Merci 😁 je vais essayer de leur mandier le livret. De toute façon jvais pas les lâcher
Haibane Renmei
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Yo,
La personne qui doit m’offrir Haibane Heinmei à appellé cet aprés midi…Pour savoir ce qu’il faut faire, vu qu’il y a vice caché…
Le vendeur lui a dit qu’elle devait le renvoyer le DVD à la FNAC, avec la facture…. Pour être remboursé mais il n’a pas parlé de fournir le livret…
“2. En cas de commande non conforme, vous êtes intégralement remboursé
* Nous nous engageons à vous rembourser, ou à vous échanger les produits défectueux ou ne correspondant pas à votre commande. La demande doit être effectuée dans les 15 jours ouvrés suivant la livraison.
* Les frais d’envoi vous seront remboursés sur la base du tarif facturé et les frais de retour vous seront remboursés.“
Lisez l’article 8
Par contre le vendeur au téléphone n’a pas pu dire si des livrets sont dispo et si on peut les prendrent, même si on la commandé sur la FNAC.COM.
Raji qui veut son coffret ç_ç
Edité par Rajiku le 03-02-2006 à 20:27
Citation (Darthantos)je ne sais que te dire, essaye de contacter dybex, après tout ils sont coauteurs du coffret, j’ose éspérer, qu’ils feront un geste.Le remboursement du coffret est ridicule, la série est superbe en elle même….
A plus.
Yo,
Vu que ce n’est pas moi qui m’occupe de ça…Je peut rien faire…Mais bon j’en saurais plus demain…
Sinon Raji va à la FNAC de Nantes avec sa Master Sword …
Pour moi aussi le remboursement, je trouve ça nul…
Dybex devrait envoyé sa au domicile des personnes…
Bref…A+
:pcomputer:
Citation (Darthantos)N’oublie pas l’attaque cyclone !Non sans rire se faire rembourser un article de 50 euros, parce que l’éditeur et le dffuseur ne sont pas capables d’imprimer des livrets de 36 pages, c’est ridicule.
A mon avis garde le coffret, il est plus économique que les 4 dvds, vendus séparément, et sans bonus, ni livret…
Et le digipack il est koli, pas comme ces ficus boitiers amary !
A plus.:pingu:Yo,
Non, aprés elle n’a eu qu’un vendeur…Et non un responsable aprés je pense pas qu’il devait être au courant…
Mais vu que je suis un “Otaku” Mais j’ai une vie sociale… ^^ Donc je suis un faux Otaku…Mais bon là, je m’égare…Je le veux en entier surtout pour le prix…
Bref, juste pour dire que si je n’ai pas le livret…Bah! Je me fait remboursé…Et je l’acheterais ailleurs.
Rajiku
Citation (Darthantos)C’est toi qui voit. Je comprends ton enervement.Je te dis juste que les quatre dvds séparés coutent dans les 15 euros chacun, ce qui fait un total de 60 euros, au lieu de 50, pour le coffret.
Mais je vois que sur le site, les trois derniers opus, ont le prix vert…
Oui, tu rentres dans tes frais.A plus.
:pingu:Yo,
Non, non…je ne suis pas enervé…^^° Moi qui m’énerve…Mouahaaaaa…Je suis quelqu’un de calme et pacifique…
J’en suis bien conscient du prix, mais ne t’en fait pas…J’arriverais à le trouvé…Mais quand?
Rajiku
Citation (darthantos)Il est vrai que ton avatar est des plus sympathique…Ah, on me dit que Guts, il serait méchant, parfois . Allez match nul.
Bon je ne sais pas si cela te rassures mais je n’a pu trouver le collector de Endless odyssey, je vais me contenter de l’édition classique. grrrr !Au revoir.:pompom:
Yo,
Oui, je vais changé d’avatar celui là porte à la confusion…
Je compatis avec toi.
Je vais prendre à la place Paranoia Agent…J’ai bien aimé le premier épisode diffuser sur W9.Rajiku
Tiens, je trainais sur Wikipedia et on y apprend des trucs plutôt intéressants sur Haibane Renmei, notamment que ABe s’est inspiré d’un roman de Haruki Murakami : La Fin des Temps (éditions Points pour la version française) :
“
Présentation de l’éditeurLe narrateur, un informaticien de très haut niveau, qui effectue des missions spéciales, apporte un jour sa collaboration à un vieux savant dont le laboratoire se situe dans les sous-sols obscurs d’un immeuble. Dès lors, il est entraîné dans une aventure terrifiante. Parallèlement à ce Hard-boiled wonderland, interviennent en alternance les chapitres de La Fin des temps : le narrateur se trouve prisonnier d’une ville onirique, peuplée de licornes au pelage doré. Les deux intrigues se rejoindront finalement. De même que son personnage flirte avec d’anodines jeunes filles, Haruki Murakami courtise ici le mythe – ce qui nous vaut une fable d’une prenante étrangeté. Ce roman a obtenu au Japon le prix Tanizaki.
