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Feanor-Curufinwe le 22 octobre 2018 à 11 h 44 min #501329

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 03
Le Gangster en Cage

“Quand on doit choisir quelqu’un, la chose la plus importante, c’est la confiance.”

Marqué par la détermination de Giorno, Blono Buccellati accepte d’aider celui-ci à entrer dans son organisation mafieuse, “la Passione”, avec pour but avoué d’y détrôner son boss. Mais pour être accepté, il devra d’abord passer un examen auprès du lieutenant de Blono, Polpo. Ce dernier est détenu en prison, ce qui ne l’empêche pas de distribuer ses ordres à ses subalternes.
Giorno a du chemin à faire avant d’atteindre le grand patron de la Passione, et si ce but ultime semble encore très éloigné, d’autant plus que Blono affirme que personne n’a pu voir le big boss ni ne connaît même son nom, il va vite comprendre que même la première étape est loin d’être une sinécure : afin de prouver qu’il est digne de confiance, il devra garder la flamme d’un briquet allumée pendant vingt-quatre heures.

Pas de combat ici, Giorno veut évoluer dans les hautes sphères du banditisme afin de faciliter la vie des jeunes démunis, tel qu’il l’avait déclaré dans le précédent épisode. Etant donné que la Néapolis décrite dans l’oeuvre est une ville corrompue, cela n’a rien d’insensé. Mais comme je l’ai déjà précisé précédemment, les Stand ne sont ici pas conçus spécifiquement pour le combat, et Polpo utilise le sien afin de s’assurer que son test de confiance soit respecté. Cela dit, la fin de l’épisode amène finalement Giorno à le combattre.

Mais entre la rencontre avec Polpo et l’épreuve du briquet, il y a de toute façon suffisamment matière à nous tenir en haleine. Et on peut également rajouter que contrairement aux séries précédentes, la dimension gore de la série n’est point censurée. Quand Polpo se bouffe les doigts, le sang gicle sans ombrages volontaires, avec un rouge des plus éclatants, et l’attaque de la flèche de son Stand (la même flèche responsable des naissances de Stand dans les deux précédentes séries) donne les mêmes résultats. Y a-t-il eu un changement dans la diffusion japonaise qui puisse permettre de se passer de censure (qui disparaît de toute façon dans la version BR) ?

Quelle que soit la raison, et qu’il y ait censure ou non, Golden Wind reste définitivement digne de ses prédécesseurs, un vrai bijou à regarder, un modèle dans le genre.

A suivre !

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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Feanor-Curufinwe le 30 octobre 2018 à 12 h 37 min #501558

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 04
L’Initiation

“J’ai retrouvé cet esprit dans ses yeux, penchés sur ce pauvre homme ! Il avait bel et bien hérité de la volonté des Joestar !”

Giorno a échoué au test de Polpo, le boss de Blono : malgré toutes les précautions prises il n’est pas parvenu à maintenir la flamme du briquet allumée pendant vingt-quatre heures. Résultat, Black Sabbath, le Stand de Polpo surgit tout-à-coup du briquet et s’attaque à toute personne qui a vu la flamme se rallumer en la transperçant d’une flèche spéciale, causant soit la mort de sa victime soit la naissance chez celle-ci d’un pouvoir de Stand. Heureusement pour Giorno, Koichi a observé la scène et intervient, croyant que celui-ci a causé la mort du vieil homme. Une fois le malentendu dissipé, les deux garçons font face à Black Sabbath.

Entièrement consacré au combat contre ce Stand et à la fin de cette première partie sur l’enrôlement de Giorno dans la Passione, il n’y a pas tellement de choses à dire sur cet épisode, d’autant plus que Black Sabbath n’est pas un adversaire particulièrement intéressant, puisqu’il s’agit d’un Stand automatique et qu’il ne requiert pas du coup une aussi grande stratégie pour le vaincre que l’exigerait un Stand directement contrôlé par son manieur. Ici il suffit juste à son adversaire de comprendre que tout se joue entre l’ombre et la lumière. En revanche, le retour de Giorno face à Polpo vaut à lui seul son pesant de cacahuètes ! Et si Koichi fait un peu de la figuration dans ce combat, son rôle consiste surtout à valider l’héritage chez Giorno d’un sens de la justice propre à celui d’un vrai membre de la famille Joestar. Pas de doute, il tient plus des JoJo que de Dio !

Si l’épisode ne casse pas des briques au niveau du scénario, il en va tout autrement de la réalisation, particulièrement son aspect graphique. Les contrastes entre ombre et lumière sont accentués et donnent aux décors un cachet magnifique. Et la mise en scène se permet de très jolis cadrages qui rendent honneur à ces décors. Un très bel épisode, une fois de plus !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 5 novembre 2018 à 12 h 00 min #501735

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 05
La Fortune de Polpo

“Je vous amène le nouveau dont je vous ai parlé hier ! Il s’appelle Giorno Giovana !!”

Giorno fait officiellement partie du gang “La Passione”, et Blono lui présente son mode de fonctionnement et surtout sa bande. Une fois passée la séance de bizutage scatologique, Buccellati emmène l’équipe en mer pour leur faire une révélation : Polpo avait amassé une fortune personnelle de dix milliards de lires qu’il avait chargé Blono de dissimuler à l’abri du gang. Maintenant qu’il est mort, il s’agit d’aller récupérer cette fortune sur l’île de Capri afin de l’utiliser pour grimper rapidement l’échelle sociale de la Passione. Mais l’entreprise ne sera pas évidente car le groupe n’est pas le seul à connaître l’existence de ce trésor dans la mafia. Et leur premier ennemi est lui aussi un manieur de Stand.

Narancia, Mista, Abbacchio et Fugo font leur entrée dans cet épisode, et c’est clairement le sujet principal de la semaine, même lorsque Zucchero apparaît. Ces sales gosses ne manquent pas de personnalité. Narancia (dix-sept ans) et Fugo (seize ans), les deux plus jeunes, légèrement bipolaires, sont capables des meilleures intentions l’un envers l’autre pour l’instant d’après se chamailler au point de planter une fourchette dans la joue de l’autre ! Mista (dix-huit ans) est quant à lui un névrosé superstitieux et légèrement toqué, obnubilé qu’il est par le chiffre 4 ! Enfin, Abbacchio (vingt ans) semble le plus stoïque de tous, mais sous des dehors calmes se cache un jeune homme extrêmement suspicieux et quelque peu pernicieux.

