La Corée du Nord devient de plus en plus inquiétante et a lancé un missile dans les eaux territoriales japonaises. La Chine n’est pas en reste, et continue ses intrusions bien que condamnée par la Cour Internationale de La Haye qui ne lui a trouvée aucun droit historique sur les îles du Sud-Japon. La Présidente de Corée du Sud Park Geun-ye a émis un voeu de rapprochement avec le Japon, mais d’une part le PM Abe est un nationaliste, et d’autre part malgré le règlement définitif du contentieux “femmes de réconfort”, Japon et Corée continuent à se chamailler pour de petites îles entre les deux pays. Les gens âgés des deux pays tiennent à continuer à se haïr, alors que la jeunesse au contraire se sent proche des voisins. C’est vraiment stupide et dommage !
Quand l'Otak' part en voyage…
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Merci pour tous tes comptes rendus si passionnants mon cher Yupa.
Je suis content que ton séjour au Japon se soit si bien passé (si l’on excepte l’épisode regrettable et malheureux du missile coréen balancé dans les mers Japonaises) et que tes vacances aient été si agréables.
Tu me donnes franchement d’aller visiter ce pays magnifique !
Les Pingouins tels que Akiko et toi ont eu de la chance d’aller plusieurs fois là bas, de plus, un de amis d’un forum voisin Jet Black séjourne actuellement au Japon pour ses vacances et il a la sensation d’être au Nirvana.
Ma soeur prévoit d’aller au Japon l’année prochaine avec son mari. Elle veut faire d’une pierre, deux coups, d’une part, elle veut découvrir ce pays qui l’a toujours intéressé, d’autre part, elle veut revoir son amie Satoko. Elles s’étaient connues toutes les deux en 2003 en Nouvelle Zélande pour un objectif similaire: perfectionner leur anglais. Elles sont devenues depuis de grandes amies, ont gardé le contact et s’écrivent régulièrement. si ma soeur ne parle pas Japonais et son amie ne parle pas Français, l’Anglais leur a permis de communiquer entre elles et de tisser des liens forts et de partager certaines de leurs passions communes.
Je lui ai dit que j’étais partagé, car d’une part, j’aimerais vraiment visiter le Japon, mais d’autre part, je ne suis nul en Japonais. Elle m’a dit qu’il ne faudrait pas que cela me freine et que je devrais sauter dans le bain. Why not après tout ?
Il faut dire que ma soeur a toujours été une globe trotteuse en herbe ! 🙂
Bien sûr que tu dois y aller, Xan’ ! Surtout si tu es accompagné par ta soeur et son mari et que vous avez là-bas une amie parlant l’anglais. C’est d’autant plus précieux que le Japonais lambda est mauvais en anglais, voire nul. Porteur de lentilles (je suis myope et astigmate), l’une s’était déplacée dans un Starbucks Coffee de Kyoto où je prenais un jus, et j’avais besoin d’un miroir pour la replacer. Le mot japonais (kagami) m’échappant sur le moment, j’ai demandé au comptoir “a mirror”, mais ce mot dépassait le niveau d’anglais des trois serveuses, qui se sont mises à chercher par terre, croyant que j’avais perdu une lentille ! C’est dire. Au final elles ont compris et se sont empressées d’en apporter un.
En fait si l’on reste à Tokyo ou à Kyoto, les deux villes où il y a le plus d’étrangers, il est difficile d’avoir vraiment des problèmes, tout le système de transports et presque toutes les infos importantes étant doublées en anglais et en romaji, de même que les panneaux de départ des trains. A Kyoto, les écrans internes des bus annoncent tous les arrêts et l’itinéraire suivi, en japonais, en anglais, en chinois et coréen. Au Japon, on prévoit tout et on prévient le public (j’ai même vu un affichage en gare pour avertir les enfants que, attention, le vent du passage des trains sur ce quai-là pouvait faire sauter leur chapeau !!). Donc chaque fois qu’on craint que le touriste ne se trompe ou n’erre au hasard, on a un affichage en anglais. Bon, c’est vrai qu’en sortant des sentiers battus et des grandes cités c’est différent. Tout reste prévu, mais pas toujours traduit, ni même transcrit en romaji (lettrage occidental).
Les occasions sont bonnes à prendre, elles peuvent s’échapper et ne jamais revenir ! Je serais désolé qu’un ami comme toi ne puisse pas aller prochainement au Japon, on ne regrette pas une telle découverte, que des guide-books ou films sont bien loin de remplacer.
A mon retour avant-hier, j’ai cependant eu une forte émotion : arrivé au-dessus de Khabarovsk, l’avion a commencé à être agité de secousses de plus en plus fortes, jusqu’à de courtes chutes et violentes vibrations qui ont fait crier pas mal de monde. Genre manège forain pour créer de fausses peurs, sauf que là on en ressent une vraie. Je n’ai pas crié, ébloui que j’étais par la résistance incroyable des ailes, mais si j’avais entendu le moindre petit craquement, j’aurais hurlé à coup sûr ! Cela a duré près de dix minutes. A l’arrivée à Paris le commandant de bord en a reparlé pour signaler des “turbulences exceptionnelles dues à un conflit de masses d’air”.
Le plaisir de rentrer est surtout de retrouver famille, amis, petites habitudes et repères automatiques, mais pourquoi dans le contexte français tout fonctionne t-il si mal ? Je vais en donner deux exemples : dans l’avion, le steward d’Air France après le repas avance dans ma rangée en proposant café, thé, chocolat. Je me dis “tiens, un chocolat chaud ça me changera, au Japon je n’en ai pris que de glacés”. Le steward en approche se retrouve à court de jus. Il repart avec son chariot… et ne reviendra jamais, ni pour moi ni pour tous les gens nombreux derrière moi, alors que dans l’autre rangée l’hôtesse a abreuvé tout le monde. Hier, je vais à ma station de métro pour charger ma carte Navigo en septembre. “Tiens, le programme de la machine n’est plus le même…” On a remis 5 zones, l’ancien programme de Juin, lui, montrait tout cela unifié. Je veux cliquer sur “toutes les zones” puisque le tarif est unique. La machine m’ordonne “Vous devez choisir deux zones” (au Japon même les machines sont plus courtoises). Je ne comprends pas, et n’arrive à rien, donc j’appelle l’employée au guichet d’information à côté. Elle ne se déplace pas et me lance “Ben oui, vous devez choisir deux zones, c’est simple.” Je réponds que je veux toutes les zones, pas une ou deux, puisqu’à présent c’est le même tarif, et lui demande comment faire. Elle se bouge enfin, et me montre qu’il faut cliquer sur “zone 1”, puis sur “zone 5”, ce qui fournit toutes les zones et me dit “ça fait rien, puisque c’est le même tarif” (on remarquera que c’est exactement ce que je lui avais dit pour expliquer mon incompréhension) d’un ton signifiant que je suis un connard illogique. Je réagis enfin en bon Franchouille que je reste et m’énerve : “Mais ça n’a aucun sens, puisque qu’on ne fait plus de distinctions de zones !! C’est débile !” Elle hausse les épaules en rentrant dans sa niche de pitbull.
Et je n’ai toujours rien compris au sens profond de ce changement de programmation des machines (ça a coûté combien, ce truc pour vous faire croire que vous êtes trop con ?).Ouaich les loulous, je ressuscite ce topic.
Je fais un petit séjour à Hakone début décembre et sur le retour je vais rester quelques jours à Tokyo (histoire de faire mes achats de Noel).
Quelqu’un a t il un bon plan de piaule sur Tokyo ? Un truc propret et pas trop cher (pas un capsule hein)
Mince alors, je ne retrouve plus le nom exact, c’était un de la chaîne “My Stay”, à mi-chemin entre Kabukichô et L’Hôtel de Ville de Tokyo… Par Booking.com on doit le choper. D’un autre côté, tu connais les inconvénients des petits business hôtels de cette chaîne : le lien internet de l’ordi, c’est par le câble ethernet (fourni), car la wi-fi est généralement peu accessible aux non-nippons (manips). Dans celui où j’étais, les cuisiniers indiens fournissaient un petit déjeuner hyper-gras et copieux : saucisses, frites, oeufs frits, bacon, toasts, café, beurre, confiture… Je ne mangeais pas à midi, sinon obésité…
Coucou mon poussin, je suis désolé je réponds tard mais pas possible de se connecter avant.
Merci pour les infos c’est noté. Mais finalement j’ai chopé un hôtel sympa à Shinagawa donc c’est good
Pour moi ce sera donc 4 jours de Onsen et de bateau pirates à Hakone suivis de 6 jours tokyoites (vais me faire Asakusa et Odaiba cette fois hihihi. Vais prendre des photos à donfe)
Je relance un peu ce topic, auquel bêtement j’avais fait concurrence sans y penser avec “Nos petits voyages”.
C’est dommage que notre cher Kuronoe n’ait pas davantage développé son trip au Japon, car ça promettait.Là je pars en Allemagne, ach !
Ce sera le Harz, la Thuringe, la Saxe et Berlin, sur 11 jours. Des villes relativement petites, mais il se peut qu’à Dresde ou à Berlin j’aie un peu de temps pour des recherches manga / animés, on verra bien. Je ne causationne pas cette parlaison-là, mais c’est pas grave, tous les Allemands parlent aisément l’anglais.
Je tiendrai un peu au courant ici, selon mes découvertes.Je ferai un petit bilan allemand après mon retour, mais je tiens à dire d’ores et déjà que les deux librairies assez importantes que j’ai visitées (une à Weimar et une à Dresde) ont un rayon manga beaucoup plus consistant que ce qu’on trouve péniblement en Angleterre. Ceci dit c’est du tout-venant shônen, rien de Jiro Taniguchi, de Kenji Tsuruta ni même d’Otomo, et pas de shôjo. Les Allemands n’opèrent d’ailleurs pas ces classifications. Pourtant, la vie quotidienne et les moeurs ici sont bien moins “provinciales” qu’en France. Des vieux se font de longues tresses avec leur barbe et leurs cheveux, des filles punks à piercings sont derrière les guichets de banque, et le beau maire de Leipzig se montre en public avec son mari. Les vélos sont omniprésents, et prioritaires sur les voitures comme sur les piétons, qui ne doivent en aucun cas marcher ou traîner sur les pistes cyclables.
A plus !Rien à ajouter étant revenu en France, car j’ai eu peu de temps (voyage en groupe) à Berlin, malgré une courte visite “derniers achats” de l’énorme magasin KaDeWe (que je recommande) ; donc pas pu voir les rayons BD / Comics / Manga, et je le regrette bien.
Coucou les pingouins, tadaa ! Topic remonté car dans deux heures, en route pour le Japon !
– Encore ??
Ben oui, je ne m’en lasse pas.
Programme : Tokyo 3 jours, puis Okayama, Hiroshima, Miyajima en compagnie de deux amis de France (dont une Japonaise). Ensuite Kobé, Osaka, Nara. Accueilli dans une famille amie à Yomiuriland, grand parc de loisirs à l’ouest de Tokyo, où je reviens terminer mes 5 semaines. 5 semaines sans ballon ! (de rouge, en effet on en consomme rarement là-bas 🙂 )
Je vous raconterai des trucs. Chais pas poster des photos sur forum, mais j’essaierai quand même…Merci Akiko ! De fait, Tokyo où je suis arrivé hier en fin d’après-midi (là c’est déjà mercredi soir) n’est pas exagérément chaud : 30° mais moins quand le soleil est caché par les nuages, et une averse a rafraîchi un peu cette journée.
La TV a montré des images de deuil et interviews de gens de tous âges à propos du drame de Kyoto Animation, et annoncé que les dons dépassent à présent 2 millions de dollars. On prépare à donf les JO. Des animateurs présentent de façon ludique le matériel en tous les détails : les haies des courses, la piste du saut en longueur (un jet d’eau surgira en bout de piste si le sauteur mord la ligne), les médailes, etc.
Nouveauté : au grand Musée National les cartes reproduisant les oeuvres ainsi que tous les produits du Museum shop sont disposés sur des rayons très bas, presque plus aucun en hauteur : c’est pour les gens en fauteuil roulant. Par contre les Japonais ne font aucun effort contre les pailles en plastique : j’avais pris un café glacé et une dame âgée à la table à côté s’est précipitée pour aller me chercher une paille. L’amabilité extrême est toujours là, ainsi quand la jeune employée de la gare de Ueno m’a établi mon Japan Rail Pass, je lui ai précisé mon départ pour Okayama dans deux jours ; elle m’a recommandé la réservation, qui se faisait en un autre point de la gare avec longue file, et quand je lui ai dit que je le ferais, elle m’a proposé de s’en occuper elle-même et l’a bouclée.
Comme d’habitude, on voit des gens des classes moyennes qui ronflent un peu n’importe où ; aucun risque de se réveiller dépouillé pour eux, tant la sécurité est grande.
Le prix des hôtels a monté sous l’afflux touristique, mais ce sera bien pire en 2020 avec les JO. J’ai en plein coeur d’Ueno une chambre “supérieure” à grand lit et grande télé pour 100 euros avec petit déjeuner, et tout près de la célèbre Amenoko. Toujours hélas le même défaut : une table minuscule, où mon ordi portable déborde presque… Les Japonais n’imaginent pas qu’on puisse travailler, avoir des notes et des dossiers dans un hôtel.Pour rectifier un peu ce qui termine mon précédent message, on peut dire qu’en général les “Business Hôtels” pas chers jadis voués à une clientèle presque exclusive de “Salarymen” en mission pour leur firme considéraient peu important de leur fournir une grande table, et bien davantage crucial de leur proposer des presses à pli de pantalons (noirs, de rigueur). Les hôtels haut de gamme en revanche vous donneront de l’espace pour ordinateurs, lecture, écritures… Les autres services sont les mêmes, excellents du haut en bas de la gamme. Tous les hôtels par exemple ont à présent en salle de bain des toilettes japonaises à jet d’eau.
Miyajima est un haut lieu touristique assez encombré, mais le grand torii rouge aux pieds dans l’eau garde sa beauté et son mystère. Le Genpaku Dome d’Hiroshima vaut d’être vu ; squelettique et découpé en noir par le contrejour, on en tire des photos d’un tragique puissant.
On a testé en les comparant les okonomiyaki d’Hiroshima et du Kansai, débat toujours vif : ma préférence va à ceux d’Hiroshima.
La TV affectionne beaucoup l’incrustation au coin gauche ou droit de l’écran d’un médaillon montrant par leurs mimiques les réactions de témoins variés devant des documentaires, émissions instructives, reportages… KyoAni continue à faire les titres. Comme d’habitude, les gouvernements de Corée du Sud et du Japon se bouffent le nez avec rage, comme s’ils n’avaient pas mieux à faire avec des voisins aussi menaçants que la Chine et son vassal la Corée du Nord ! A quand un pacte réel, un instant de lucidité géopolitique ??
Chaleur terrible, même pour un mois d’août nippon, mais les nombreuses galeries souterraines et les shotengai de surface permettent de se déplacer sans souffrance, du moins à Köbe où je suis.
Je n’ai pas encore vu les longs métrages animés “Weathering with you” de Makoto Shinkai, et “Ninokuni” ne sortira que le 23 août.Pour le 16 août on annonce la sortie de Aesop’s Game, et pour le 30 celle du long métrage animé Legend of Crimson.
Les grands magasins ici ont des salles de cinéma, et Daimaru propose jusqu’au 19 août Legendary Cartoonists : William Hanna and Joseph Barbera, ainsi que Sazae-san, The Real, un long métrage en 3D pour célébrer le 50e anniversaire non de la BD mais de la série TV animée à gros succès (1969).
Si vous venez à Kôbe, ne ratez pas le centre de loisirs et de restaurants Mosaic, d’où la vue sur le port est très belle, et juste derrière l’énorme Unie, double bâtiment où il y a de tout, magasins de vêtements, supermarché, cinémas…
La ville chinoise mérite le détour aussi, pour son décor et ses spécialités culinaires de l’Empire du Milieu.Merci encore Yupa pour tes comptes rendus si passionnants sur ton séjour au Japon ! 😀
C’est chouette qu’il y ait un documentaire qui soit dédié à William Bill Hanna et Joseph Joe Barbera ! 😀
Je crois savoir en effet que Tom et Jerry est LA série de cartoons la plus populaire au Japon et que ce duo comique légendaire est une véritable institution au pays du Soleil levant…
En tout cas merci pour tes conseils avisés: je prévois bien d’ici les prochaines années d’aller au Japon et, si je vais à Kobé, j’irai visiter le centre de loisirs et de restaurants Mosaic. 😉
Bien vu Xanatos, le flyer Daimaru sur le docu Hanna & Barbera montre Tom et Jerry exécutant ensemble un pas de danse en canotier et canne à pommeau…
Ni no Kuni (Le deuxième monde) vaudra vraiment le détour je crois, à moins d’un faible scénario.
J’ai beau sillonner Osaka après Okayama, Hiroshima, Köbe et Tokyo-Ueno, je n’ai pas encore trouvé un seul restaurant “japanese only”, mais courage ! Matthieu Pinon est sûr que “c’est très courant” !! On le lui a dit, car il n’est jamais venu ici. C’est un très mauvais calcul économique, soit dit en passant, car les étrangers, venus goûter des curiosités culinaires, sont bien moins regardants que les Japonais lambda. Mais bon, il y a des cons partout, il y a donc sûrement des patrons de ces restaurants par ci- par là, dans un pays où il y en a PARTOUT, je le rappelle, des hauts étages aux sous-sols des immeubles.
A Osaka, attention ! Autant qu’à Tokyo, vous risquez d’errer longuement en surface sous trois autoroutes superposées en vous demandant à quel site correspond votre plan de rues, et en sous-sol quelle est la sortie qui vous mène ailleurs que sous les autoroutes susdites : la 38 ? la 46 ? Les deux énormes labyrinthes du genre sont la gare Nord, Umeda, et la gare Sud, Namba. J’ai longtemps eu peur d’Umeda ; mais je viens encore de me paumer dans les galeries de Namba 🙁 . Osaka se développe entre les deux, moderne et bureaucratique, mais à gauche il y a Americamura, le quartier jeune, branché, farfelu, aux fringues délirantes et à la population assez étrange parfois, et à droite il y a le château, reconstruit mais superbe musée de l’ère Momoyama : au printemps son parc est bourré de cerisiers.Le Musée Oriental de la Céramique est de réputation mondiale.Alors là, je suis à Nara, emplie de formidables temples très antiques – du moins pour leur fondation, car ils furent retapés maintes fois, voire totalement reconstruits. D’un autre côté, comme on ne voulait aucune innovation d’architecture, ça roule pour l’antique, juste un peu fake. Il est tout de même bon de savoir que l’énorme Tôdaiji, le plus grand bâtiment de bois du monde, ne fait que les 2/3 du bâtiment original !! Celui qu’on voit date en fait de 1709, sous Louis XIV quoi.
L’autre célébrité de Nara, ce sont les quelque 1200 daims qui se baladent en totale liberté dans le Grand Parc, entre les temples et les musées. Sans doute les ramène t-on quand ils s’aventurent dans les ruelles du vieux Nara ou dans les shotengai (galeries couvertes commerciales). On ne doit les nourrir que de biscuits adaptés à leur bonne santé, vendus dans le parc par des retraité(e)s (beaucoup de petits boulots d’appoint leur sont réservés). Les daims me stupéfient ! dans le temps, ils bouffaient et c’est tout. Maintenant ils ont appris à quémander leurs biscuits en faisant la courbette, comme tout bon Japonais ! D’autres, les plus jeunes, se postent là où deux lanternes de pierre géminées surplombent les allées, et prennent une pose juste entre les deux lanternes, sachant qu’ils seront abondamment photographiés et récompensés de biscuits. Les daims se créent une culture de communication avec les humains…
Le nouvel empereur Narihito a présidé une cérémonie de commémoration de la fin de la guerre mondiale, fastueusement mise en scène. Ce n’est pas du fait de la date (74e commémoration) mais du fait que c’était sa première fois, avec discours.
Nara est bourrée de touristes occidentaux, dont pas mal de Français. J’ai l’impression que les Allemands, les Italiens, les Américains et les Hispaniques dominent, mais il y a de tout. Encore un endroit où l’on ne risque pas de trouver des restaurants “Japanese only”, on en est à cent lieues ! “Welcome”, “English menu”, “Tax Free for Foreigners” est le leitmotiv. Deux ou trois restos s’essaient même aux clients musulmans en affichant “Menu Haram”, ignorant sans doute que c’est “Halal” ! Ils n’ont personne, puisque “haram”, même terme que “harem” signifie “interdit, sacré, pas touche”…
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