“
Je suis en train de le lire donc je donnerais mes impressions plus tard.
[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
flickrCitation (Kaiser Panda)Alors… Que penser de la nouvelle série sur laquelle Monsieur ABE Yoshitoshi a bossé (et même créé ici) ? Planante… C’est le mot qui me vient à l’esprit… Chose rare, c’est la première série (je crois) tirée d’un dojinshi, sans passage par le statut de manga professionnel.
Nous y suivons le parcours (pas initiatique) de Rakka, une nouvelle née, une « Jeune Plume »… Sa particularité : être une Aile Grise, une Haibane, humaine comme nous physiquement, avec juste une paire d’ailes angélique, ainsi qu’une auréole (faite maison) histoire de. Rakka est une nouvelle née, toute juste sortie de son œuf… Pourtant, elle a déjà l’apparence & la mentalité d’une fille de 16 ans, elle sait parler et tout et tout… Juste qu’elle se demande vraiment où elle est, et ce qu’elle fout la… (et je la comprend ^^) Quel est cet étrange pays, cette étrange cité fortifiée de Guri ? Qui sont les Communicateurs, ainsi que les Toga ? Pourquoi certaines Jeunes Plumes naissent-elles adultes, et d’autres enfants ? Autant de questions qui, comme cela est désormais une habitude dans l’animation japonaise (qui a parlé d’Evangelion ?), ne trouveront pas forcement de réponses satisfaisante… Quel est donc finalement l’intérêt de cette série ?Comme pas mal d’œuvres parlant de la vie qui suit son cours (Rumiko’s Anthologies, 13 Vies, j’en passe & des meilleures), celle ci nous fait partager différentes tranches de vies de plusieurs protagonistes, le personnage « naïf » de Rakka n’étant que le prétexte pour le staff de faire découvrir le monde au téléspectateur, en douceur. Pas de véritable fil rouge donc, mais une invitation à l’évasion dans un monde nouveau & assez poétique ma foi. Nous pouvons toutefois citer une histoire qui sort du lot, et qui finalement traîne sur les 13 épisodes, celle de Reki. ATTENTION SPOIL : Pourquoi ses ailes sont parfois noires ? Pourquoi ne « décolle »-t-elle pas, alors que toutes les ailes de sa « génération », voire même plus jeunes, font leur grands départ sans problème ? (NB : Durée de « vie » d’une Haibane : moins de 10 ans). Disons que c’est le mystère principal, sans être le but ultime de la série.
En voyant cette série je me suis demandé quand même ce qu’était que ce trip des anges. Une Jeune Plume a-t-elle vraiment un rôle à jouer dans ce monde ? Pourquoi Rakka est elle liée à ce corbeau ? On parle d’une possible vie antérieure aux Haibane… Y a t il un rapport avec le reve que tout haibane fait avant de naitre ? Rakka reve d’une chute infinie (cf opening). Ainsi donc Rakka serait morte d’une chute « dans le monde réel » ? Pourrait-on interpréter Guri comme une sorte de Purgatoire pour âmes au destin indécis, histoires qu’elles fassent leurs preuves ? Ce qui expliquerait plus ou moins leurs « départs » soudain un jour. Je ne sais pas… Si des Pingouins ont des idées j’achète ! ^^ FIN DU SPOIL :.
Techniquement, rien de particulier à signaler. Le design de ABE est toujours un régal pour les yeux (le seul truc que j’avais adoré dans Lain ^^), les couleurs donnent aux décors une ambiance assez mélancolique, de par leurs tons ombrés mais néanmoins chaleureux. Coté animation, l’action étant assez peu présente, on se retrouve avec un truc correct, mais pas extraordinaire… C’est pas Cowboy Bebop quoi.
