Dragon Ball et le monde d'Akira Toriyama

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Posté dans : Manga & BD

  • Xanatos
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    Xanatos le #466784

    Je te remercie Cyril, c’est super sympa de ta part ! 🙂

    Envoie le moi par MP sur le forum de Mata Web s’il te plaît. 😉

    Je reviendrai plus tard sur ce topic pour dire ensuite ce que j’ai pensé de ce spin off sur Yamcha. 🙂

    En tout cas, c’est rassurant qu’il ne soit pas si impopulaire que cela auprès des fans.

    Au sujet de ce spin off, je serai curieux de savoir si le fan réincarné en Yamcha évitera à celui ci de se faire casser la dent par Goku au début de l’histoire ! 😀

    Geoff34
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    geoff34 le #466808

    Je sais que l’image de la mort de Yamcha est un passage qui a été pas mal parodié, même Dragon Ball Super en a fait un clin d’œil sur l’épisode du Baseball
    http://cde.3.elcomercio.pe/ima/0/1/5/5/0/1550413/base_image.jpg

    Xanatos
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    Xanatos le #466831

    Yamcha contre Vegeta

    Je viens de lire donc les deux premiers chapitres de ce spin off sur Yamcha:

    Bilan ? C’est excellent !

    Le dessin est très réussi, dynamique et expressif. De plus, on sent que Garrow Lee connaît sur le bout des doigts l’univers de l’oeuvre la plus populaire de Akira Toriyama.

    Et il respecte scrupuleusement le ton, l’ambiance correspondant à des périodes spécifiques de la série: quand le héros se réincarne dans le corps de Yamcha au début de Dragon Ball (c’est à dire après la défaite de Pilaf et la destruction de son château), on y retrouve l’humour, la fraîcheur et la fantaisie qui faisaient le sel de cette époque (le moment où il mime ses personnages préférés qui tombent à la renverse est très drôle 😆 ). Ce passage là est très réussi. Et l’émotion qui l’étreignait quand il voyait pour la première fois “en vrai” Bulma était très touchant.

    Et quand il se retrouve confronté à Nappa et Vegeta, là, le ton est beaucoup plus sérieux et dramatique.

    L’atout non négligeable du héros, c’est qu’en raison du fait qu’il sait tout ce qui va arriver par la suite, il peut tout anticiper, ne pas faire les mêmes erreurs que Yamcha a commis, être fidèle envers Bulma et ne jamais la tromper…

    Il y a des ellipses dans le récit mais elles sont intelligemment faites et les références sont savoureuses.

    Et quel pied 

    Spoiler

    de voir Yamcha écraser facilement Nappa et donner du fil à retordre à Vegeta !

    [collapse]

    Il sera aussi confronté à un dilemme 

    Spoiler

    il aurait pu tuer Vegeta afin qu’il ne constitue plus une menace, mais il se remémora le fait qu’il deviendra par la suite “bon” et rejoindra le camp de Goku et fondera une famille. Mais sera-t-il prêt à abandonner Bulma ?

    [collapse]

    Et sa plus grande fierté, c’est que 

    Spoiler

    personne n’est mort, Tenshin Han, Piccolo, Chaoz et lui même ont survécu et il a fourni une aide précieuse à Son Goku.

    [collapse]

    Le cliffhanger du deuxième chapitre est en effet intéressant, car il semblerait 

    Spoiler

    qu’une autre personne venue de son monde se soit aussi réincarné dans celui de Dragon Ball.

    [collapse]

    Une jolie réussite donc. Vivement la suite ! 🙂

     

    Merci Cyril pour le lien ! 😉

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #470425

    Deuxième tome de Dragon Ball Super lu !

    Les trois-quarts du manga sont consacrés à la suite et fin du tournoi multiversel entre l’Univers 6 et l’Univers 7, et comme pour le premier tome, il y a toujours cette impression de précipitation des évènements en comparaison avec l’anime. Je dirais même que Piccolo y est ici encore plus “ridiculisé” (le terme est un peu trop fort quand même). Je souhaite vraiment qu’il soit à l’avenir bien plus mis en avant, ce serait pas un mal, il a toujours apporté beaucoup à l’oeuvre. Si on a pu inventer le Super Saiyen God, quelque chose d’équivalent n’est pas impossible, d’autant qu’une partie de lui était un dieu, on pourrait jouer là-dessus !
    Bref, en dehors de ça, le tournoi passe vite, donc, mais la fin, le combat contre Hit, diffère pas mal de ce qui se passe dans l’anime. Le résultat donne un certain intérêt à suivre le manga, n’étant pas un copié-collé, mais en même temps, ça change quelque peu la perception que l’on a de Hit. Dans l’anime, il est clairement supérieur à Gokû qui ne peut le battre, même en se donnant à fond avec sa nouvelle technique (qui n’est pas tellement nouvelle, mais peu importe). Ce dernier ne peut pas continuer plus avant. Dans le manga, Hit est bien moins puissant, et si la façon de faire de Toyotaro est très intéressante en soi, elle rend le personnage de Hit bien moins fascinant, de mon point de vue. Le final de leur combat est ainsi assez décevant, et on sent qu’ici Gokû pouvait largement tenir, même si Hit avait utilisé sa force d’assassin.

