Pas pu aller si loin, mais selon un long article, l’animation française y a vraiment brillé, comme l’a reconnu Angus MacLane, venu pour présenter son Buzz l’Eclair, déjà sur nos écrans. On y a applaudi Les Minions 2 : il était une fois Gru, et du coup Eric Guillon, qui se dit inspiré par les Shadoks de son enfance, est toujours aussi chouchouté par les producteurs américains (sortie le 6 juillet). On parle beaucoup de Unicorn Wars par Alberto Marquez (sortie le 30 novembre). Le prix du Cristal d’Or a été décerné à Le Petit Nicolas de Benjamin Massoubre et Amandine Fredon, qui traite métaphoriquement de la vie de Goscinny et de celle de Sempé. On attend pour octobre la sortie du dernier Michel Ocelot, Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse.
Thomas Astruc grâce à son aura internationale (grand succès mondial de son Miraculous, star du Musée Grévin à Paris) a été préféré aux Américains par Tezuka Productions pour réaliser une nouvelle série Astroboy, 52 épisodes de 26 minutes.
Les 15 / 35 ans deviennent vivement intéressés par l’animation “adulte”. On ne produisait aux USA qu’environ 15 séries il y a 5 ans, et le volume a décuplé depuis 2017, avec plus de 120 séries en projet, au point que les plateformes, saturées, visent l’Europe et l’Asie.
Projets : Sylvain Chomet, Marcel et Monsieur Pagnol. Mais aussi un grand retour : Le Manège Enchanté, mais oui Margotte, Pollux, Zébulon tournicota tournicoton, 52 épisodes de 11 minutes produits par Mediawan Kids et le Studio Method Animation. On verra aussi Lucy Lost, une ado naufragée en 1915 sur la côte d’Irlande…
Une édition particulièrement brillante cette année pour l’animation française paraît-il !