Citation (bub @ 04/09/2012 09:44)
L'éducation permet seule de savoir comment puiser le bon du mauvais sur Internet.
C'est justement ce que j'allais te dire en lisant le début de ton message. L'éducation à internet devrait être correctement donnée au jeune. Comment séparer le bon du mauvais. Comment se servir de Wikipedia. Comment protéger ses données personnelles sur internet (de ce côté là je suis plutôt content d'une de mes cousine, j'ai fait des tests et ses protections sont bonnes), quels sont les droits et les devoirs de chacun sur le net. Bien sûr qu'internet est l'endroit rêvé des complotistes, extrémistes et idiots en tout genre qui trouvent ici un moyen de s'exprimer. Maintenant c'est aussi un formidable laboratoire à idée et un outil magnifique. Je ne suis pas fan de Google Drive (anciennement Google doc) pour le stockage des données car elles se trouvent en possession d'une entreprise. Néanmoins, pour travaillé à plusieurs sur un même document au même moment il s'agit d'un outil génial. Plein d'autres exemples existent. Twitter fût un formidable outil de communication lors des dernières crises (Tremblement de terre au Japon en 2011) car il sature moins vite que le réseau de téléphonie mobile. Il existe des centaines d'autres exemples.
Citation (bub @ 04/09/2012 09:44)
Les échanges culturels ? humains ? Pour l'heure, l'immigration en France profite surtout à des populations très peu qualifiées, inintégrables pour la plupart et largement exploitées au noir (maliens, philippins en particulier). Ce qu'elles veulent c'est pas un enrichissement multiculturel mais du cash à envoyer au pays. Les étrangers qualifiés sont en fait les étudiants étrangers qui viennent se former en France, avant de partir au Canada, aux USA, à Londres ou Dubaï une fois l'obtention du passeport français assuré…
J'ai pas envie de développer davantage, 5 ans à travailler à l'immigration m'ont ait comprendre beaucoup de choses.
A chacun son point de vue, ceux qui voient la scène, ceux qui voient les coulisses.
Mais pourquoi parles tu de la France ? La mondialisation touche le monde entier. Il y a des gens qui immigrent en France mais aussi des gens qui émigrent vers d'autre pays. Le tourisme est renforcé grâce à la communication et aux facilités de transit entre les états. La culture se diffuse : série, films et musiques américains mais aussi maintenant Japonais ou Coréens. Voir des artistes venant d'autres pays. Les oeuvres d'art “classiques” voyagent, les orchestres de musiques sont internationalisés,…
Prenons la Corée par exemple (oublions le fait qu'ils ont développé le commerce de la copie 😂 ), il y a quelques années elle était réputée pour être peu accueillante pour les étrangers et aujourd'hui elle accueille 1.1M de résidents étrangers sur son sol et un mariage sur dix est une union internationale.
Au Japon (alors là je met du conditionnel, je l'ai lu mais je ne sais pas si c'est exact, peut être que Lord Yupa en sais plus), de nombreuses jeunes femmes ayant fait de longues études partiraient (et se marieraient) à l'étranger pour “échapper” à la société qui veut qu'elle choisisse carrière ou vie de couple.
Pour ce qui est des étudiants, je ne suis pas d'accord sur le fait qu'ils partent tous ensuite à l'étranger. Il y a de nombreux étudiants (presque 25%) étrangers dans mon école, majoritairement des Maghrébins. La plupart d'entre eux resteront en France ou travailleront pour des entreprises françaises après leur diplôme. De même qu'un étudiant chinois qui a fait ses études en France avant de rentrer en Chine gardera des liens privilégiés avec la France, ce qui est bon pour le commerce et l'économie française.
Alors certes la mondialisation ne profite pas à tout le monde. Mais devrait-on avoir une attitude régressiste (néologisme) pour autant ? Vaut-il mieux une mondialisation qui profite à certains et qui finira par profiter à tous (même s'il faut attendre 200 ans pour ça) ou un retour au repli sur soi qui ne profite à personne ?
Citation (bub @ 04/09/2012 09:44)
Pourquoi ne sont-ils pas tendre avec les agriculteurs d'aujourd'hui ?
Parce qu'ils ont choisi la monoculture et qu'ils s'en plaignent. Eux sont toujours restés à la polyculture : des vaches pour le lait, des cochons, du vin, des céréales, de la volaille. Leur exploitation n'a jamais été immense. Ils ont toujours dû avoir moins de 10 employés et moi je n'en ai jamais connu. Résultat : quelque chose se vend moins bien, on en vend un autre. Sûrement qu'ils n'ont jamais gagné leur vie comme le gagne des céréaliers mais ils n'ont jamais été dans le besoin.
De toute façon la loi du marché est simple : le plus gros dicte ses prix. Alors que peuvent faire les agriculteurs ? S'unirent en énormes coopératives nationales qui auraient alors le pouvoir de s'opposer aux distributeurs ? Pourquoi pas, mais ça ne se fera jamais. Agrandir leurs exploitations comme en Allemagne ? Trop tard, c'était il y a 10 ou 20 ans (voir même 30) qu'il fallait le faire. Sensibiliser le public ? Difficile, les consommateurs français sont assez idiots par nature : ils achètent le moins cher au lieu de regarder le rapport qualité/prix. Se convertir au bio ? Oui s'ils le font assez tôt. Tant que l'offre est limitée et les prix élevés.
Citation (bub @ 04/09/2012 09:44)
Normal, quel intérêt ? On fait la guerre à des nains militaires, ça coûte moins cher.
Je voulais te faire remarquer qu'aucun pays n'est entré en guerre ouverte contre un autre.
Les guerres sont essentiellement civiles ou alors “préventives” et menées par des coalitions au nom de la lutte contre le terrorisme (après on en pense ce qu'on veut) ou le soutien à des groupes renversant un régime totalitaire (Libye, Côte d'Ivoire). Bref, des guerres “intérieures”, pas des conflits internationaux.
Et justement cette absence de guerre ouverte : peur de l'arme nucléaire ? Chimique et Bactériologique ? Comme l'a écrit Attali il n'y a pas si longtemps dans l'Express. Si l'OTAN le souhaitait il pourrait mener les guerres où il veut quand il veut et sans l'accord de l'ONU. A part une alliance sino-russe (et encore) il n'y a rien qui puisse s'opposer à sa puissance militaire. Si l'OTAN voulait réellement “instaurer la démocratie” dans le monde il l'aurait fait depuis longtemps.