    Tout de suite après, on embraye sur l’arc de Trunks du futur. Et là, Toyotaro semble plus à l’aise. On sent déjà qu’il arrive à trouver son propre style, tout en restant fidèle au trait de Toriyama. Il parvient à livrer de très belles compositions et sa mise en scène lors des combats devient plus originale, plus personnelle peut-être (même si on ne peut s’empêcher de déceler encore quelques poses d’anciens tomes de DB réutilisées ici). Et pour le troisième tome, on nous promet de l’inédit, dont, je le soupçonne fortement, un retour sur l’histoire de Trunks entre le moment où il a vaincu Cell et les cyborg et celui où Gokû Black est apparu ! Voilà qui pourrait constituer un excellent complément à l’histoire dans l’anime !

    Au vu du tournant que l’histoire prend, aura-t-on droit à un déroulement différent ? Un dénouement différent ? L’histoire sera-t-elle plus maîtrisée et moins précipitée ? C’est ce que je souhaite de tout coeur. En tout cas, Toyotaro s’améliore grandement dans la mise en scène, et trouve un style qui fait moins copie des poses et scènes de combats du Dragon Ball de Toriyama, et c’est déjà un grand pas en avant !

    A suivre !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #499523

    Lu Dragon Ball Super tome 4.

    Gokû et Vegeta reviennent dans le présent après la déculottée infligée par Zamasu et Gokû Black, déterminés à repartir dès que la machine à voyager dans le temps sera rechargée (un jour plus tard) avec de nouveaux atouts en main : la technique du Mafûba pour Gokû, un entrainement dans la salle de l’esprit et du temps pour Vegeta. Quant à Trunks et Mai, restés dans le futur pour permettre aux deux saiyens de s’échapper, ils sont sauvés par Gowasu et le Kaiôshin de l’Univers 7 grâce à l’anneau du temps. Mais pendant que nos héros préparent leur riposte, Zamasu et Gokû Black ne restent pas les bras croisés et décident de tuer tous les humains encore en vie.

    C’est peut-être le tome qui à ce jour dévie le plus de la version animée, Toyotarô creusant bien plus l’aspect technique que cette dernière. Ainsi, l’entraînement de Trunks auprès de Kaiôshin apporte ici ses fruits, avec une nouvelle révélation sur les avantages apportés par le statut de disciple d’un Kaiôshin. De la même façon, Gokû Black trahit ses origines en utilisant des techniques de Kaiôshin. Vegeta montre sa forme de Super Saiyen God, jamais vue en animation. Et Gokû maîtrise mieux l’état de Super Saiyen Blue en canalisant son aura en lui. D’une manière générale, les échelles de puissance sont mieux respectées que dans l’anime. On apprend même que la force apportée par la forme Vegetto de la fusion par les potara est “presque au même niveau que (celle de) Beerus” !

    C’est un vrai plus par rapport à l’anime, qui est toujours très flou sur les différences de niveau entre personnages. Mais celui-ci compense par des combats bien plus agréables à voir (notamment ceux de Vegeta contre Gokû Black et celui de Vegetto). Toyotarô le dit lui-même, il a encore du mal à ce niveau. Graphiquement d’ailleurs, si le gars s’en sort plutôt bien dans les grandes lignes (et malgré tout dans les combats), c’est souvent dans les détails qu’il pèche, notamment et surtout dans les petites cases, où ses personnages semblent dessinés parfois un peu trop rapidement et donnent un rendu assez “amateur”.

    Reste que ce quatrième tome est le meilleur sorti à ce jour, l’auteur continue de s’améliorer et la façon dont l’histoire dévie de sa version télé apportent à l’oeuvre une véritable valeur ajoutée. Un très bon tome !

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #503060

    Jolie couverture réversible mettant en avant Trunks, même si la pose n’est pas très inspirée et que “l’épée Genkidama” n’apparaît pas dans la version manga.

    Fin de l’arc Zamasu et début de celui du “Tournoi du Plus Fort” dans ce tome 5.
    Comme pour le tome 4, l’ensemble en lui-même est pas mal du tout et se démarque de l’anime, comme une fin à la Metal Cooler (la partie où les innombrables répliques de Cooler débarquent dans la plaine face à un Gokû et un Vegeta épuisés). L’impact est bon, mais personnellement je préfère de loin la version animée. La participation du peuple survivant dans la victoire et par voie de fait l’épée Genkidama de Trunks étaient bien plus percutantes. Et je n’aime pas l’idée de montrer que la technique de Destruction des Dieux de la Destruction soit assimilée par Gokû. Comme s’il s’agissait d’un simple Kikoha facilement reproductible, quand bien même Gokû est un génie du combat. Et ça diminue la force de la chose.

    Autre chose qui commence à me gêner, dans le dessin de Toyotarô, celui-ci n’arrête pas de copier-coller des poses du manga d’origine (pas les postures de combat, mais des gestes, des coups), voire des scènes entières (par exemple Vegeta qui sort de l’eau contre Beerus, qui ramène au combat de Piccolo contre Cell). Ce qui pouvait passer pour un hommage, un gentil clin d’oeil au début, ne l’est plus quand ça devient systématique. On sent bien que l’auteur reproduit ces poses par manque d’imagination, ou de confiance en lui.
    L’arc du Tournoi du Plus Fort commence bien, en revanche. Beerus en action dans un combat royal entre Dieux de la Destruction, plutôt qu’un tournoi d’exhibition entre l’Univers 7 et l’Univers 9, c’est pas dégueu comme idée !

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #505280

    Lu Dragon Ball Super 6 !

