Alors, après un brillant sondage qui m'as rapporté une victoire à l'hunanimité : un oui pour un exprimé 😂 , voici le topic consacré au Shônen. Donc ici on parles des shônen que vous avez lu, que vous ne mettriez pas dans vos mangas préféré du moment et qui ne méritent pas un topic à part entière. Lancez-vous
Shônen
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Allez, je veux bien, quoique je sois peu amateur de shônen vu mon grand âge :
Je recommande deux séries d'Akihiro Ito, Geobreeders et Wilderness. A vrai dire je ne sais pas si c'est à proprement parler ce que les Français appellent shônen, mais au Japon ça l'est.
Ito dessine magnifiquement, il a un talent spécial pour les scènes d'action-poursuite échevelées, dantesques et à la limite du décrochage qui durent, qui durent… Il maîtrise aussi un humour excellent, du genre pince-sans-rire. Ah, et ses filles sont très jolies (je regarde moins attentivement les garçons).
Chez Pika pour Wilderness, chez Doki-Doki pour Geobreeders.Allez hop je me lance dans les critiques des shônen de quelques shônen de ma mangathèque.
je commence avec Ranma 1/2. Un des manga les plus drôle que j'ai jamais lu. Un must de la comédie romantique. pour ceux qui ne connaissent pas il s'agit de l'histoire de Ranma Saotome, 16ans, expert en arts martiaux, qui s'installe avec son père dans la famille Tendô. Les parents des deux familles ayant arrangé un mariage entre Ranma et la benjamine de la famille Tendô : Akane. Mais Ranma a une particularité : il se transforme en fille au contact de l'eau froide.
Dans ce manga Rumiko Takahashi a su mélanger très habilement les éléments d'un shônen de baston et de la comédie romantique. On prend plaisir a suivre les histoires des 2 personnages principaux ainsi que du nombre incroyable de gens, tous plus loufoque les uns que les autres, qui les entoure. Les différentes histoires peuvent presque se lire indépendamment bien qu'il y ai une certaine continuité notamment dans l'évolution des relations entre les personnages. En ce qui concerne le dessin, il est très jolie, bien que l'édition française soit en sens de lecture occidental (ce qui provoque parfois quelques problèmes vu que c'est la technique du miroir qui est utilisée). Le grand art de Rumiko Takahashi étant de dessiner des jeunes filles qui sont toutes magnifiques. En résumé, un bon shônen qui se lit à tout âge et qu'il ne faut pas manquer.On continue avec Inu-Yasha. On suit ici les aventures de Kagome Higurashi qui le jour de son 15ème anniversaire se retrouve projeté 500 ans dans le passé pendant le Sengoku Jidaï. Elle y fera la rencontre d'un jeune Hanyo (demi démon): Inuyasha. Ensemble ils vont se mettre à la recherche des fragments de la perle de shikon et de l'infame Naraku.
C'est la saga fleuve de Rumiko Takahashi et j'en suis à peu près a la moitié. Pour le dessin, rien à dire, c'est comme Ranma 1/2. Pour le reste il s'agit d'un shônen fantastique avec des éléments humoristiques et romantiques. Le grand talent de la mangaka se retrouve dans l'invention de tout les personnages (démons, kami…) peuplant cette oeuvre. Ils sont inspirés de la mythologie japonaise mais la mangaka a réussi a en faire quelque chose d'unique. C'est assurément l'oeuvre la plus sombre de Rumiko Takahashi. D'ailleurs pour ceux qui ont lu HxH, la fin d'Inuyasha pose la même question que celle posé à Gon et ses amis pour qu'ils puissent se rendre à l'examen de Hunter. Sauf que Kagome y répond elle..Je vais finir par Que sa volonté soit faite. Les 2 arguments de ce shônen sont l'humour et le moe. L'histoire nous raconte l'hisoire de Keima Katsuragi, otaku des jeux de drague, surnommé le Dieu Tombeur dans le monde des jeux. Il passera sans faire exprès un contrat avec les enfers et se retrouvera a chasser les âmes en fuite avec la diablesse Elsea de Lute Irma dite Elsy (Moe, moe,MOE!!!!! 😁 ). Problème, ces âmes se cachent dans les failles du coeur des jeunes filles et Keima n'as jamais séduit une fille réelle.
Comme je l'ai dit plus haut, ce manga est une suite d'histoires comiques. Celui ci provenant essentiellement de la maladresse d'Elsy et du côté pur otaku de Keima. le dessins n'est pas mauvais mais il est loin d'être exceptionnel. Pour le reste le conceptt de base est quand même assez original mais après on reste dans les ressorts comiques classiques. Actuellement il n'y a que tomes sortis en France mais il sera intéressant d'étudier l'évolution de Keima au fil des tomes car ce dernier ne reste pas insensibles aux charmes des conquêtes qu'il se voit obligé de faire. En définitive un manga plaisant qui ravira les Otak. 😛
Attention ne surtout pas appliquer les techniques de drague de Keima dans la vie réelle 😃J'ai lu récemment un shônen de type "fantastique par intrusion discrète dans la réalité", ce qui est le seul genre de fantastique que j'aime vraiment (ou bien j'aime la féerie, mais c'est autre chose).
