Une fois de plus youpi youpila badaboum tsoin tsoin pour le Katorza Nantes qui décidément nous gate en ce moment questions avant premières. Au tour d’Amer Beton, donc d’arriver dans nos salles, et quelle arrivée !
Je ne saurais trop vous le conseiller si vous trouvez une salle à moins de 500 kms qui le diffuse près de chez vous, ce film très dynamique & original vaut le coup d’œil ! Y étant allé avec une petite appréhension (je n’ai pas lu le manga dont le graphisme n’avait rien d’attirant, plus le fait qu’un yankee aux commandes) mais j’ai vite été rassuré : je suis tout de suite entré dedans, et c’est avec un petit regret que l’on laisse derrière soi les personnages de Noir & de Blanc, qui, eux, savent être attachants, malgré leur chara si… spécial.
On suit donc la vie de ces deux orphelins (alias « Les Chats) qui dominent leur quartier, prêts à tout pour le défendre d’un yakusa arrivant avec ses gros sabots.
Pour qui a vu Mind Game, plus rien n’étonnera question graphisme & animation, si propres au studio 4°C, c’est à dire décalé pour l’un & fluide de l’autre. Quelques séances d’anthologie au programme, donc.
Le plus frappant dans cet univers (pour le néophyte que je suis) restera ce drôle de duo que sont les deux frangins : l’un tête brûlée comme pas deux, l’autre innocent comme un nouveau né (ils méritent d’autant plus leurs noms ces deux la). Quand au début on parle des « Chats » qui terrorisent le quartier, je m’attendais à une bande entière. Non non, ils sont deux. A se demander comment ils font. Des dieux de la cascade, tout simplement.
SPOIL (je pense) – La construction du film se fait en deux actes, assez bien construits : la lutte contre le yakusa puis la séparation des deux frères & l’évolution de Noir, tombant petit à petit dans le coté sombre. Par contre il me reste à savoir qui est l’homme masqué exactement, s’il est un simple reflet des questionnements de Noir ou juste un homme envoyé par la pègre (ne jamais voir un film entre 22h30 & 0h30 du soir après une journée de 12 heures, ça vous fait toujours quelques absences malvenues) – FIN SPOIL.
A voir & revoir, donc, pour le plaisir des yeux & des oreilles (j’aime bien la voix de Blanc) mais aussi pour son intrigue intéressante, même si, d’après ce que je sais, le film est 100p100 fidèle à la BD. Michael ARIAS a su valider son essai de fort belle manière, ce qui apporte une pierre de plus à l’édifice toujours délicat des « coproduction » nippo-occidentales. On sent qu’il a bien perçu les mentalités du studio 4°C lors de la production d’Animatrix dont il était responsable, et cela fait plaisir à voir. De quoi en tout cas avoir envie de débourser les 27€ (gloups) nécessaires pour lire le triple volume réédité récemment par Tonkam…
(PS : Apres un rapide détour par Allocine je constate que le Katorza est le seul de France à la passer : faites qu’ils se trompent…)
Edité par Kaiser Panda le 01-05-2007 à 19:41