Citation (darthantos)
Quoi qu’on en dise, la PS2 n’est pas encore morte, en témoigne la sortie française d’un merveilleux RPG : Persona 3.
La série des “Persona” est dérivée de l’univers “Shin Megami Tensei”, autant dire que les démons sont de la partie…
(…)
Le grand intérêt du jeu ne vient pas de son scénario pourtant habile, mature et bien ficelé, il ne vient pas du système de combat qui est simple mais efficace, il vient du déroulement même du jeu.
Le héros est un lycéen et il mène la vie d’un étudiant japonais normal.
On doit ainsi gérer son emploi du temps au jour le jour. Il suit des cours et passe des examens. Il peut s’inscrire et participer à des clubs sportifs ou artistiques. Il peut rencontrer des gens, aller au cinéma, sortir avec ses copains et sortir avec des charmantes demoiselles.
Tout-à-fait, c’est ce contexte quotidien qui m’a poussé à acheter le jeu, ça nous change un peu de l’héroic fantasy ou de la SF. Si ce jeu vous intéresse, jetez-vous dessus, il n’y a pas l’air d’en avoir beaucoup en magasins.
Ceci dit, je n’y ai pas encore beaucoup joué, il faut que je finisse (ou laisse tomber) Yakuza :
Bien qu’offrant une certaine liberté d’action et se déroulant dans un univers de gangsters, Yakuza est moins une tentative de Sega de faire du GTA qu’un fils spirituel de Shenmue.
Le jeu ne nous propose donc pas de recréer à Tokyo le chaos qu’on a pu semer dans Liberty City mais plutôt de nous immerger dans un quartier tokyoïte où les yakuza se livrent une lutte de pouvoir sans merci à laquelle Kazuma, le héros, va se retrouvé mélé. Au niveau gameplay, cela se rapproche beaucoup de Shenmue avec beaucoup plus de bastons (avec un systeme de visée foireux) mais quasiment plus de phases d’investigation ; il y aussi les activités secondaires qui, à l’instar de Shenmue, consistent en quêtes annexes et pleins de divertissements payants allant du casino au bar à hotesses en passant par la salle de jeux (où les bornes d’arcade ne sont hélas pas accessibles) et le batting center (dommage, Aoba n’y travaille pas ^__^ ).
D’un point de vue technique le jeu est assez joli mais un certain nombre de petits détails comme les nombreux temps de chargement ou le côté trop répétitif du bruit de fond censé créer une ambiance empêchent de vraiment se sentir immergé dans cet univers.
Enfin, reste le gros point noir de ce jeu : son scénario. C’est dégoulinant de sentimentalisme et de propos moralisateurs : entre les ados à qui notre yakuza explique que “mais non, ton papa il t’ignore pas” et la gamine que l’on doit protéger des méchants gangsters et qui supplie notre héros avec des trémolos dans la voix de sauver ce pauvre petit chien errant, je n’en pouvais plus. C’est après la scène où un des amis de Kazuma meurt dans ses bras et que celui-ci crie son nom fou de désespoir que j’ai décidé de mettre ce jeu de côté pour l’instant (ou pour de bon…).
Apparemment plébiscité par de nombreux joueurs, ce Yakuza est surtout pour moi le jeu ayant réussi à détrôner Final Fantasy X en tant que jeu au scénario le plus énervant. Vous voulez un jeu de gangsters à la fois immersif mais qui se prenne un peu au sérieux? Essayez The Getaway, la maniabilité est pas terribe (sans être injouable) et on n’a pas grand chose à faire en dehors du scénario mais l’histoire est bonne et le jeu pas cher (il doit tourner autour de 5 Euros maintenant…).
Edité par Tom le chat le 18-03-2008 à 00:19
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