Eh bien c'était HS. Comme les topics des années 80 et 90 de Bub, ici on est plutôt dans un topic “rétro” (ça fait bizarre de dire ça pour la décennie 2000) pour les anime des années 2000 à 2009.
[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
flickr
Casshern Sins
Une jeune fille distingue une silhouette tapie dans l'ombre.
Elle demande solennellement à l'individu mystérieux ce qu'il souhaite.
Son interlocuteur lui déclare alors qu'il s'appelle Casshern et qu'il doit la tuer…
C'est ainsi que débute la série avant même l'opening.
Puis nous découvrons un monde complètement en ruines, dévasté aux allures cauchemardesques.
On apprend que depuis que Casshern a assassiné la jeune fille prénommée Luna, un mal intitulé “La Ruine” s'est abattu sur la Terre et a causé une véritable hécatombe.
Les survivants imputent la responsabilité à Casshern et bon nombre des rescapés sont persuadés qu'en abattant Casshern, ils accèderont à la vie éternelle…
Le périple de notre “héros” commence sur les chapeaux de roue étant donné qu'il se fait d'entrée de jeu assaillir par des robots tueurs. Toutefois, il les terrasse sans difficultés.
Peu après, il rencontrera une androïde ayant l'apparence d'une petite fille de 4 ans qui se prendra d'affection pour lui.
Elle sera par ailleurs ébahie par la grande beauté de ce jeune homme.
On découvre aussi que Casshern est amnésique, et se demande légitimement quelles sont ses origines.
Et bien voici une série qui commence en beauté !
Le character design de Yoshihiko Umakoshi est très joli (plus agréable et mieux maîtrisé que celui de Saint Seiya Omega) et l'animation est excellente et très vive.
Les combats sont d'un dynamisme époustouflant et la fluidité de l'animation sait pleinement rendre leur démesure.
L'ambiance est également très sombre, angoissante et oppressante lors de certains moments clés.
On reconnaît toutefois bien la patte du grand réalisateur Shigeyasu Yamauchi, car certaines scènes sont touchées par la grâce et empreints de poésie.
J'ai aussi beaucoup aimé le passage contemplatif ou Casshern admire l'océan aux côtés de la petite Ringo.
On a aussi certaines réminiscences de la série classique de Saint Seiya, notamment les scènes où Casshern se tord de douleur, leurs effets de style font écho aux tourments physiques vécus par les chevaliers de bronze (comme Ikki se faisant torturer par Shaka le Chevalier d'Or de la Vierge).
Cette œuvre s'annonce très prometteuse et il me tarde de découvrir les épisodes suivants ! 😃
Sinon, je me regarde la série en VOSTFR, d'une part, parce que c'est l'excellent Torû Furuya (Seiya, Kyosuke dans Orange Road) qui interprète Casshern, et aussi parce que pour la VF, le directeur artistique a eu la mauvaise idée de ne pas engager le génial Éric Legrand (qui aurait pourtant été parfait sur ce rôle !).
J'ai terminé hier le visionnage de Casshern Sins…
Mon dieu, quel chef d'oeuvre, cette série m'a comblé au delà de mes espérances les plus folles…
C'est sans nul doute l'une des plus belles séries animées japonaises des années 2000.
En ce qui concerne le character design de Yoshihiko Umakoshi , autant je n'étais pas fan de son travail sur Saint Seiya Omega, autant sur Casshern Sins, je trouve son trait absolument splendide.
Quant à l'animation, elle est d'excellente qualité sur la quasi totalité des épisodes.
Ensuite, j'ai été subjugué, que dis je, émerveillé par l'ambiance onirique, poétique et si envoûtante de cette série.
Un grand soin a été accordé à la psychologie de l'ensemble des personnages principaux.
Casshern, s'il est au début amnésique est ensuite rongé par le remords pour le crime qu'il a perpétré qui conduit les robots à leur perte: la disparition de Luna ayant engendré la ruine qui décime aussi bien les plus jeunes comme les plus âgés.
On éprouve de l'empathie et de la compassion envers lui et ses tourments sont parfaitement compréhensibles.
Et pourtant, par la suite, il prendra de l'assurance et s'efforcera de protéger les personnes chères à son cœur.
Lyuze est certainement mon personnage féminin favori de l'histoire.
Tout d'abord, elle est ivre de vengeance et elle tient Casshern pour responsable de la mort de sa sœur. Liza: en effet celle ci était l'une des gardes de Luna et elle fut blessée lors de son combat contre notre héros. Mais pire que tout: après la disparition de. Luna, Liza fut la première victime de la Ruine.
