Classiques anciens de l'animé

20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 142)

Posté dans : Anime & Animation

  • Hectopussy
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    hectopussy le #281378

    Creamy Mamy 30th Anniversary : http://mami30th.com/
    😉

    Sotelo
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    Sotelo le #281379

    Citation (hectopussy @ 20/02/2013 20:39)
    Creamy Mamy 30th Anniversary

    En effet, et bien joyeux anniversaire à cette excellente série de magical girl !

    Nakayomi
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    nakayomi le #281380

    Citation (Sotelo @ 21/02/2013 08:46)
    cette excellente série de magical girl !


    Si le dessin… Ou en tout cas le design accuse l'âge, je dois dire que de la regarder il y a quelque temps fut un plaisir extrême et que contre toute attente, la série s'avérait plutôt diversifiée quant au contenu des histoires beaucoup moins redondantes que prévues (pas d'apparition systématique de Creamy, des histoires de fantômes, des variations d'atmosphères)… Il s'agit clairement là de ma série préférée de magical girl (si l'on met de côté les guerrières en jupettes que je n'ai pas totalement envie de mettre dans cette catégorie). Et puis j'avoue, je suis totalement fan des chansons dans leur VF (la VO beaucoup moins, la voix de la comédienne chanteuse étant un brin… crispante !). Il y avait d'ailleurs eu ressorti des chansons de la série en VO pour les 20 ans dans des versions un peu plus modernes… Ca donnait presque envie de voir ce que ça pouvait donner avec Claude Lombard !

    Onsokumaru
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    onsokumaru le #281381

    Deux dessins animés de la génération Albator qui, ne semblent pas avoir marqué les esprits autant que les autres:

    Rody le Petit Cid

    Je n'en ai qu'un très vague souvenir, mais ça m'a l'air plutôt bien fait, dans le style Nippon Animation.

    Kum Kum

    Je m'en souviens un petit peu mieux, en particulier grâce au très beau générique.
    Cet anime non plus n'a pas à rougir de la comparaison avec ce qui se faisait à l'époque. En plus, il était réalisé par Rintarô!

    Pourquoi ces deux ouvres passent-elles au troisième plan, derrière les Maya et autres Heidi? Un manque de rediffusions?

    Veggie11
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    Veggie11 le #281382

    Pour ceux s'intéressant à la situation de Cyborg 009 en France, voici un article que j'ai écrit à ce sujet en tentant de reproduire le maximum d'informations que j'ai pu trouver : http://doublagesperdus.canalblog.com/archi…5/27168051.html

    On y trouve également des articles sur Le Serpent Blanc, Le Chat Botté, les Joyeux pirates de l'île au trésor, etc.

    Xanatos
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    Xanatos le #281383

    Veggie11 à récemment écrit une excellente fiche très exhaustive dédiée à Cyborg 009 sur le site de Planète Jeunesse.
    Voyez par vous mêmes ! 😉

    Cyborg 009 Planète Jeunesse

    Veggie11
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    Veggie11 le #281384

    D'ailleurs en la relisant, je constate que je vais devoir corriger les dates de sorties : ce n'est pas en avril 1966 que le premier épisode a été diffusé, mais bien en avril 1967 ! 😕

    Veggie11
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    Veggie11 le #281385

    Cyborg 009 la première série TV (1968)

    J'en avais déjà parlé assez succinctement sur le forum en envisageant que cette série ait éventuellement été diffusée en France dans les années 60 (finalement, il s'est avéré qu'il s'agissait bien des deux premiers films uniquement découpés en épisodes de 1 à 3 minutes). Cette fois-ci, il s'agira d'une véritable rétrospective critique au sujet de cette adaptation du manga de Shôtaro Ishinomori et dont j'ai acheté l'intégral en juin dernier.

    Un premier point à souligner, c'est que cette série cible principalement les enfants et les préadolescents, ce qui se remarque d'ailleurs dans le traitement de l'histoire et des personnages. Il ne faut donc pas s'attendre à un développement scénarique extrêmement poussé comme ce sera le cas dans le manga à partir du milieu des années 70. De plus, la qualité technique de l'anime a sacrément vieilli tant du point de vue du dessin, de l'animation, du doublage et des musiques. Néanmoins j'ai eu un certain plaisir à la visionner, probablement parce que la série propose un savant mélange d'action jouissive et de scénarii accrocheurs. J'ai eu l'impression de revenir à l'époque de mes jeunes années. Nul doute que quinze ans auparavant, si cette série était passée à la télévision française, elle aurait été l'un de mes programmes favoris.

    De quoi parle Cyborg 009 pour les néophytes ? Tout d'abord, je rappelle que le manga est actuellement toujours publié par Glénat qui j'espère n'aura pas l'idée de stopper la série pour mauvaises ventes alors qu'on entre dans une période extrêmement intéressante point de vue scénario et surtout qu'on approche des chapitres publiés dans le Shônen Big Comic et dans le SF Anime Magazine (autant dire que je salive d'avance) ! Je n'aimerai pas commencer à commander les tomes manquants chez l'éditeur italien du manga (en espérant que la série soit complète) voire au Japon étant donné mon faible niveau dans ces deux langues.

    Pour résumer rapidement l'histoire, Cyborg 009 débute lorsque Black Ghost, une mystérieuse organisation de marchands de la mort (d'armes de guerre donc) propose à différents pays de leur fournier une arme nouvelle : le cyborg programmé pour se battre. Pour cela, ils capturent différents humains à travers le monde dont ils modifient presque entièrement le corps pour les rendre plus résistants et capables d'agir en tant qu'arme. Mais un jour, les cyborgs se retournent contre leurs ''concepteurs'' et prennent la fuite. Joe Shimamura, jeune orphelin métis né d'une mère japonaise et d'un père inconnu (probablement américain), lui aussi transformé en cyborg, prend la tête de l'équipe et devient leur leader dans la lutte contre l'organisation Black Ghost.

    La série qui nous intéresse ici date de l'époque des premières séries japonaises pour la télévision (la 53e plus précisément). Elle compte 26 épisodes en noir et blanc; à ce sujet, je me demande comme était produit ce type d'anime sans colorisation. Par une technique de trames ou bien les cellulos étaient vraiment coloriés avant de passer sous une caméra qui ne reproduisait pas la couleur ? La série reprend là où se sont arrêtés les deux premiers films de 1966 et 1967 (ceux justement sortis en France à la fin des années 60) : Joe et ses nouveaux potes ont détruit le repère de Black Ghost et poursuivent une vie relativement normale en essayant de dissimuler leur nature de cyborg, mais n'hésitent pas à se lancer dans la bagarre dès qu'un nouveau méchant/ennemi fait son apparition.