En fait, en l’espace d’une scène (un chapitre dans le manga), Hirohiko Araki parvient avec brio à nous exposer les quatre nouveaux réguliers de la série l’air de rien, et à nous permettre de comprendre une grande partie de leur personnalité. Que l’on apprécie ou pas ces personnages, il faut reconnaître ce talent, cette force même, à l’auteur. Y a beaucoup de séries actuelles qui pourraient en prendre de la graine, animées ou pas !

Répéter chaque semaine que l’épisode est de toute beauté amenuise l’effet et ne rend pas justice au plaisir visuel ressenti , alors je dirai juste que la partie sur le yacht, dès le moment où le Stand de Zucchero commence son oeuvre, est un parfait exemple de mise en scène, aussi simple qu’efficace dans un contexte de suspense et d’adversaire invisible : l’image prend une teinte différente avec des effets “vieille photo”, et lorsque les membres de la bande à Blono commencent à disparaître l’un après l’autre, les gars restants se rassemblent et le décor tourne autour d’eux en changeant constamment de couleur. Efficace !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 10 novembre 2018 à 11 h 25 min #501869

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 06
Moody Blues Contre-Attaque

“C’est comme si de l’air s’échappait de lui… il se dégonfle !”

Afin de prouver à Abbacchio qu’il est digne de confiance et leur laisser à lui et Buccellati l’occasion de percer à jour l’énigme du Stand invisible, Giorno se jette de lui-même dans la gueule du loup et disparaît à son tour. Il ne reste dorénavant plus que les deux jeunes hommes sur le yacht voguant vers l’île de Capri, et convaincu par l’acte de Giorno, Abbacchio utilise son Stand Moody Blues pour tenter de découvrir l’origine de ces attaques. Et Moody Blues est le Stand idéal pour la chose, étant capable de “rembobiner” et observer un évènement passé.

Voilà typiquement le genre d’épisode qui joue sur le mystère du Stand ennemi, ici Soft Machine, et de ses pouvoirs. Ici, celui-ci ne se dévoile pas et use de ses capacités pour instaurer le doute et la peur chez ses proies. Tout l’intérêt se situe donc dans le “comment qu’il a fait”, dans le Stand plus que dans l’utilisateur du Stand.

Et l’adaptation animée profite de la mise en avant de Leone Abbacchio pour raconter en avance son histoire personnelle, la perte de ses grands idéaux sur le métier de policier qu’il exerçait, le manque de reconnaissance et de respect des gens envers la police ainsi que l’impression que la justice a les mains liées face au grand banditisme, que les truands s’en sortent quoi qu’il arrive. Le choix de raconter son histoire est pertinent non seulement parce que Leone est au premier plan ici mais aussi parce que Mario Zucchero, l’ennemi du moment, n’est pas du tout développé contrairement à son Stand. Cette carence est donc contrebalancée par l’histoire d’Abbacchio. Un choix judicieux qui permet de comprendre d’où lui vient cette méfiance tenace et ce manque d’empathie visibles dès sa première apparition.

Autre bon point pour l’adaptation animée, quand Moody Blues active son pouvoir, les bruitages évoquent l’utilisation d’un téléphone (bruits de tonalité) et d’un répondeur (bruit de la cassette qui se rembobine pour écouter le message enregistré). Une excellente trouvaille qui illustre à merveille la capacité du Stand !

C’est ce qui fait de toute la saga JoJo’s Bizarre Adventure une excellente adaptation animée. La série reste toujours fidèle à l’oeuvre de base, mais quand il y a un déséquilibre dans la narration ou un manque de développement (c’est le cas ici et c’est arrivé avant), les p’tits gars de David Production parviennent à puiser dans les saintes écritures de Hirohiko Araki pour relever la sauce !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 19 novembre 2018 à 12 h 55 min #502053

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 07
Les Sex Pistols Entrent en Scène (partie 1)

“Mon Stand est adapté à l’assassinat. Juste ce qu’il nous faut.”

Mario Zucchero n’est pas parvenu à faire parler Buccellati ni à se débarrasser du reste de l’équipe, mais il a néanmoins appris où se trouvait le trésor de Polpo et l’a déjà annoncé à son complice qui l’attend à Capri. A cours de temps pour le forcer à leur avouer le nom de ce dernier, la bande à Blono se retrouve dans une impasse : doivent-ils retourner à Néapolis ou continuer ? Sans la moindre information sur le complice de Zucchero et son Stand, et s’ils traînent trop, le trésor pourrait leur passer sous le nez.
Giorno décide de prendre les devants en utilisant son Stand pour arriver à Capri avant le yacht. Puisque Zucchero est attendu par son allié, il pense pouvoir le retrouver au milieu des touristes. Mista partageant ses convictions, il l’accompagne. Mais comment s’y prendront-ils pour débusquer leur proie ?

