Au départ, ils sont quatre héros légendaires à œuvrer dans l’ombre et à vivre dans le cœur des enfants qui croient en eux : le Père Nöel, tout d’abord, mais aussi le Marchand de sable, la Fée des Dents ou encore le Lapin de Pâques. Tous ont été choisis, il y a très longtemps, par la lune pour être l’un des Gardiens de ces rêves enfantins. Jack Frost est aussi l’un de ces êtres légendaires. Mais n’ayant aucun souvenir de sa vie antérieure, il s’est replié sur lui-même, d’autant que peu d’enfants croient en lui. Pourtant, la lune l’a également choisi pour devenir le cinquième Gardien qui empêchera Pitch, alias le Croquemitaine, de conquérir le monde avec ses cauchemars…
En réunissant dans un même film tous ces personnages emblématiques et populaires (enfin, surtout aux Etats-Unis !), l’histoire imaginée par l’écrivain pour enfant William Joyce (Robots, Bienvenue chez les Robinsons) propose un postulat intéressant. Et ce mélange fonctionne : la psychologie de chacun d’entre eux est bien travaillée, sans se prendre non plus trop au sérieux. Avec Les Cinq Légendes (Rise of the Guardians), DreamWorks nous offre ainsi un parfait divertissement de fin d’année, sans plus de prétention, mais efficace et parfaitement bien rythmé.
Notons enfin que la galerie Arludik propose jusqu’au 8 décembre 2012 une exposition sur L’Art du film Les Cinq Légendes avec des dessins de productions du film signés Patrick Hanenberger, l’un des créateurs des décors du film. Arludik, 12-14 rue Saint-Louis en l’Île, 75004 Paris.
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