Merci pour tes souhaits de rétablissement Akiko, je te rassure, je vais à présent beaucoup mieux. 😉
Je regrette beaucoup de ne pas t’avoir vu Akiko cette année là à Japan Expo (de même que Tarmine que j’ai hélas raté) mais bon, ce n’est que partie remise ! 😉
En fait samedi, non seulement j’ai attrapé un chaud/froid associé avec un rhume, résultat des courses, je suis tombé malade en milieu d’après midi et j’ai eu une extinction de voix qui a duré plusieurs jours !
Mais à part ces fâcheux soucis de santé, j’ai passé un super samedi !
Tout comme Gexian, j’ai été stupéfait par la “place” qu’il y avait dans la convention, en comparaison des années précédentes, il y avait moins d’affluence et c’était super facile pour se balader et marcher !
J’ai commencé la journée en donnant rendez vous à Cyril et Agone à l’entrée et on s’est retrouvé assez facilement.
Pour Gex, c’était moins évident et elle avait du se frayer un chemin car l’entrée qu’elle avait emprunté différait de la notre !
Avec Cyril et Agone, nous avions parlé passionnément de Saint Seiya et nous avions évoqué les épisodes les plus marquants et les plus mémorables de la série télévisée originale, notamment l’épisode sublime où Cassios sauve la vie de Seiya.
On s’était accordé à dire que cet épisode est une EXCELLENTE adaptation de ce chapitre du manga, car, tout en étant fidèle à celui ci, il se permet de le transcender: dans l’oeuvre de Kurumada, Cassios se contentait de se suicider alors que son combat contre le Chevalier d’Or du Lion Aiolia dure beaucoup plus longtemps, on le voit s’éveiller à la cosmo énergie et même faire barrage de son corps afin que notre héros ne reçoive pas l’attaque dévastatrice de son ennemi possédé.
La beauté de la direction de l’animation de Eisaku Inoue, la mise en scène virtuose et les musiques enchanteresses de Meiji Yokoyama ont concouru à faire de cet épisode un joyau d’émotion.
Après on avait parlé de d’autres améliorations de l’animé telles que le fait que ce n’était pas une grosse perte que Mmitsumasa Kidô n’était pas le père des 100 enfants de l’orphelinat de la fondation Graad !
Mais dans d’autres aspects, on préférait la version du manga: notamment Ikki qui avait rencontré pour la première fois Shaka chevalier d’Or de la Vierge qui l’avait vaincu en un clin d’oeil. Et quand il le rencontra à nouveau dans le temple de la Vierge, le fait qu’il était transi de terreur était bien plus compréhensible que dans l’animé.
De même on avait parlé du putsch de Saga qui a assassiné le vrai Pope, ce chapitre est largement plus développé et passionnant dans le manga.
Pour le manga, on considérait aussi le fait que Hyôga était à la base un assassin envoyé par le Pope pour éliminer les autres héros était une idée intéressante, surtout que par la suite, il se remet en question et embrasse la cause de ses nouveaux amis et compagnons.
Agone et moi, nous avons parlé à nouveau de notre adoration envers la version française, qui, malgré ses défauts incontestables (peu de comédien(ne)s, erreurs de traduction, changements de voix récurrents), a aussi des qualités indéniables, tels que des comédien(ne)s exceptionnel(le)s qui se sont totalement investi(e)s dans leurs rôles, en donnant le meilleur d’eux mêmes et en faisant passer beaucoup d’émotion dans leur jeu.
Ils ont eux aussi contribué en partie à faire de Saint Seiya une oeuvre culte en France.
De plus, et là on se rejoignait encore totalement Agone et moi, on trouve que le langage français recherché et chevaleresque de la version française colle nettement mieux à l’esprit de la série et lui confère un charme fou.