    Le tome est consacré à la préparation du Tournoi du Pouvoir. Déjà, on peut se réjouir de ne pas avoir à attendre un an pour voir le début de celui-ci.
    Après la fin du combat des Dieux de la Destruction, arrêté en plein milieu par les Zen’ô parce que trop brouillon (les gars vont trop vite et sont trop puissants), Gokû intervient pour empêcher ceux-ci de détruire directement les univers en leur proposant de faire combattre les habitants de ces univers. Les différences de puissance étant plus marquées, les Zen’ô devraient bien moins s’ennuyer ! Pour marquer le coup et faire la démonstration de cet intérêt, le Grand Prêtre propose à Gokû de leur donner un avant-goût en affrontant Toppo.

    Le combat est intéressant, autant que dans l’anime, mais il a une plus-value par rapport à ce dernier, la révélation de la candidature de Toppo au poste de Dieu de la Destruction, et surtout la révélation de la puissance de Jiren, supérieure à celle du Dieu de la Destruction de son univers ! On notera aussi que cette fois-ci Gokû n’est pas considéré comme responsable par les autres univers de la tenue de ce Tournoi du Pouvoir à l’issue catastrophique, mais comme celui qui a peut-être apporté le moyen de sauver au moins un univers de la destruction. Il est clairement expliqué ici que les Zen’ô avaient bel et bien la volonté de détruire les univers jugés trop faibles quoi qu’il arrive.
    La phase de recrutement de Gokû est accélérée, voire un peu trop. Qu’on ne le suive pas dans chacune de ses visites n’est pas gênant, mais avoir fait l’ellipse sur les retrouvailles avec Freezer, c’est assez dommage. De la même sorte, les recrutements des autres univers sont aussi passés à la trappe pour la plupart. Il n’y a que celui de Jiren pour l’Univers 11 et ceux de Caulifla et Kale pour l’Univers 6, ce qui est logique concernant la suite des évènements. A noter que la relation Kale / Caulifla du manga est différente de celle de l’anime, mais au vu de l’intérêt de ces perso, ce n’est vraiment pas une perte. Ici, Kale est presque un allié par défaut, Caulifla demande même à Cabbe pourquoi il l’a prise avec eux !
    Pour revenir sur Gokû, ses phases de recrutement sont moins centrées sur les combats que sur ses tentatives de persuasion des candidats. Et quand combat il y a, point de transformation en Super Saiyen God Super Saiyen, ce qui est un excellent point en faveur de Toyotarô contrairement à l’anime qui sur-abusait de cette transformation et tendait à lui faire perdre de son aura de prestige ! Enfin, affronter Krilin en Super Saiyen Blue, c’était tout de même un poil exagéré, non, Toei Animation ?
    L’accent est davantage mis sur C-17, qui ici fait jeu égal avec Gokû en Super Saiyen 3 (là encore, bonne idée de ne pas l’opposer au Super Saiyen Blue).

    Bon, là je me rends compte que j’ai passé toute l’écriture à faire la liste des différences entre l’anime et le manga… L’arc du Tournoi du Pouvoir n’est pas le plus passionnant de la saga, c’est certain, mais ce n’est pas non plus la purge dont certains parlent. Le défaut de la version animée était de passer bien trop de temps sur la période avant le tournoi, ce qui est paradoxal par rapport au reste de la série Super, qui enfilait les arcs à une vitesse bien supérieure à ceux de la période DBZ. Entre trop vite et trop long, la série, si elle reprend, devra trouver son équilibre, mais le manga, en revanche, va bien trop vite. A tel point que la partie Fukkatsu no F a été zappée. Et voilà que Toyotarô rétro-pédale dans ce volume en revenant sur les évènements de cet arc afin de réintroduire Freezer dans le tournoi.
    Bref, je prends toujours plaisir à lire le manga, vraie plus-value pour les fans de l’anime et de la saga. Mais bon sang, qu’il s’en est passé des choses, en l’espace de juste six volumes ! O_o

    Et lu Dragon Ball Extra : Comment je me suis Réincarné en Yamcha !

    La formule habituelle, un lycéen se casse la gueule dans des escaliers et se retrouve réincarné en Yamcha dans le monde de Dragon Ball, dans l’une de ses premières apparitions. Connaissant l’histoire par cœur, il décide de profiter de cet avantage pour devenir plus fort, et il a également bien l’intention de rester l’homme de Bulma !

    Dragon Garow Lee a un dessin très très proche de celui de Toriyama, à toutes ses époques même. En dehors de quelques pitits ratés, il y a des pages de toute beauté. Le manga ne faisant qu’un peu plus de 100 pages (plus deux histoires courtes dans le même univers), les combats passent au second plan pour se concentrer sur l’évolution de ce Yamcha surboosté au fil des années et des passages importants. Tout reste cohérent (et logiquement construit) avec l’univers du manga, se permettant même de reprendre des éléments de DB Super plus tôt dans la narration, c’est plutôt bien vu et assez drôle par moment.

    Ce n’est pas révolutionnaire, c’est ce que c’est, un manga de fan pour les fans, une petite cerise fan-service, un extra, comme le dit la couverture, sympathique et plutôt bien dessiné, qui rend honneur à l’oeuvre en la respectant, mais qui n’apporte rien de plus.

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    Xanatos
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    Xanatos le #505397

    J’ai eu l’occasion de lire l’intégralité du manga spin off de Yamcha.

