En guise de prologue : lorsque j’ai acquis les DvD de Saiyuki, j’étais assez impatient de voir si cette série méritait ses galons de 1ere à l’animé grand prix japonais.
Résultat des courses : un gros Bof.
Pourtant, j’y ai vraiment mis du mien, mais pas moyen de m’enthousiasmer plus qu’en regardant un épisode de Denver.
Déjà, un élément qui m’a très vite lassé : l’utilisation des CGU à tort et à travers (pour la destruction des monstres, entre autres).
Quand les studios comprendront-ils qu’il y a la manière d’introduire des effets retravaillés par ordinateur ? Subtilité, dosage, et surtout un minimum de nécessité. Sans quoi on finit à terme par agacer les plus tatillons (c’est-à-dire moi).
Enfin, tout cela aurait pu être facilement compensé par un début de scénario bien ficelé, à tenter qu’il ait un jour existé.
Personnellement, je n’ai pu voir qu’un amalgame de complots grotesques, de disputes singe-kappa pervers, de discours de moine cynique, le tout agrémenté de quelques combats sans grand intérêt contre des ennemis souvent aussi charismatiques que Gargamel. Je vais sûrement me mettre à dos les fans de Kogaiji, mais à part lui (qui n’est déjà pas franchement éblouissant non plus), quels ennemis m’ont laissé une impression positive ? Aucun.
Mais revenons sur ces combats. Le découpage m’a vraiment déplu, puisqu’il a le chic de tronçonner l’action, de rendre le tout assez mou, indigeste, sans saveur. Une farandole de micro-scènes d’action sans véritable fil conducteur.
Bon, bien entendu, quelques épisodes sont parvenus à sortir du lot, et à étancher ma gorge désespérément dessechée.
Mais c’est vraiment trop peu. Car sur un ensemble de 26 épisodes, je m’attendais au moins à en voir 12 ou 13 d’intéressants.
Bref, quand je me remémore Saiyuki, je n’ai bien souvent en tête que des images fixes vantant les mérites d’un nouveau boys band à la mode. Mais surtout, j’ai bien du mal à cataloguer cette série dans un genre : parcours initiatique ? pur shonen 100% combat ?
Cette série, pourtant intitulée “chronique de l’extrême voyage” a justement failli dans sa mission de me faire voyager, de me montrer de la diversité, du neuf, du dépaysant, de me transporter.
Cruelle désillusion…
Enfin bon, je reverrai ces Dvd à l’occasion… histoire de me refaire une opinion.
