Oh là là, ça décoiffe aussi, ce volume 6 !
Créature encore totalement déjantée mais (relativement !) plausible, la “patronne” de l’hôtel de Sapporo, sublimement “belle” travelo-killer en série ! Le colosse Ushiyama se livre à une leçon de choses sur le kiki pour la petite Ashirpa, qui veut s’emparer de sa bosse osseuse en carré. Plus tard, elle croit qu’il est mort dans l’effondrement de l’hôtel, et se jette sur un carré de surimi : “Professeur kiki !”
Je reviens dès que j’ai lu tout le volume.
Edit : A y est, tout lu.
Sapporo vers 1906 et son “World Hotel” à l’occidentale sont brillamment reconstitués.
Dans un second temps, on quitte un peu Ushiyama l’Invincible et Sugimoto l’Immortel pour rejoindre le vieux Hijikata et son ami à Barato, où va se jouer tout un “western” de très bon niveau, et qui rappelle aussi les chambara japonais à la Yojimbo(de Kurosawa). L’auteur en est sûrement un fan ! Les clans Hidoro et Umakichi (ne pas rater la tronche de hareng de ce dernier !) s’affrontent, les deux vieux shinsengumi d’un côté et le sniper d’élite Ogata de l’autre en tant que mercenaires. A l’époque, les 60 yen qu’on leur verse étaient une très grosse somme, la monnaie plus courante était le sen. Aujourd’hui, 100 yen ne font même pas un euro, 1 yen fait donc moins d’1 centime, et le sen a disparu…
Le gag de bonus joue sur le soldat aux oreilles coupées qui en porte une en collier pour lui parler ! J’adore l’humour superlativement burlesque de Satoru Noda !!