Donc voilà… Ni trop longue ni trop courte, Haibane Renmei nous fait passer un agréable moment, sans en faire trop, l’excès n’étant pas du tout le but visé. Je déconseille la série à ceux qui recherchent une action soutenue, des rebondissements en folie & autres jeunes filles sobrement vêtues, dans la fleur de l’age. Par contre, ceux ayant apprécié des ambiances comme Les Ailes D’Honneamise ou Mimi Ô Sumaseba, je pense qu’ils devraient y retrouver leur compte.
A voir.
Je viens enfin de découvrir cette série, me reste plus que deux épisodes à mater. Je ne me souviens plus du tout du contenu de l’article dans AL sur cette série, mais je sais pas trop pourquoi, il me semble avoir lu quelque part que le thème du suicide était plus moins implicite dans cette oeuvre. En fait ça me paraît carrément évident, et j’y vais de ma petite hypothèse s’il y a des courageux prêts à se réflexionner un tant soit peu sur cette oeuvre qui me semble nettement plus profonde qu’elle en a l’air.
Gare aux spoils !
Alors, pourquoi le thème du suicide ? Ben disons qu’il y a pas mal d’éléments qui jouent en faveur de cette hypothèse, par exemple, les rêves avant l’éclosion. Ceux-ci ne seraient-ils pas les derniers fragments de souvenirs de ces enfants qui ont tourné le dos à leur avenir ? Ainsi, Rakka se serait par exemple jetée dans le vide ( et le corbeau pourrait être une personne qui cherchait désespérement à l’en empêcher, à la retenir ), idem pour Kuu. Nemu se souvient seulement qu’elle dormait, morte dans son sommeil ? Kana c’est la rivière, peut-être s’est-elle noyée ? Etc, vous devinez un peu là où je veux en venir.
Ainsi, ces enfants morts trop tôt se réveillent dans une ville coupée du monde extérieur, sorte de symbole du refuge qu’elle pensait trouver dans la mort. Le cocon est à ce titre lui aussi très significatif. Il y a comme une progression, d’abord le cocon dont il faut soi-même briser la coquille, puis petit à petit on s’ouvre aux autres tout doucement. Seul événement notable réellement douloureux, les ailes qui poussent dans le dos, qui rappellent aux haibane qu’elles sont encore faites de chair et qu’elles ne vivent pas dans un rêve. Mais il doit y avoir encore un sens à cet événement violent. J’y réfléchirai.
Bref, nos haibane doivent se “réaliser” avant de faire “leur envol”, et d’aller par delà le mur, symbole évident du repli sur soi. En somme, la ville où elles naissent serait effectivement une sorte de purgatoire où elles doivent franchir les étapes essentielles de la vie qu’elles ont refusées ici bas, c’est-à-dire devenir adulte. Mais à la différence notable qu’elles ne pourront jamais donner la vie, sauf, sauf… celles qui ont les ailes noires comme Reki. Celles-ci – nous explique un des prêtres Toga – perdent leurs ailes et deviennent mortelles commes nous autres. Au début ça ne me semblait pas logique, car la résurrection est réservée à un club très fermée où il faut être irréprochable devant le Grand Patron. Mais en creusant un peu, la logique serait que puisqu’elles ne peuvent s’absoudre complètement du sentiment de culpabilité qui les ronge, donner la vie deviendrait ainsi une voie salvatrice. Donner la vie à défaut de pouvoir sauver la sienne comme planche de salut. Pourquoi pas ?
Ce qui devient ainsi passionnant, c’est qu’en regardant cette série avec cette idée du suicide des enfants, ou du moins leur mort prématurée, on comprend beaucoup mieux le monde dans lequel ils évoluent : se débrouiller seuls, s’entraider, travailler, trouver sa “voie” ou sa “réponse” qui permettra de quitter définitivement cette vie, etc. Toutes ces choses auxquelles ils ont tourné le dos en se donnant la mort. Le suicide étant l’acte ultime du refus de s’intégrer à la société/communauté, les règles ne sont donc pas les mêmes pour eux : pas d’argent par exemple, mais un système de “troc” pour service rendu qui leur permet de subvenir à des besoins très élémentaires ( manger, s’habiller, se loger ).
Il y a ensuite le cas particulier de Reki : celle-ci se donne à fond pour tout le monde jusqu’au moment où elle s’enferme chroniquement et se retire dans son atelier ( tout le monde m’abandonne dit-elle, serait-elle hantée par un souvenir de sa vie d’avant où elle aurait été laissée sur le bord du chemin ? ). Par la peinture, elle se replie sur elle-même et cette voie l’empêche d’atteindre l’envol. C’est pourquoi elle n’évolue pas aussi vite que Kuu ou Rakka. Son nom signifiant “petit cailloux”, on pige vite que ce personnage n’est pas celui qui avancera le plus rapidement, bien au contraire. D’ailleurs n’a-t-elle pas trouvé son travail dans la vieille maison, c’est-à-dire loin de la ville, loin des autres ?
