Encore une magnifique saison qui se termine, et qui appelle une saison 3, à n'en pas douter! C'est énorme!
La première saison tentait de garder une approche réaliste, bien que les évènements relatés pouvaient paraître invraisemblables (ce qui les rendait encore plus effrayant), et arrivait assez bien à garder un bon équilibre entre vie privée et vie de flic.
Cette deuxième saison part à contre-courant, en enchaînant les situations extraordinaires et en se penchant plus du côté policier, même si les circonstances ont fait qu'en fait les deux vies ne pouvaient qu'être mélangées. On a du mal à croire qu'il n'y a que huit épisodes, tant c'est prenant et remarquable de maîtrise! Les nombreux personnages interagissent, et on en vient parfois même à éprouver de la sympathie pour cette enflure de Serge Lemoine (Alain Figlarz) par exemple, lorsqu'il part dans sa croisade vengeresse!
Mais ceux que l'on retiendra le plus dans cette nouvelle saison (en plus de Caplan et ses hommes, et Roxane, toujours aussi attachants dans leurs faiblesses si bien retranscrites), ce sont les "Invisibles", menés par le Colonel Aymeric Gauthier Dantin (joué par le grand François Levantal), anciens combattants trahis par leur pays, qui ne demandent qu'à rétablir leur honneur, surtout celui de leurs camarades tombés au combat, que la France a reniés au nom du bien national, et tant pis pour les dommages collatéraux. A ce sujet, on ressent une certaine parenté avec le film Le Professionnel, dont le thème n'est pas très éloigné!
Un autre groupe se distingue aussi, celui de la famille Arifa, gangsters dont la mère, Madame Arifa (Annie Mercier que je verrais définitivement en voix française de Orochimaru, tant elle a le même timbre que Wakako "Kujira" Matsumoto ) est une 'Ma Dalton puissance 180000, avec le côté cartoon en moins…Ses deux fils, Latif et Daniel, font pâle figure à côté, mais n'en restent pas moins des tueurs aguerris!
Au milieu de ce nid de guêpes, Caplan et sa famille auront fort à faire, d'autant que certains ripoux, comme Roland Vogel (Geoffroy Thiebaut), sont prêts à tout pour les coincer.
On jongle constamment entre les pires pourritures, à se demander qui fera la plus grosse crasse, et on arrive au bout de la saison complètement essoufflé, vidé, mais comblé comme rarement on a pu l'être face à une série française! Du génie!
Bref, Abdel Raouf Dafri, Philippe Haïm et Eric Valette reprennent le flambeau avec brio!
J'espère que la saison 3, si elle se fait, ne tardera pas autant que cette magnifique saison 2!
Deux ans entre chaque saison, c'est trop long, surtout avec cette saloperie de cliffhanger de la saison 2!
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
J'ai englouti la première saison de Downton Abbey.
La série débute en 1912, par une terrible nouvelle qui frappe la noble famille Crawley : les deux prétendants au titre d'héritier de Lord Grantham, embarqués sur le Titanic, ont trouvé la mort. Or, le comte a trois filles, mais aucune d'elles en tant que femme ne peut hériter du titre, ni de la fortune et du domaine qui sont tous trois indissociables.
Commence alors pour la famille un véritable casse-tête pour sauver Downton, la meilleure option disponible étant de faire venir un lointain cousin qui ignore tout de la vie de château pour le marier à Mary, l'aînée des trois sœurs…
La série s'attache à suivre le quotidien de ces aristocrates ainsi que celui de leurs domestiques. Nous apprenons le fonctionnement de cette immense maison, les codes de l'époque, en suivant les intrigues de salon comme celles de cuisine. Le tout est traité avec beaucoup de réalisme, sans jugement sur l'une ou l'autre des deux classes sociales qui cohabitent. Les personnages sont nombreux mais bien traités et tout en nuance, tantôt attachants tantôt fort détestables. Le contexte politique et social est très important et lui aussi traité finement, à l'échelle des personnages. Nous assistons aussi aux grandes révolutions de l'époque comme l'électricité ou le téléphone, avec des réactions parfois cocasses face à ces changements qui pour nous relèvent de la banalité…
Contrairement à d'autres séries à fond historique comme Rome, ici l'histoire n'est pas faite de coucheries ou de meurtres, de grands éclats ou conflits, mais reste sobre, toujours plausible, et néanmoins très captivante. La saison 2 s'annonce encore plus passionnante, puisque les temps qui viennent seront, comme on peut s'en douter, ceux de la grande guerre…
Notons, enfin, l'extrême travail sur les décors et les accessoires qui rendent palpables l'ambiance et la vie de l'époque, avec une précision et un sens du détail remarquables. Les costumes, et même si personnellement je préfère les robes à crinoline plus antérieures à ces années-là, sont somptueux. Mention spéciale à la nouvelle tenue de Lady Sybil (attention l'image spoile), la plus jeune des filles du comte qui est aussi mon personnage préféré pour ses idées novatrices et féministes.