Car, si nous adorons évidemment la version originale qui est superbe et interprétée par des seiyuu d’exception (On a chanté les louanges de Torû Furuya la voix japonaise de Seiya et celle de Ryô Horikawa la voix japonaise de Shun) on avait tiqué sur les gros mots et jurons, monnaie courante dans le vocabulaire de la VO, mais qui selon nous faisaient un peu tâche et pas naturel. Heureusement que les seiyuu ont fait un travail extraordinaire et que la traduction de la VOSTFR a été soignée.
Cyril, bien que préférant la VO, considère toutefois que certains passages de la version française sont mieux interprétés, tel que celui mythique où Shiryû, croyant Shun Rei morte, déchaîne sa fureur contre Masque de Mort chevalier d’Or du Cancer. On avait considéré que Marc François s’était bien plus impliqué dans ce moment majeur que Hirotaka Suzuoki, la colère et la rage de Shiryû étant bien plus intenses en VF. Sa performance magistrale fut magnifiée par l’excellente adaptation française.
En demeurant dans le domaine de la mythologie grecque, on avait évoqué également Ulysse 31 que nous considérons tous trois comme une grande série et qui avait su habilement remettre au goût du jour et dans un contexte futuriste, les récits de Homère.
On demeure admiratifs devant la diversité et la variété des histoires de la série ainsi que le superbe character design de Shingo Araki et Michi Himeno et les musiques somptueuses de celle ci.
Shingo Araki avait conservé d’excellents souvenirs de Ulysse car il avait deux fois plus de temps de travail que sur une série animée japonaise ordinaire et pouvait peaufiner dans les moindres détails sont boulot.
Là aussi, on était épatés par la formidable version française (qui est la VO pour Ulysse) portée à bout de bras par des géants du doublage triés sur le volet, et servis par de superbes textes français. Nous avions plébiscité les prestations de Claude Giraud (Ulysse) et Jean Topart (Zeus).
On a parlé bien sûr de Lady Oscar qui est à nos yeux un chef d’oeuvre de l’animation japonaise, un pur joyau d’émotion pure. Là aussi, la beauté des dessins, l’intelligence et la profondeur du scénario et le fait qu’il mélangeait habilement fiction et réalité historique ont contribué à en faire une série inoubliable.
Agone m’a déclaré préférer l’interprétation de Nadine Delanoë dans le rôle de Oscar que celui de Reiko Tajima, sa voix et son jeux étant impeccables. Idem pour Eric Legrand divin sur André Grandier.
On a mentionné aussi Goldorak, en particulier certains épisode d’anthologie tels que celui de l’ultime combat de Hydargos contre Actarus et qui n’a pas hésité une seule seconde à couvrir les arrières de son supérieur Minos pour lui sauver la vie. Hydargos avait beau être dans le camp des ennemis, on a tous été marqués par son héroïsme lors de ce passage clé. Cela nous avait frappé dans cette série, le soin accordé à la psychologie des “méchants” qui n’étaient pas unidimensionnels.
Et vous serez surpris on a parlé d’une série quasi oubliée du grand public…
Willie Boy !
On se souvenait de ce petit Japonais du XIXe siècle qui a été élevé par les pires desperados du far west, et qui lui ont appris le maniement du revolver. Ses “mentors” avaient des relations conflictuelles avec lui, tantôt ils étaient attachés à lui, tantôt ils voulaient se débarrasser de lui.
Ironie du sort, Willie Boy rencontra aussi son vrai père sans savoir que c’était lui et lui aussi ignorait qu’il s’agissait de son propre fils.
On aimait bien cette série que l’on trouvait sombre et dramatique. Hélas, elle n’a pas été doublée en français en entier et Agone, qui regrettait d’avoir raté la fin, n’avait en fait “rien loupé” car elle ne fut malheureusement jamais diffusée.
On avait évoqué aussi Batman et, comme énormément de monde, on adore Harley Quinn ! 😀
On avait discuté passionnément du comic book Mad Love où comment la psychanalyste Harleen Quinzel est tombée entre ses griffes, et, comme l’avait signalé avec justesse Cyril, avant d’avoir été “pervertie” par son futur “petit ami”, elle n’était déjà pas une sainte.
