Et maintenant le sujet destiné aux Shôjo.
Shôjo
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Et maintenant le sujet destiné aux Shôjo.
Oh ben je vas quand même l'étrenner, ce topic, avec un petit shôjo sans prétention, qui sera terminé en 3 volumes, et dont 2 sont déjà parus :
Vamos là!, chez Doki-Doki, de OSADA Yoshimi.
Ce n'est pas désagréable comme dessin, à part un léger point faible chez la mangaka à propos du dessin des bras.
Un manga théoriquement consacré au “Futsal”, ou football féminin à 5 et en intérieur, mais en fait on n'y vient vraiment qu'au volume 2, car le premier ne déborde guère de l'analyse psychologique d'une lycéenne / héroïne centrale, Kamasaki, murée dans sa misanthropie solitaire et le “sale caractère” qu'elle affiche. Mais alors qu'elle entre en seconde année ( = notre “Première”), la pétulante Kume force ses défenses et son amitié, simplement parce qu'amie de tous à son inverse, elle déteste l'ostracisme que subit Kamasaki. Or, Kume étant la capitaine du club de futsal, elle va l'y attirer ; les tensions entre les filles sont bien rendues, et naturellement les garçons tournent autour, dont un timide-gêné qui a un sentiment fort pour la “terreur” Kamasaki. Bien sûr on comprend vite que celle-ci en réalité meurt d'envie de sortir de son isolement, mais elle le crée sans cesse car son énergie vitale s'exprime par les rebuffades envers les autres. En bonne logique, le foot féminin sera l'exutoire lui ouvrant les portes vers Autrui.
L'humour passe bien la rampe ; comme quand Kamasaki parfois tient le ballon juste devant sa figure pour que les autres ne voient pas qu'elle a viré écarlate sous l'inattendu d'un compliment : “Mais qu'est-ce qu'elle nous fait ??!” 😂 .
Le relationnel est très finement étudié, surtout, et l'on apprend plein de détails sur ce point si important des moeurs japonaises. Par exemple on apprend qu'un lycéen qui insulte une fille perd la face et “s'abaisse” car assimilé à un bambin du Primaire ; ou qu'il est devenu prestigieux qu'un(e) plus jeune vous élise comme senpai, se plaçant au niveau de kohai, car la chose n'a plus rien d'automatique dans les faits, à la différence du Japon plus ancien (on me l'avait déjà dit).
Kume est une intéressante antithèse à l'héroïne, par son culte de la sociabilité et de la joie harmonique autour d'elle, mais bien sûr Kamasaki la Misanthrope déchirée mérite son statut de personnage central, et les 4 ou 5 autres persos se trouvent bien caractérisés et cernés aussi. Puis, on apprend ce qu'est le futsal ! 😉Le Pavillon des Hommes est l'oeuvre d'une femme, tourne essentiellement autour d'intrigues sentimentalo-sexuelles sans le moindre porno, jubile beaucoup sur les bôô visages et splendides vêtements, mais est-ce pour autant un shôjo manga ?? peut-être, encore une fois les bons manga sont ceux qui, d'une manière ou d'une autre, échappent à la recette de cuisine formatée toute faite, et ce n'est que logique.
Les volumes 4 et 5 me laissent un peu sur ma fin, ça devient un peu lassant, le super-bôô intendant (sosie du précédent) et son histoire sentimentale avec la jeune shogoun à peu près semblable à la précédente. Enfin le détournement de l'Histoire est une très belle idée, quand même !Moi, j'aime les beaux shojo bien fait ! Mais mon préféré du moment, c'est Kilari !
C'est une série en 14 tomes qui raconte les aventures d'une jeune fille de 14 ans, très mignonne mais très gourmande, qui va tomber amoureuse d'un garçon jusqu'au jour ou elle découvre que c'est une idole ! Alors elle va tout faire pour être avec lui et elle aussi devenir une idole . Una super série pour tous les grands fans de shojo !Moi, j'aime les beaux shojo bien fait ! Mais mon préféré du moment, c'est Kilari !
C'est une série en 14 tomes qui raconte les aventures d'une jeune fille de 14 ans, très mignonne mais très gourmande, qui va tomber amoureuse d'un garçon jusqu'au jour ou elle découvre que c'est une idole ! Alors elle va tout faire pour être avec lui et elle aussi devenir une idole . Una super série pour tous les grands fans de shojo !Mais oui, c'est assez marrant, Kilari (ou Kirari ou Kilali ou Kirali, vu que c'est pareil en japonais) !