Pour commencer, une scène de torture bien perturbante avec chorégraphie de… boy’s band ? Drôle de mélange, mais bizarrement ça passe ! M’enfin, le coup des hameçons dans les paupières, c’est assez dégueulasse, tout de même !
Et puis le pouvoir de Stand de Mista passe au premier plan. Sex Pistols est assez particulier dans son genre. Son pouvoir lui permet de diriger les balles de son pistolet où il le souhaite. On avait déjà vu ce genre de Stand multiple dans la série précédente (Harvest) mais ceux-ci paraissent autonomes et non téléguidés, avec pour chacun des six mini-Stand un caractère propre. D’ailleurs Mista doit leur demander s’ils veulent bien “bosser” avant la sieste ! On a déjà vu des Stand autonomes dans les deux générations précédentes, mais les Sex Pistols sont tout de même assez uniques. Et on notera qu’ils portent tous un numéro de 1 à 7, parce qu’évidemment il n’y a pas de numéro 4 ! 😀

L’adaptation animée profite de la scène de chorégraphie pendant la torture pour jouer encore plus sur le côté malsain en ajoutant quelques effets psychédéliques de “bon aloi” ! On notera aussi un minuscule rajout de texte pour Buccellati qui, contrairement au manga, allait se proposer pour partir seul sur Capri afin de débusquer le complice, mais Giorno le coupe aussi sec, raccordant avec le manga. Un ajout plutôt justifié, histoire de montrer que Blono sait prendre les bonnes décisions et qu’il est conscient de sa responsabilité de chef, là où on le montre plus hésitant dans l’oeuvre originale.
Une nouvelle démonstration du savoir-faire de David Production. Avec Level-E, JoJo et maintenant Captain Tsubasa, ces gars-là ne m’ont jamais déçu ! J’aimerais tellement les voir sur un remake de Yu Yu Hakusho !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 24 novembre 2018 à 11 h 57 min #502364

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 08
Les Sex Pistols Entrent en Scène (partie 2)

“ça fait deux balles que tu me colles, enfoiré !”

Mista poursuit Sale, le complice de Zucchero, après lui avoir tiré dessus, et bien qu’il l’ait atteint par deux fois, dont une dans la tête, celui-ci est toujours vivant. Les deux jeunes hommes s’affrontent sur la route depuis le toit d’un camion, et Mista doit élucider le mystère de l’invincibilité de son adversaire s’il veut parvenir à le vaincre et à survivre.

Si dans la première partie on découvrait Sex Pistols, le Stand multiple de Mista, et leur pouvoir, cette fois c’est au tour de Craft Work, le Stand de Sale, de se dévoiler. Mais l’accent est surtout mis sur le combat que se livrent les deux gangsters, en jouant également avec les névroses de Mista et le caractère de Sale qui mise beaucoup sur l’aspect psychologique pour déstabiliser son adversaire.

Et comme pour Abbacchio dans l’épisode 6, on nous présente le passé de Mista en début d’épisode. Là encore l’idée est judicieuse puisque ça apporte plus de consistance à ce duel de gangsters autrement plus basique, puisque ce flashback nous montre que Mista, tout névrosé qu’il puisse être, sait faire preuve d’un sang froid sans égal lors des situations les plus critiques, et il le démontre dans ce combat où il en a plus que besoin !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 2 décembre 2018 à 12 h 32 min #502523

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 09
Le Premier Ordre du Boss

“Oui… un ordre du Boss ! Je te le transmets maintenant, Buccellati… escorter la fille du Boss… au péril de ta vie”

Ayant réussi à se débarrasser de la menace du complice de Zucchero, Mista et Giorno accueillent le reste de la bande à Capri, où Buccellati les amène à la planque au trésor. Ils y rencontrent alors Pericolo, un des lieutenants du Boss de la Passione, qui vient récolter la somme du trésor pour le gang, et ainsi promouvoir Buccellati au rang de lieutenant à la place qu’occupait auparavant Polpo.
Au même moment, il leur confie leur première mission, de première importance : mettre à l’abri et protéger durant une semaine la fille cachée du Boss, Trish Una, le temps que celui-ci parvienne à identifier et élimine les traîtres à l’organisation ayant eu connaissance de son existence et souhaitant le renverser afin de prendre le contrôle de son réseau de drogue.

Cette fois, c’est Narancia qui occupe le temps d’antenne. Chargé d’aller chercher la becquetance pour la bande, il est suivi par Hormaggio, manieur de Stand faisant visiblement partie des traîtres. Et forcément, quand deux manieurs de Stand se rencontrent, ça tourne mal !
Le Stand de Narancia, Aerosmith, est un avion (“Music is my Aeroplane !”) miniature peu précis en terme de visée, mais avec un débit assez large niveau sulfateuse qui contrebalance ce défaut. Quant à Hormaggio, son Stand Little Feet a la particularité de le rétrécir lui ou les personnes qu’il touche.
En ce qui concerne Trish, le peu qu’on en a vu dépeint une chieuse de quinze ans à qui on a jamais dit non. Bref, la semaine de protection risque de paraître plus longue pour nos mafieux au grand coeur. Mais c’est surtout pour eux l’occasion d’obtenir la confiance du boss de la Passione, après tout leur but est de le renverser.

Donc, en gros cette semaine, c’est un peu la foire à l’exposition. La fille du boss à protéger et le nouvel ennemi. L’histoire avance, ou plutôt l’intrigue qui fera avancer l’histoire prochainement. Mais du coup, y a pas grand-chose à dire ici. L’Aerosmith est animé en 3D et ça ressort plutôt bien, comme on pouvait s’y attendre de la part de ce studio… et Narancia devrait également avoir droit à son histoire perso dans le prochain épisode… voilà…

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 8 décembre 2018 à 14 h 55 min #502877

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 10
L’équipe des Assassins

“Comment Narancia a su que j’étais dans sa poche ? En bougeant, je lui ai touché la fesse sans faire gaffe, peut-être ?”

Narancia a été blessé à la joue par une attaque de Little Feet, le Stand de Hormaggio, le soumettant à son pouvoir de rétrécissement. Mais la transformation s’effectuant lentement, le jeune membre de la Passione reste un danger pour lui, préférant rester bien au chaud dans la poche de son ennemi, attendant que celui-ci soit suffisamment minuscule pour qu’il puisse l’écraser entre ses mains. Seulement, il ignore qu’Aerosmith est capable de le repérer où qu’il se trouve, permettant à Narancia d’avoir une chance d’avertir ses amis, voire de battre son adversaire avant qu’il ne soit trop tard.