Il y aurait encore mille choses à dire, sur tous les petits détails qui composent cette oeuvre et qui finalement la rendent extrêment riche. Loin d’être un trip onirique, ce thème du suicide donne une profondeur insoupçonnée et puissante à ce titre. Une excellente découverte pour moi qui mérite un second visionnage pour en saisir toutes les subtilitées.Attention spoilers (fin comprise)
Je suis tout à fait d’accord avec toi, Bub, sur l’idée que Guri soit une sorte de purgatoire pour les haibane ; cependant, je ne pense pas que tous les haibane se soient suicidés mais plus généralement ils ont du connaître une mort prématurée, en tous cas êtres décédés avant d’avoir atteint un certain accomplissement ; je dis cela surtout en pensant aux “jeunes plumes” (les enfants dont s’occupent les héroïnes).
Concernant plus particulièrement les haibane aux ailes noires, s’il apparaît évident que Reki s’est suicidée (voir son rêve dans le dernier épisode), on n’en sait finalement rien pour Rakka : mon hypothèse est qu’elle ne se croyait pas aimée par son entourage et serait morte accidentellement lors d’une fugue par exemple (une situation assez proche de ce qui lui arrive au milieu de la série quand elle se retrouve au fond du puits). Ces haibane ont une sorte de péché à racheter : cette attitude de repli sur soi, ce refus d’avancer, de demander ou accepter l’aide des autres. Au fond, ce n’est pas tant ce qu’ils ont fait avant qui est important que leur état d’esprit en tant qu’haibane qui compte : les ailes de Rakka ne deviennent noires qu’au moment de sa dépression.
Concernant le devenir des haibane n’ayant pas pu prendre leur envol, il me semble moins réjouissant ; je crois qu’il est sous-entendu à un moment que les toga sont en fait d’anciens haibane qui n’ont pas pu partir. Quant aux habitants “normaux” de Guri, on ne sait finalement pas grand chose sur eux ; sont-ils prisonniers eux-aussi de cette ville ou vivent-ils ici par choix?Sous des aspects calmes et paisibles, on ressent une certaine dureté au fur et à mesure qu’on découvre l’univers des haibane tant par les contraintes auxquelles sont soumis les habitants de Guri (impossibilité de sortir de la ville pour les haibane, interdiction de parler pour les toga, etc), le sort qui attend les haibane incapables de s’envoler ou encore les tourments intérieurs de nos héroïnes. Bien-sûr, cela est apparemment fait pour le bien des haibane mais avec tous les éléments mystérieux qui demeurent il se dégage un sentiment étrange de ce monde ni réellement inquiétant ni tout-à-fait paisible.
Concernant la ressemblance entre Haibane Renmei et l’ouvre de Murakami dont j’avais parlé précédemment (très bons romans soit dit-en passant), ABe a surtout repris à son compte certains “objets” plus que des éléments narratifs. Ainsi dans la Fin des Temps, on retrouve une ville qui ressemble beaucoup à Guri : paisible mais entourée d’une muraille infranchissable et retenant le narrateur prisonnier tout en le laissant libre de ses mouvements dans l’enceinte de cette prison. Ici aussi on sent une certaine pesanteur mais contrairement à Haibane Renmie, les perspectives sont moins réjouissantes puisqu’on veut l’obliger à vivre – certes paisiblement – à jamais dans cette ville. Dans un autre roman de Murakami, les Chroniques de l’Oiseau à Ressort, on retrouve un puits asséché semblable à celui dans lequel tombe Rakka ; comme dans la série, ce puits est l’occasion pour le narrateur de s’isoler pour réfléchir et déméler les mysteres qui l’entourent. A part ces éléments et quelques autres emprunts, il n’y a pas de points communs notables à relever entre l’ouvre de Murakami et celle d’ABe. Interrogé à l’Epitanime 2007 sur le sujet, ABe a certes reconnu apprécier cet auteur mais ne pense pas avoir tant inspiré que ça par ses romans…
Edité par Tom le chat le 19-02-2008 à 01:51
[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
flickrCitation (Tom le chat)Attention spoilers (fin comprise)Je suis tout à fait d’accord avec toi, Bub, sur l’idée que Guri soit une sorte de purgatoire pour les haibane ; cependant, je ne pense pas que tous les haibane se soient suicidés mais plus généralement ils ont du connaître une mort prématurée, en tous cas êtres décédés avant d’avoir atteint un certain accomplissement ; je dis cela surtout en pensant aux “jeunes plumes” (les enfants dont s’occupent les héroïnes).