Je reviens sur Vamos Là, qui m'a un peu déçu avec le dernier volume, malgré un très bon passage sur l'”agression” d'une gamine par l'héroïne principale, Kamasaki. Après, ça se gâte à mon avis, le match de foot est lourd et n'est pas jouissif vu que Kamasaki fait perdre son équipe, puis on s'ennuie. Kume est à la fin très sous-exploitée, alors qu'elle pourrait avoir un arrière-plan.Parlons un peu des bons shojos (donc pas des daubes de Minan) et accessoirement des josei. Pour moi, il y a 2 éditeurs principaux dans ce type de mangas.
L’historique : Akata qui s’est spécialisé dans ce segment lors de sa création et dont l’image est fortement liée à ce créneau. L’éditeur avait notamment commencé avec Fruits Basket et nana : du très lourd donc. Il publie encore beaucoup de shojos parmi lesquels je signalerai notamment :
– A fleur de peau : une collégienne mannequin se retrouve à la campagne suite à une mutation de son père. Elle y rencontre Ko, le caïd du coin fils d’une riche famille. Le scénario et les personnages ne sont pas du tout cliché, beaucoup de passages sont malsains mais jamais voyeuristes et font réfléchir.
– Simple comme l’amour : autre manga « campagnard » datant des années 90. J’ai du mal avec le style graphique (ces lèvres…) et avec la lenteur du titre mais certains tomes, comme le 9, sont très intéressants. La série faisant un bide (prévisible), la parution s’est ralentie.
– Le pacte des yokaïs : ça se passe… à la campagne. Natsumi est un jeune homme qui peut voir les yokaïs (des sortes de fantômes-esprits-divinités japonais) et qui a souvent été rejeté par ses camarades et sa famille qui le prenaient pour un menteur. Vivant maintenant chez de lointains parents, il est aimé par ceux-ci et par ses camarades mais ne leur parle pas de ses dons de peur d’être rejeté. Il découvre un jour que sa grand-mère avait établi une liste de yokaïs qui lui devaient obéissance et va les délivrer avec l’aide (plus ou moins volontaire) du plus puissant d’entre eux, maître griffu. Ce shojo est un poil répétitif au début mais l’humour et la sensibilité de l’auteur rattrapent largement ce défaut qui, au demeurant, finit par disparaître. Peut-être le meilleur titre actuel de l’éditeur.
– Otomen : un garçon fan de kendo et à l’image virile est en fait un amateur de nourriture sucrée et de travaux féminins, un otomen. C’est assez drôle, les personnages sont sympathique ; mais les chapitres sont inégaux et l’histoire un peu guimauve. Ceci dit, la lecture reste agréable.
– Switch Girl : le gros succès d’Akata avec une héroïne qui navigue entre un look de fille parfaite et un comportement ultra-négligé. La série est très inégale, avec des passages hilarants (mais plus souvent les commentaires de l’auteur que le manga lui-même) mais aussi des histoires très répétitives (enlèvement-tentative de viol-sauvetage) et une trame principale qui avance peu.Akata a aussi pas mal de mangas basés sur un thème original : l’héroïne, au choix, pratique le shiatsu, est trop grande, fait des sushis, se bat… Je ne suis pas enthousiasmé par ces mangas, même s’ils peuvent avoir des passages intéressants : le thème original ne cache pas le caractère assez superficiel et peu creusé des personnages. Sur le marché du shojo, je trouve donc l’éditeur en déclin par rapport à ses origines ; et ce d’autant plus qu’un nouveau concurrent est apparu.
Kana n’est pas complètement nouveau sur le marché des shojos : l’éditeur avait notamment déjà publié Lady Oscar ou Paradise Kiss. Mais depuis 2 ans, je trouve qu’il publie plus de titres et d’une très grande qualité.
Cela a commencé avec Cat Street, manga de Yoko Kamio qui avait déjà publié le soapesque mais néanmoins très bon Hana Yori Dango (chez Glénat). Keito, l’héroïne, est une ancienne enfant actrice qui, à la suite d’un traumatisme, a décidé de rester enfermée dans sa chambre et est devenu une ikkokomori. Un jour, elle rencontre quelqu’un qui lui propose de venir à l’école ouverte El Liston. Cela va changer sa vie. Les personnages évoluent, sont décrits avec beaucoup de nuance et d’intelligence sans que le manga ne tombe jamais dans le pathos ou dans l’irréalisme. L’humour et l’émotion sont présents quand il faut et le manga ne dure que 8 tomes. Indispensable.
Plus récemment et pour prendre des mangas toujours en cours, je signalerais :
– 2 mangas classiques avec triangle amoureux entre l’héroïne, le beau gosse ténébreux et le malin comique : Akuma to love song et Strobe Edge. Si le point de départ est classique, dans chacun des deux mangas, les personnages sont suffisamment creusés et ont assez d’originalité et de vie pour qu’on s’y attache (un peu ce qui manque aux derniers mangas d’Akata que j’ai cités) : le mauvais caractère allié à la maladresse de Maria dans Akuma… ou la sincérité et la gentillesse de Ninako dans Strobe Edge en font des personnages très réussis. A noter que Strobe Edge commence assez classiquement mais s'améliore au fil des volumes.
– Hotaru, un joseï qui ressemble a priori beaucoup à Kimi Wa Pett (chez Kurokawa) mais qui prend petit à petit son identité propre et qui séduit grâce à son héroïne « poisson séchée », nonchalante et gaffeuse comme pas deux. J’aime de plus en plus ce manga qui doit se finir dans 4 tomes.
– Piece, un manga qui part d’une base tragique (une lycéenne décédée d’un cancer et qui semblait ignorée de tous ses camarades était en fait enceinte ; sa mère va demander à Mizuho d’enquêter sur elle) mais n’est, à la lecture du premier tome, pas larmoyant. L’enquête permet en effet de mieux comprendre les différents personnages, leurs motivations, leurs peurs, leurs choix… On a ainsi hâte de découvrir les différentes pièces du puzzle.Les autres éditeurs ont aussi des shojos intéressants mais en moindre quantité à mon sens.
Quand il n’édite pas les daubes de Minan, Panini a quelques bons titres comme Babe my love (manga en 7 tomes fini depuis longtemps sur un lycéen qui élève sa petite cousine abandonnée par sa mère : un manga avec des personnages géniaux, drôles et attendrissants) ou Saiyuki (un shôjo d’aventure action yaoisant).
Kaze édite notamment les excellents titres de Setsona Mizushiro : sortent encore actuellement Heartbroken chocolatier et Black Rose Alice. Je signalerais aussi L’arcane de l’aube, un manga médiévalo-fantastique dont l’auteur est venu pour la Japan Expo.
Tonkam a publié ce qui fut pour moi le meilleur des shôjos (avec Larose de Versailles mais les deux titres sont tellement différents que je ne peux pas les comparer) : Kare Kano. Aujourd’hui, je retiens surtout Hikari no Densetsu (Cinthya ou le rythme de la vie) qui va bien plus loin que le DA et a parfaitement su intégrer à son histoire le personnage de Mao, créé à l’origine pour le DA. Les scènes de danse sont dynamiques, les personnages évoluent constamment et l’auteur sait parfaitement nous faire ressentir leurs sentiments, notamment à travers les scènes de danse. Le manga me plaît beaucoup plus qu’Aishite Knight (Lucile, amour et rock’n roll), publié il y a un an.
Chez Doki Doki enfin, je citerai Puella Magi Madoka Magica, un manga de magical Girl adapté d'une série télé qui commence de façon classique mais, dès le premier tome, développe des aspects très sombres et se montre particulièrement malsain au second. J'ose à peine imaginer ce qui se passera dans le troisième et dernier volume.
En shôjo pas exceptionnel mais néanmoins sympa, j'ai découvert " Meru Puri Märchen¤Prince " de Matsuri Hino, édité chez Panini Manga.