Étonnamment, alors que les épisodes mettant en scène les autres membres de la bande à Blono nous livraient immanquablement leur histoire bien qu’elle n’était pas encore racontée à ce stade du récit dans le manga, le seul membre dont l’histoire était racontée à l’instant du récit en cours sur le papier n’a pas encore droit à son récit des origines ! A la place, l’anime se focalise sur le groupe des neuf assassins qui en a après l’équipe et dont Hormaggio fait partie. En plus du manieur de Little Feet on découvre ainsi lors d’un flashback trois des autres membres du groupe dans une scène faisant écho à celle qui nous présentait les amis de Buccellati, se déroulant également dans un restaurant et nous faisant aussi comprendre quels sont leurs liens et leurs caractères. Quelques scènes plus loin, on nous dévoile les autres membres dans leur QG, à une époque où ils tentèrent de découvrir pour la première fois l’identité du Boss de la Passione et en payèrent le prix fort par l’exécution de deux de leurs membres, Sorbet et Gelato, par un assassin de l’ombre.

Le choix de se focaliser sur les assassins à ce moment est assez surprenant, surtout quand par exemple le visage de l’un d’entre eux, Prosciutto, n’est pas dévoilé tout de suite dans le manga lorsqu’il s’attaque à Blono et aux autres, quelques tomes plus tard. Or, ici on sait déjà à quoi ressemble chacun des assassins. Cela étant dit, concernant Prosciutto, ce n’est pas vraiment un problème étant donné le pouvoir de son Stand. ça ne changera pas grand-chose de savoir à quoi il ressemble.
En ce qui concerne le passé de Narancia, nul doute que la conclusion du combat le dévoilera certainement, seulement c’est dommage de devoir interrompre celui-ci une seconde fois. A moins qu’ils attendent son dénouement…

Malgré tout, ce choix de se concentrer sur les assassins et une pitite partie de leur personnalité à cette étape de l’histoire n’est pas injustifié. Puisqu’on a déjà eu affaire à deux d’entre eux et qu’on en est déjà au dixième épisode, il était temps d’en dévoiler un peu plus sur les ennemis de nos gangstar !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 15 décembre 2018 à 11 h 50 min #503228

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 11
L’Aerosmith de Narancia

“Si je fous le feu à toute la rue, vu ta taille, toi, t’es sûr de griller vif !”

Alors qu’il avait fini de repérer Hormaggio, l’attaque du Stand de Narancia n’a eu que peu d’effet sur lui, le corps du garçon faisant maintenant cinq centimètre, la puissance de son Aerosmith s’en trouve réduite. C’est maintenant au tour de Narancia de tenter d’échapper à son assaillant, en vain. Hormaggio commence l’interrogatoire, menaçant sa victime avec une araignée. Il exige de savoir où se trouve la fille du Boss.

Comme prévu, le passé de Narancia est évoqué ici, mais c’est surtout le combat qui m’a captivé. Il a ceci d’intéressant qu’il est riche en rebondissements du début à la fin. A chaque fois on pense qu’il arrive dans une impasse pour l’un des combattants, et à chaque fois l’un ou l’autre réussit à s’en sortir et à contre-attaquer. C’est une constante dans les JoJo’s c’est vrai, mais ça l’est un petit peu plus ici ! Et puis si Narancia est le membre de la Passione qui paie le moins de mine, il prouve ici qu’il sait être efficace en temps de crise.

Comme d’habitude, on ne retirera pas grand-chose de ces combats, en dehors de l’imagination débordante dont sait faire preuve Araki pour systématiquement sortir des situations a priori inextricables et des coups de théâtre de folie. On pourra toujours se demander où est la populace et que fait la police quand une rue entière prend feu, mais personne ne vient voir JoJo’s Bizarre Adventure pour se poser des questions sur les à-côtés de la série, surtout quand on vous donne ce que vous attendez, à savoir des combats entres manieurs de Stand imprévisibles et spectaculaires, avec des personnages plus grands que nature !

A suivre !!!

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Feanor-Curufinwe le 24 décembre 2018 à 12 h 31 min #503530

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 12
Le Deuxième Ordre du Boss

“La férocité !! Elle attaque sans crier gare… pour ensuite passer comme un orage… je crois que ça résume bien ce Stand”

Le Boss de la Passione vient d’envoyer directement à Blono Buccellati un nouvel ordre de mission : aller à Pompéi chercher la clé d’un moyen de transport lui permettant à lui et son groupe d’escorter sans crainte d’être découverts la fille du Boss vers celui-ci. Blono envoie donc Fugo, Abbacchio et Giorno à Pompéi pour aller chercher la clé en question pendant que lui, Mista et Narancia resteront pour veiller sur la fille.
Arrivés sur place, les trois jeunes mafiosi finissent par se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls. Un des assassins les attendait et parvient à enlever Fugo en l’emmenant dans le monde du miroir grâce à son Stand Man in the Mirror. Dans cette dimension faite d’énergie, Fugo ne peut se servir de son propre Stand, Purple Haze. En effet, celui-ci est matérialisé dans le vrai monde, où il commence à poser problème aux alliés de son manieur !

La situation à laquelle font face Abbacchio et Giorno est assez particulière, même dans les standards de la saga JoJo’s Bizarre Adventure. Si l’on avait déjà pu constater l’efficacité d’un Stand visible uniquement dans les surfaces réfléchissantes (dans la troisième partie, Stardust Crusaders), le concept est poussé un peu plus loin en y mêlant celui du monde parallèle, dans lequel la victime ne peut utiliser son Stand, celui-ci restant dans le monde réel. Difficile d’ailleurs de savoir si Purple Haze est un Stand semi-automatique ou s’il est entièrement manipulé par Fugo. Est-ce la personnalité de Fugo qui se transmet à son Stand ou est-ce celui-ci qui a ce caractère si particulier ? Et pour l’instant, Abbacchio et Giorno sont impuissants… jusqu’à ce que l’assassin se tourne vers eux. Un assassin qui sort un peu de nulle part, à se demander comment il a pu savoir que la bande à Blono viendrait à Pompéi… à moins qu’il n’ait toujours été présent à leurs côtés, dans un miroir depuis le début. Le pourquoi de sa présence reste bien mystérieux.