Pour les fans (et je pense qu'il y en a), côté acteurs on retrouve notre directrice de Gryffondor Maggie Smith en vieille comtesse dirigiste et rigide, mais finalement pleine de surprises lorsqu'elle laisse entrevoir son bon fond.
Une série à voir, récompensée en 2011 par rien de moins que 6 Emmy Awards !
A ne pas rater samedi soir (à 20:35), veille de noël!
Il s'agit du spécial noël de la saison six! Un épisode qui se suit indépendamment de la trame principale!
L'occasion de voir Dumbledore avec des cheveux courts et sans barbe!
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Vu l'épisode spécial noël 2011 de Doctor Who: The Doctor, the Widow and the Wardrobe!
Un très bon épisode, pas le meilleur Special, mais très bon quand même, émouvant, prenant, avec Claire Skinner (qu'on a pu voir dans Sleepy Hollow ou le Journal de Bridget Jones), excellente dans son rôle de mère protectrice!
Si l'épisode en lui-même n'est pas exceptionnel, il est indispensable pour tout fan de Doctor Who à cause de ses cinq dernières minutes, qui prouvent en l'espace d'une seule scène que les personnages récurrents de la série sont absolument attachants! Dès qu'on les aperçoit, on ressent tout de suite la force qu'ils dégagent, et on se dit qu'ils nous ont terriblement manqués, pendant tout ce temps! Et Moffat arrive à faire passer toutes ces émotions en quelques phrases et intentions!
Y a du génie dans l'air, et ça va être insoutenable d'attendre l'automne 2012 (date du vrai début de la saison 7)! Insoutenable! 😢
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Aprés Merlin la série CAmelot,alors que les personnages et l'histoire soient identique,ces séries NON STRICTEMENT RIEN AVOIR!
Mais comment est ce possible 😉
Camelot se veut respectueux de la légende ,l’ambition des auteurs est grande,mais il n'y aura pas de seconde saison car trop cher a produire!
Joseph Fiennes en Merlin et Eva Green en Morgane,sont tout bonnement prodigieux ,trés loin des clichées de leur précédente incarnation !
Même si la série se veut réaliste ,la magie reste présente,mais de façons qui se veux crédible,Merlin peux controler les éléments,mais au début il ne veux pas se servir de cette magie qu'il redoute !
Cette série me réconforte de ce que j'ai dis sur MERLIN !
En mal de série anglaise, je suis tombée sur une série fort sympatique nomée “The Fades“.
Pour l'instant il n'y a qu'une seule saison de 6 épisodes d'une heure (format british quoi), et on ne sait pas si une suite est prévue. Néanmoins, même si une saison 2 n'arrive jamais ça ne sera pas très grave, la fin – même ouverte – se suffisant en elle-même.
Enfin bref, donc c'est l'histoire d'un ado (très anglais) looser qui se retrouve avec des “pouvoirs” (dont la portée est multiple), qui se retrouve pris dans une histoire de morts qui hantent nos rues parce qu'ils n'ont pas pu passer ailleurs (je spoile un peu). Et de là ça part un peu en freestyle à la manière de “HEX – la malédiction”.
Pourquoi j'ai aimé ?
1 – c'est très anglais, qui a aimé un skins ou un misfits ou même limite un doctor who reconnaitra tout de suite la british touch.
2 – j'aime beaucoup les personnages, notament le meilleur pote du héro
3 – le scénario, mis à part une ou deux facilité, est très bien ficellé
4 – c'est gore 😛
Enfin voilà, vous aimé le fantastique limite gore/limite zombie et les séries anglaises allez-y c'est fait pour vous.
PS : il était tout pourri le Arthur dans Camelot.
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