    Les changements par rapport au manga sont également repris des films, principalement le physique de 007 qui passe de celui d'un adulte de 45 ans à celui d'un gamin d'environ 3-4 ans sans qu'on ne sache pourquoi Black Ghost a perdu son temps à capturer un enfant immature pour en faire une arme de guerre ! En fait, cette idée de 007 gamin est déjà présente dans le manga, mais elle ne dure qu'un seul chapitre et surtout, cette transformation en gamin a lieu après que 007 ait été changé en cyborg. En gros, dans le manga 007 prend lui-même la décision de devenir un enfant après être devenu un cyborg et non pas l'inverse. Visiblement, les concepteurs de l'adaptation animée ont flashé sur cette mini apparition de 007 enfant et en ont fait un personnage récurrent, quitte à trahir le personnage. Certes, 007 était déjà dans le manga l'élément comique du groupe et la version animée a conservé ses facultés de métamorphose, mais le voir en gamin sur 2 films et 26 épisodes devient rapidement lassant, d'autant que 007 est loin d'être attachant avec son physique de bébé sur pattes. Les autres par contre sont restés fidèles à eux-mêmes, y compris Joe qui a tout du héros shônen des sixties mais avec un petit côté leader pas désagréable, ce qui fait qu'on a vraiment plaisir à suivre ses aventures. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs s'il est rapidement devenu mon personnage favori, tant dans l'anime que dans le manga. Même 003, la seule fille du groupe, n'est pas aussi cruche que la majorité des personnages féminins de l'époque; certes elle est loin d'avoir la force de ses partenaires mâles, mais elle n'est pas inutile et agit de manière réfléchie et intelligente.

    Le scénario de cette série est relativement basique au départ et les épisodes ne se suivent jamais. Le schéma un épisode = un ennemi est surexploité jusqu'à la fin, ce qui est assez dommage car certains épisodes auraient mérité un développement plus approfondi. Si les épisodes s'inspirent beaucoup du manga au niveau des personnages employés et des situations, ils sont loin de suivre l'histoire d'origine à la lettre. Souvent le scénario est original et les personnages repris ont des rôles très différents par rapport au manga. Le manga, qui a débuté en 1964, est au départ clairement ciblé pour les jeunes (du moins pour les deux premiers volumes) et la série animée n'y échappe pas. Les premiers épisodes sont très enfantins et la présence constante de 007 ne fait qu'augmenter le côté puéril des histoires. Néanmoins, plus la série avance, moins le côté manichéen des personnages est présent et les histoires abordent des thèmes mieux travaillés et la violence se fait plus présente (présence de sang, accumulation de cadavres, défigurations, etc.). On a enfin droit à des adversaires plus humains qui prennent peu à peu conscience de leurs erreurs et non des ''ennemis qui agissent mal parce qu'ils sont méchants''. Certains épisodes pourraient ne pas convenir à tous les enfants de par les thèmes abordés : seconde guerre mondiale (avec une réflexion étonnante pour l'époque sur le désir de vengeance d'un vétéran japonais face à l'armée américaine), armes de destruction massive, radioactivité… Là où les premiers épisodes se terminaient toujours de manière positive, ceux de la seconde partie sont plus proches d'une ambiance douce-amère. Le dernier épisode, s'il voit les héros s'en sortir indemne, s'achève sur une note pessimiste puisque les cyborgs ne sont finalement pas venus à bout de leur adversaire et que celui-ci est encore capable de nuire. La série ne cache pas les moments de faiblesse des protagonistes et surtout ne les montre pas tout-puissants.

    Le but premier du mangaka était de dénoncer le trafic d'armes. Si cette critique est absent dans les premiers épisodes de la série, qui sont plus proches de la science-fiction, il revient en force dans la seconde partie et plusieurs épisodes ont pour trame de fond un adversaire ayant conçu une arme redoutable menaçant l'avenir de l'humanité. Certes, le thème n'est pas aussi poussé que dans le manga, mais il n'est pas non plus traité à la légère (les conséquences sont crûment explicitées). En ça, la série se rapproche pas mal du manga à ces débuts.

    Je n'ai pas le même avis concernant le traitement des personnages ou plus exactement leur utilisation. Malheureusement, si les cyborgs sont bien neuf dans la série (en plus du professeur Gilmore qui les a conçu avant de se révolter contre Black Ghost et fuir avec ses ''créations''), seuls quatre sont vraiment exploités : Joe bien sûr, Françoise (003) sa fiancée et enfin 006 (le cuisinier chinois) et 007 (le gamin farceur d'origine anglaise) qui font office de duo comique récurrent pour le grand malheur du spectateur plus âgé. De temps à autre (ré)apparaissent 004 (le chauffeur de camion ayant fui l'Allemagne de l'est) et 008 (l'ex-esclave congolais) lorsqu'on a besoin d'eux, mais sinon les histoires tournent toujours autour de ce quatuor au détriment des autres personnages. À noter que la seconde série reprendra le même schéma, mais cette fois-ci avec une récurrence Joe/002 (l'ancien voyou new-yorkais) au point de faire exploser le nombre de dôjinshi mettant ces deux-là en scène dans des situations plus que suggestives.

    En y repensant durant le visionnage, je n'ai pas hésité à comparer cette première série à celle de Lupin III (datant de 1971) : toutes les deux sont très proches de l'ambiance du manga d'origine et reprennent des éléments de la version papier tout en proposant des histoires très différentes du matériau de base. À la différence que si Lupin III était plutôt ciblé adulte, Cyborg 009 lui est clairement pour un jeune public. On peut d'ailleurs faire le même constat pour les deux autres séries animées : dans la seconde série Tv, Cyborg 009 et Lupin III s'éloignent beaucoup du manga tant dans les histoires que dans l'ambiance et s'adressent mutuellement à un public familial alors même que Lupin III était toujours destiné aux adultes et Cyborg 009 commençait dans les années 70 à cibler un public un peu plus âgé. De plus, dans les deux séries, on retrouve l'adversaire qui colle aux fesses du héros durant la majorité des épisodes : l'hilarant (et touchant) inspecteur Zenigata pour Lupin, les trois chefs sans classe de Black Ghost pour Cyborg 009. Enfin, la troisième série Tv de Cyborg 009 (comme pour Lupin III) se concentre davantage sur le manga et reprend l'ambiance de la seconde partie de la version papier; version sérieuse pour Cyborg 009, version parodique pour Lupin III. Voilà pour cette petite comparaison amusante…

    Côté technique, inutile d'y chercher du Ergo Proxy; on en est bien loin. Les personnages sont figés, les décors ramenés à une simplicité stricte, les plans se répètent fréquemment durant trente à quarante seconde lors d'un mouvement… Pourtant, je n'ai (contrairement à ce que je craignais) pas vraiment été dérangée par cet aspect. Pour une série Toei, j'ai même trouvé l'animation correcte ! En dehors des plans fixes ou réutilisés jusqu'à l'excès, les scènes d'action sont plutôt bien animées pour l'époque et assez dynamiques. J'ai vu bien pire dans des séries animées datant des années 70 ! Le dessin est de bonne qualité et relativement homogène, mis à part les expressions des personnages qui ne sont pas toujours raccord au sentiment qu'ils sont censés exprimer à l'instant. Chose étonnante, même la synchronisation des lèvres est assez convenable ! Certes, le mouvement n'est pas toujours conforme à ce que dit le seiyû, mais lorsque le personnage a cessé de parler, le seiyû a également terminé son boulot. Je n'aurai jamais cru voir ça dans une série des années 60 lorsqu'on voit le massacre pratiqué dans les années 80 sur Dragon Ball ou Saint-Seiya (pour ne citer qu'eux) !