Le gros point fort de la précédente partie de JoJo’s, Diamond is Unbreakable, c’était tout l’environnement géographique qu’Araki avait créé de toute pièce, la ville de Morio, personnage central dans l’histoire. Dans Golden Wind, ce niveau d’exigence se retrouve dans le groupe de Blono Buccellati dont Giorno fait partie. Bien plus que dans n’importe quelle autre partie, il n’y a ici pas un héros central autour duquel se regroupent les autres. Chacun des six membres de cette faction de la Passione est travaillé de font en comble et exploité comme s’il était le seul personnage principal de l’histoire.
La version animée a parfaitement assimilé cette particularité, et dans cette première partie explore le passé, l’origine de chacun des six combattants dès que celui-ci passe au premier plan dans un combat. On le vérifie une fois de plus ici avec le passé tragique de Fugo, enfant surdoué victime des ambitions nocives et précoces de ses parents qui l’ont pressé comme une orange dès son plus jeune âge, détruisant son enfance et faisant naître chez lui une sourde colère le poussant à un comportement hyper violent.

A suivre !

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[Participant OfflineGrand maitre★★★★★]

Feanor-Curufinwe le 29 décembre 2018 à 12 h 45 min #503569

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 13
Man in the Mirror et Purple Haze

“Il faut… lui transmettre… cette clef, sauver la face, sauver l’honneur… j’y parviendrai, foi de Leone Abbacchio !”

Sur le point d’achever Fugo dans son “monde du miroir”, Illuso, l’un des assassins du groupe renégat de la Passione, interrompt son coup lorsqu’il entend les pas d’Abbacchio s’éloigner. Il en déduit que celui-ci part chercher ce pourquoi ils sont venus à Pompéi. Fugo étant hors d’état de nuire, il décide de s’attaquer à Abbacchio, espérant ainsi trouver le moyen d’atteindre la fille du Boss en s’emparant de l’objet de leur convoitise.

Illuso est avec son Man in the Mirror un redoutable adversaire, non pas par sa force d’attaque mais par la nature de son pouvoir, et pour le vaincre, Fugo, Abbacchio et Giorno sont prêts à mettre leur vie en jeu. C’est à partir de cet épisode que l’histoire monte d’un cran dans ses enjeux et dans le danger que représentent ces affrontements contre des tueurs professionnels aguerris. On a vite fait d’y perdre un bras, ou la vie !

Autre point intéressant, c’est le conflit d’idéologies qui se créé entre chacun de ces “héros” de la bande à Blono, et qui rajoute à des combats déjà tendus une autre couche de tension. Ici, Giorno ne pense qu’à sauver Fugo tandis qu’Abbacchio place la mission en priorité, quitte à ce que lui ou l’un des deux autres y perde la vie. Chacun sait défendre sa position avec de solides arguments, et il est difficile d’avoir un avis tranché sur l’une ou l’autre, même si la tournure des évènements donne ici plutôt raison à Giorno, lui attirant d’ailleurs le respect de Fugo, et peut-être une meilleure considération de la part d’Abbacchio. Comme à son habitude, Araki sait faire usage de ses points forts, et la caractérisation en est un majeur dans son oeuvre.

Un très bon épisode donc, mais une réalisation de moindre qualité cette semaine, on a même parfois l’impression de voir une animation Flash des premières années, ça rend bizarre.

A suivre !

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geoff34 le 29 décembre 2018 à 15 h 23 min #503570

David Production fait un bon boulot sur l’adaptation mais je reste refroidi par l’animation, je ne ressens aucune émotion, pas de vie, c’est trop statique.

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Feanor-Curufinwe le 12 janvier 2019 à 12 h 26 min #503920

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 14
L’Express pour Firenze

“Ce truc blanc… ça vient de ma tête ? Comment c’est tombé ?”

Illuso, l’assassin envoyé à Pompéi, a été vaincu grâce aux efforts combinés de Fugo, Abbacchio et Giorno. La clef entre leurs mains, un message du Boss à Buccellati y est gravé, enjoignant celui-ci et son équipe d’aller utiliser la clef à la gare de Néapolis, puis de prendre le train pour y emmener sa fille pour Venezia où l’attend la fin de sa mission. Mais comme à Pompéi, l’équipe est attendue, par deux assassins cette fois. Quant à la clef, elle doit être utilisée d’une étonnante façon, mais elle permet à toute l’équipe de voyager en toute discrétion à bord du train, du moins jusqu’à ce que les frères Pesci et Prosciutto utilisent leurs Stand Beach Boy et Grateful Dead.

Comme prévu, Prosciutto est ici montré sans ombrage dès le début, contrairement au manga. Il faut dire que tous les membres du groupe d’assassins ont été dévoilés plus tôt dans la série (ou presque tous ? J’ai un doute, là). Il faut dire aussi que ça aurait rendu moyen en animation d’avoir un personnage constamment ombragé.
Cet épisode joue la carte thriller horrifique avec une certaine réussite. Si Pesci n’est pas en reste niveau cruauté avec son Stand à canne à pêche Beach Boy, il est surclassé par son frère. Lorsque le Stand Grateful Dead de Prosciutto entre en action, il accélère le vieillissement de tous les êtres vivants se trouvant dans son brouillard, ce qui donne lieu à des scènes véritablement perturbantes, comme ce jeune garçon devenu vieillard et tentant de réveiller sa mère inerte. Et l’ambiance musicale et sonore (les bruits que fait le corps de Narancia lorsqu’il vieillit à vue d’oeil sont horribles) achève de vous installer dans une situation malsaine.

Et c’est bien l’important ici, l’ambiance, étant donné que nos héros ne peuvent que subir et chercher la cause, et surtout le remède, à leurs problèmes, bien cachés dans leur espace personnel, alias Coco Jamboo, la tortue dont le Stand, Mister President, fait d’elle une espèce de TARDIS ! A ce sujet, un pitit gros regret : Dans le manga, Giorno et Mista allument la télé et tombent sur un épisode de Captain Tsubasa, or l’anime zappe cette scène. Je me demandais s’il y aurait une scène y faisant référence, étant donné que David Production est également aux commandes du remake animé du titre phare de Yôichi Takahashi. C’était pas le cas, dommage. -_-

Ce sera un peu plus agité et nerveux la semaine prochaine, pour sûr, mais niveau dégueulasserie on a été bien servi avec cet épisode. Le coup de la dent qui pend et des os qui cassent, même quand on s’y attend, en anime ça rend encore plus dégueu…

A suivre !