Mmm ben en fait je suis arrivé à la thèse du “suicide” en pensant justement aux jeunes plumes. D’une part je trouve le sujet magnifique : c’est à la fois vertigineux et tabou. Quand on sait de quoi sont capables les enfants, et avec quelle violence parfois ils peuvent réagir face à une situation qu’ils jugent proprement injuste, l’idée de les voir se réveiller ailleurs, en ayant tout oublié de leur passé pénible, émerger dans une sorte de nouvelle vie cotonneuse où ils n’auront plus à souffrir de la violence des autres – bien au contraire – bref, je voyais Guri comme un modèle de Paradis pour enfants perdus. D’autre part le fait qu’il n’y ait pas de bébés ni d’enfants très jeunes ( genre 2, 3 voire 4 ans ) montre que les haibane viennent au monde avec un certain âge de raison ( 6/7 ans ), âge où ils se posent mille questions et commencent à établir des limites avec leur entourage et peuvent se sentir agressés par leur environnement, au point de trouver dans la mort une issue salvatrice.
Citation (Tom)Concernant plus particulièrement les haibane aux ailes noires, s’il apparaît évident que Reki s’est suicidée (voir son rêve dans le dernier épisode), on n’en sait finalement rien pour Rakka : mon hypothèse est qu’elle ne se croyait pas aimée par son entourage et serait morte accidentellement lors d’une fugue par exemple (une situation assez proche de ce qui lui arrive au milieu de la série quand elle se retrouve au fond du puits). Ces haibane ont une sorte de péché à racheter : cette attitude de repli sur soi, ce refus d’avancer, de demander ou accepter l’aide des autres. Au fond, ce n’est pas tant ce qu’ils ont fait avant qui est important que leur état d’esprit en tant qu’haibane qui compte : les ailes de Rakka ne deviennent noires qu’au moment de sa dépression.Les ailes de Rakka deviennent noir à partir du moment où elle se sent coupable de quelque chose sans être capable de déterminer quoi exactement. J’imagine ainsi que les autres haibane se sont retrouvés à Guri par rejet d’une réalité qu’ils ne supportaient pas, les dégoûtaient car ils avaient un fond pur ( d’où les ailes et l’auréole ). L’idéal de Guri correspond bien à cet espèce d’Eden où ils pensaient trouver refuge.
Citation (Tom)Concernant le devenir des haibane n’ayant pas pu prendre leur envol, il me semble moins réjouissant ; je crois qu’il est sous-entendu à un moment que les toga sont en fait d’anciens haibane qui n’ont pas pu partir. Quant aux habitants “normaux” de Guri, on ne sait finalement pas grand chose sur eux ; sont-ils prisonniers eux-aussi de cette ville ou vivent-ils ici par choix?Pour répondre à tes questions, le livret offert avec le box explique que les Toga seraient des anciens habitants “normaux” qui ont fuis la ville et sont revenus par nostalgie. Mais comme ils se sont bannis de guri eux-même , ils sont tenus à faire voeux de silence et de n’observer que de loin ceux qu’ils ont quitté. Une autre histoire bien triste… précise la notice.
Citation (Tom)Sous des aspects calmes et paisibles, on ressent une certaine dureté au fur et à mesure qu’on découvre l’univers des haibane tant par les contraintes auxquelles sont soumis les habitants de Guri (impossibilité de sortir de la ville pour les haibane, interdiction de parler pour les toga, etc), le sort qui attend les haibane incapables de s’envoler ou encore les tourments intérieurs de nos héroïnes. Bien-sûr, cela est apparemment fait pour le bien des haibane mais avec tous les éléments mystérieux qui demeurent il se dégage un sentiment étrange de ce monde ni réellement inquiétant ni tout-à-fait paisible.Tout à fait d’accord.
