J’ai sorti il y a 3 jours la première partie d’une longue chronique consacrée aux adaptations des ”Misérables” au format BD et le manga de Takahiro Arai, sorti chez Kurokawa entre 2015 et 2018, y a une place prédominante. Lien dans la rubrique consacrée à mon blog Petits billets culturels. Bonne lecture ! 🙂
Les manga culturels
-
J’ai beaucoup aimé cette adaptation des Misérables, même si quelques points m’ont fait tiquer et si le manga aurait dû à mon sens avoir 2-3 volumes de plus.
Toujours dans un registre littéraire, il faut noter cette semaine la sortie du premier tome du manga adaptant le dit du Genji et dessiné par Waki Yamato. Je reviendrai dessus quand j’aurai fini ma lecture (probablement d’ici dimanche) mais, après 2 chapitres, c’est du tout bon.
J’ai beaucoup aimé cette adaptation des Misérables, même si quelques points m’ont fait tiquer et si le manga aurait dû à mon sens avoir 2-3 volumes de plus.
Deux-trois volumes supplémentaires me paraissent un peu excessifs, par contre un 9e volume n’aurait pas été de trop, je confirme. J’aurais l’occasion d’y revenir lorsque je ferais les parties 3 et 4 de la chronique, il n’empêche qu’à ce jour, la version Arai reste de loin la meilleure adaptation en BD que j’ai pu lire sur ”Les Misérables”.
Au passage, la partie 2 est disponible depuis quelques temps déjà : il s’agit de celle qui compare le manga d’Arai avec l’album (hélas unique) signé Michel Deligne et Eddy Paape. Une adaptation franco-belge graphiquement de qualitay (c’est tout de même Paape au dessin, respect) qui fut très intéressante à comparer à l’adaptation japonaise : Les Misérables : Du défi de transposer le roman en bande-dessinée : Eddy Paape et Takahiro Arai (2ème partie) – Petits billets culturels
Je te rejoins sur la qualité globale du manga, même s’il y a quelques détails qui m’ont un poil agacé. Mais il y a quand même des lacunes. J’ai repris ce que j’avais posté sur un autre forum pour reprendre les moments qui m’avaient manqué : le livre de Cosette occupe les 3/4 d’un volume du manga alors que celui consacré à Fantine en faisait 3 ; la confrontation entre Thénardier et Valjean dans la forêt, après que ce dernier ait sauvé Cosette, est absente ; Marius est présenté trop brièvement, de même que les personnages de son entourage (Mabeuf, son grand-père, le cercle de l’ABC) ; on a aussi des à-côtés en moins : j’aurais bien aimé avoir quelques passages sur les soeurs du petit Picpus, comme on en avait eu au début sur Mgr Myriel (pas toutes, bien sûr ; mais 2 ou 3). Enfin, la barricade et l’éloignement de Jean Valjean et de Cosette sont traités trop rapidement. Donc oui, je pense qu’il y aurait eu de quoi faire 2-3 volumes de plus sans être trop long pour autant, même si cette adaptation est dans le haut du panier (et je ne pense pas qu’aux adaptations en BD).
- Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois et 3 semaines par Cyril.
Oui, je vois qu’il y a des points communs dans nos remarques respectives concernant les tomes 5 à 8, j’en aurais d’autres à rajouter, mais je développerai tout ça sur le blog Petits billets culturels. En effet, depuis que je l’ai ouvert, chaque titre que je chroniquerai sera d’abord développé là-bas. Ensuite, si des visiteurs sont intéressés de débattre et discuter autour des chroniques, j’y participerai volontiers ! Mais tant que les chroniques ne sont pas en ligne, je préfère me concentrer sur leur rédaction ^^
Par ailleurs, je suis justement en train de refondre le texte des deux premières parties en attendant de préparer la troisième. L’occasion pour moi de traiter plus en détail des autres adaptations en BD du roman, tout du moins de présenter une sorte de chronologie des différentes tentatives.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois et 2 semaines par Veggie11.
Je ne sais pas pourquoi à sa sortie j’ai signalé le manga She is beautiful dans la rubrique “Shônen”, ce n’en est pas un du tout, mais bien un “manga culturel”. Sans me répéter sur les deux premiers volumes, que j’ai d’ailleurs beaucoup trop spoilés là-bas, c’est une S.-F. proche, une dystopie qui suit le destin d’une jeune fille de vingt ans, Kurumi. Elevée et éduquée au Japon dans “l’Enclos” depuis toujours, comme une trentaine d’autres, elle s’est endormie la veille de ses dix ans, âge d’une réorientation prévue… et se réveille adulte dans un chalet isolé, veillée par Sayaka, une autre fille de l’Enclos, binoclarde froidement efficace que Kurumi n’aime pas trop. Sayaka lui révèle un terrible accident dans l’Enclos il y a 14 ans, et lui fait un récit en fait répété chaque matin, car Kurumi oublie tout de sa nouvelle situation dès qu’elle s’endort. Sayaka certes bien armée protège avec soin Kurumi, qu’une organisation mondiale, Régis, semble vouloir tuer, mais visiblement elle a un but bien énigmatique. Régis a guéri les gens de toutes sortes de maladies mais les dirige en fait. Lui échappent certaines zones de la planète, notamment la Russie, autarcie qui ne veut pas se “soumettre” mais arracher le secret. Aussi Sayaka et Kurumi à la suite d’un “road movie” échevelé se retrouvent-elles au tome 3 en Russie. C’est palpitant, d’un haut niveau culturel, énigmatique et très bien dessiné. Kurumi qui comme Sayaka est d’une intelligence supérieure a trouvé un moyen de ne plus tout oublier à chaque sommeil. …
Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.