    Je l’ai bien aimé, il n’est certes pas exceptionnel, toutefois, la passion de l’auteur pour l’oeuvre culte de Toriyama était palpable à chaque page et j’ai apprécié qu’il ait voulu réhabiliter Yamcha, un personnage que j’adorais et qui hélas fut fort malmené par Akira Toriyama et qui est devenu la tête de turc de trop nombreux fans de Dragon Ball qui éprouvaient un plaisir sadique à réutiliser perpétuellement la scène où il se faisait tuer par les petits extraterrestres et à en faire un meme, sic…

    Je trouve toutefois que l’on arrivait trop rapidement à l’affrontement contre Nappa et Vegeta, j’aurais bien aimé voir Yamcha prendre part au combat contre l’armée du Ruban Rouge. Il aurait été intéressant de voir aussi comment le fan réincarné dans le corps de Yamcha aurait agi pour vaincre Tenshin Han lors du Tenkaichi Budokai et éviter les coups sournois de celui ci.

    Mais une des cases qui m’ont le plus marqué, c’était notre héros qui voyait Bulma endormie et qui fut émerveillé par sa beauté: je trouvais la case sublime et je ne sais pas comment l’auteur a procédé, mais il avait su donner du “relief” à la jeune femme pour la rendre “réaliste” et c’était du plus bel effet. On avait réellement la sensation que le héros voyait “en vrai” ses héros d’enfance. 🙂

     

    Après, il est vrai que dans le domaine des manga Isekai, j’ai nettement préféré City Hunter Rebirth bien plus développé et captivant.

    Je suis néanmoins infiniment reconnaissant envers Dragon Garrow Lee d’avoir redonné à Yamcha ses lettres de noblesse. 🙂

     

    Pendant que j’y suis, voici un article très intéressant dédié à Akira Toriyama:

     

    https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/neuf-choses-a-savoir-sur-akira-toriyama-le-createur-adule-de-dragon-ball_3222569.html?fbclid=IwAR25Tseady7pIAIwvSRYWCOTHQBTYZbdpw2pLROIh19ZfbTx2kjrYsoa-nI

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #505409

    Article intéressant sur la personnalité de l’auteur de Dragon Ball, même si le premier point est malhonnête. On revient toujours sur cette fausse croyance que Toriyama n’aime pas Dragon Ball, c’est absurde, et même l’article se contredit en disant que l’auteur aime son oeuvre.

    Pour le manga sur Yamcha, il y a clairement des manques, c’est vraiment dommage qu’il ne fasse qu’un (maigre) volume. Avec deux, il aurait été plus exhaustif, et j’aurais bien voulu savoir ce qui a poussé Gokû et cie à aller sur Namek. A moins que je ne me sois trompé, Piccolo est toujours en vie dans cette version parallèle.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #505419

    Oui en effet, cet aspect de l’article est en effet contradictoire et je ne pense pas non plus que Toriyama déteste Dragon Ball.

    Il est vrai que celui ci adore les moments humoristiques et comiques, cependant, il me semblait avoir lu un article où il disait que le moment du manga sur lequel il a éprouvé le plus de plaisir à travailler fut l’histoire introduisant le démoniaque Piccolo qui marqua un tournant plus sombre et dramatique de l’oeuvre en débutant par l’horrible assassinat de Krilin.

    Toutefois, si l’on excepte cet élément de l’article, je l’ai trouvé globalement très intéressant.

    Je te confirme pour le manga de Yamcha que celui ci aux côtés de Goku a sauvé tout le monde, y compris Piccolo.

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #507436

    Lu Dragon Ball Super vol.7 !

    Le Tournoi du Plus Fort a débuté. La tactique de Gohan de rester groupé et de s’entraider aura fait long feu. Gokû, Vegeta, C-18, C-17 et Freezer partent chacun de leur côté dès le début. Cinq minutes passent qu’un Univers est déjà vaincu. Gokû veut affronter directement Jiren, mais celui-ci est occupé avec Hit, qu’il met facilement à terre. Ce dernier propose une alliance à Gokû, mais le saiyen préfère économiser ses forces, et surtout vaincre Jiren à lui tout seul.

    On pourra toujours pas dire que Toyotaro fait dans la redite avec l’anime ici. Mais si sur certains points le manga améliore ce dernier (surtout sur la représentation du côté bataille générale), sur d’autres, sur la majorité des autres même, l’anime se démarque sensiblement.
    D’abord, graphiquement, le mangaka semble connaître certaines difficultés niveau proportions et perspectives. Tortue Géniale n’a jamais été bien grand mais là, non seulement il est plus petit que Krilin mais on dirait qu’il s’est aussi dangereusement affiné !
    Cela dit, en dehors du maître des tortues, les personnages sont plutôt bien représentés… mais seulement lorsqu’ils sont sur le devant de la scène, parce qu’en arrière-plan, c’est une autre histoire. De plus Toyotaro galère carrément avec les fondements basiques du dessin, comme les perspectives et les effets de profondeur !

    Pour l’instant je parle juste de l’aspect graphique, mais le déroulement du tournoi ne soutient pour l’instant pas vraiment la comparaison avec l’anime non plus. Quatre membres de l’équipe de l’Univers 7 (la bande à Gokû) se font disqualifier sans avoir pu montrer quoi que ce soit d’intéressant ! Et c’est aussi le cas pour d’autres équipes, comme celle de l’Univers 6 (l’équipe de Hit, Frost et cie). Et des combattants qui ont constitué une vraie menace dans l’anime se sont aussi fait éjecter rapidement.
    A côté de ça, le fait que certains membres des autres Univers ne soient pas les mêmes que dans l’anime paraît être un problème mineur.

    Bref, on a l’impression que tout l’arc se déroule à vitesse grand V sans qu’on ait le temps de l’apprécier, et la disparition d’un Univers manque clairement d’impact. La version animée n’a pas non plus appuyé dessus plus que de raison passées les premières défaites, mais lorsqu’un des premiers Univers a disparu, même si les personnages qui le représentaient n’étaient pas les plus aimés, l’ambiance amère était bien présente, il y avait suffisamment de gravité pour qu’on prenne le danger au sérieux.

    Au niveau des bons points, Jiren se démarque sensiblement des autres combattants, tout comme C-17 d’ailleurs. Gokû, Gohan et Vegeta suivent derrière (même si Gohan semble avoir connu une montée en puissance un peu trop exagérée, ou alors c’est juste que ses adversaires sont moins puissants que leurs versions animées).
    Mais y a vraiment des trucs difficiles à avaler pour le reste. J’ai beaucoup de mal avec les éliminations quasiment instantanées de certains perso (Univers 7 ou autres) qui n’ont même pas eu le temps de briller.
    Sur ce coup, l’anime défonce le manga, sans difficulté.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #508014

    Lu Dragon Ball Super vol.8.

    Aïe. On voit quand Toriyama n’est pas disponible pour superviser et recadrer Toyotaro sur le scénario, occupé qu’il devait être alors avec le film Dragon Ball Super – Broly, parce que là, y a quand même de sérieux problèmes dans un paquet de dialogues et de situations…
    Alors, par où commencer ? On va y aller dans l’ordre. Attention, cépaleurs droit devant chérie.

    D’abord, la relation Caulifla / Kale fait ici beaucoup penser à celle entre Vegeta et Trunks lors de leur combat contre Cell en forme parfaite. Caulifla est une sorte de Vegeta au féminin, très prétentieuse et vantarde, tandis que Kale est plus réservée, et son grand respect pour son aînée l’empêche de dévoiler ses véritables capacités, étant plus forte que Caulifla. Quand celle-ci se fait dégommer par Freezer, Kale finit par se lâcher, et le bon point par rapport à l’anime, c’est que même si Cabbe évoque le super saiyen légendaire en voyant Kale perdre le contrôle et se faire submerger par son propre pouvoir, la référence à Broly s’arrête là, contrairement à l’anime qui part à fond dans une Brolette sur-musclée. La version du manga part de son côté vers une explication qui se rapproche beaucoup de l’état au-dessus du super saiyen utilisé par Trunks lorsqu’il affronte Cell parfait après que celui-ci a vaincu son père.
    Oui, il y a quelques bons points dans ce huitième tome.
    Et puis Kafla (la fusion entre Kale et Caulifla) arrive…
    Golden Freezer maîtrisait Kale et Caulifla avant qu’elles ne fusionnent. On ne le voit pas les affronter une seule fois quand elle ne font plus qu’une, mais on peut imaginer qu’elles devraient au strict minimum lui tenir tête en Kafla. C’est Gohan qui affronte Kafla, et les deux adversaires sont montrés de force équivalente… Donc Gohan est tout à coup devenu au moins aussi fort que Golden Freezer. J’ai énormément de mal à y croire.
    Beerus semble totalement se foutre de la disparition de son frère lorsque l’Univers 6 perd le tournoi avec l’éjection de Kafla (en même temps que celle de Gohan).

    J’ai bien aimé l’utilisation du Kaiôken de Gokû en Blue, même si ça semblait surtout là pour amener le pitch de Tortue Géniale sur la force de combat et la focalisation de son ancien élève sur ce concept qui lui a fait perdre de vue l’ensemble de ce qui a constitué ses formations auprès de ses différents maîtres. Une discussion intéressante. Mais !
    L’éveil à l’Ultra Instin… pardon, au “réflexe transcendantal” de Gokû est complètement foiré et à côté de la plaque ici.
    Je sais que beaucoup ont gueulé à cause du monologue de Gokû à ce moment, mais c’est pas ce qui m’a dérangé personnellement. C’est vrai que ça paraît très con qu’il dise qu’il était mauvais élève, parce que rien n’est plus faux. C’est un génie qui a toujours su rapidement assimiler les enseignements de ses maîtres. J’aurais vraiment hurlé si c’était quelqu’un d’autre qui l’avait dit, mais que Gokû pense ça ne me choque pas. Il cherche toujours à repousser ses limites, il n’est jamais pleinement satisfait alors, qu’il se voit comme un mauvais élève c’est logique. Faux mais logique.
    Le problème, le GROS problème, c’est que son passage à l’Ultra Instinct (je vais rester sur ce terme), il le réalise par la réflexion (comme s’il avait une révélation, initiée par sa discussion avec Tortue Géniale), semble-t-il, les deux fois où il le fait dans ce volume. Or, la base du truc c’est justement l’instinct, ça ne demande pas de réflexion mais seulement un déclencheur, du même genre que celui qui permet aux sportifs de haut niveau de “switcher” vers leur état optimal pour la compétition, un verrou mental qui les fait se concentrer, s’immerger totalement dans leur domaine. Ça peut être un geste ou une série de gestes spécifiques, un rituel particulier, etc. Bref, c’est en-dehors de la logique, de la réflexion. L’anime a su mettre ce côté instinctif en avant, jouant sur l’instinct de survie de Gokû, les paroles et la réflexion n’avaient alors pas leur place. Bref, gros foirage ici.