Autant je pige pas trop pourquoi les habitants de Toga sont soumis à cette vie “carcérale”, autant pour les Toga on pourrait supposer qu’ils représentent pour les haibane des adultes “idéaux” : ils ne parlent pas mais incarnent l’autorité; ils sont à l’écoute et charitables ( cf le passage du puit ); et surtout ils sont anonymes, interchangeables grâce à leur masque ( en somme, ils remplissent tous une même fonction – celle de l’adulte responsable – aux yeux des haibane, le Communicateur étant à part ). Laissons courir notre imagination et imaginons qu’ils sont peut-être des adultes s’étant donné la mort ( décidement ) et que leur salut passe par cette vie d’ascète muet ? On peut tout supposer.Citation (Tom)Concernant la ressemblance entre Haibane Renmei et l’ouvre de Murakami dont j’avais parlé précédemment (très bons romans soit dit-en passant), ABe a surtout repris à son compte certains “objets” plus que des éléments narratifs. Ainsi dans la Fin des Temps, on retrouve une ville qui ressemble beaucoup à Guri : paisible mais entourée d’une muraille infranchissable et retenant le narrateur prisonnier tout en le laissant libre de ses mouvements dans l’enceinte de cette prison. Ici aussi on sent une certaine pesanteur mais contrairement à Haibane Renmie, les perspectives sont moins réjouissantes puisqu’on veut l’obliger à vivre – certes paisiblement – à jamais dans cette ville. Dans un autre roman de Murakami, les Chroniques de l’Oiseau à Ressort, on retrouve un puits asséché semblable à celui dans lequel tombe Rakka ; comme dans la série, ce puits est l’occasion pour le narrateur de s’isoler pour réfléchir et déméler les mysteres qui l’entourent. A part ces éléments et quelques autres emprunts, il n’y a pas de points communs notables à relever entre l’ouvre de Murakami et celle d’ABe. Interrogé à l’Epitanime 2007 sur le sujet, ABe a certes reconnu apprécier cet auteur mais ne pense pas avoir tant inspiré que ça par ses romans…Merci pour les précisions ! ^^
Edité par bub le 19-02-2008 à 18:37
Je suis d’accord avec vous sur le thème de Guri = sorte de prugatoire, j’en étais arrivée moi aussi à cette conclusion. Par contre, je pencherais pour l’avis de Tom en ce qui concerne les jeunes plumes, les enfants me paraissent un peu jeunes pour s’être suicidés. Je serais donc plutôt pour la théorie de la mort prématurée… Mais une mort pas naturelle comme la maladie, parce que dans ce cas ils seraient carrément plus nombreux ! Mais plutôt une mort qu’ils auraient eux-même provoqué involontairement (du genre fugue, jeux dangereux, etc).
Je n’ai plus tout à fait la série en tête car je l’ai vue y’a un bon bout de temps, mais je m’étais interrogée sur la rôle du corbeau et des circonstances de la mort de Rakka.
J’y ai pas mal réfléchi, et à mon avis l’oiseau apparaît comme une sorte de messager, capable de voyager d’un monde à l’autre et de passer, via la voie des airs, par dessus les murs de Guri. En fait cette idée m’est venue en repensant au film et à la série The Crow… Il faudra que je me documente un peu sur la symbolique de cet oiseau à travers les différentes cultures, ça doit être assez intéressant. Par ailleurs, dans les Ailes Grises, vu que chaque Haibane est pourvu d’une auréole et d’ailes qui sont des éléments occidentaux, l’idée du corbeau messager, même si elle n’est peut-être qu’occidentale, ne me parait pas déplacée.J’explique donc le rôle que j’attribue à cet oiseau dans la série, oiseau qui pourrait éclaircir pas mal de point de l’histoire personnelle de Rakka.
Citation (Tom)mon hypothèse est qu’elle ne se croyait pas aimée par son entourage et serait morte accidentellement lors d’une fugue par exemple (une situation assez proche de ce qui lui arrive au milieu de la série quand elle se retrouve au fond du puits).C’est une situation plausible. Par contre, je pense qu’au moins une personne aimait manifestement Rakka dans sa vie d’avant, et que sa disparition a entraîné la mort de ladite personne. On peut penser à un parent ou un ami proche, qui aurait vu Rakka plonger dans la dépression, et aurait tout fait pour la retenir, la réchauffer et lui redonner le goût de vivre, comme le fait le corbeau au début de la série. Mais la jeune fille, bien que consciente des tentatives pour la sauver, a refusé cette aide et s’en est détournée. Elle a préféré se laisser aller, sombrer complètement, et rompre le dialogue. Dans le puits, elle voit le squelette du corbeau, qui confirme que cette personne qui l’aimait est morte, dans l’autre monde, peut-être de chagrin. Elle est alors assaillie par la culpabilité, comprenant que c’est en partie de sa faute si cet être cher a aujourd’hui disparu.
