Lu Dragon Ball Super 6 !
Le tome est consacré à la préparation du Tournoi du Pouvoir. Déjà, on peut se réjouir de ne pas avoir à attendre un an pour voir le début de celui-ci.
Après la fin du combat des Dieux de la Destruction, arrêté en plein milieu par les Zen’ô parce que trop brouillon (les gars vont trop vite et sont trop puissants), Gokû intervient pour empêcher ceux-ci de détruire directement les univers en leur proposant de faire combattre les habitants de ces univers. Les différences de puissance étant plus marquées, les Zen’ô devraient bien moins s’ennuyer ! Pour marquer le coup et faire la démonstration de cet intérêt, le Grand Prêtre propose à Gokû de leur donner un avant-goût en affrontant Toppo.
Le combat est intéressant, autant que dans l’anime, mais il a une plus-value par rapport à ce dernier, la révélation de la candidature de Toppo au poste de Dieu de la Destruction, et surtout la révélation de la puissance de Jiren, supérieure à celle du Dieu de la Destruction de son univers ! On notera aussi que cette fois-ci Gokû n’est pas considéré comme responsable par les autres univers de la tenue de ce Tournoi du Pouvoir à l’issue catastrophique, mais comme celui qui a peut-être apporté le moyen de sauver au moins un univers de la destruction. Il est clairement expliqué ici que les Zen’ô avaient bel et bien la volonté de détruire les univers jugés trop faibles quoi qu’il arrive.
La phase de recrutement de Gokû est accélérée, voire un peu trop. Qu’on ne le suive pas dans chacune de ses visites n’est pas gênant, mais avoir fait l’ellipse sur les retrouvailles avec Freezer, c’est assez dommage. De la même sorte, les recrutements des autres univers sont aussi passés à la trappe pour la plupart. Il n’y a que celui de Jiren pour l’Univers 11 et ceux de Caulifla et Kale pour l’Univers 6, ce qui est logique concernant la suite des évènements. A noter que la relation Kale / Caulifla du manga est différente de celle de l’anime, mais au vu de l’intérêt de ces perso, ce n’est vraiment pas une perte. Ici, Kale est presque un allié par défaut, Caulifla demande même à Cabbe pourquoi il l’a prise avec eux !
Pour revenir sur Gokû, ses phases de recrutement sont moins centrées sur les combats que sur ses tentatives de persuasion des candidats. Et quand combat il y a, point de transformation en Super Saiyen God Super Saiyen, ce qui est un excellent point en faveur de Toyotarô contrairement à l’anime qui sur-abusait de cette transformation et tendait à lui faire perdre de son aura de prestige ! Enfin, affronter Krilin en Super Saiyen Blue, c’était tout de même un poil exagéré, non, Toei Animation ?
L’accent est davantage mis sur C-17, qui ici fait jeu égal avec Gokû en Super Saiyen 3 (là encore, bonne idée de ne pas l’opposer au Super Saiyen Blue).
Bon, là je me rends compte que j’ai passé toute l’écriture à faire la liste des différences entre l’anime et le manga… L’arc du Tournoi du Pouvoir n’est pas le plus passionnant de la saga, c’est certain, mais ce n’est pas non plus la purge dont certains parlent. Le défaut de la version animée était de passer bien trop de temps sur la période avant le tournoi, ce qui est paradoxal par rapport au reste de la série Super, qui enfilait les arcs à une vitesse bien supérieure à ceux de la période DBZ. Entre trop vite et trop long, la série, si elle reprend, devra trouver son équilibre, mais le manga, en revanche, va bien trop vite. A tel point que la partie Fukkatsu no F a été zappée. Et voilà que Toyotarô rétro-pédale dans ce volume en revenant sur les évènements de cet arc afin de réintroduire Freezer dans le tournoi.
Bref, je prends toujours plaisir à lire le manga, vraie plus-value pour les fans de l’anime et de la saga. Mais bon sang, qu’il s’en est passé des choses, en l’espace de juste six volumes ! O_o
Et lu Dragon Ball Extra : Comment je me suis Réincarné en Yamcha !
La formule habituelle, un lycéen se casse la gueule dans des escaliers et se retrouve réincarné en Yamcha dans le monde de Dragon Ball, dans l’une de ses premières apparitions. Connaissant l’histoire par cœur, il décide de profiter de cet avantage pour devenir plus fort, et il a également bien l’intention de rester l’homme de Bulma !
Dragon Garow Lee a un dessin très très proche de celui de Toriyama, à toutes ses époques même. En dehors de quelques pitits ratés, il y a des pages de toute beauté. Le manga ne faisant qu’un peu plus de 100 pages (plus deux histoires courtes dans le même univers), les combats passent au second plan pour se concentrer sur l’évolution de ce Yamcha surboosté au fil des années et des passages importants. Tout reste cohérent (et logiquement construit) avec l’univers du manga, se permettant même de reprendre des éléments de DB Super plus tôt dans la narration, c’est plutôt bien vu et assez drôle par moment.
Ce n’est pas révolutionnaire, c’est ce que c’est, un manga de fan pour les fans, une petite cerise fan-service, un extra, comme le dit la couverture, sympathique et plutôt bien dessiné, qui rend honneur à l’oeuvre en la respectant, mais qui n’apporte rien de plus.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead