Citation (Xanatos @ 02/04/2011, 13:45)
Attention, je ne critique pas les chansons de la première série qui sont excellentes, mais je trouve que les musiques, bien qu'agréables, sont beaucoup plus anecdotiques.
Celles de la deuxième série sont démentes, très entraînantes et certaines d'entre elles me donnent envie de danser.
L'une de mes préférées est la fabuleuse “Dangerous Zone” que l'on entend dans les scènes dramatiques.
Dangerous Zone
Elle me rappelle fortement le thème de la “Marche Funèbre” de Cobra. Et cela ne m'étonnerait pas que Yoko Kannô se soit inspirée en partie de Yuji Ohno pour composer la BO de Cowboy Bebop pour les musiques “Jazzy”.
Ton avis, Mon respect! 😂 Mais je pense la même chose que toi, sauf que dans mon cas, c'est pour la première série!
Bon, je ne vais pas non plus dire que la deuxième série est inaudible, loin de là!
Cependant Yuji Ohno utilise un peu toujours les mêmes thèmes, à mon goût.
Enfin, je suis là pour parler d'un autre téléfilm, que je viens tout juste de voir!
Sweet Lost Night
Mahô no lamp ha akumu no yokan
Poussé par Fujiko, Lupin s'empare de la lampe d'Aladin, après une incroyable course-poursuite avec le tenace (et véritablement au top de sa forme, c'est peu de le dire!) Zenigata.
Enfin hors d'atteinte du féroce inspecteur d'Interpol, Lupin se prend au jeu et frotte la lampe. Voilà que la fée de la lampe apparaît et lui annonce qu'il a droit à un souhait, en échange de la moitié de sa vie restante!
C'est le début d'une aventure qui emmène nos lascars en Thailande, poursuivis par l'armée privée du colonel Garlic, aidé de Fujiko, prête à tout pour s'emparer de la lampe.
De son côté, Zenigata est atteint d'amnésie après s'être cogné la tête au terme de la poursuite avec lupin.
Le générique de ce téléfilm reprend celui de la deuxième série, en partie, tandis que l'affichage du titre de cet épisode est présenté de la même manière qu'un épisode de la première ou de la deuxième série (effet “titre tapé à la machine à écrire”).
L'originalité de cet épisode tient dans le fait que Lupin ne se souvient plus des douze dernières heures qu'il a passées, c'est donc au travers du témoignage de ses proches et de ceux qui l'ont cotoyé durant ce laps de temps que l'on découvre peu à peu l'histoire!
De plus, la thématique de la guerre et des soldats modifiés, manipulés pour être de parfaites machines de guerre sans émotions, m'a rappelé Metal Gear Solid 4, sorti à la même époque!
Zenigata: Mis à part le début très explosif, l'inspecteur n'a plus aucune importance dans le scénario.
Fujiko: Jalouse! Traîtresse! A 100% dans le rôle de la peste! Jusqu'au bout!
Jigen et Goemon: Aucune implication personnelle dans l'histoire, ils ne sont là que pour flinguer et trancher, mais avec quel brio!
Goemon prend visiblement plaisir à trancher des oblets inutiles! 😂
Dans la seconde partie, il est manipulé et poursuit Lupin! Malheureusement, alors qu'on aurait pu apprécier un duel entre lui et Jigen, les choses tournent vite court…décevant…
Lupin est bringuebalé, entraîné par Fujiko puis par Drew, il n'a pas beaucoup d'emprise sur la situation, vu que sa mémoire des douze dernières heures a disparu. Il est déboussolé, et ne sait pas à quel saint se vouer. Cette fois, il est plus spectateur qu'acteur, même si par la suite, il reprend les choses en main.
La fée de la lampe: alias Drew, c'est une scientifique manipulée par le Dr Eichmann, qu'elle assistait avec son frère, qui lui a effacé trois ans de sa vie. Une Lupin Girl un peu trop fade, qui s'efface trop rapidement à la fin…
Au bout du compte, c'est un téléfilm que j'ai beaucoup apprécié, même si je suis un peu déçu par le traitement trop en retrait de la manipulation de la mémoire.
Là encore, c'est Lupin seul qui est au premier plan, même si Fujiko tire son épingle du jeu, et que Jigen et Goemon ont leur dose de gun fight et de sabrage de “choses inutiles” (comme les vétements de Fujiko! Nice!)! Je comprends pourquoi Zenigata apparaît peu, raison de santé de son seiyû, mais il faudra bien qu'un jour ce dernier soit remplacé!
Graphiquement, on est au top, la musique est très agréable, même si on est en droit d'espérer de nouvelles partitions en-dehors des thèmes habituels, qui mériteraient un peu de repos quand même!
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead