Les premiers noms de la 53e édition, le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême – qui se tiendra du jeudi 29 janvier au dimanche 1er février 2026 – commencent à tomber ! Aujourd’hui, Glénat annonce une exposition dédiée au mangaka Hitoshi Iwaaki et plus précisément de sa série à succès, Parasite.
Voici le communiqué officiel de l’annonce :
« Prépublié au Japon à la fin des années 1980, le manga Parasite (Kiseijû en version originale) a su rapidement s’imposer comme l’un des fleurons de la science-fiction nipponne. Créée par le génial et mystérieux Hitoshi Iwaaki, cette série pour jeunes adultes qui raconte l’invasion de la planète Terre par des entités d’origine inconnue était à l’origine prévue pour tenir en trois tomes seulement. Mais c’était sans compter le plébiscite d’un lectorat qui accroche immédiatement aux aventures du lycéen Shinichi Izumi, un adolescent sans histoires devenu l’hôte d’un parasite malicieusement logé dans sa main droite…
Définitivement installé dans le cœur des lecteurs, Parasite, publié en France chez Glénat, étend alors son intrigue sur cinq années de prépublication (1990-1995) et 10 volumes pour sa première édition (8 pour la toute dernière). Une “forme optimale” selon son auteur, qui ne souhaitait pas étirer en longueur sa série malgré son succès et l’insistance de son éditeur. Concentré d’efficacité, Parasite ne se perd effectivement pas en délayages dramatiques superflus : avec ses personnages denses, son action trépidante, son creature design novateur et son grand brassage réflexif (écologie, science, politique…), le manga est un modèle d’ambition et d’efficacité qui s’est hissé presque en temps réel au rang de monument de la culture populaire. Adaptée en anime en 2014 (Parasite : la maxime), au cinéma en 2015 (Parasyte: Part 1 & Part 2) et en mini-série télévisée en 2024 (Parasyte: The Grey), puis rejoint par deux recueils hommages (Neo Parasite en 2014 et Neo Parasite F en 2015) et un spin-off (Parasite Reversi, dessiné par Moare Ohta et publié à partir de 2018), la série inventée par Hitoshi Iwaaki voit son pouvoir de fascination sans cesse renouvelé au fil de ses rééditions et de ses nouvelles déclinaisons multimédia. Preuve incontestable de son avant-gardisme et de sa capacité de recrutement intergénérationnel.
© Hitoshi Iwaaki / KODANSHA LTD
Constituée de plus de 160 œuvres originales (planches noir et blanc et illustrations couleur) jamais sorties du Japon, l’exposition Parasite : la guerre des mondes offre au public une traversée unique dans l’imagination fertile du mangaka Hitoshi Iwaaki. Inventeur de quelques-unes des créatures les plus iconiques du bestiaire fantastique de la fiction japonaise, cette figure discrète mais hyper influente de la culture manga méritait bien un coup de projecteur à la hauteur de son talent. Avec sa scénographie et son parcours inventifs, l’exposition Parasite : la guerre des mondes promet ainsi une immersion unique dans un univers baroque, drôle et inquiétant. »
Source : Glénat
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