mais…… c’est quoi cette musique de générique insipide??????? et je trouve aussi que motoko est trop “lisse”, zut je ne trouve pas de bons mots pour le dire, c’est un peu comme si c’était une poupée sans âme, une belle poupée mais c’est tout
Remontage de topic !
J’avais acheté le 1er coffret, contenant Ghost pain et Ghost whispers, et ne l’ai visionné que ce week-end.
Je cite Kawai gwen parce que c’est un des deux problèmes de la série, je pense.
Cette préquelle ne manque pourtant pas d’intérêt en soi puisque dans “Ghost pain” Motoko Kusanagi, membre de l’armée de l’air qui revient au Japon, ne connaît pas encore ses futurs agents, Batou, Togusa, Paz, Ishikawa et Boma. En fait ils vont tenter de l’abattre. Intrigue très contournée, car Motoko se trouve infectée en sa mémoire même par un virus qui l’induit à des erreurs et hallucinations, comme si l’exécution d’un traître qui ne l’est pas, les conflits de deux services de sécurité rivaux et une combine au sommet de l’Etat ne suffisaient pas… Mais il y a un bizarre plaisir (pour moi en tout cas) à se sentir dépassé, largué, par ce monde futuriste à grand-peine compréhensible qui réussit donc à faire de nous des “arriérés” de 2017.
On apprend que Motoko (à la différence du film live GITS tout récent) n’a jamais eu de corps humain : c’est un cerveau foetal sauvé dans le ventre de sa mère morte et à qui on a fourni plusieurs corps cybernétiques adaptés au fil de son âge. Comme elle le dit, elle ne sait pas ce que c’est que d’avoir un corps humain, alors que dans le film live elle a simplement été privée de la mémoire de son identité première. Logiquement dans cette série-ci elle devrait se demander en quoi elle est une “femme”, puisqu’un cerveau foetal n’a pas de sexe en l’absence des hormones du corps, puis de la puberté. Mais on zappe tout questionnement.
Il y a de beaux combats, des “mines mobiles” au faux aspect de mignonnes jeunes filles, des décors assez soignés.
Dans “Ghost whispers”, l’intrigue est encore plus tarabiscotée : ici la fausse mémoire virale a atteint un ex-officier de l’armée qui passe au tribunal pour avoir ordonné le zigouillage d’une trentaine de femmes et d’enfants civils du “Qardistan”, ce qu’il nie. Pour “rétablir la vérité”, il va hacker et paralyser tout le système de circulation automobile (entièrement informatisé) de l’immense métropole, réclamant par ce chantage l’accès à “Pandora”, base de données centrale qui lui fournirait la preuve d’un complot ; or il est manipulé et hacké lui-même par une IA américaine espionne qui veut accéder à Pandora.
A nouveau contre sa future équipe, Motoko avec sa moto-co-nnectée 🙂 doit se battre par course-poursuite sur des autoroutes tantôt réelles tantôt virtuelles.
Indéniablement, tout cela est spectaculaire et bien réalisé.
Mais comme les gens ne peuvent que le percevoir plus ou moins clairement, “quelque chose” manque cruellement. Et c’est le SENTIMENT. Ce n’est que froidement politico-technologique ; tout le relationnel des personnages n’est qu’un perpétuel bras de fer et calcul. Au final ce n’est que par chantage que Motoko recrute et libère de prison son adversaire le plus coriace donc le plus utile Batou, qui accepte par obligation calculée. Motoko semble donc une “poupée sans âme” : on est de son côté parce qu’elle est jolie à voir, comme une belle carosserie. On est bien loin des questionnements et débats éthiques de notre héroïne dans le film live GITS !
Le second défaut est évidemment l’excès de complexité. Malgré le plaisir éventuel qu’on y trouve, le jeu de tiroirs et de faux-semblants entre le réel et le viral est tellement poussé que, fatalement perdu à un moment, on renonce, on profite de la belle castagne sans comprendre avant la fin. Et encore ! Le livret reprenant le récit des deux épisodes n’est pas de trop !