    À propos du doublage, voilà une bonne occasion de mettre à bas les idées reçues sur la qualité du doublage japonais par rapport au doublage français. Ce ne fut pas toujours le cas, chers fans, et cette série le montre bien ! Si la synchro lèvres/paroles est assez correcte comme dit plus haut, Cyborg 009 n'est pas une série extrêmement bien doublée. Si les voix des différents cyborgs collent plutôt bien à leur personnalité (sauf celle de 007 qui est horripilante), les voix des autres personnages apparaissant dans la série se répètent au fil des épisodes (les filles par exemple ont toutes la même voix) et le jeu n'est pas toujours conforme à la situation. Il sonne même souvent faux ! Lorsque ce n'est pas sur joué à outrance… Une raison de plus pour regretter de ne pas encore avoir découvert le trop rare doublage français des deux premiers films, histoire de découvrir comment nos comédiens nationaux de l'époque se sont débrouillés pour retranscrire les dialogues à l'écran à partir de la VO.

    Les musiques employées sont dans le ton de l'époque, mais remplissent parfaitement leur rôle et gardent un certain charme. Je suis particulièrement fan du générique de début, bien mieux rythmé que le générique italien de la seconde série (diffusée en 1982) !

    Thème de la série de 1968

    Un dernier point à souligner et qui a beaucoup compté dans mon appréciation de la série : le chara-design de la série. Le dessin reprend celui du manga et correspond au style d'époque du mangaka. Les cyborgs sont physiquement stéréotypés par rapport à leur pays natal (notamment 006 qui vient de Chine et 008 d'origine congolaise), mais sans pour autant tomber dans la caricature, leur personnalité (bien moins stéréotypée) y aidant pour beaucoup. En revanche, Joe/009 est très différent de celui du manga dans les deux premiers films, il revient dans la série à un design plus proche du manga sans s'en rapprocher pour autant. D'autant que le design se permet de trahir un point pourtant crucial dans le manga : Joe n'a plus les cheveux bruns, mais noirs. Or, c'est bien cette couleur de cheveux étonnante pour un Japonais qui va intriguer ses camarades et révéler son passé d'orphelin métis haï par ses semblables. Ici, rien de son passé ne nous est expliqué et d'ailleurs, ses origines humains ne sont pas les mêmes entre les films et le manga. Pourtant, j'ai toujours un faible pour ce design, tant celui du film que celui de la série. Joe y gagne un côté sombre voire badass (souvent tourné en dérision dans les fanarts d'ailleurs) qui renforce son côté leader. Les adaptations animées suivantes se rapprocheront davantage du manga, malheureusement si son design du troisième film et de la troisième série est très réussi, celui de la deuxième série en fait un blondin émotif et timide au point qu'on a l'impression qu'il est passé de l'âge de 18 ans à 13 ans !

    Alors que dire de cette première série de 1968 ? Qu'il s'agit d'une ''bonne'' adaptation d'époque qui a son originalité propre puisqu'elle ne reprend pas le manga à la lettre sans pour autant le trahir et qui reste agréable à regarder même 45 ans après si on apprécie les vieux anime et si l’on n’est pas trop regardant sur le côté technique qui lui a pris un sale coup de vieux. Les personnages sont sympas (sauf 007 !) et l'ambiance mélangeant humour, action et mystère apporte une touche particulière à l'anime. Une curiosité à découvrir pour tout fan du manga, à condition d'avoir conservé son âme d'enfant ! Par contre, il vous faudra faire une croix sur une VOST (ne prenez pas en compte les quelques images que j'ai posté, il s'agit d'une traduction amateur sur quelques épisodes très difficile à trouver), car la série n'est disponible qu'au Japon et n'a jamais été exportée. Le coffret est assez cher, mais bien moins que les deux autres séries qui dépassent facilement les 400 à 500 euros pour un nombre équivalent d'épisodes !

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #281386

    Un avis très intéressant, une revue assez détaillée, comme 'hab', j'aime ! 😃
    J'ai regardé le générique que tu as mis en lien. Bien rythmé, avec quelques bonnes animations. Mais ce qui m'a choqué c'est, comme tu l'as dit, l'apparence de 007 ! Un personnage que j'apprécie beaucoup dans le manga, et qui a souvent un rôle important. Son côté polymorphe le rend très souvent indispensable pour les infiltrations, faut dire !
    Et son caractère joyeux et affable donnent souvent le ton des aventures. Pour autant il n'a pas un passé très joyeux.
    Bref, le voir réduit à un gosse, ça me fait bizarre !

    Pour le manga, on n'est pas à l'abri d'une mauvaise surprise (malheureusement), mais je reste quand même assez confiant. Si Glénat avait voulu arrêter la série en cours, je pense qu'ils l'auraient déjà fait. Le manga ne se vend pas à plus de mille exemplaires, hélas. Si la collection Vintage de l'éditeur n'existe plus (à part pour Cyborg 009), les responsables ont dit à plusieurs reprises qu'ils continueraient d'éditer le titre jusqu'à la fin.
    Les paroles d'éditeurs n'engagent que ceux qui les croient (j'ai été déçu par la plupart de toute façon), mais bon, là, on est à un volume par an quasiment. Je pense qu'ils amortissent les pertes grâce à One Piece et Dragon Ball, entre autres !
    J'espère juste être encore en vie pour lire le dernier volume ! Comme pour Berserk en fait, mais là c'est à cause de l'auteur ! ^^

    Bref, en espérant que le volume 15 ne soit pas encore reporté, qu'il sorte bien ce mois-ci, j'ai hâte de pouvoir en parler !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Veggie11
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    Veggie11 le #281387

    Il semble que ce n'est que pour ce volume qu'il y a un tel décalage entre le précédent et le volume 15 ! Jusqu'à présent, les dates de sortie étaient officiellement espacées de deux à trois-quatre mois. Espérons que ce ne sera pas systématique à partir de maintenant, parce que la série devient vraiment très intéressante. J'ai eu la chance de jeter un oeil sur des extraits des prochains chapitres et ça annonce du lourd !

    Veggie11
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    Veggie11 le #281388

    Découverte étonnante ! J'ai encore du mal à y croire ! Il semble que des extraits du manga de Cyborg 009 étaient proposé sur des affichettes distribuées par l'Eclair-Journal en 1967 lors de la projection des ''épisodes'' ! Au final, l'oeuvre d'Ishinomori serait le tout premier manga à avoir été importé en France ? 😯

    Difficile cependant de voir s'il s'agit bien du manga ou au contraire d'une oeuvre réalisée par un dessinateur français, mais vu qu'il n'y a que le nom d'Ishimori d'indiqué et que le dessin me semble trop ''parfait'' pour être un montage…

    D'ailleurs est-ce que quelqu'un se souvient de ces séquences dans le manga ?