Un petit résumé :
Airi Hoshina est un lycéenne otaku des vieilles séries qui rêve d'une vie simple et heureuse. Mais, un jour, surgit du miroir donné par sa grand-mère, qu'elle avait laissé sans surveillance , un petit garçon. Ce garçon se trouve être Alam, le prince d'un royaume magique. Mais Airi l'ignore et, voyant qu'il est seul, propose de l'héberger pendant un moment. Seul problème; à cause d'un sortilège jeté par son frère aîné, dès qu'Alam se retrouve dans un endorit obscur il vieillit d'une dizaine d'années !Comme je l'ai dit plus haut ce manga est vraiment sympa, tant par l'humour de l'auteure (qui laisse parfois à désirer) que par ses dessins.
Tu veux dire que l'humour est agréable, mais qu'il tombe aussi à plat? Bref, qu'il n'est pas toujours drôle?
Je veux dire qu'il tombe parfois à plat, avec des jeux de mots pas toujours compréhensibles.😂 je penche également pour ton interprétation “relativistique” sharbetten même temps, vu le concept, le manga ne va pas s'étaler sur 10 000 tomes, trois nuits et hop, le sort du prince est réglé 😂
C'est sûr !Déjà en quatre tomes ça s'éternise un peu…
Edit: l'histoire du sort je veux dire ! Sinon l'auteure cherche toujours des rebondissements !Komaki est une lycéenne normale, pas spécialement douée ni mauvaise à l'école ou dans un autre domaine particulier. Comme beaucoup, elle a un petit ami avec lequel elle s'entend bien mais hésite à aller plus loin. Un jour, alors qu'elle se réveille, elle s'aperçoit qu'elle repère et identifie des odeurs lointaines ou peu fortes. Elle apprend vite que cela est dû à un parasite alen qui s'est installé dans son cerveau, ces aliens permettant aux parasités d'avoir un de leurs sens surdéveloppé (pour Komaki, ce sera donc l'odorat). Cette capacité va changer la vie de Komaki.
Plusieurs mangas d'Akata (J'aime les sushis, Fight girl…) pourraient, à mon sens, être qualifiés de mangas-prétexte : un thème censé être original et attirer les lecteurs ais qui cache un scénario et des personnages creux. Le terme peut aussi être utilisé pour Parapal mais, cette fois-ci, dans un sens positif : le thème fantastique n'est ainsi pas là que pour intriguer le lecteur. Il a ainsi une véritable utilité dans l'histoire, ces capacités permettant aux personnages de découvrir certaines choses. Mais surtout, il permet de présenter et de mettre en valeur les sentiments, les doutes et les interrogations des adolescents, à la manière de ce que faisait Natsuki Takaya dans Fruits Basket avec la malédiction et les transformations.
Ce sont en effet bien les adolescents, et notamment leur éveil aux plaisirs des sens, qui sont au coeur de Parapal : Komaki gagne ainsi rapidement en complexité mais les autres personnages, parasités ou non, sont également intéressants (un seul est vraiment manichéen mais je pense qu'il n'est là que pour ce tome). La dernière partie du tome présente également une intrigue très réussie et prenante, permettant de développer les personnages sans les juger. Un excellent premier tome donc. J'espère que la suite sera du même niveau.
Welcome to Hôtel William Child Bird
Histoire de Yukako Kabei
Illustré par Rihito TakaraiKizuna Eto est une adolescente de 16 ans qui passe ses nuits à séduire des hommes riches afin de les dépouiller de les dépouiller de leur argent. Vivant seule et déscolarisée elle va faire la rencontre de Yuki Inoue. Cette jeune femme va alors lui proposer de poser pour son cousin, le jeune peintre Yûsei Asai, et de quitter ainsi sa vie peu recommandable.
Une fois n'est pas coutume, j'ai lu un Shôjo. Bon, j'avoue, il n'est pas à moi. Ayant trouvé le pitch de départ assez intéressant et la série étant courte (3 tomes), je me suis lancé. Au final, je suis globalement déçu. Si j'ai apprécié le dessin plutôt mignon, l'histoire ne tient pas vraiment la route. Le début se révèle intéressant puis le manga perd peu à peu de sa saveur. L'héroïne change bien trop vite. En quelques pages, elle semble quitter complètement sa vie d'avant. De plus, pour une fille des rues, elle se montre trop rapidement gentille et serviable. Le peintre est lui d'un caractère tout ce qu'il y a de plus classique (le genre beau ténébreux) et bien sûr l'héroïne va le préférer à son cousin.. Seul la cousine , enfin, le cousin, relève un petit peu le lot avec ses habits féminins.