    Toppo et Dyspo se font éjecter comme rien, sans avoir eu leur moment. On ridiculise même Toppo au point qu’avant ça il a failli se faire expulser comme dans un gag de Tex Avery par Vegeta…
    Mais ça ne se limite pas à Toppo et Dyspo, les univers sont dégagés d’un revers de la main par un Toyotaro visiblement en manque d’inspiration de ce côté là, et il ne cherche même pas à le cacher. Il va jusqu’à faire éliminer les derniers membres de l’Univers 6 par Kale elle-même, y compris les deux Namek qu’on n’a pas vu se battre une seule fois !

    C-17 annonce qu’il va se sacrifier, et C-18 s’en bat les steaks. Complet.

    Ce tome 8 sent la précipitation et surtout le manque flagrant d’inspiration de la part de Toyotaro. Jusqu’ici il y avait toujours un intérêt à comparer le manga à l’anime parce que les deux avaient leurs différentes qualités qui se complétaient. Mais là, le manga ne supporte pas la comparaison.
    Cela dit, j’ai très hâte de lire le prochain volume qui débute un arc inédit, le Prisonnier de la Patrouille Galactique !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #513182

    Lu Dragon Ball Super volume 9

    L’arc du Tournoi du Plus Fort se termine et je confirme, sur tous les niveaux l’anime surclasse le manga sans difficulté. Cela dit, Toyotaro livre quelques informations qui faisaient cruellement défaut à l’anime concernant les motivations de Jiren et l’histoire de son maître, Gitchin, tué par un démon.

    Après une mention rapide de l’arrivée de Broly sur Terre et de son combat contre Gokû et Vegeta, débute un nouvel arc inédit qui s’avère extrêmement sympathique, le Prisonnier de la Patrouille Galactique.
    La Patrouille Galactique, menée par Merus, un de ses membres d’élite, débarque sur Terre pour enlever Buu, toujours endormi depuis l’arc précédent. Prévenus par Satan, Gokû et Vegeta apparaissent pour empêcher la chose, mais se font maîtriser rapidement par Merus et emmener également avec Buu. Lorsqu’ils se réveillent, le patrouilleur leur explique qu’il a besoin de l’aide de l’une des anciennes victimes de Buu, le Dai Kaiôshin, pour enfermer de nouveau un terrible malfaiteur appelé Moro qui s’est évadé. Ce dernier est un destructeur de planètes qui se nourrit de leurs essences vitales (celles de toutes formes de vie y habitant), pour devenir plus fort et possède de grands pouvoirs télékinésiques.

    L’apparence de Moro caché sous une capuche ainsi que la scène où il se trouve proche d’une planète pour la détruire m’a rappelé un épisode de DBZ (le vingtième) dans lequel Kaiô raconte comment un homme de la planète Vegeta a décidé de diriger une pluie de météorites vers la planète des saiyen pour la détruire. C’est une histoire inventée pour l’anime et bien sûr non canonique, mais la symbolique semble avoir marqué Toyotaro autant que je le fus à l’époque. Tout comme cet homme, Moro a la capacité de manipuler des météorites pour les diriger contre une planète, entre autres choses.

    Le design du personnage est assez original pour la série, et l’implication de la Patrouille Galactique ainsi que de la nouvelle Namek apportent beaucoup d’intérêt à cette histoire qui commence très bien. Très hâte de lire la suite !

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #517016

    Lu Dragon Ball Super 10 :

    Moro s’est rendu sur la nouvelle Namek afin de s’emparer des Dragon Ball et réaliser ses voeux, dont celui de retrouver tous ses pouvoirs à leur apogée. Sur place, Gokû et Vegeta l’affrontent, mais le vieux destructeur possède une capacité qui compense largement la supériorité de ses adversaires : il peut absorber toute forme d’énergie, y compris l’énergie vitale des êtres vivants. Heureusement, Buu s’est réveillé et la Patrouille Galactique est parvenue à faire revenir les souvenirs du Dai Kaiô Shin présent en Buu, seul capable de pouvoir renfermer Moro.

    Remettre Buu en avant dans l’histoire, voilà qui change beaucoup de l’ethnocentrisme saiyen que connaît le titre depuis… pfiouuu… l’arc Cell, au moins ! On en vient à rêver que Piccolo, Krilin et cie repassent de la même façon au premier plan. Cela dit, avec l’avènement de C-17 dans le Tournoi du Pouvoir, et dans une moindre mesure l’utilisation des anciens compagnons de Gokû dans ce même tournoi, on pouvait déjà percevoir un début de changement.
    En revanche, les Namek prennent cher à nouveau, mais ça permet de voir quelques belles scènes, comme celle où Vegeta demande à Mori si les Namek lui en veulent encore pour ses actes dans l’arc Freezer sur Namek.
    J’aime bien également la petite histoire en fin de volume sur l’origine du soldat de Freezer, qui fait une pitite apparition dans le manga d’origine. Bien trouvé, pour le coup. ^^

    Et pour terminer dans le plaisir, une vidéo qui date de 1995, Gokû par Toriyama ! 😀

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    Cyril
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    Cyril le #520537

    L’histoire avec Cranberry, c’est typiquement le genre de choses que j’apprécie quand c’est bien fait (One piece regorge de ce genre de référence à des détails qui ont été montrés des dizaines de tomes avant) et qui m’énervent quand je sens que l’auteur veut faire un clin d’oeil pour donner l’impression que son récit est cohérent sans que ce soit le cas. Et là, Toyotaro est un champion et ça se voit encore avec Cranberry. Ca part pourtant d’une bonne idée : en faire un soldat de Freezer en fuite n’est pas une mauvaise idée en soi. Sauf que Toyotaro en fait un des soldats embarqués sur Namek ; et que ce clin d’oeil astucieux crée une incohérence vu que l’auteur dit que Cranberry s’est évadé de Namek avec le vaisseau de Végéta ; or les ressuscités de Namek sont transportés presqu’immédiatement sur Terre par Porunga : comment Cranberry aurait-il pu, en une ou deux minutes, reprendre ses esprits après sa résurrection, prendre conscience de la situation, réfléchir à un moyen de s’évader et retrouver le vaisseau de Végéta (qui n’était pas dans le coin) ?