• Cette réponse a été modifiée le il y a 6 ans et 1 mois par  Feanor-Curufinwe.

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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Feanor-Curufinwe le 12 janvier 2019 à 12 h 32 min #503922

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 14
L’Express pour Firenze

“Ce truc blanc… ça vient de ma tête ? Comment c’est tombé ?”

Illuso, l’assassin envoyé à Pompéi, a été vaincu grâce aux efforts combinés de Fugo, Abbacchio et Giorno. La clef entre leurs mains, un message du Boss à Buccellati y est gravé, enjoignant celui-ci et son équipe d’aller utiliser la clef à la gare de Néapolis, puis de prendre le train pour y emmener sa fille pour Venezia où l’attend la fin de sa mission. Mais comme à Pompéi, l’équipe est attendue, par deux assassins cette fois. Quant à la clef, elle doit être utilisée d’une étonnante façon, mais elle permet à toute l’équipe de voyager en toute discrétion à bord du train, du moins jusqu’à ce que les frères Pesci et Prosciutto utilisent leurs Stand Beach Boy et Grateful Dead.

Comme prévu, Prosciutto est ici montré sans ombrage dès le début, contrairement au manga. Il faut dire que tous les membres du groupe d’assassins ont été dévoilés plus tôt dans la série (ou presque tous ? J’ai un doute, là). Il faut dire aussi que ça aurait rendu moyen en animation d’avoir un personnage constamment ombragé.
Cet épisode joue la carte thriller horrifique avec une certaine réussite. Si Pesci n’est pas en reste niveau cruauté avec son Stand à canne à pêche Beach Boy, il est surclassé par son frère. Lorsque le Stand Grateful Dead de Prosciutto entre en action, il accélère le vieillissement de tous les êtres vivants se trouvant dans son brouillard, ce qui donne lieu à des scènes véritablement perturbantes, comme ce jeune garçon devenu vieillard et tentant de réveiller sa mère inerte. Et l’ambiance musicale et sonore (les bruits que fait le corps de Narancia lorsqu’il vieillit à vue d’oeil sont horribles) achève de vous installer dans une situation malsaine.

Et c’est bien l’important ici, l’ambiance, étant donné que nos héros ne peuvent que subir et chercher la cause, et surtout le remède, à leurs problèmes, bien cachés dans leur espace personnel, alias Coco Jamboo, la tortue dont le Stand, Mister President, fait d’elle une espèce de TARDIS ! A ce sujet, un pitit gros regret : Dans le manga, Giorno et Mista allument la télé et tombent sur un épisode de Captain Tsubasa, or l’anime zappe cette scène. Je me demandais s’il y aurait une scène y faisant référence, étant donné que David Production est également aux commandes du remake animé du titre phare de Yôichi Takahashi. C’était pas le cas, dommage. -_-

Ce sera un peu plus agité et nerveux la semaine prochaine, pour sûr, mais niveau dégueulasserie on a été bien servi avec cet épisode. Le coup de la dent qui pend et des os qui cassent, même quand on s’y attend, en anime ça rend encore plus dégueu…

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 14 janvier 2019 à 11 h 51 min #503967

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 14
L’Express pour Firenze

“Ce truc blanc… ça vient de ma tête ? Comment c’est tombé ?”

Illuso, l’assassin envoyé à Pompéi, a été vaincu grâce aux efforts combinés de Fugo, Abbacchio et Giorno. La clef entre leurs mains, un message du Boss à Buccellati y est gravé, enjoignant celui-ci et son équipe d’aller utiliser la clef à la gare de Néapolis, puis de prendre le train pour y emmener sa fille pour Venezia où l’attend la fin de sa mission. Mais comme à Pompéi, l’équipe est attendue, par deux assassins cette fois. Quant à la clef, elle doit être utilisée d’une étonnante façon, mais elle permet à toute l’équipe de voyager en toute discrétion à bord du train, du moins jusqu’à ce que les frères Pesci et Prosciutto utilisent leurs Stand Beach Boy et Grateful Dead.

Comme prévu, Prosciutto est ici montré sans ombrage dès le début, contrairement au manga. Il faut dire que tous les membres du groupe d’assassins ont été dévoilés plus tôt dans la série (ou presque tous ? J’ai un doute, là). Il faut dire aussi que ça aurait rendu moyen en animation d’avoir un personnage constamment ombragé.
Cet épisode joue la carte thriller horrifique avec une certaine réussite. Si Pesci n’est pas en reste niveau cruauté avec son Stand à canne à pêche Beach Boy, il est surclassé par son frère. Lorsque le Stand Grateful Dead de Prosciutto entre en action, il accélère le vieillissement de tous les êtres vivants se trouvant dans son brouillard, ce qui donne lieu à des scènes véritablement perturbantes, comme ce jeune garçon devenu vieillard et tentant de réveiller sa mère inerte. Et l’ambiance musicale et sonore (les bruits que fait le corps de Narancia lorsqu’il vieillit à vue d’oeil sont horribles) achève de vous installer dans une situation malsaine.

Et c’est bien l’important ici, l’ambiance, étant donné que nos héros ne peuvent que subir et chercher la cause, et surtout le remède, à leurs problèmes, bien cachés dans leur espace personnel, alias Coco Jamboo, la tortue dont le Stand, Mister President, fait d’elle une espèce de TARDIS ! A ce sujet, un pitit gros regret : Dans le manga, Giorno et Mista allument la télé et tombent sur un épisode de Captain Tsubasa, or l’anime zappe cette scène. Je me demandais s’il y aurait une scène y faisant référence, étant donné que David Production est également aux commandes du remake animé du titre phare de Yôichi Takahashi. C’était pas le cas, dommage. -_-

Ce sera un peu plus agité et nerveux la semaine prochaine, pour sûr, mais niveau dégueulasserie on a été bien servi avec cet épisode. Le coup de la dent qui pend et des os qui cassent, même quand on s’y attend, en anime ça rend encore plus dégueu…

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 19 janvier 2019 à 12 h 17 min #504143

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 15
The Grateful Dead (1ère Partie)

“Grateful Dead !”