Les personnages sont très plats et leur vie est à peine survolée. On ne sait rien du passé de l'héroïne. Comment une jeune fille si gentille a pu se retrouver dans la rue. Et le comble est atteint quand on apprend qu'un riche Anglais, dont on ignore les raisons, lui verse de l'argent pour subvenir à ses besoins. Le personnage de Yuki est à peine survolé et celui de Yûsei tout juste un peu plus creusé.
Dès les premiers chapitres (intéressants) passés, on lit une suite de situations plus convenues les unes que les autres. L'évolution des sentiments de l'héroïne suivant exactement le chemin que l'on attend. Puis on arrive à la fin. Bon, si les fins de Shôjo sont souvent comme cela, je vais peut-être revoir mon jugement sur Kids on the slope et finalement dire que c'est une excellente fin 😂 . Parce que dans Welcome to Hôtel William Child Bird, on touche vraiment le fond. L'auteur met deux trois événements (très positifs bien sûr) qui arrivent comme un cheveu sur la soupe et…hop, tout est bien qui finit bien ! On n'échappe pas non plus aux retrouvailles trois ans plus tard où tout le monde s'aime comme il faut.
En résumé, un manga que je ne conseille pas tant l'idée de départ est massacrée. Il est vrai que je ne suis sûrement pas la cible visé par ce genre d'oeuvre mais je pense que l'on peut faire beaucoup mieux. Pour mettre une note, disons,… 7/20
J'ai beaucoup aimé ce dernier volume. Contrairement aux précédents, il a le mérite de se démarquer de la série animée en apportant plus de détails (et donc de profondeur) sur ce qui arrive au trio de personnages principaux après la fin de leur scolarité : ce sont surtout Kaoru et Ritsu qui en bénéficient, avec une relation parfois chaotique et difficile mais bien plus développée et une conclusion que je trouve plus satisfaisante. Le trait de Yuki Kodama, inhabituel pour un shojo, convient très bien à ces personnages et met bien en valeur leur personnalité et leurs sentiments. Au final, en 9 volumes, l'auteur a su créer un univers et un ton bien particuliers qui font de ce manga une réussite.
J'ai du mal avec un des thèmes de Six Half mais il est indéniable que l'auteur a du talent et le traite de façon subtile et intelligente (pas à la Un drôle de père). Le titre fait certainement partie des meilleurs sojos de l'année.
Et Mon histoire est aussi excellent, avec un côté gangnan assumé mais des personnages très attachants et beaucoup d'humour.
J'avais entendu parler de ce revirement dans le tome 2 de Six Half sur certains forums, mais je n'ai pas tout lu pour éviter la déception avant d'avoir découvert ce fameux tome. Pour le moment je n'ai lu que le tome 1.
Pour Mon Histoire, j'ai beaucoup aimé le message que semble transmettre le manga : il vaut mieux parfois regarder l'homme qui physiquement ne paie pas de mine mais reste gentil et attentionné avec la fille, que de fondre sur le bellâtre qui ne nourrit aucun sentiment en retour. C'est un thème finalement très proche de la Belle et la Bête, un de mes contes fétiches depuis bien longtemps.
Suna n'est pas non plus un bellâtre. Comme les autres en fait (et ça contribue beaucoup au charme du manga), c'est un personnage gentil et attentionné avec les autres. Ca fait plaisir d'avoir cette bienveillance dans un manga, et pas des personnages qui mijotent des coups tordus pour briser des couples.
A noter aussi qu'il y a une adaptation animée du manga, disponible sur Crunchyroll : elle est très réussie et apporte quelques plus, notamment une très belle musique et un dessin de type pastel qui renforcent encore l'impression de douceur et de gentillesse de l'histoire.
J'avais oublié de citer ce point, mais j'ai justement beaucoup apprécié le statut de Suna qui loin d'être l'obstacle/l'ennemi est juste un jeune homme qui ne s'intéresse pas particulièrement à l'amour (pour l'instant) alors que toutes les filles ne voient que lui, et qu'il veut laisser sa chance à Takéo.
Pour l'anime, j'ai vu le premier épisode (c'est lui qui m'a donné envie de tester le manga) et c'est une adaptation assez sympa, bien faite. Par contre le doublage japonais tombe dans ses travers habituels, même si en s'habituant ça passe.
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