Citation (Nightcrawler)
Citation (Kaiser Panda)
Est ce que le film “Comme les nuages, Comme le vent” vaut le coup ou pas?
Personnellement, j’ai très peu aimé cet anime.
Citation (Nightcrawler)
La question de Kaiser Panda sur le film “Comme les nuages, Comme le vent” me fait penser à un autre film d’animation comportant le mot “vent” dans son titre: Porté par le vent.
Citation (willow_tree)
Enfin bon KP, je te recommande “Comme Les Nuages, Comme Le Vent” si tu arrives à le trouver à un prix raisonnable.
Je cite ces personnes, sans qui rien ne serait arrivé, bla bla bla… (bon en gros merci de vos avis ! ^^). J’ai pu chopper les films, et voici ce que j’en pense !
Comme Les Nuages, Comme le Vent…
J’ai vu hier soir ce petit film sans prétention (du moins en France). Bon alors avec ce que disaient Nightcrawler & Willow, je m’attendais plus ou moins à une comédie, un truc pour jeunes. Ben ma foi je ne fus pas déçu puisque c’est exactement ce que c’est ! Du moins pendant les trois premiers quarts du film.
L’Empereur est mort, vive l’Empereur ! Pour pouvoir consacrer son successeur, il lui faut absolument une femme, que l’on doit chercher dans le peuple et éduquer à la noblesse de la cour. Une gamine roturière, Ginga, s’aventurera avec plaisir dans l’aventure, histoire de pouvoir réaliser son rêve : avoir trois repas & une sieste par jour… (Ah ces japonais alors. Remarque, à l’époque c’était un sacré luxe !). Voilà pour l’intrigue de base. On a donc bien affaire à un film léger, que ce soit par la simplicité des propos, la mise en scène, le dessin & l’attitude des personnages, l’univers édulcoré, la musique etc. Pourtant comme disait Willow, on y aborde quand même certains sujets plus sérieux, comme le mariage arrangé, le suicide, les complots de palais ou encore la rébellion d’un peuple. Il est cependant dommageable que tous ces sujets soient à peine esquissés, jamais réellement approfondis. Sans doute dû à la cible « jeunesse » visée.
Comme je disais la fin possède une ambiance plus grave, à partir du moment ou Ginga devient Impératrice. Tout s’accélère, les gens s’entretuent, la situation au départ ridicule (on ne monte pas une guerilla rebelle « pour ne pas s’ennuyer » comme c’est le cas ici) dégénère, et c’est la je trouve que les persos prennent (enfin) toute leur saveur. Que ce soit une Ginga plus mature, un Empereur plus conscient de son rôle, ou d’une paire d’amis qui se voient obligés de faire scission, le film aurait pu (et aurait du ^^) commencer par la, et raconter le « après »… Mais bon…
Une chose étrange, ils ne mettent jamais vraiment en relief l’isolement démesuré de l’Empereur & de son entourage (même si ce n’est pas le sujet principal j’en conviens), comme c’est le cas il me semble dans le film Le Dernier Empereur .
Conclusion : Un bon film pour donner un aperçu certes light, mais pas si con, de l’univers des adultes de ce temps là aux enfants (faudra quand même bien leur expliquer qu’un eunuque est un castrat, car c’est pas dit dedans ^^).
Ah oui j’oublie ! Le dessin de Ginga et les expressions sont craquants ! <img src="http://www.animeland.com/forum/style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” />
Porté Par Le Vent
Porté par vos conseils, je l’ai aussi vu.
Porté Par Le Vent est un film à la fois classique et surprenant. Pourquoi classique ? Par sa trame tout d’abord. Un gamin au pouvoir extra est recherché par le despote de service afin de créer la super bombe qui tue (c’est le cas de le dire), et qui le fera par la même maître du pays mwhahaha ! On se régale avec une intrigue aussi fouillée ! Si on rajoute dans tout ça une civilisation oubliée (qui possédait elle même un autre pouvoir extra : celui de voler !), dont le héros (on se demande pourquoi) est l’ultime héritier (pourtant ses parents avaient pas l’air o_O) ; un ours millénaire & un aigle doré sortis d’on ne sait où & qui causent ; ainsi qu’une rébellion qui fera du gamin sa mascotte, on ne peut que rester ébahi par de telles trouvailles, si révolutionnaires ! Je n’avais jamais rien vu de pareil ! Quelle fresque épique mes amis ! ^^ Ensuite que ce soit au niveau narration ou technique, rien de bien folichon à se mettre sous la dent : c’est correct, sans être abject, et en plus ça rime. Je dois avouer avoir été surpris par l’année de production du film, 2000, alors que j’aurais dit à l’instinct : années 80.
Alors que retirer finalement de tout ça ? D’abord un design réussi je pense, très agréable a l’œil. Ensuite l’introduction, au milieu de ce ramassis de clichés (désolé pour l’auteur), d’un personnage assez intéressant en la personne de l’ex-assistante du père du héros. Personne en qui celui ci a toute confiance, mais qui s’avérera être finalement la maîtresse du despote de service sus cité (qui au passage a des faux airs de Bison dans Street Fighter ^^). Personnage qui aurait pu être 100 fois mieux développé à mon avis mais qui finalement devient complètement taré sous la pression soumise par son bien aimé dictateur fou. Ça c’était pour l’intérêt du début du film. Le second pour moi est la toute fin (SPOIL) : eh oui, le héros meurt, c’est con mais c’est comme ça. Ben oui mais non, car en fait même mort, son esprit est encore la (même si personne ne le voit) et sa dernière mission sera d’arrêter le tyran tout en… le sauvant. Je sais pas, ça a l’air con dit comme ça mais j’ai trouvé que ça sortait assez des sentiers battus, malgré tout.
Donc voilà… Même s’il rappelle beaucoup (énormément ?) des œuvres comme Nadia ou Laputa, ce film se laisse quand même regarder, ne serait ce parce que malgré ses relents de manichéisme mal dosés, quelques points restent intéressants. Ne pas oublier que cela reste quand même un film causant de dictature, et de guerre, et que le film nous montre cet aspect sans pudeur (si quelqu’un meurt, il meurt, et il baigne dans son jus), ce qui reste un bon point pour moi.
Edité par Kaiser Panda le 02-02-2006 à 17:57