Ayant quitté leur abri-tortue pour trouver et vaincre leur adversaire responsable de leur vieillissement prématuré, Mista Guido découvre qu’ils sont en fait deux quand Pesci, le frère de Prosiutto, l’attrape avec son Stand canne à pèche Beach Boy. Il doit alors non seulement mettre fin au vieillissement accéléré de ses amis et des passagers du train mais également vaincre Pesci qui l’empêche d’accéder à l’air conditionné salvateur (le froid annulant les effets du pouvoir de Grateful Dead), le tout en un laps de temps relativement court.

En dehors des quelques très belles scènes de combats de Stand joliment élaborées, cet épisode dépeint la relation fraternelle houleuse qu’entretiennent Pesci et Prosciutto, les deux frères assassins. Ce dernier jouant le chaud et le froid avec son petit frère, il le rabaisse constamment sauf lorsqu’il veut tirer profit de ses capacités. Cette relation malsaine m’a rappelé celle des Fratelli dans le film Goonies, d’autant plus que sous certains aspects (notamment physique), Pesci fait beaucoup penser à Sinoque !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 26 janvier 2019 à 12 h 52 min #504322

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 16
The Grateful Dead (2ème Partie)

“Frère, tu m’as transmis ta résolution, non par les mots mais par le coeur ! Si en notre for intérieur on veut tuer… on passe à l’acte dans le même élan, oui”

En se jetant du train et en emportant Prosciutto avec lui, Blono s’est sacrifié pour permettre à son équipe de survivre. Seulement, Prosciutto a la vie dure et lui comme son adversaire sont retenus par le fil de la canne à pèche-Stand Beach Boy de Pesci. De plus, ce dernier finit par s’éveiller en passant de “fils à maman” à assassin au sang froid.

Bien que Prosciutto soit toujours de la partie, son pouvoir reste actif mais il n’est pas la menace principale. Pesci connaît une évolution pas très éloignée de celle de son modèle des Goonies, Sinoque, mais dans le sens inverse. Ainsi il passe de benêt simplet à celui de menace sérieuse pour la bande à Blono avec son Stand canne à pèche qui pour le coup rappelle beaucoup le pouvoir de Nen de Kurapika dans Hunter X Hunter. Il peut ainsi faire pénétrer son hameçon dans un corps jusqu’à atteindre le cœur et tuer sa cible.

Le combat qu’il livre à distance face à Blono (puis en face à face) est également l’occasion d’apprécier non seulement l’étendue du pouvoir du Stand Sticky Fingers mais aussi et surtout la force de caractère de son manieur, Blono, qui prouve à de multiples reprises qu’il est effectivement déterminé à faire passer la mission avant sa propre vie. Si le changement d’attitude de Pesci peut surprendre, c’est carrément du pipi de chat en comparaison de la force d’âme de Blono, qui applique ici l’esprit Shônen à son paroxysme sans qu’il ne paraisse hors de propos, dans un monde pourtant adulte et noir comme peut l’être le milieu de la mafia, jamais idéalisée. C’est dire à quel point l’écriture de Hirohiko Araki est impressionnante. Du grand art.

L’adaptation animée est plutôt réussie, mais il faut tout de même constater quelques raccourcis pris par rapport au manga. Cela dit, ce n’est rien de vital à la compréhension de l’histoire, ça donne même un coup de fouet à la mise en scène, plus dynamique et allant droit au but, et ce même si ça retire à Pesci son tout dernier coup d’éclat. Le résultat n’aurait pas été différent de toute façon.

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 2 février 2019 à 12 h 26 min #504540

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 17
Baby Face

“Tu as montré ton don en m’attaquant, et ce faisant tu as fait progresser Gold Experience”

Pesci et Prosciutto ont été vaincus, mais le secret de la Tortue TARDIS a été éventé aux assassins restants. La sécurité du voyage en train étant désormais compromise, Blono doit trouver un autre moyen d’aller à Venezia, rallongeant la durée du trajet de quelques heures à plusieurs jours. De plus, Trish, la fille du boss de la passione développe un Stand, et si elle ne comprend pas ce qui lui arrive, Buccellati ne peut rien lui révéler non plus, forcé au secret par le père de celle-ci.
Quoi qu’il en soit, la bande à Blono n’aura pas le temps de se poser des questions, car un autre membre du groupe d’assassins, Melone, est à leur trousse aidé de Baby Face, son Stand parasite automatique capable de traquer et trouver sa cible grâce à son ADN.

La majeure partie de l’épisode de cette semaine repose sur le Stand de Melone, qui est en effet assez singulier. Déjà, rien que sa conception est atypique : Le pouvoir de Melone consiste ainsi à créer un Stand grâce au sang de la personne qu’il cherche. Mais pour lui donner naissance il doit “inséminer” une femme (de quelle façon ? ça reste assez flou même si ça évoque clairement le viol). Le caractère de celle-ci semble déterminer celui de son Stand à naître. Une fois le Stand parasite né, celui-ci est capable de retrouver la trace de la personne dont il connaît l’ADN. Et tout ceci n’est encore qu’un fragment de ce qui constitue Baby Face.

Le plus intéressant dans cette histoire se révèle lorsqu’il montre ses capacités dans un combat, et c’est face à Giorno que le tournant s’opère. On finit ainsi par comprendre l’intérêt véritable de Baby Face, car sa fonction principale en tant que parfait opposé du Stand de Giorno est de révéler un nouveau pan aux pouvoirs de Gold Experience qui évolue ainsi et adopte des capacités qui prendront leur importance par la suite.

Un bien bel épisode cette semaine, avec de jolis effets spéciaux, et même si l’animation n’était pas toujours à son top, la mise en scène rattrape le coup de fort belle manière. Ce ne sont pas moins de six chapitres qui ont été adaptés ici, et pourtant il n’y a pas eu d’ellipse significative dans cette adaptation, tout est là, hormis quelques phrases ou transitions accélérées. Ce n’est pas très étonnant, parce que certains chapitres du manga dilatent bien l’action pour la montrer quasiment image par image.