Lorsque les ailes de Rakka noircissent, c’est au moment de sa dépression en tant qu’Haibane. A mon sens, c’est en fait la manifestation d’une régression : elle reproduit le schéma de sa vie antérieure, retombe dans les même travers qui ont valu sa mort. Son “challenge” personnel, dans cette nouvelle vie, est donc de ne pas se laisser aller au chagrin. Elle doit apprendre à voir les choses sous leur angle positif, ne pas sombrer, mais aussi rester à l’écoute des autres aux lieu de se replier sur elle-même et sur sa dépression. C’est ce qu’elle fera finalement en acceptant l’idée que le départ de Kuu soit une bonne chose pour cette dernière (Rakka pense alors au bien de Kuu, et cesse d’être égoïste en ne pensant qu’à sa propre peine), et en se mettant à l’écoute de Reki (elle surpasse alors ses propres problèmes pour se mettre à l’écoute des autres et leur venir en aide).
Edité par akiko_12 le 26-03-2008 à 02:59
Citation (akiko_12)Je suis d’accord avec vous sur le thème de Guri = sorte de prugatoire, j’en étais arrivée moi aussi à cette conclusion. Par contre, je pencherais pour l’avis de Tom en ce qui concerne les jeunes plumes, les enfants me paraissent un peu jeunes pour s’être suicidés. Je serais donc plutôt pour la théorie de la mort prématurée… Mais une mort pas naturelle comme la maladie, parce que dans ce cas ils seraient carrément plus nombreux ! Mais plutôt une mort qu’ils auraient eux-même provoqué involontairement (du genre fugue, jeux dangereux, etc).Je pense qu’il peut y avoir plusieurs interprétations possibles, peut-être aussi qu’on se plante tous ! ^^
L’auteur lui-même avouait qu’il n’avait pas de ligne directrice et que la construction du récit était à la fois expérimentale et incertaine, bref, on est loin d’avoir de solides bases pour pouvoir extrapoler quoi que ce soit. Je m’accroche tout de même à cette idée de “suicide d’enfants” car je trouve ce thème fort. Je peux être complètement à côté de la plaque, mais après tout ABe avait déjà abordé ce thème dans Lain, il a très bien pu vouloir approfondir le sujet dans ce doujin qui aboutira à l’anime que l’on connaît.CitationJe n’ai plus tout à fait la série en tête car je l’ai vue y’a un bon bout de temps, mais je m’étais interrogée sur la rôle du corbeau et des circonstances de la mort de Rakka.
J’y ai pas mal réfléchi, et à mon avis l’oiseau apparaît comme une sorte de messager, capable de voyager d’un monde à l’autre et de passer, via la voie des airs, par dessus les murs de Guri. En fait cette idée m’est venue en repensant au film et à la série The Crow… Il faudra que je me documente un peu sur la symbolique de cet oiseau à travers les différentes cultures, ça doit être assez intéressant. Par ailleurs, dans les Ailes Grises, vu que chaque Haibane est pourvu d’une auréole et d’ailes qui sont des éléments occidentaux, l’idée du corbeau messager, même si elle n’est peut-être qu’occidentale, ne me parait pas déplacée.J’explique donc le rôle que j’attribue à cet oiseau dans la série, oiseau qui pourrait éclaircir pas mal de point de l’histoire personnelle de Rakka.