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #281389

    À première vue, je pencherais plus pour une copie de l'oeuvre originale !
    Les proportions ne sont pas bonnes, et de plus tout semble nous renvoyer au dessin animé noir et blanc dont tu as parlé ! Avec un an de moins, cependant, ce n'est pas possible… Je pencherais donc pour les films.
    D'abord, 007 en gamin (ce qui est aussi le cas dans les films, non ?), ensuite 009 et 003 ont les cheveux noir, ce qui n'est jamais le cas dans le manga, comme tu l'as si bien remarqué.
    L'avion représenté dans l'une des cases me semble de plus jurer avec le reste. Et je ne me souviens pas avoir vu d'avion de ce genre, illustré de cette manière, dans le manga jusqu'ici (et vu que cette illustration date de 67, on l'aurait déjà vu à ce stade de la publication !). Ishinomori n'était de plus pas du genre à reproduire des engins au détail près à l'époque. Maintenant je peux me tromper !
    En tout cas, pour moi, c'est une copie soit du manga, soit de l'un des 2 films animés.

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    Veggie11
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    Veggie11 le #281390

    Pour cette affichette, je suis tout à fait d'accord : c'est bien des dessins recopiés depuis les films (eh oui, 007 est également un enfant dans ces longs-métrages 😒 ).

    En revanche, des journaux d'époque comme l'Aurore auraient également proposé des ''strips'' de la série d'origine car apparemment bien signés Shotaro Ishimori. Je demande à voir ça, parce que je reste sceptique mais au fond pourquoi pas ? Il est dit sur le forum Manga News que le distributeur de cette BD était Opera Mundi (principal distributeur des BD américaines pendant un bon moment, notamment avant-guerre). J'attends d'en savoir plus, car j'essaye d'entrer en contact avec celui qui a retrouvé des extraits du journal dans son grenier.

    N'empêche, c'est là qu'on voit à quel point les films ont quand même eu droit à une certaine promo à l'époque…Puisque même un journal comme l'Aurore se permet d'insérer dans ses pages pour la jeunesse des extraits BD avec les cyborgs !

    Mauser91
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    Mauser91 le #281391

    Je ne savais pas trop ou le poster çui-là, mais j'avais super envie de vous faire partager ce magnifique moyen-métrage d'Osamu Tezuka, La Légende de la Forêt :
    http://www.youtube.com/watch?v=ec6CuE34pfU

    L'une de ses dernières œuvres, il est composé de deux parties :
    -La première contant les (més)aventures d'un écureuil volant. Tezuka y passe en revu tout les style de dessin et d'animation.
    -la seconde partie dénonçant la déforestation.

    Le film est muet et mise en musique par une composition de Tchaïkovski. On peut donc y voir un hommage de Tezuka envers Disney et son Fantasia.

    Veggie11
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    Veggie11 le #281392

    Der Zauberer und die Banditen (AKA Magic Boy en anglais)

    Sous ce nom quelque peu vieillot se cache en fait le second long-métrage d'animation produit au Japon en 1959 : ''Shônen Sarutobi Sasuke''. Autant dire qu'il a parfaitement sa place ici ! C'est le premier film d'animation japonaise aussi ancien que je visionne (après les deux premiers films de Cyborg 009), car je n'ai pas encore vu ''Le Serpent blanc'' même si ça ne saurait tarder. Le film a été distribué aux Etats-Unis en 1961 sous le titre ''Magic Boy'' (également connu en tant que ''The Adventures of the little samurai'') et en Allemagne l'année suivante, mais jamais en France. ''Le Serpent blanc'' fut le premier et le seul anime à sortir dans l'Hexagone avant que ''Cyborg 009'' prenne le relais en 1967. C'est donc vers l'édition DVD germanique que je me suis logiquement tournée : image nette mais ayant souffert avec l'âge, son correct (un peu étouffé), le doublage allemand d'époque pour seule option de langue. Bien peu, mais largement suffisant pour découvrir ce grand classique d'autant que le doublage est très bon.

    Histoire

    Le jeune Sasuke vit avec sa soeur dans le Japon médiéval. Il a pour amis un petit groupe d'animaux avec qui il partage jeux et repas. Un jour, l'un d'entre-eux manque de périr dans l'estomac d'un énorme poisson monstrueux. Le garçon lutte de toutes ses forces contre cette étrange créature avant de se retrouver nez à nez avec la sorcière Yaksha, crainte depuis des siècles. Décidé à débarrasser le pays de cette femme maléfique, Sasuke décide de partir à la recherche d'un maître ninja qui pourrait lui apprendre le ninjutsu et ainsi lui permettre de combattre cette sorcière. Après un long entraînement de trois années, Sasuke maîtrise désormais toutes les techniques de son maître. Mais une fois de retour chez lui, il découvre que sa soeur est recherchée par une troupe de pillards alliée à Yaksha. Avec l'aide de ses amis animaux, d'une fillette et du prince Yukimura Sanada, Sasuke parviendra-t-il à libérer sa soeur ?

    Commentaire

    Ce film fait partie de cette génération de longs-métrages japonais qui s'inspiraient de la méthode Walt Disney, à savoir adapter à l'écran un conte ancien en y incluant un certain nombre de scènes humoristiques et quelques chansons. Comme son titre l'indique, celui-ci puise dans la légende du ninja Sasuke Sarutobi (bien connu des fans de mangas évoquant le ninjutsu), même s'il n'en reprend qu'une petite partie. Au vue de sa courte durée (83 minutes en VO), le film se concentre essentiellement sur l'apprentissage du jeune garçon puis son combat contre la sorcière. Le scénario est bien rythmé et nous permet de suivre pas à pas l'évolution de Sasuke. L'ambiance du film est particulière, tantôt étrange et fantastique, tantôt proche d'un film de chambara. Certaines scènes peuvent être assez effrayantes pour les plus jeunes, comme par exemple la danse de Yaksha ou encore le combat final entre Sasuke et la sorcière. Entre-deux, les scénaristes ont inséré des passages plus tendres avec la ribambelle d'animaux craquants mais bien loin d'être inutiles puisqu'ils aideront Sasuke et sa soeur plus d'une fois. Nous avons évidememnt droit au traditionnel duo comique apportant quelques séquences humoristiques à l'histoire, mais heureusement sans trop alourdir le rythme.

    Les personnages sont très classiques dans leur ensemble. Je voudrais néanmoins mentionner le personnage de la fillette accompagnant Sasuke dans son aventure : loin du stéréotype féminin de l'époque (comme la soeur de Sasuke), c'est une enfant intelligente aux répliques justes et qui aime tourner en bourrique ceux qui refusent de lui accorder ce qu'elle aimerait. De plus, elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Bref une bonne surprise. On regrettera néanmoins que certains personnages, pourtant intéressants, ne soient pas suffisamment mis en avant, la durée du film étant la principale raison de ce défaut.

    D'un point de vue technique, le film est assez réussi. L'animation est fluide pour l'époque, les personnages bougent bien et très peu de scènes se répétent pour économiser les cellulos (contrairement à Cyborg 009 par exemple). De plus, les décors sont variés et originaux car directement inspirés des estampes japonaises, donnant un style particulier au film. Il en est de même pour le graphisme du film, assez proche du ''Serpent blanc'' sur certains aspects. Les personnages sont ici très typés asiatique, comme s'ils sortaient directement d'une peinture japonaise d'époque. Les personnages sont ni vraiment beaux ni forcément laids, ce qui me pousse d'ailleurs à mentionner ce passage plutôt cocasse du film où la petite fille (non nommée) prétend être victime des brigands à cause de sa beauté, ce que contredisent ses adversaires. Quant aux animaux, ils rappellent davantage ceux présentés dans l'art japonais en général plutôt que les films de Walt Disney. Les couleurs sont aussi très spéciales, assez similaires aux teintes aquarelles; bref là aussi imprégnées de l'art des estampes. Un choix artistique qui ne plaira pas à tous, mais qui attirera peut-être l'attention des curieux voulant découvrir un film différent des productions actuelles.

    La version allemande est celle d'époque. Très caractéristique du début des années 60, elle n'a pourtant pas trop mal vieilli. Assurément basée sur la version américaine, je ne sais pas si les dialogues sont fidèles à la version originale, ne l'ayant encore jamais vu. Néanmoins, ils ne m'ont pas semblé en désaccord avec l'action ni avec le comportement des personnages. À noter que ce n'est pas un film très bavard (beaucoup de répliques sont très courtes). En revanche, les différentes interjections, cris et même quelques mots (du type ''Arrêtez'', ''Prend-ça'') ont été laissés tel quel. Peut-être pensaient-ils à l'époque qu'ils faisaient partie intégrante de la bande sonore ? Les musiques n'ont absolument pas été remplacées (oui je vous rassure, c'est des sonorités japonaises à l'ancienne qui collent parfaitement au film) et même les chansons n'ont pas été rechantées à l'exception de la chanson-thème du film ''Magic Boy''. Les noms japonais sont repris dans leur ensemble (à l'exception de celui de la sorcière) même si certains personnages ne sont pas nommés, mais ce n'est pas trop grave.

    En revanche, j'aimerai m'attarder sur un point essentiel : le remplacement du ninjutsu par celui de ''Zauberei'' (magie). En effet dans le doublage allemand, Sasuke parle bien d'apprendre la magie et non l'art des ninjas. Il est clair que ce changement a pour source le titre américain du film : ''Magic Boy''. Si ce choix peut paraître iconoclaste pour les amateurs de culture nippone, je trouve finalement cette décision plutôt adéquante. Je doute en effet qu'en 1962, les jeunes spectateurs occidentaux auraient pu saisir le sens même du terme ''ninja''. ''Samourai'' assurément, mais ''ninja'' ? De plus, dans ce film, Sasuke est davantage un expert en invisibilité, crachage de feu et vol (donc des tours ''magiques'') plutôt qu'un espion/assassin agissant dans l'ombre. Du coup, que l'on ait adapté le terme japonais pour le rendre plus compréhensible pour les enfants de l'époque n'est en soit pas dramatique.

    Je ne sais pas exactement ce qu'il en est du succès du film en Allemagne (de l'ouest) à l'époque, mais ce film est désormais devenu un grand classique pour toute une génération et est encore régulièrement rediffusé à la télévision. La sortie de ce film en DVD s'est donc fait longtemps attendre. Il faut dire qu'en Allemagne, l'animation japonaise n'a jamais eu bonne presse et les diffusions télévisées furent sporadiques. Des séries TV de qualité diffusées par exemple en France au début des années 80 ne le furent qu'en 1994-1995 en Allemagne. La première série Tv japonaise à avoir eu droit à une diffusion fut ''Speed Racer'' directement importé depuis les Etats-Unis et fut rapidement déprogrammé après un déchainement de critiques dues à des pédagogues, éducateurs et journalistes. ''Der Zauberer und die Banditen'' est arrivé à une époque où l'animation japonaise naissante n'était pas vraiment malmenée et même plutôt bien accueillie. ''Le Serpent blanc'' lors de sa sortie en salles en France a par exemple eu droit à un article élogieux dans un magazine destiné aux jeunes filles. Peut-être que le graphisme, plus exotique, inquiétait moins les médias de l'époque ?

    Veggie11
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    Veggie11 le #281393

    Babel II (1973)


    (pour info : sur cette image Koichi a les cheveux noirs, mais dans la série ils sont bruns)

    Koichi Furumi (dans certaines adaptations il s'appelle Koichi Yamano ou Kamiya) est un jeune collégien sans histoires. Enfin presque : depuis son enfance, il fait chaque soir un rêve étrange où apparaît l'antiqueTour de Babel. Puis un jour, il aperçoit un gigantesque ptérodactyle prénommé Ropuross qui l'emmène jusqu' la ''véritable Tour de Babel''. En effet, celle dont parle la légende ordinaire (celle de la Bible) n'aurait jamais existé tel quel; la véritable Tour aurait été construite par un extraterrestre venu sur Terre il y a 5000 ans et dont Koichi serait la réincarnation ! Malgré une apparence antique ordinaire, la Tour renferme un immense ordinateur très perfectionné (dans le plus pur style des années 60-70) qui permet Koichi de communiquer avec l'extérieur, de commander les différents dispositifs de sécurité et surtout d'obtenir différentes informations. Koichi apprend aussi qu'il a un ennemi mortel, l'empereur du mal Yomi, lointain descendant du roi de Babylone qui s'opposa la construction de la Tour. Devenu Babel II (Babil Junior en VI), le jeune homme est désormais dot de tous les pouvoirs inimaginables : psychokinésie, télékinésie, télépathie et invulnérabilité (dans certains épisodes) pour combattre le mal avec l'aide de ses nouveaux compagnons, Rodem (une panthère capable de métamorphose qui prend parfois l'apparence d'une jeune femme), Ropuross et le robot géant Poséidon.

    Vu d'ici, l'histoire paraît bien ridicule je dois l'avouer… Dessiné à la base par le mangaka Mitsuteru Yokoyama, auteur de plusieurs séries renommées dans les années 60-70 : Giant Robo, Tetsujin 28-g, Sally la petite sorcière, mais qui nous sont arrives en France surtout via leurs adaptations animes (voire pas du tout dans le cas de Tetsujin 28, par exemple), ce titre accumule les ficelles scénaristiques bien usées. Malgré la référence à la Tour de Babel, celle-ci n’a pas de véritable impact sur le scénario, si ce n’est au niveau architectural. Les adversaires sont principalement des robots (géants ou non), voire des androïdes sous toutes les formes inimaginables, que Babel II vainc sans grande résistance. Du moins dans les premiers épisodes. Maintenant, n'ayant vu du manga que quelques rapides extraits, je ne peux juger définitivement sur sa qualité. Peut-être prend-t-elle son intérêt par la suite, ce que je lui souhaite ?

