Jour 1 : Départ pour Tôkyô

Ça commence mal !

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À priori tout allait bien dans le meilleur des mondes : le billet
d’avion, l’hôtel, les repas sont pris en charge par le WCS. Le seul
problème était de se lever le lundi matin.

Arrivées à l’aéroport, les difficultés commencent.

Le billet que l’on devait trouver au stand de la Lutfhansa n’existe
pas, du moins pour l’instant. Après une recherche et un mail à
Nagoya, ils finissent par nous dire qu’il s’agit d’un billet
électronique et qu’il nous suffit d’embarquer. Là survient le second
problème : la file d’attente est interminable et on se demande si une
heure trente suffira pour que l’on parvienne jusqu’au guichet.
Peu avant le moment fatidique, un employé arrive pour inviter les
passagers de notre vol à s’enregistrer en urgence : ouf ! Les bagages sont dans
la soute, et nous dans l’avion. Pour que nos ventres affamés arrêtent de
faire du bruit, des biscuits apéritifs sont distribués. Mais nous
nous faisons immédiatement mal voir par l’hôtesse de l’air à qui l’on
demande un rab de boisson. Ben, oui, on a faim et on n’a pas eu le
temps de prendre de petit déjeuner.

Troisième problème : l’avion a du retard en raison des intempéries.
Or nous n’avons que 40 minutes de transit à Francfort pour reprendre
un vol vers Tôkyô. À l’arrivée, le retard accumulé est d’une heure ou
presque. Le temps de piquer un sprint vers la porte d’embarquement,
les portes de l¹avion étaient déjà fermées. Malgré nos pleurs, les
hôtesses refusent de nous laisser entrer. Le superviseur nous dit
qu¹il nous faut aller à une autre porte pour prendre un avion pour le
Japon. Malheureusement, celui-ci s’arrête à Nagoya et non à Tôkyô. Et
nous ne savons pas où sont nos bagages. Devant nos réclamations, on
nous envoie à un troisième guichet. Le steward conciliant essaie de
nous calmer en nous proposant un avion pour Tôkyô mais le lendemain.
Il faut dire que le billet de train entre Nagoya et Tôkyô n’est pas
remboursé par la Lutfhansa. Mais comme nous sommes attendues pour une
conférence de presse et que les filles doivent être en costumes, il
nous faut absolument être à Tôkyô mardi. Oui, bon, c’est vrai que la
perspective d’une journée de shopping à Tôkyô qui s’envole ne nousenthousiasme pas non plus. Il nous dit alors de retourner au
précédent guichet pour nous enregistrer. Donc retour à la porte 56 où
les hôtesses râlent avant de nous enregistrer à la dernière minute.
On nous promet que nos bagages seront bien acheminés avec nous. À
nouveau, petit sprint pour entrer dans l’avion.

Après toutes ses frayeurs, nous pensions que la suite ne pouvait être
que plus calme. Après tout, nous arrivons au Japon !!!
Hélas, les problèmes étaient loin d’être finis.

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