Pour la symbolique du corbeau, on trouve vraiment à boire et à manger : http://www.paganguild.org/aubeseptiemelune…tem/corbeau.htm
Dans haibane, je suppose que la symbolique reste très liée à la mort, mais alors est-ce positif ? négatif ? symbole de solitude ? de liens familiaux ( symbolique japonaise justement ) ? Je pencherai pour cette dernière interprétation pour les mêmes raisons que toi :CitationC’est une situation plausible. Par contre, je pense qu’au moins une personne aimait manifestement Rakka dans sa vie d’avant, et que sa disparition a entraîné la mort de ladite personne. On peut penser à un parent ou un ami proche, qui aurait vu Rakka plonger dans la dépression, et aurait tout fait pour la retenir, la réchauffer et lui redonner le goût de vivre, comme le fait le corbeau au début de la série. Mais la jeune fille, bien que consciente des tentatives pour la sauver, a refusé cette aide et s’en est détournée. Elle a préféré se laisser aller, sombrer complètement, et rompre le dialogue. Dans le puits, elle voit le squelette du corbeau, qui confirme que cette personne qui l’aimait est morte, dans l’autre monde, peut-être de chagrin. Elle est alors assaillie par la culpabilité, comprenant que c’est en partie de sa faute si cet être cher a aujourd’hui disparu.Lorsque les ailes de Rakka noircissent, c’est au moment de sa dépression en tant qu’Haibane. A mon sens, c’est en fait la manifestation d’une régression : elle reproduit le schéma de sa vie antérieure, retombe dans les même travers qui ont valu sa mort. Son “challenge” personnel, dans cette nouvelle vie, est donc de ne pas se laisser aller au chagrin. Elle doit apprendre à voir les choses sous leur angle positif, ne pas sombrer, mais aussi rester à l’écoute des autres aux lieu de se replier sur elle-même et sur sa dépression. C’est ce qu’elle fera finalement en acceptant l’idée que le départ de Kuu soit une bonne chose pour cette dernière (Rakka pense alors au bien de Kuu, et cesse d’être égoïste en ne pensant qu’à sa propre peine), et en se mettant à l’écoute de Reki (elle surpasse alors ses propres problèmes pour se mettre à l’écoute des autres et leur venir en aide).
Pareil. ^^
Sinon, pour les habitants de Guri, j’imagine qu’ils ont été, ou qu’ils descendent eux-mêmes d’anciens haibane qui auraient perdu auréoles et ailes. Ils seraient redevenus humais, mais ne pourraient pas quitter Guri pour la simple et bonne raison que personne ne revient de la mort. ça expliquerait en partie pourquoi ils sont condamnés à rester cloîtrés eux aussi derrière ces murs.
Citation (bub)Je pense qu’il peut y avoir plusieurs interprétations possibles, peut-être aussi qu’on se plante tous !Oui, c’est sûr ! Mais j’aime bien cette interprétation, en tous cas elle semble se tenir… Et puis j’aime bien les choses qui se tiennent (hum, c’est moyen comme phrase mais bon ^^°).
Sinon, merci pour le lien sur la symbolique du corbeau ! J’irai quand même jeter un coup d’oeil à mon Larousse des symboles histoire de voir si y’a d’autres éléments (enfin, dès que j’aurai mis la main dessus bien sûr…). En tous cas, la symbolique familiale me renforce dans ce que je pensais !
Citation (bub)Sinon, pour les habitants de Guri, j’imagine qu’ils ont été, ou qu’ils descendent eux-mêmes d’anciens haibane qui auraient perdu auréoles et ailes.Oui, c’est une interprétation possible. Ou peut-être après tout sont-ils des humains normaux venus là pour réparer ou accomplir des choses qu’ils n’ont pas fait dans leur ancienne vie. Rien n’indique qu’ils sont immortels et qu’ils n’ont pas d’évolution… Peut-être sont-ils dans le même cas que les Haibane mais qu’ils ont un aspect différent parce qu’ils n’ont pas eu la même mort (ils peuvent avoir eu une mort naturelle par exemple). Ne pas évoluer, pour un Haibane, est présenté comme un sort peu enviable, or les humains de Guri n’ont pas l’air malheureux. Dans le genre peu enviable je pense plutôt à l’intermédiaire, encore plus solitaire que les Tôga puisqu’il ne fait partie d’aucun groupe. Comme on semble dans un monde inspiré du cercle des réincarnations, qui veut qu’on ne cesse d’évoluer jusqu’à atteindre le nirvana / paradis (évolution soit vers le haut, soit en stagnant, soit vers le bas), les humains de Guri peuvent en être à un stade stagnation. En gros des gens normaux mais pas tout à fait accomplis, qui ont une deuxième chance et mènent à nouveau une existence humaine, mais dans le cadre de Guri puisque comme tu le dis, on ne revient pas de la mort. Ce qui me fait penser, en m’appuyant d’ailleurs sur le livret fourni avec le coffret DVD, que les Tôga, humains normaux revenus dans notre monde, sont entre vie et mort, condamnés à errer entre Guri et le monde des vivants. Par leur aspect, on peut penser qu’ils apparaissent chez nous sous la forme de fantômes… Et leur interdiction de communiquer pourrait être justifiée par le fait qu’ils ne doivent pas parler de l’autre monde aux habitants de Guri ou aux Haibane, dont les souvenirs de la vie antérieure ont été effacés pour qu’ils ne les parasitent pas et n’entravent pas leur évolution.
Edité par akiko_12 le 27-03-2008 à 17:41
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