    En tout cas cette série animée réalisée en 1973 semble se détacher assez vite de l'œuvre pour suivre sa propre voie. A la direction artistique et au chara-design, un jeune prometteur : Shingo Araki (eh oui) ! La mise en scène et l’aspect graphique sont d’ailleurs très proches de deux autres séries sur lesquelles Araki a également travaillé : Cutie Honey et surtout Goldorak (notamment pour les séquences d’action). Côté design, Koichi a un côté vaguement Seiya, même s’il semble très proche graphiquement du manga original, donc je ne me précipiterai pas trop vite. En tout cas il a tout du héros-type de cette époque bénie où les héros de mangas pour adolescents se montraient moins extravagants et immatures comme ceux d’aujourd’hui (c’est la principale raison pourquoi je ne lirai jamais One Piece. Je m’excuse auprès des fans). Koichi/Babel n’a guère que 15-16 ans, mais il devient rapidement autonome en deux épisodes peine ! Avec pour seules armes son courage et sa volonté de vaincre (en dehors de ses nouveaux pouvoirs qu’il ne maîtrise pas encore tout fait), il se lance dès le second épisode à la poursuite de Yomi. Son ennemi Yomi, sorte de croisement entre Raspoutine et le Grand Stratéguerre, est le méchant de base avec pour seule idée en tête la conquête du monde. Bref rien d’original mais il tient ses promesses de méchant jusqu’à la fin et est assez crédible. ça passe donc assez bien.

    Scénariquement, on pourrait partager cette série en deux périodes bien distinctes :

    Une première apparemment très proche du manga mais aussi la moins intéressante où Koichi n’apparaît que pour combattre les sbires de Yomi avec l’aide de ses fidèles alliés. C’est très répétitif à force, avec une accumulation de tous les types de robots possibles. Heureusement le réalisateur est suffisamment doué pour apporter un peu de suspende l’intrigue. Dans cette partie apparaissent très régulièrement la famille adoptive de Koichi, les Furumi : le père, la mère et leur fille unique Yumiko. Celle-ci n’aura de cesse durant les 20 premiers épisodes de partir à la recherche de son frère adoptif, pour qui elle semble prouver plus que de la simple sympathie fraternelle, et de le supplier de revenir auprès d’eux. En effet, Koichi a décidé que tant qu’il luttera contre Yomi, il ne reviendra pas chez les Furumi ni ne gardera contact avec eux. Cette décision est assez difficile à cerner : en effet, on peut envisager que Koichi à ce moment-là n’a pas envie de mettre en danger ses parents et sa sœur et préfère donc s’en éloigner pour empêcher Yomi de s’en prendre eux. Soit. Mais ça ne colle pas avec la seconde partie où il reste auprès d’un nouvel entourage tout en continuant sa mission. Alors égoïsme ? Envie de se détacher de cette famille de faon drastique ? Difficile dire, sachant qu’il montre bien dans un épisode la souffrance qu’il ressent de devoir se détacher de Yumiko. Cette relation avec les Furumi, complètement brise ds qu’il devient un justicier, est malheureusement complètement occulte dans la seconde partie ; on ne saura donc jamais si au final les Furumi retrouvent leur fils. En effet, après l’épisode 20, alors qu’il croit avoir éliminé Yomi une première fois, Koichi rencontre les Watari, une famille de fermiers d’Hokkaido qui élèvent des chevaux dans un ranch (a ne vous rappelle rien ?). Soutenu par la jeune Yuki, Koichi décide de rester au ranch pour aider le grand-père de Yuki, seul parent encore en vie de l’adolescente.

    Alors qu’avec Yumiko, Koichi refusait absolument de lui adresser la parole et trouvait toujours une excuse pour ne pas la voir ds qu’elle se trouvait sur les lieux, il change complètement une fois sa rencontre avec Yuki. S’il lui cache également sa véritable identité et l’empêche de l’accompagner dès qu’il part combattre les sbires de Yomi, Koichi ne coupe pas non plus contact avec elle. Il revient simplement au ranch chaque fois qu’il a terminé son combat, ce qu’il ne faisait pourtant pas avec sa famille adoptive. Yuki aurait-elle gagné face à Yumiko ? En tout cas c’est une jeune fille beaucoup plus intéressante que la malheureuse sœur de Koichi (dans le genre pleurnicheuse et irritée, on a fait bien mieux) : ancêtre de Vénusia sur certains points, elle dirige le ranch d’une main de fer sous son apparence frêle, monte cheval comme un garçon, n’hésite pas faire la morale à Koichi et lui rappelle de nombreuses reprises ses obligations. Bref, c’est l’épouse qu’il faut à ce jeune homme !

    Dans cette seconde partie, Koichi n’est plus seulement un jeune justicier qui apparaît dès qu’il y a danger. On le voit aussi au quotidien, vivre avec les Watari, bosser comme un acharné dès qu’il ne combat pas contre Yomi (qui a dit Actarus ?) ou encore passer du bon temps avec Yuki. Il évolue un peu aussi d’un point de vue caractère : jusqu’à présent c’était un personnage essentiellement obstiné, volontaire, ne vivant que pour le combat. Ici on apprend mieux à le connaître, on découvre qu’il n’est pas seulement un héros mais avant tout un adolescent. On est bien loin du personnage égocentrique des premiers épisodes (la scène de la naissance puis de la mort du poulain correspond à mon sens un tournant dans la série sur ce point). Il faut ajouter que jusqu’à présent, depuis son départ de chez les Furumi, Koichi a vécu essentiellement en compagnie de ses trois compères (Rodem, Ropuross et Poséidon) dans la Tour de Babel où il interroge son ordinateur dès qu’il sent un danger. Dans la seconde partie, la Tour et l’ordinateur ne sont pratiquement plus évoqués (c'est pas plus mal d'ailleurs : en VO, l'ordinateur, qui a une voix normale au début, prend de plus en plus une voix aiguë horripilante après l'épisode 8); Koichi apprend l’existence d’un danger aux nouvelles ou en lisant le journal. Bref il est davantage inséré parmi les humains et le devient aussi un peu plus. A se demander donc pourquoi il ne prend jamais le téléphone pour contacter les Furumi, comme si en rencontrant Yuki et son grand-père le jeune homme avait complètement oublié les gens qui l’ont élevé depuis son plus jeune âge !