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #520591

    Bien vu, belle bourde en effet. De toute façon Cranberry est tellement peu présent que Toyotarô aurait pu se passer de raconter son origine. C’est clair qu’il n’a pas le talent de Oda pour ce genre de chose.

    Lu Dragon Ball Super 11.

    Malgré l’intervention du Dai Kaiôshin, Moro prend peu à peu l’ascendant sur ses adversaires et son troisième voeu se dévoile, apportant plus encore de problèmes à la police galactique ainsi qu’à Gokû et ses amis. Conscient de leur impuissance, Merus demande à Gokû de battre en retraite pour le moment. Gokû et Vegeta se séparent pour améliorer leur niveau chacun de leur côté, Gokû en s’entraînant avec Merus, Vegeta en partant pour… la planète Yardrat. Mais la Terre est visée par certains des ex-prisonniers de la Patrouille aux ordres de Moro. Piccolo veille, mais ne risque-t-il pas d’attirer l’attention de Moro vers la Terre ?

    Y a quand même beaucoup de réminiscence de la période Cyborgs / Cell ici. Cela dit, la Patrouille Galactique est bien mise en avant, ainsi que leurs prisonniers, et l’idée de l’adversaire qui draine les forces de Gokû et Vegeta, les empêchant de se battre à pleine puissance empêche tout de même de se trouver devant un clone parfait de cet arc. De plus on découvre un peu plus de trucs intéressants sur Merus, et il semble plus que probable que les combats sur une Terre privée de ses deux saiyen soient l’occasion de remettre sur le devant de la scène les guerriers Z, ce qui est tip top.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #523550

    Lu Dragon Ball Super 12.

    Donc, Gokû et Vegeta s’entraînent chacun de leur côté, l’un auprès de Merus, l’autre sur la planète Yardrat, et trois des sbires de Moro, ex-prisonniers de la Patrouille Galactique, se rendent sur la Terre et font face à Piccolo et Krilin, vite rejoints par Gohan.
    L’un des évadés, appelé OG73-I, ou Seven Three, est un être artificiel capable de copier la force et les techniques de sa cible pendant une demi-heure. Il sera le plus redoutable adversaire des guerriers Z.

    Bonne idée dans la seconde partie du tome, quand les ex-prisonniers reviennent en nombre pour le match retour, ils ne restent pas tous au même endroit et se dispersent aux quatre coins de la Terre, ce qui permet a priori de voir tous les seconds couteaux de la bande à Gokû mis en valeur. Malheureusement c’est pas le cas.
    Yamcha, Tenshinhan, Chaozu et Tortue Géniale sont présents cette fois mais, dans ce tome en tout cas, l’auteur se tire une balle dans le pied en ratant l’occasion de les mettre en avant. Le combat de Yamcha est ainsi relégué à deux pauvres cases, et celui de Tenshinhan et Chaozû s’est fait hors-champ. Pas mieux pour Krilin (même s’il a eu tout de même droit à plus de considération dans la première partie), tandis que Papy Tortue préfère courir la gueuse de son côté en laissant tomber son deuxième disciple.
    En espérant, sans trop y croire, que le tome suivant rattrapera cette bourde, j’essaie de passer outre mon dépit en me consolant avec l’arrivée de C-17 et C-18 face à un Seven Three qui donne décidément beaucoup de fil à retordre à Piccolo et Gohan. Ces derniers ont cependant brillé dans ce combat par la stratégie employée.

    Restent les entraînements de Gokû et Vegeta qui semblent leur avoir donné un boost en puissance assez conséquent, même si on peut regretter de ne pas avoir vu grand-chose. Le mystère sur les origines de Merus est levé, sans grosse surprise (qui en doutait encore à ce stade qu’il était ce qu’il est ?) mais c’est toujours intéressant de voir se développer cet aspect de la mythologie de la série. En espérant que Merus sera toujours présent, le parcours du personnage ne peut pas s’arrêter là, il a le potentiel pour un nouvel arc centré sur les sphères supérieures de l’univers de Dragon Ball, avec pourquoi pas l’occasion de développer une partie très peu visitée de cet univers, comme le Makai (ou Royaume des Ténèbres dont Dabra était le roi).

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    Xanatos
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    Xanatos le #523965

    La Shueisha veut empêcher les fans d’employer des gifs et des images de Dragon Ball sur les réseaux sociaux pour atteinte aux droits d’auteur:

    La maison d’édition de Dragon Ball interdit le partage d’images et de GIF du manga

    Alors là, je suis désolé de le dire, mais les patrons de la Shueisha se comportent comme des imbéciles de première.

    Qu’ils partent en chasse des scantrads et autre piratage, c’est normal, légitime et compréhensible.

    Mais empêcher les fans d’employer des images et des gifs de Dragon Ball sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter ?

    Sérieusement ?

    Dragon Ball est LE manga et LE dessin animé Japonais le plus populaire au monde, ses fans se comptent par centaines de millions.