Cependant Lyuze n'est pas obtus: elle se rendra compte que Casshern n'est plus le même homme, qu'il est désireux de réparer ses fautes et s'efforce du mieux qu'il peut d'aider son prochain et elle changera peu à peu d'avis sur lui.
Elle prend une ampleur tout bonnement extraordinaire sur les épisodes 18 et 19 qui sont fantastiques et très touchants.
J'ai aussi beaucoup aimé la petite Ringo, cette petite fille est adorable, très attendrissante et fondamentalement optimiste: elle insuffle beaucoup de gaieté à une histoire résolument sombre et dramatique.
Ohji, le vieil homme qui l'a adopté est également très intéressant et intriguant et au fil du récit, nous en apprendrons davantage sur lui.
Dio quant à lui sera l'antagoniste principal de Casshern et s'est juré de lui faire mordre la poussière.
C'est le seul être au monde dont la puissance et la force de frappe sont équivalentes à celles de Casshern.
Il est très charismatique et déterminé. Il sera accompagné de Leda, une superbe femme combattante amoureuse de lui qui fera le nécessaire pour l'aider à accomplir son destin. Elle est très égocentrique, narcissique et cruelle, pourtant, elle dévoilera aussi certaines facettes de sa personnalité qui la rendent à la fois touchante et pathétique.
Nous avons aussi Braiking Boss, le grand “méchant” de l'intrigue qui néanmoins s'avèrera nettement plus nuancé qu'il n'y paraît et sachant se remettre en question.
L'oeuvre est également très philosophique, fait réfléchir et suscite des réflexions sur la signification de la vie et de la mort.
Qu'est ce qui est le mieux: vivre éternellement en se laissant vivre en errant comme une âme en peine où avoir une espérance de vie limitée mais vivre intensément chaque moment de son existence et en se fixant un objectif à atteindre ?
La fin est magnifique est très émouvante:
Lyuze et Casshern vivent en couple et Ohji ainsi que Ringo sont restés auprès d'eux.
Ils coulent des jours paisibles et heureux et Lyuze cultive et entretient un jardin. Malheureusement, la ruine mettra fin à ses jours. Peu avant sa mort, elle avouera à son bien aimé à quel point elle a été heureuse auprès de lui. Les moments où Casshern l'implore de ne pas mourir sont bouleversants. La mort de Lyuze m'a beaucoup ému et m'a fait pleurer tant je m'étais attaché à cette jeune femme si humaine et touchante. Malgré tout, on sent qu'elle a réellement trouvé la paix de l'âme. La mort de Ohji était aussi très triste. Les toutes dernières minutes du dernier épisode laissent entrevoir une lueur d'espoir, Ringo étant devenue adulte et a guéri de la ruine.
Casshern Sins est une série exceptionnelle et à découvrir absolument: elle est très intelligente, profonde, magnifiquement réalisée, poétique et incroyablement émouvante.
Un pur chef d'oeuvre réalisé de main de maître par Shigeyasu Yamauchi.
De plus le coffret Blu-Ray comme le coffret DVD ne sont pas chers du tout: 20 euros pour 24 épisodes, surtout pour une série aussi remarquable, c'est donné !
Un grand merci à Veggie11 qui m'a donné envie de découvrir ce joyau de l'animation japonaise via sa critique détaillée sur le forum et sa fiche sur Planète Jeunesse ! 😃
Voici par ailleurs le lien de son excellente fiche:
Casshern Sins fiche Planète Jeunesse
Paranoïa Agent et ensuite Casshern Sins: enchaîner avec deux chefs d'œuvres, on peut dire que j'ai été gâté en l'espace d'un mois !
Je te la conseille vivement Arachnée, je suis persuadé qu'elle te plaira énormément ! 😃
Merci du compliment Veggie11 ! 😁
La richesse thématique de cette série fait qu'il y a beaucoup à dire sur le sujet et elle m'a tellement enthousiasmé et ému qu'il me fallait lui rendre hommage.
Shigeyasu Yamauchi a effectivement réalisé Saint Seiya Hadès, mais uniquement les 13 premières OAVs.
Suite à l'échec commercial du film “Tenkaï Hen”, la Toei l'a honteusement limogé.
Un mal pour un bien puisque cela lui a permis de réaliser cette pure merveille qu'est Casshern Sins.