    Globalement les épisodes sont certes construits sur le même modèle, y compris dans la seconde partie, mais le talent graphique d’Araki dans la mise en scène (certaines séquences sont absolument mémorables, à l’exemple de cette femme combattant Koichi dont le visage se recouvre de sang avant de se changer en crâne) et le suspense qu’ajoute le scénariste chaque combat suffisent outrepasser le côté répétitif et enfantin des histoires. D’ailleurs dans cette série, il ne faudrait pas se demander si Koichi va gagner, ce qui est quasiment vident, mais plutôt comment va-t-il l’emporter ? Malgré ses pouvoirs et ses compères, rien n’est gagné et cette série prouve quel point ce n’est pas parce qu’on vous sert tout sur un plateau d’argent que vous serez automatiquement vainqueur. Koichi a des pouvoirs impressionnants, mais qui ne suffisent pas toujours face à des adversaires de plus en plus redoutables. La série met donc surtout en avant la stratégie dans les combats mais aussi l’unité car c’est en collaborant avec ses trois complices que Koichi parvient à remporter la victoire. De plus le scénariste, notamment à partir de l’épisode 8, ne reste pas coltiné au même univers narratif. Certains épisodes prennent une ampleur intéressante grâce l’utilisation de thèmes ou de mondes originaux, comme cette cit prisonnière des glaces qui semble tout droit sortir d’un roman de Jules Verne. Ajoutez a une mise en couleur comme on en fait plus (et qui vieillit plutôt bien) ainsi que des musiques signes Shunsuke Kikuchi (l’un de mes compositeurs préférés) : vous comprendrez donc qu’au-delà de son âge (41 ans tout de même) et son scénario assez anecdotique, Babel II mérite au moins le coup d’œil, notamment de la part des fans de la première heure qui retrouveront quelques éléments annonçant déjà Goldorak (d’ailleurs il y a même un robot qui lui ressemble un peu dans l’un des tout derniers épisodes).

    Babel II est une série certes classique au niveau du scénario, mais franchement bien menée.

    A noter que si la série demeure inédite en France, des OAV apparemment sans grand intérêt sont sorties l'époque de la VHS. Je ne sais pas s'il en est de même pour la nouvelle série Tv réalise en 2001. Pour la série Tv dont je parle, un coffret est disponible chez l'éditeur italien Yamato Video avec doublage italien d'époque et VO (attention les sous-titres sont pas toujours top).

    Veggie11
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    Veggie11 le #281394

    Cutie Honey 1ère série (Cherry Miel en France, sic)

    Un anime de 1973 vraiment très agréable ! Certes le combat contre le mal pour venger papa n'est pas nouveau, même l’époque, mais ici c'est mené à 100 à l'heure, avec un côté gentiment érotique (bien que très osé toujours pour l’époque) plutôt fun, bourré d'humour et une patte graphique arakienne de toute beauté.

    ''Cutie Honey'', adapté de l’œuvre de Gô Nagai, raconte l'histoire d'Honey Kisaragi, une jeune fille élève dans une école chrétienne très stricte, qui apprend du jour au lendemain qu'elle est en réalité un androïde. Son ''père'' (ou plus exactement son concepteur'') est également l'inventeur d'un ''condensateur d'éléments atmosphériques'' : grâce à cette invention, Honey peut prendre n'importe quel visage de femme, qu'il s'agisse d'une hôtesse de l'air, d'une journaliste, d'une fashion model et autres. Mais sa véritable identité est Cutie Honey, la guerrière de l'amour ! Malheureusement, le père de Honey se fait assassiner par l'organisation criminelle Panther Claw, compose uniquement de femmes avec sa tête Sister Zora et son bras droit Sister Jill. Ces dernières espéraient ainsi mettre la main sur le condensateur, mais découvrent bien vite que seul Honey sait o il se trouve. Avec l'aide du jeune (et séduisant) journaliste Seiji Hayami, sorte d'Actarus avant l'heure mais avec les cheveux plus courts, et le très jeune frère de celui-ci, Junpei, coureur de jupon en culottes courtes, Honey se lance dans un long combat contre Panther Claw pour venger la mort de son père.

    Bien sûr, la série semble assez édulcorée par rapport au manga (que j'espère lire un jour), mais elle a au moins conservé l'aspect aguicheur de l'héroïne et le caractère obsédé du jeune Junpei (ou plus exactement de la famille Hayami, tous plus ou moins atteints du même symptôme dès que Honey se trouve dans les parages…). Les épisodes se ressemblent sur certains points – début d'une journée ordinaire, apparition d'une Panther qui défie Honey ou enlève un membre des Hayami, transformation de l’héroïne en différentes Honeys, la phrase culte ''Parfois je suis… mais en vérité je suis Cutie Honey, la guerrière de l'amour !'' et enfin combat entre Cutie et la Panther qui se termine par la mort de l'ennemie et la victoire de notre héroïne – mais là encore le talent du réalisateur (Tomoharu Katsumata, qui a bossé sur plusieurs séries cultes des années 70 dont Goldorak et Mazinger Z) évite la lassitude. On rigole beaucoup, on s'amuse, on s'attache aux protagonistes et la série se laisse facilement suivre durant 25 épisodes.

    A noter aussi l'aspect graphique très original de la série, notamment dans les décors très stylisés et surtout un univers délirant (les routes ressemblent des damiers ou des drapeaux de rallye automobile) et coloré. De plus, l'animation n'a pas trop mal vieilli. Un classique à découvrir et posséder dans sa vidéothèque pour tout amateur d'animation seventies ! Pour les chanceux qui maîtrisent l'anglais, la série vient de sortir chez l'éditeur US Discotek Media qui prévoit des futures éditions de deux autres adaptations de mangas de G Nagai : Mazinger Z et Devilman (l'ancienne série des années 70).

    Je n'ai pas vu ce que vaut la VF (made in AB, ça promet), bien qu'on y retrouve quelques ''stars'' du doublage de la grande poque. J'ai en revanche eu droit plusieurs reprises sur Animusique au générique très kitsch de Minet qui semble avoir pondu le texte uniquement partir de l'extrait où Honey apprend la mort de son père ! On est bien loin du délirant gnrique original qui multiplie les jeux graphiques. Je constate néanmoins que les changements de noms sont globalement assez intelligents, puisque Seiji a été renommé Serge, Natsuko en Nathalie et M. Hayami en M. Tatami. Des noms donc assez proches de la VO tout en tant francisés ou compréhensibles pour des enfants.

    Xanatos
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    Xanatos le #281395

    C'est marrant que tu parles de Cutie Honey car je découvre actuellement des OAVS tirées des œuvres de Go Nagai dans le coffret de Black Box en décembre dernier ! 😉

    La réédition de Goldorak chez AB, le coffret Go Nagai chez Black Box, la réédition de Cutie Honey chez Discotek…
    2013 est une belle année pour les fans de Go Nagai.

    Dès que j'aurai un moment, je parlerai des OAVS du coffret de Black Box (il me reste à terminer celles de Getter Robo et l'OAV finale de Mazinkaiser).

    Pour Cutie Honey, beaucoup s'accordent à dire que la série TV de 1973 est la meilleure adaptation animée du manga de Go Nagai et elle équilibre judicieusement l'humour, l'action et le charme.

    J'ai revu une poignée d'épisodes lors de sa dernière diffusion sur Mangas en 2004 (et la série est passée avec ses génériques originaux) et ceux ci se laissaient regarder avec beaucoup de plaisir.

    Le titre français ne m'a jamais dérangé, Cherry Miel est l'exacte traduction du titre original et je ne le trouve pas du tout ridicule (même si je préfère le titre original) et puis il y a eu nettement pire à l'époque (Juliette je t'aime par exemple, sic).
    Je garde peu de souvenirs de la VF, elle ne m'a marquée ni en bien, ni en mal, je me souviens surtout des prestations mémorables de Francis Lax.

