Bleach
De quoi s’agit-il?
Très certainement du shonen le moins original qui soit. Mais ne jugeons pas trop vite…
L’histoire : Ichigo, jeune lycéen de 15 ans, est un médium très doué capable de voir les fantômes et de discuter avec eux. Un soir, sa route croisera celle de Rukia Kuchiki, une shinigami dont le rôle consiste à neutraliser les âmes errantes devenues mauvaises, dans notre monde, les Hollow et les renvoyer ensuite soit au Paradis, soit en Enfer pour les irrécupérables.
Sa mission du jour rencontrera un couac : le Hollow est très fort et Rukia blessée sera contrainte de céder une partie de ses pouvoirs à Ichigo pour venir à bout du Hollow. Mais le jeune homme est tellement talentueux qu’il lui aspirera tous ses pouvoirs, au point de devenir à son tour un shinigami d’exception.
Mais voilà, les frasques de la belle shinigami ne sont pas du goûts de ses supérieurs qui viennent sur Terre la récupérer pour ensuite la passer en jugement pour haute trahison! Et voilà la malheureuse Rukia condamnée à mort! Ichigo ira donc directement sur le domaine des shinigami pour sauver sa belle et s’expliquer avec toutes ces brutes shinigami qui décidement ne comprennent rien aux sentiments humains, et surtout au plus noble d’entre tous : l’amûûr!
Attention attention! Ceux qui n’ont jamais aimé les combats au sabre dans kenshin le vagabond et qui se sont endormis devant les épisodes de Saint seya pendant la période du combat des chevaliers de bronze contre les chevaliers d’or peuvent tout de suite passer leur chemin!
Pour les autres amateurs peu exigeants de shonen efficaces, lisez plutôt la suite :
Y a pas à dire, Bleach, c’est un mix improbable entre une miriade de mangas qui ont tous marqués plus ou moins leur époque.
Les débuts de la série sont assez laborieux, quoique non dénués d’humour ( Kon est mon idole! ). Puis ensuite, à partir du 7ème volume, et vers les épisodes 25/26 de l’anime correspondants à l’assaut de nos héros dans le domaine des shinigami prend tout à coup de furieux relents de “sanctuaire” :
– la belle est condamnée à une mort prochaine : 13 jours pour Rukia, 12 heures pour athena
– ce sont des débutants qui vont la tirer de cette mauvaise affaire.
– Mais il faut pour celà venir à bout des gardiens des lieux : 13 capitaines et 12 vice-capitaines dans Bleach, 12 chevaliers d’or dans CDZ.
– Heureusement, ils pourront compter sur l’aide des loosers du coin : Marine pour l’un, hanataru pour l’autre.
– Et pis le courage de nos héros forcera le respect de leur sadversaires qui soutiendront leur action mais sans toutefois se permettre d’intervenir.
Mais à la différence des CDZ, Bleach ajoute en plus de troublants complots au sein de la machine bien huilée des shinigami, et bientôt, tout le domaine rentrera en guerre totale. C’est ici que démarrent les choses sérieuses…
Difficle de ne pas songer aux shinsengumi de kenshin quand on voit pour la première fois les shinigami qui viennent chercher Rukia. Pis, l’organisation de ces guerriers est en tout point la même : il y a des divisions, des capitaines tous spécialisés dans quelque chose, l’enfant surdoué ( style Okita ), même l’uniforme a des airs de famille. Sans parler que le repaire des shinigami est une sorte de vaste ville labyrinthique d’inspiration Japonaise 18 ème, 19 ème siècle…
Autre point : les dessins.
Les personnages sont tous plus ou moins inspirés de shonen et de jeux vidéos connus.
Par exemple, le capitaine de la première division, chef de tous les shinigami, est un tortue géniale en puissance et porte en plus le même baton! Le premier adversaire de Ichigo dans la Cité est un clone de tenshinhan armé d’une lance. La vice-capitaine de la 5ème division est tout droit échappée de sakura taisen. Le plus jeune des capitaines a des vagues airs de mini-vegeta aux cheveux blancs… Et la liste est longue!
Du coup, on a un large panel de personnages qui sans être originaux ( loin de là! ), ont à la rigueur le mérite d’être très diversifiés.
Et j’ajoute que les dessins sont dans l’ensemble assez pêchu et que l’humour est redoutable!
Bref, ce titre est archi-classique, on sent bien que tout cela va finir dans un immense happy end, que le héros va être le type le plus fort de tous, mais on s’en fout et on se laisse porter par les évènements qui s’enchainent pour notre plus grand plaisir. C’est là que se situe selon moi le point fort de bleach : les combats ne s’éternisent pas et sont rapidement expédiés!
En conclusion : c’est comme une pizza reine, ou un poulet frite. On en a mangé des tonnes mais quand on ne sait pas quoi prendre, ça fait très bien l’affaire!
Edit du soir, bonsoir! Il semblerait que l’anime, seule version que j’ai suivi, passe rapidement sur les évènements mineurs développés dans le manga pour aller directement à l’essentiel. Ainsi, l’épisode 10 reprend à lui seul 80 p 100 du volume 4 en manga! Le volume 11 disponible en France correspond lui à l’épisode 32 de l’anime, ce qui nous fait une superbe moyenne de 3 épisodes par volume de 180 pages! Waouh! ça c’est aller direct à l’essentiel!
Edité par bub le 09-08-2005 à 21:15