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 9 février 2019 à 12 h 23 min #504704

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 18
Direction Venezia !

Grâce à l’évolution de ses pouvoirs, Giorno a pris l’ascendant sur le Stand autoguidé de Melone, Baby Face. Seulement, ce dernier connaît également une évolution et continue ainsi de poser problème à GioGio. Malgré tout, le voyage vers Venise continue et les assassins sont encore aux trousses de la bande à Blono, à commencer par Ghiaccio et son Stand de glace White Album, alors que le boss de la Passione envoie les dernières instructions sur la mission de nos gangstars !

L’équipe de Giorno ne connaît pas de repos face à ce groupe d’assassins déterminé à percer le secret du boss de la Passione quel qu’en soit le prix. En l’espace de quelques heures, ils ont dû faire face à pas moins de quatre d’entre eux, aussi dangereux les uns que les autres. Et en l’espace d’une vingtaine de minutes, à peine Giorno réussit-il à se défaire de Melone et son Stand psychopathe qu’il se retrouve avec Mista sur la route à rejouer Mad Max face à Ghiaccio le névrosé adepte du patinage. Soit dit en passant, Araki livre une belle fournée de Stand meurtriers aux capacités variées. On a eu tout de même droit à un Stand générateur de brume mortelle, un Stand canne à pêche capable de pénétrer les corps comme dans du beurre, un Stand traqueur parasite autoguidé qui évolue et enfin un Stand de glace extrême servant également d’armure pour son manieur. Y a vraiment pas de quoi s’ennuyer avec JoJo !

L’épisode distille également quelques info supplémentaires concernant la suite de l’histoire, un peu plus même que ce que propose le manga à ce stade du récit. On aperçoit ainsi les assassins restants en plus de la silhouette du boss de la Passione.
Un bel épisode, dans l’ensemble. Y a peut-être un poil trop de gros plans dans la course-poursuite sur la route, mais les effets de caméra et le rendu 3D de la voiture sont vraiment pas dégueu.

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 16 février 2019 à 12 h 34 min #504856

JoJo’s Bizarre Adventure
Golden Wind
Episodio 19
White Album

“La détermination !! C’est frayer son propre chemin dans une plaine de ténèbres !”

Le pouvoir de glace du Stand White Album de Ghiaccio confère à ce dernier un avantage indéniable sur GioGio et Mista, et la course-poursuite en direction de Venezia continue de plus belle. Pour échapper à leur poursuivant, Giorno fait plonger la voiture dans l’eau, ce qui ne fait pourtant que renforcer l’avantage de l’assassin au froid extrême. Mais alors que Giorno parvient à sauver la situation périlleuse dans laquelle se trouvait Mista, celui-ci se retrouve face à un choix cornélien : Doit-il sortir de l’eau et partir chercher non loin de là le disque du Boss pour lequel ils sont venus à Venezia, puis se cacher en ville ? Ou doit-il rester dans l’eau et profiter de la seule occasion probable de trouver le point faible de Ghiaccio pour se débarrasser définitivement du danger qu’il représente pour la bande à Blono, sans avoir la moindre certitude de pouvoir le vaincre ?

On dira souvent que la force principale de JoJo’s Bizarre Adventure, de la saga dans son ensemble, c’est sa façon d’aborder les combats. Mais il y a un facteur qu’on oublie souvent de citer alors qu’il fait pourtant partie des atouts indéniables de l’oeuvre de Hirohiko Araki, c’est la qualité de son écriture, en particulier de ses dialogues.
A l’image des combats, ils peuvent être surréalistes, décalés ou incroyablement terre à terre, mais ils font toujours partie intégrante de l’ambiance unique d’un JoJo, ils sont aussi indispensables que les innombrables combats, aussi variés et uniques que la plupart des Stand qui composent la série. On voit bien que les pouvoirs des combattants de JoJo reflètent dans la majorité des cas la personnalité de ceux-ci. Et c’est la même chose pour les dialogues, aussi révélateurs de leur psychologie, de leurs obsessions, de leur morale, de leur intelligence.

Araki soigne tellement son écriture que même les personnages les plus insignifiants, ceux qu’on ne verra que le temps d’un chapitre ou d’un épisode, sont facilement identifiables à leur façon de parler. Mais surtout, ses dialogues révèlent souvent la véritable personnalité de ses personnages, et parfois celle-ci se révèle à eux-mêmes ou à leur entourage, ce qui affermit leurs liens.
Je pensais à ça en écoutant Ghiaccio la semaine dernière, faisant une fixation sur la prononciation des noms des villes par des étrangers, ou dans cet épisode, avec Mista et ses dialogues avec son (ses) Stand Sex Pistols, mais aussi et surtout avec Giorno. Sa façon de parler particulière, ses indications, font ainsi dire à Mista qu’il “sait guider les autres sans qu’ils s’en rendent compte“. Les dialogues sont à ce point bons qu’on n’a même pas besoin de voir qui parle pour savoir… qui parle !
C’est tellement important que par exemple, dans le cas de ce combat contre White Album / Ghiaccio, ce ne sont pas les techniques ou la stratégie qui sont mises en avant, mais bel et bien les dialogues et la révélation, presque l’épiphanie que Mista expérimente.

Enfin, c’était tout de même un beau combat, hein, qui mettait en avant la résilience de Mista comme de Ghiaccio, avec un enjeu de taille. Mais il était clair qu’il fallait forger avant tout un lien fort entre Giorno et Mista, comme ça avait été déjà le cas avec Abbacchio précédemment. Et comme les gars ne se connaissent pas depuis longtemps, quel meilleur moyen de les rapprocher que de mettre leur vie en jeu ?
Et l’épisode était très beau, avec de belles séquences d’animation, un choix de couleurs judicieux et des jeux d’ombres de toute beauté.

A suivre !

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Star Trek - The Next Generation / The Drumhead