    A noter qu'en version originale, la pulpeuse Honey est interprétée par l'excellente Eiko Masuyama, bien connue pour être la voix de la sulfureuse Miné Fujiko dans Lupin III ! 😁

    Si tu ne les as pas vu, je te conseille fortement les OAVS de Shin Cutie Honey produites en 1994: elles sont superbement réalisées et bien que les scénarios soient basiques et très simples, elles sont très drôles et très divertissantes.
    Et puis l'univers Cyberpunk dans lequel évolue dorénavant Honey est très intéressant.
    A noter qu'il y a des guest stars prestigieuses dans certains épisodes comme le mythique Akira Fudô alias Devilman ou encore le professeur Kabuto le père de Koji Kabuto alias Alcor dans Mazinger Z et Goldorak.

    Elles étaient sorties en VHS chez Dynamic Visions. Les deux premiers épisodes avaient un doublage français épouvantable, le pire que je n'ai jamais entendu pour un animé japonais (quoi que les doublages de Go média…) et les six suivants ont eu droit à un doublage relativement potable.

    Si elles ne sont hélas pas sorties en DVD chez nous, elles sont heureusement disponibles aux USA en DVD Zone 1.

    J'espère aussi voir un jour les trois OAVS de Re Cutie Honey sorties en 2004 et dont un épisode est réalisé par le génial Hiroyuki Imaishi, papa du fabuleux Gurren Lagann.
    Par contre, je n'ai pas encore osé voir le film live réalisé par Hideaki Anno qui est sorti en France chez Dybex en DVD.

    Veggie11
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    Veggie11 le #281396

    Citation (Xanatos @ 01/02/2014 19:01)
    C'est marrant que tu parles de Cutie Honey car je découvre actuellement des OAVS tirées des œuvres de Go Nagai dans le coffret de Black Box en décembre dernier ! 😉

    La réédition de Goldorak chez AB, le coffret Go Nagai chez Black Box, la réédition de Cutie Honey chez Discotek…
    2013 est une belle année pour les fans de Go Nagai.

    Dès que j'aurai un moment, je parlerai des OAVS du coffret de Black Box (il me reste à terminer celles de Getter Robo et l'OAV finale de Mazinkaiser).

    Je l'ai également acheté la semaine dernière. Le premier anime que j'ai vu est Mazinkaiser, série d'OAV plutôt agréable avec Kôji en protagoniste. Comme j'aime bien Kôji, j'envisage d'acheter la première série de Mazinger Z, bien que je craigne qu'elle ait beaucoup vieilli. Enfin c'est du même réalisateur que Goldorak, ça ne doit donc pas être trop mauvais point de vue narration. A voir… C'est vrai que ces derniers, tant du côté US que du côté français, Go Nagai fait sa réapparition. Je ne serai pas contre une sortie de Kekko Kamen en manga, y a quelques surprises pour les fans de Cyborg 009 :

    Citation (Xanatos @ 01/02/2014 19:01)
    A noter qu'en version originale, la pulpeuse Honey est interprétée par l'excellente Eiko Masuyama, bien connue pour être la voix de la sulfureuse Miné Fujiko dans Lupin III ! 😁

    Oui oui je sais 😁 Et celle de Katsuji Mori sur Seiji, ancienne voix principale de Joe Shimamura dans la première série de Cyborg 009 (la meilleure aussi) !

    En tout cas je prévois d'autres critiques de ce type sur des classiques d'anime. Prochainement annoncé : l'anime de Kamui Gaiden, diffusé en Italie dans les années 80.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #281397

    Lorsqu'on parle de Cutey (Cutie) Honey aussi bien, et pour en dire d'aussi bonnes choses, j'accours, je vole (et je venge si on en dit du mal ! 😂 ) pour m'associer aux louanges ! 😃
    Je garde toujours aussi jalousement ma VHS des premiers épisodes de la première série !
    Le générique français n'est pas chanté par Bernard Minet, sinon !
    Personnellement, je l'aime bien ! Certes, il est aux antipodes du générique d'origine, rythmé et 'shocking' à souhait, avec son rythme lent et ses paroles gentillettes, mais il a un ton assez original de ce qui se faisait à l'époque, ce qui me le rend plaisant ! ^^
    La vf est très bonne au niveau du jeu, moins au niveau de l'adaptation (effectivement elle ne faisait pas exception par rapport à ce qui se faisait à l'époque). Les comédiens sont tous très bien choisis, même s'ils n'étaient visiblement pas très nombreux, ce qui est encore une habitude de l'époque, où généralement il y avait cinq ou six comédiens maximum par série.
    Honey est jouée par Virginie Ogouz (Zatanna dans Batman TAS, Gladys dans Nadia) dans les cinq premiers épisodes, puis par Virginie Mery (San dans Princesse Mononoke) dans le reste de la série ! Même si j'apprécie beaucoup le jeu de Mery, je trouve dommage que Virginie Ogouz ne soit restée que cinq épisodes, tant sa voix sied à merveille à Honey !
    Le regretté Yves-Marie Maurin (David Hasselhoff dans K2000 et Alerte à Malibu) jouait Seiji avec classe !
    Monique Thierry (mère de Laurence “Shaina” Crouzet – Angela Bower dans Madame est Servie, Roseanne Conner dans Roseanne) jouait Panther Zora et Melle Alphonsine (l'obsédée de la chose dans le pensionnat), entre autres !
    Et enfin, on ne présente plus Francis Lax et Evelyne Grandjean (la voix d'Arale dans Docteur Slump !) !

    Ensuite, niveau dérivé, je conseille aussi les OAV de 1994 ! Là encore, je garde jalousement les VHS sorties chez Dybex !
    D'ailleurs, je suis longtemps resté scotché sur les génériques de Shin Cutie Honey, le premier pour la chanson, reprise rock de très bon goût du générique d'origine; Le second pour sa mise en scène ! 😃 😃 😃
    D'ailleurs, la pub pour les OAV dans les cassettes de Dybex avait le très bon goût de mettre la musique du premier générique sur l'animation du second ! C'était d'ailleurs ce qui m'avait convaincu d'acheter ces VHS !

    Enfin, en ce qui concerne le film, surtout n'hésite pas Xanatos ! ça n'a rien à voir avec l'horrible adaptation live de Devilman !
    Hideaki Anno livre un film plus qu'honnête et une adaptation kitsch, sans tourner l'oeuvre en ridicule cependant !
    C'est un film à l'atmosphère légère, avec des acteurs qui ne surjouent jamais, qui ne te donnent pas envie de leur mettre des baffes !
    Et on ressent la patte de l'auteur d'Evangelion et de Nadia dans certains changements d'ambiance assez radicaux ! C'est surprenant, et dans le bon sens en plus !
    Pour vous donner une idée, le générique du film apparaît après l'introduction (une scène typique de la série d'ailleurs) !

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