Pour Casshan, la série originale de 1973, je n'en ai vu que le générique de début qui m'a beaucoup plu, le talentueux chanteur l'interprétant semblant être le même interprète que les superbes génériques de Grendizer/Goldorak. 😁
Et la série semble très intéressante. Il est amusant de voir que Friender le chien mécanique puisse se transformer en véhicule dans la première série, ce qui n'est pas le cas dans la série de 2008 (même s'iĺ demeure un allié de poids pour Casshern !).
Elle est sortie en Blu-Ray aux USA, espérons qu'elle sorte aussi en DVD (mon lecteur DVD All zone à Ajaccio ne lit que les DVDs).
J'ai vu aussi qu'avant Casshern Sins, Casshan a eu droit à un premier remake dans les années 90 intitulée Casshan Robot Hunter, une série d'OAVs constituée de 4 épisodes.
L'as tu vu Veggie, et si oui, qu'en as tu pensé ?
Un choix justifié je trouve, tant le 13e épisode est capital dans la série et marqué un véritable tournant.
Il fait partie aussi de mes préférés.
+1000 ! 😃
Je te le confirme Akiko, la série vaut largement le coup ! 😃
J'ai vu aussi qu'avant Casshern Sins, Casshan a eu droit à un premier remake dans les années 90 intitulée Casshan Robot Hunter, une série d'OAVs constituée de 4 épisodes.
L'as tu vu Veggie, et si oui, qu'en as tu pensé ?
Non, je n'ai pas vu cette série d'OAV. C'était sorti chez TF1 en 2005 uniquement en VF (!) et je n'achetais pratiquement pas de DVD à l'époque (normal j'étais au lycée). Par contre la série de 1973 j'ai vu un ou deux épisodes en version italienne et j'ai assez apprécié. Techniquement ça a mal vieilli comme beaucoup de séries de Tatsunoko mais c'est agréable et assez dramatique pour l'époque. Le héros humain ressemblait plus à Actarus ou Thierry de la Bataille des Planètes qu'à Seiya 😉
Je m'achèterai peut-être un jour le coffret italien de Kyashan, mais pour le moments j'ai d'autres priorités. Là j'attends une série de 1979 intitulée Moby Dick 5 en Italie et qui est restée inédite en France. Le graphisme rappelle un peu Elfie of the blue sea.
Golgo 13 épisodes 1 à 4
Et voilà, après Casshern Sins, je m'attaque à présent à un autre classique des années 2000 adaptant un manga culte des années 60 (et toujours en cours de publication à l'heure actuelle !): Golgo 13.
Duke Togo alias Golgo 13 avait déjà fait l'objet de deux adaptations animées de haute volée (toutes deux réalisées par le tandem légendaire Osamu Dezaki/Akio Sugino): l'excellent film de 1983 et la très bonne OAV de 1998 Golgo 13 Queen Bee.
La série télévisée quant à elle adapte directement des histoires issues du manga original.
D'ailleurs le tout premier épisode adapte ce qui fut également la première histoire publiée dans le volume "Golgo 13- le choix des lecteurs" publié aux éditions Glénat: dans ce récit, notre tueur implacable est engagé par la CIA et le FBI pour abattre un bandit ayant pris en otage l'équipage d'un avion et ses passagers.
L'adaptation animée ne transcende pas cette histoire du manga mais elle ne l'affadit pas non plus.
L'animation n'est pas exceptionnelle, mais elle n'est pas médiocre pour autant et demeure très correcte et elle s'avère être très bonne, notamment dans les scènes d'action (je pense notamment à celle du premier épisode où des tueurs font irruption dans l'hôtel de Golgo pour l'assassiner).
La mise en scène quant à elle est très efficace, le character design est de qualité (les femmes sont d'ailleurs beaucoup plus belles dans l'animé que dans le manga original) et les musiques sont franchement excellentes (surtout les fameux "roulements de tambour" qui nous plongent au cœur de l'ambiance).
J'ai aussi particulièrement adoré le deuxième épisode où un inspecteur après avoir découvert la dernière victime de notre nettoyeur est persuadé d'avoir trouvé des indices qui lui permettraient de mettre ce dernier derrière les barreaux et mettra tout en œuvre pour le démasquer.
Un épisode captivant de bout en bout car si l'inspecteur est intelligent et tenace, Golgo 13 est également rusé comme un renard et très prévoyant.
L'ambiance de la série animée est très sombre et très sérieuse, nous sommes résolument face à un polar noir, brutal et sans concessions.
Quant à Golgo 13, c'est un homme froid, impassible, calculateur, prévoyant et plein de ressources.
