impressionnante et dévoué corps
    et âme à la princesse Tomoyo. Son mauvais caractère peut lui jouer de mauvais tour.

    Faye : Magicien au passé difficile dans sa jeunesse et qui se cache fort bien derrière son
    sourire pour cacher sa tristesse. On peut facilement faire le rapprochement avec Vash
    The Stampede.

    Shaolan : abandonné depuis son jeune âge et livré à lui-même. Recueilli par la suite par
    Dominique (Fujitaka en vo). Pour oublier et aussi pour avoir un sens à sa vie, en plus
    d’ être amoureux de sa bien-aimée, décida de suivre les traces de son père adoptif en
    gardant la passion du métier d’archéologue.

    Nos héros, Kurogané et Faye sont les spectateurs assidus de nos jeunes tourtereaux
    et tout ce petit monde sera ammené à rencontrer Yuko, sorcière des dimensions aux
    Immenses pouvoirs. Bien sûr, chacun aura une motivation différente pour voyager
    de monde à monde parallèle, mais chacun aura à payer une compensation en retour
    sans quoi cela s’avérera impossible. Pour Faye : qui a peur que le roi ne se réveil
    décida de partir le plus loin possible sans revenir en arrière dans son pays. Kurogané
    quant à lui est puni par la princesse Tomoyo pour son insolence et ses pulsions
    dit « meurtrière ». Pour notre petit Shaolan, il voudrait récupérer les plumes qui
    sont les fragments de la mémoire de Sakura. Le groupe sera accompagné par un
    deuxième Mokona (celui de Magic Kinght Rayearth) et le premier Mokona (en noir)
    restera auprès de Yuko et servira d’intermédiaire de liaison.
    Nous avons donc un cross-over de tous les personnages de Clamp comme pour ne
    Citer les plus célèbres : X de Clamp, Magic Knight Rayearth, AngeliC Layer, Card
    Captor Sakura, RG Veda, XXX Holic, etc…

    Une histoire rondement bien menée, aux multiples rebondissements sans
    Superflus. Bon design, plus noir, plus épais mais juste ce qu’ il faut. Le manga
    Est fini au Japon comme en France en 28 tomes, donc prévoyer de la place dans votre
    Mangathèque, ça vaut vraiment le coup et on ne s’ennuie pas jamais avec eux du
    Début jusqu’à la fin. Chaque aventure est intéressante. Mon préféré restera celui de
    Piffle avec les courses dans des espèces d’engins volants.

    Un découpage excellent, les cases dynamiques qui accentue très bien les actions qui
    fustige les lecteurs de la première à la dernière page. On est surpris donc de finir déjà
    le premier volume. Chaque personnage est unique avec son charisme et son charme.
    Nous, lecteurs, on ne peut qu' adhérer.

    Alors n’attendez plus. Avide d’action, d’humour (y’en a quand même), ce manga est
    Fait pour vous.

    Votez pour Tsubasa Reservoire Chronicle !

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #263859

    C'est marrant à l'annonce du duel je pensais que Tsubasa Chronicles serait défendu par Vong, et en fait c'est DD qui s'y colle.
    Bonne chance Vong pour lutter contre une série que tu aimes ! 😂

    Citation (kuronoe @ 15/09/2014 20:35)
    Mais çà me pose un cas de conscience : voilà presque dix ans que je me fais un point d'honneur à ne jamais être en accord avec les goûts d'Akiko, mais là elle a attaqué avec un de mes mangas favoris historiques, je suis face à un problème majeur 😂


    Ouais nan c'est pas possible ça, je te rappelle que nos goûts sont in-com-pa-ti-bles. Mets-y toute ta mauvaise foi s'il le faut, tu dois sauver la face !!! 😂

    Vongola-79
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    vongola 79 le #263860

    Citation (akiko_12 @ 16/09/2014 19:44)
    C'est marrant à l'annonce du duel je pensais que Tsubasa Chronicles serait défendu par Vong, et en fait c'est DD qui s'y colle.
    Bonne chance Vong pour lutter contre une série que tu aimes ! 😂


    C'est justement parce que je l'aime et que je connais ses défauts que je ne l'ai pas choisi. Toutefois, je suis heureux de l'affronter en la personne de DD, ça sera très amusant je sens 😁

    Vongola-79
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    vongola 79 le #263861

    Il est des thèmes qui, que ce soit en manga ou en anime, ne sont pas facilement traitable car la technicité du dit thème est compliqué à retranscrire. Parmi ceux-là, la musique en est un relativement ardu. Côté manga, comment arriver à rendre palpable ou émouvante l'ambiance que peut dégager une chanson ou une oeuvre musicale sans entendre une seule note ? Côté anime, la fluidité des mouvements de doigts sur les instruments (piano en tête) est un calvaire pour les animateurs.
    Pourtant, Nodame Cantabile (prononcez Cantabilé), réussi l'exploit d'y parvenir.

    Nodame Cantabile, est un Josei pré-publié dans le Kiss de la Kodansha entre 2002 et 2010, dessiné et scénarisé par Tomoko Ninomiya (Tensai Family Company) et qui totalisera à terme 25 tomes, un fanbook (Classic Note) et un artbook (Nodame Illustration).
    Le manga nous conte l'histoire de Chiaki, jeune prodige musical tout aussi doué au piano qu'au violon. Toutefois, Chiaki à un rêve. Celui de devenir chef d'orchestre tout comme celui qu'il admire : Sevastiano Vierra. Vierra, que Chiaki à rencontré dans sa jeunesse lorsqu'il habitait en Europe.
    Seulement, il y a un hic, et non des moindres. Pour se perfectionner en tant que chef d'orchestre, il lui faut aller en Europe, berceau de la musique classique, mais hélas, notre jeune ami à une peur panique des avions… ainsi que des bateaux. En gros, il est coincé au Japon.
    Je vous vois venir, vous vous demandez "mais puisqu'il à vécu en Europe, comment il à fait?" Le pourquoi du comment est expliqué dans le manga, assez rapidement, mais je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler.
    Suite à cela, Chiaki va broyer un peu de noir, jusqu'à sa rencontre avec sa voisine, pianiste et bordélique !!

    Le fait que Nodame soit relativement bordélique, est un point important. Pourquoi ? Parce que la psychologie et le background des personnages est assez poussé, et il n'est pas rare de se dire que ce que les personnages font ou disent, pourrait être dit ou fait en vrai, par nous, le plus naturellement possible.
    Aussi, si d'un côté nous avons une Nodame totalement débordée par les tâches ménagère et qui parfois ne prend pas soin d'elle-même (ce qui donne lieu à une scène hilarante), de l'autre, on retrouve Chiaki, très droit, à l'hygiène irréprochable, et à l'appartement sans la moindre tâche. Ce trait de caractère se retrouve aussi dans leurs façon de jouer. Là ou Chiaki est très académique (il sait lire les partitions, connaît les compositeurs et leurs œuvres…), Nodame elle est plus du genre… freestyle. Par exemple, elle ne lit pas les partitions, elle se contente de reproduire ce qu'elle entend avec une facilité déconcertante, elle ne connaît pas les grand compositeurs, ni leurs œuvres majeur, et par dessus le marché, quand elle joue, elle ne peut s'empêcher de grimacé avec la bouche.

    Et c'est pas fini !! (ok, je sors…)
    Nodame Cantabile, est un manga réellement hilarant. Les gimmicks et autres situation grotesque et loufoque sont tout bonnement irrésistible et savamment distillé tout au long des tomes. De plus, la série propose une galerie de personnage (très)haut en couleur tous plus stupide et déjanté les uns que les autres (un violoniste voulant faire du rock sur une oeuvre classique, un percussionniste claustrophobe et qui en fera voir des vertes et des pas mures à Nodame, un accro du Harisen, un prof Allemand pervers comme pas deux et tout plein d'autres).
    Je me souviens que Lord Yupa avait dit qu'à partir du tome 9, certaine série subissait un "goulot d'étranglement", et rendait une série pourtant bien partie, assez molle. Et bien, là, c'est tout l'inverse. Le tome 9 est un feu d'artifice qui conclu à merveille la première partie de la série. Oui, car dès le tome 10, l'action ne se passe plus au Japon, mais… à Paris ! Cocorico !!

    Les + :
    – La série possède une fraîcheur non négligeable
    – Un humour irrésistible
    – Une galerie de personnage haut en couleur
    – Des personnages au background et à la psychologie étudié
    – Un thème accrocheur
    – Équivalant de "la musique classique pour les nuls", mais en mieux
    – Le graphisme est (je trouve) magnifique
    – Et tout un tas d'autre choses
    – L'adaptation de Pika qui est excellente (surtout quand l'action se passe en france)

    Les – :
    – Le graphisme peut ne pas plaire
    – Si on est pas branché shojo/josei

    Mais pour vous donnez, une meilleur idée, je vous propose de jeter un oeil à cet extrait.


    DD69
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    Anonyme le #263862

    Citation (vongola 79 @ 16/09/2014 20:03)
    C'est justement parce que je l'aime et que je connais ses défauts que je ne l'ai pas choisi. Toutefois, je suis heureux de l'affronter en la personne de DD, ça sera très amusant je sens 😁

    Je pense que les Clamp n' ont pas voulu trop dévoilé trop vite dans l' histoire afin de tenir en haleine le lecteur jusqu' au bout, elle ont voulu bâtir ce projet sur la durée. L' histoire est déjà pas mal durant cette “première partie”.

    J' ai déjà vu des histoires dans les mangas ou c' était mou et…bah pas d' évolution par la suite. Point mort quoi. Si tu dis que les 14 premiers il ne se passe rien, l' histoire continue elle ! Les sentiments de Shaolan amoureux secrètement de sa bien aimée (Sakura), les personnages qu' ils découvrent au fil des voyages des mondes parallèles, l' humour, les cases dynamique lors des actions de combat. Tout s' enchaine pour notre plus grand plaisir, c' est l' aventure qui veut ça, même dans le réel il arrive parfois qu' il ne se passe pas grand chose jusqu' à qu' un évènement minime soit-il arrive pour chambouler le destin. Là-dessus ce sera le cas par la suite. Les Clamp ont trouvé leur titre phare , leur référence pour un moment. Il existe deux éditions : une simple et en double volume.

    Vongola-79
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    vongola 79 le #263863

    Il y a un monde entre "ne pas dévoilé l'histoire trop vite" et se faire ch*** sévère pendant au bas mot 10 tomes. Alors certes, l'histoire avance, mais elle suit une trame affreusement banal et linéaire. Un nouveau monde = une plume. Alors oui, c'est joli et dynamique, mais le fond ne rend pas hommage à la forme…

    Et dire que les Clamp ont trouvé leurs titre phare, sans te vexer, je pense que tu t'avance un peu. Des oeuvres comme RG Veda, X, Tokyo Babylon, et Card Captor Sakura lui sont très largement supérieur, et ce n'est à mon avis pas pour rien que les séries cité sont entrée dans la postérité "manga-esque"

    Et on oublie pas de voter pour le premier duel s'il vous plaît !!

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