Je projette d’attaquer (enfin) la saison 2, alors j’en profite pour dire quelques mots sur ce titre. 🙂
Nous nous situons ici dans un univers plutôt urbain (à Yokohama, pour être précise ^^), contemporain, dans une réalité normale somme toute, mais avec un détail insolite : certaines personnes possèdent des pouvoirs surnaturels ! Ces gens-là ne sont pas n’importe qui : ils sont tous de grands écrivains, des classiques de la littérature japonaise. Une poignée d’entre eux se sont constitués en une agence de détectives. Une autre exploite ses talents dans la mafia portuaire…
La saison 1 présentait surtout les personnages et leurs capacités spéciales. La deuxième partie comporte plus d’action, parait-il. J’attends de voir !
Si j’ai accroché à cette série sympathique, c’est surtout parce que j’ai trouvé le concept génial. Nous découvrons ou redécouvrons les grands noms de la littérature sous un jour totalement inédit. Bien sûr, les personnages de Bungô Stray Dogs tiennent compte des traits de caractère des auteurs réels, en les exacerbant. Kenji Miyazawa apparait par exemple comme un jeune paysan dont le pouvoir est lié à la faim ; le vrai Miyazawa venait en effet d’une région rurale et pauvre, il fréquenta toujours la jeunesse (il fut prof d’agronomie) et écrivit surtout des contes. Dans l’agence de détectives, on retrouve avec bonheur Ranpo Edogawa, le roi de la déduction. De son côté, l’énigmatique et nonchalant Osamu Dazai donne lieu à des scènes très comiques avec son obsession pour le suicide ! Dans le camp de la mafia portuaire, Akutagawa se révèle franchement classe et impressionnant avec son attaque Rashômon.
En gros, vous l’aurez compris, Bungô Stray Dogs dépoussière la littérature. Avouez que les bouquins et les écrivains, présentés de cette façon, ça a de la gueule ! 😆
J’adore l’opening Trash Candy de GRANRODEO, le groupe mythique qui fait (entre autres) les opening qui claquent de Kuroko no Basket. Cela dit, j’aime beaucoup l’ending aussi, Namae o Yobu yo de Luck Life, très tranquille mais dont on retient facilement la mélodie !
La fin de la saison 1 laissait entrevoir une ouverture fort intéressante avec l’entrée en scène d’un nouveau groupe. Parmi ces gens, on trouve une gamine redoutable qui s’est révélée être l’auteure d’Anne, la maison aux pignons verts !
J’ai assez hâte de voir quelle personnalité et quels pouvoirs ils donneront à des auteurs autres que japonais. J’adorerais voir une organisation d’écrivains français ! J’imagine bien Zola en genre de journaliste sans-le-sou un peu révolté, avec une attaque qui assomme. La Fontaine pourrait être un gosse portant une queue et un serre-tête en oreilles de renard. 😆
Sinon, pour l’avoir juste feuilleté en librairie, je crois que le manga de Bungô Stray Dogs est mieux rythmé que l’anime !
Les deux premiers tomes sont sortis le mois dernier aux éditions Ototo.