Il est à la fois énigmatique et mystérieux ce qui le rend d'autant plus fascinant.
C'est aussi un véritable professionnel qui accomplit toujours son contrat jusqu'au bout.
Cependant attention, pour lui pas de place aux sentiments, il se contente de faire son travail, pas question de se lier davantage avec ses clients.
Et gare à celles et ceux qui chercheraient à le trahir, sous peine de finir au cimetière.
Pour avoir vu les 4 premiers épisodes, je trouve la série animée excellente au même titre que le manga et je la recommande fortement aux pingouins souhaitant voir une série policière bien ficelée, intelligente, adulte, et truffé d'action.
De plus, les scénarios pour ce que j'en ai vu sont très variés.
J'ai acheté les 4 coffrets VOSTFR de Black Box. L'image est très bonne de même que le son.
Je n'ai pas pris les coffrets Gold, car si le premier à une VF, le second n'en a pas et cela ne m'intéresse pas d'avoir une VF incomplète.
Quant au doublage japonais, il est très bon, même si j'avais imaginé une voix plus grave pour le seiyuu de Golgo 13, un peu comme celle qu'il avait dans l'OAV. Heureusement, le jeu du comédien est convaincant et reflète bien la froideur et la détermination du personnage sans se livrer pour autant à une interprétation monocorde.
Voici une nouvelle fiche de Mauser91 pour le site de Planète Jeunesse dédiée cette fois ci au troisième film de Patlabor:
Une fiche très intéressante comme toujours de la part de l'ami Mauser. 😁
Cela me fait penser que je n'ai vu que le premier film de Patlabor, et une seule fois il y a 15 ans (j'avais loué la VHS dans une boutique spécialisée).
Il faudrait que je pense à me procurer le coffret contenant les trois films de la saga, d'autant plus qu'il s'agit de classiques de l'animation japonaise.
J'avais en tout cas beaucoup aimé le premier film de Patlabor dont les thèmes philosophiques annonçaient les prémices de Ghost in The Shell, un des plus grands chefs d'oeuvres de Mamoru Oshii. 😁
Sinon, pour ce qui est de Golgo 13, j'ai quasiment fini la série, il me reste les 8 derniers épisodes à voir.
J'en ferai probablement une critique plus développée la semaine prochaine. 😉
Dans un monde féodal, les humains sont constamment menacés par les malbêtes. Ces créatures se nourrissent des entrailles humaines. Les seules capables de les combattre sont les Claymores, des femmes mi-humaines, mi-malbêtes. Raki, un jeune garçon dont toute la famille a été tuée par les malbêtes s'attache à Claire, la Claymore qui l'a sauvé. D'abord réticente, celle-ci finit par le prendre sous son aile.
Claymore est une succession de combats rythmés et frénétiques contre des ennemis de plus en plus puissants. Rien de bien nouveau me direz-vous. L'originalité de cette série tient dans le savant mélange entre l'action, les mystères et l'émotion. Que veux la mystérieuse organisation qui dirige les Claymores ? Que sont les malbêtes et les affamés ? Tous ces mystères ponctuent la quête de Claire. On ne s'ennuie jamais tant on alterne les combats spectaculaire et la découverte des secrets régissant le monde des protagonistes.
La réalisation est très bonne et l'animation d'une très grande qualité. Aucune baisse de régime n'est a noter sur les 26 épisodes. La musique est bonne sans mais n'est pas inoubliable. Elle est un mélange de thèmes plus classiques et de musique moderne. Réécouter l'OST reste très sympathique. Les génériques sont , eux, excellents. Du très bon son, original pour un animé des années 2000 et collant parfaitement avec la série.
La série souffre néanmoins de quelques défauts. Quatre épisodes de flash-back à la suite ralentissent l'action. Je pense qu'il était possible de tout condenser en seulement deux épisodes. Certes, ils participent à la compréhension de l'histoire, mais dans ce cas, pourquoi ne pas avoir commencer la série par cette partie ?
La fin pose elle aussi problème. Les auteurs se sont dissociés du manga afin de pouvoir écrire une fin. Cependant, le combat final se termine sans vainqueur et l'arc de Priscilla n'est même pas terminé ! Quel est l'intérêt d'avoir divergé du manga si ce n'était pour donner une vraie fin à la série ?
Claymore est pour moi une très bonne série du début du 21ème siècle. Elle se démarque de la plupart de la production de l'époque tout en restant dans un style simple à suivre et à comprendre. J'ai donc eu grand plaisir à découvrir cette série.
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