    Ils ne pourront jamais atteindre leur objectif, des images, des gifs, des fanarts, il y en a des milliards de par le monde.

    Et agir ainsi, c’est comme si ils reprochaient aux fans de Dragon Ball d’adorer cette oeuvre, et je ne vois vraiment pas où il y a un préjudice financier pour eux.

    et vont-ils procéder ainsi pour les forums ? Si des membres d’un forum emploient des images du manga et de l’animé pour étayer leurs propos et formuler leurs critiques argumentées, ils vont aussi les traquer sans relâche pour les censurer, les empêcher de s’exprimer et leur faire payer des amendes ? On ne pourra donc même plus utiliser des images de Songoku, Bulma, Yamcha, Krilin, Lunch, Tortue Géniale, Pilaf ou encore Vegeta et Freezer ?

    Ils sont devenus complètement fous et ils marchent sur la tête. Je pense surtout qu’ils ne se rendent pas compte du monde dans lequel nous vivons, le web est vaste et censurer autant de gens, c’est IMPOSSIBLE.

    Je suis de tout coeur avec les fans qui protestent avec véhémence contre la décision irraisonnée et irréalisable de la Shueisha.

    Et chapeau au site de Nanarland qui ont su tacler la Shueisha avec leur sens de l’humour légendaire. 😉

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #524086

    Ce geste de la Shueisha me paraissait étrange de leur part, sans annonce officielle, mais aussi un peu idiot. M’enfin, dans notre monde actuel, c’est difficile de démêler le vrai du faux, au vu du nombre de conneries officielles que les grosses compagnies veulent imposer.
    Heureusement, on a appris il y a peu que ce n’est pas du tout la Shueisha mais le fait d’un individu qui s’amuse à harceler des créateurs de contenus sur YT !

    Et un coup en plus de porté aux soi-disant journalistes qui ne font plus leur boulot de vérification des faits…

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #532162

    À la fin de l’année dernière est sorti le premier volume des quatre encyclopédies Dragon Ball, les “Super Livres” ou “Cho Zenshû”, qui reprennent les Dai Zenshû des années 90 (dont nous n’avions eu à l’époque que deux des sept volumes, le 1, les Illustrations, et le 7, la Grande Encyclopédie), en condensant deux volumes par Livre. Ils sont sortis au Japon en 2013 et contiennent des mises à jour de l’univers, en incluant Neko Majin jusqu’au film Kami to Kami (La Bataille des Dieux). Et effectivement c’est ben dense !

    Si vous vous êtes un jour demandé comment les Kaiô et Kaiô Shin venaient au monde et étaient choisis pour occuper leurs fonctions, ou si vous voulez voir les premières ébauches de Dragon Ball avant sa version définitive, faut pas réfléchir, c’est le livre à acheter. 😀

    C’est un gros pavé, et je ne pensais pas que je finirais la lecture de sitôt, surtout parce qu’il y a encore les guide book de FMA et One Punch Man qui traînent dans mes lectures en retard, mais j’ai fini le bestiau !
    Faut dire aussi que j’ai zappé les nombreuses pages qui ne font que résumer l’histoire du manga et présenter tous les personnages, pour me concentrer sur les pages de la seconde partie qui contiennent beaucoup de commentaires de Toriyama datant de 95 (au moment de la fin de publication du manga dans le Shônen Jump), consacrées aux machines et inventions du Dragon World, ainsi qu’aux attaques et aux différents paysages et architectures. Il livre ses influences et ses préférences, et les dernières pages proposent une interview sur la façon dont il a mené sa barque pendant plus de dix ans sur le titre. Les connaisseurs savent que l’auteur n’avait pas de ligne toute tracée et qu’il ne voyait pas plus loin en terme d’avenir pour son récit que la semaine à venir.

    Avec cette interview on comprend toutefois que ce n’est pas tant sa capacité à retomber sur ses pattes de manière élégante ou une soi-disant chance qui a permis à cet univers foisonnant et riche de perdurer et de rester cohérent jusqu’au bout, mais plutôt son talent rare (qui va de pair avec sa fainéantise revendiquée 😆 ) de parvenir à simplifier suffisamment ses concepts, de créer des outils qui facilitent la vie de ses personnages autant que son temps de travail (les capsules Hoï Poï, le Kinto-Un, le Nyoi-Bô, les Senzu, le Super Saiyen, la téléportation de Gokû, etc…), de rester fidèle à ses design de base afin de garder une cohérence sur la durée. Ainsi le trône de Piccolo Daimaô dans l’avion de Pilaf servit de base aux design du vaisseau Namek avec lequel le Tout-Puissant est arrivé sur Terre, des habitations des Namek ainsi qu’au trône du Grand Chef Namek, par exemple. Cette volonté de simplification résonne fortement avec le monde réel, après tout. C’est peut-être en partie cette similarité qui accroche rapidement le lecteur à cet univers, et ce quelle que soit son origine, qui a fait de Dragon Ball un succès mondial.
    Il avait également à coeur de varier les nombreux lieux parcourus, et effectivement y en a pas deux qui se ressemblent, parce que Toriyama ne voulait pas lasser inconsciemment l’oeil du lecteur. Décors de Chine, de Bali, d’Afrique, déserts, villes américaines, villages aux influences arabes, forêts luxuriantes, paysages montagneux, enneigés, etc…

    Bref, j’ai beaucoup aimé ce premier “Super Livre” sur Dragon Ball, et j’attends impatiemment sa suite ! 😀

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