Avec Gexian, on avait parlé avec une immense passion de Korra qui est selon nous une série sensationnelle et magnifique, une oeuvre phare qui a su se démarquer de son ancêtre Avatar le dernier maître de l’Air en ayant des qualités qui lui sont propres, sans renier pour autant l’héritage de son aînée.
Gex et moi, on préfère par ailleurs Korra qui est une héroïne bien plus haute en couleurs et attachante que Aang qui est plus lisse en comparaison. En effet, Korra a un caractère bien trempé et a un franc parler qui ne laisse personne indifférent. De plus, elle évolue et mûrit elle aussi au fil des saisons.
On avait parlé de notre engouement envers la saison 3 qui est moins linéaire que les précédentes, si certains épisodes sont axés sur Korra, Asami, Mako et Bollin, d’autres le sont sur Tenzin et ses élèves, cela évitait une certaine monotonie.
Et on adule le character design qui est hyper beau et l’animation qui est tout bonnement exemplaire !
Gexian a parlé aussi de Rumiko Takahashi, et, excepté Maison Ikkoku qu’elle adore, elle n’accroche pas autres titres phares de la mangaka, en raison de leurs longueurs et de leurs absences de fin, Maison Ikkoku évitant heureusement ces travers là.
Tout en étant d’accord avec elle sur certains de ses griefs, j’ai pour ma part de l’affection pour Ranma.
On a parlé aussi des vidéastes français qu’on apprécie comme (bien sûr) le docteur Pralinus et Mea dont les émissions sont ludiques, instructives et drôles ainsi que le fossoyeur de films. En revanche, elle apprécie moins le Joueur du Grenier, elle trouve qu’il tape trop facilement sur les séries animées japonaises ciblant un public féminin et qu’il est trop indulgent envers des séries comme City Hunter et Dragon Ball Z qui ont pourtant aussi de gros défauts.
Plus tard, Gexian et moi, on a vu un festival de cosplayers dont certains numéros étaient réussis: en particulier ceux de Card Captor Sakura et Chrno Crusade.
Akiko, tu as eu une chance extraordinaire de voir Shiori Teshirogi l’auteur de Saint Seiya the Lost Canvas ! 😀
Pour ma part, j’ai pu assister à la conférence de Osamu Nabeshima (réalisateur des OAVs de Saint Seiya the Lost Canvas) et Kaoru Wada (character designer des OAVs).
Nabeshima garde de bons souvenirs des OAVs, car il avait un mois pour réaliser chaque épisode contre deux semaines pour une série télé ordinaire, donc, il pouvait fignoler les épisodes dans les moindres détails.
Kaoru Wada a réalisé devant nous de magnifiques dessins de Tenma, Albafica et Alone.
Cette artiste est très prude et réservée et elle était très intimidée par le public. On la sentait néanmoins passionné par son métier et cela lui tenait à coeur de faire de beaux dessins pour satisfaire ses fans. Elle a été émue aux larmes face aux tonnerres d’applaudissements de ses fans !
J’ai rejoint par la suite Cyril et Agone. Cyril a eu droit (entre autres) à un dessin dédicacé des auteurs de la BD hilarante Sentaï School.
En ce qui concerne les achats, je me suis pris les deux coffrets Blu-Ray de Space Dandy, les deux derniers tomes de Angel Heart (le dernier était dispo en avant première à Japan Expo), ainsi qu’un adorable badge de Twilight Sparkle de My Little Pony.
Je comptais faire d’autres achats le lendemain, mais ma santé a eu raison de moi… 🙁
A noter que pour le chemin du retour, Cyril a eu une idée de génie: il m’a conseillé de prendre le RER menant à Charles de Gaulle, et, une fois arrivé à destination, de prendre celui menant à chez nous. Ainsi on a pu être confortablement assis tout au long du voyage contrairement à l’année dernière ! 🙂