C'est Hanako et autres légendes urbaines, de Sakae Esuno ( éditeur Sakka).
Il n'y a que 4 volumes. Ce n'est pas trop mal, mais pas non plus bien transcendant, ça peut plaire, notamment à des ados ou jeunes ados.
Kanae est une jeune fille qui est hantée par une "légende urbaine", celle de "l'Homme avec une hache sous son lit". Elle trouve sur internet une agence de détectives qui est spécialisée sur ces cas, et y rencontre M. Asô, beau jeune homme qui en fait craint comme la peste ce genre d'affaires, mais les résout toujours ; son assistante est une sorte de petite fille, Hanako, qui occupe constamment les toilettes, car elle est "le fantôme des toilettes", autre "légende urbaine" ; son problème résolu, Kanae vient aider au bureau d'Asô et Hanako, et chaque chapitre traitera une "légende urbaine" différente, La Femme Défigurée, Les Hommes-Poissons, etc.
Le dessin est plaisant à l'oeil, mais assez pauvre.
Il y a des chapitres réussis, émouvants, et d'autres plus faibles ; chacun des trois héros traîne un mystère dans son passé, tout s'agencera bien au final, et ma foi tout cela est une agréable détente.Hum, pour un post très rapide, je parlerais comme ça de Samurai Deeper Kyo, qui est un manga sympa a l'air de part son aspect décontracté et son personnage charismatique et énigmatique. L'histoire (outre le fait qu'on parle une fois de plus de samurai !) demeure assez intéressante et s'oriente finalement vers un arc principal qui consiste à découvrir l'étrange passé de Kyo (et de Kyo bis !!!).
Le seul truc qui m'a franchement traumatisé dans ce manga, mais vraiment beaucoup (depuis, j'ai des frissons dans le dos lorsque je l'entend !), c'est la phrase : c'est donc ça le machin truc bidule qui va, qui au bout d'un certain nombre de tomes (je ne sais plus lequel désolé – pour la collection en 34 volumes), va ressortir plusieurs fois !!!Sinon à l'époque ou j'ai commencé à lire ce mange (c'est simple, c'était mon 2ème véritable achat après dbz et l'anime n'était pas encore sortis), j'avais des frissons dans le dos à l'attente de chaque nouveau tome !
Allez, je veux bien, quoique je sois peu amateur de shônen vu mon grand âge :Mais quelle âge peut-eu donc avoir Yupa ? C'est pas la 1ère fois que je te vois dire que tu est âgé (plus de 18 ? Allez soyons fou, plus de 20 ans ???)
Tu multiplies au moins par fois trois tes chiffres et tu chauffes pour l'age du Yupa (bien que je ne lui aie jamais demandé son age, ça serait pas correct !).
Sinon, je viens de voire que dans Bleach on est passé sur un arc rien-à-voir avec tout ce qu'il y avait avant. Je suis un peu partagée sur cette décision. Autant je suis contente de continuer à lire du Bleach, autant pour moi la série commençant avec Aizen, je trouvais ça logique qu'elle finisse avec son arc.
Au moins par trois ? Ça va faire beaucoup si on multiplie par 4 ou 5 😃😂 😂 😂
Nan, pas trois fois 20 ! mais un peu plus du demi-siècle, dame, c'est que j'en ai bavé, mwé, quand je suis allé au Japon en 80, avec mes premières thunes durement gagnées, et suis revenu avec plein d'étoiles dans les yeux et des mangas plein la valoche ! en France on me jetait des trognons de pommes, on me crachait à la gueule, depuis les conservateurs jusqu'aux “undergrounds” ; mais l'inclassable, j'ai toujours aimé cela, et dans tous les domaines. Bref.Je crois que l'auteur de Hanako, Sakae Esuno, est une femme, mais l'ambiance est plutôt “shônen” que “shôjo”, ah là là, encore un inclassable !
Il y a des femmes qui font du shônen, n'est-il pas ? à commencer par l'illustre Rumiko Takahashi.Je crois que l'auteur de Hanako, Sakae Esuno, est une femme, mais l'ambiance est plutôt “shônen” que “shôjo”, ah là là, encore un inclassable !
Il y a des femmes qui font du shônen, n'est-il pas ?
Oui, il y a des femmes qui font du shônen [lisez le n°3 de Manga – 10 000 images, vous aurez même des chiffres, des noms et des surprises !], mais Sakae Esuno (venu en France comme invité à Japan-Expo) est bien un homme.Sinon, je viens de voire que dans Bleach on est passé sur un arc rien-à-voir avec tout ce qu'il y avait avant. Je suis un peu partagée sur cette décision. Autant je suis contente de continuer à lire du Bleach, autant pour moi la série commençant avec Aizen, je trouvais ça logique qu'elle finisse avec son arc.
Eh bien tu vois, moi ça ne me fait même plus plaisir de lire Bleach. Je trouve que c'est juste du grand n'importe quoi à présent, l'esprit est mort. J'ai tout simplement lâché la série qui se fini bien (bien que j'ai trouvé qu'on est un arc qui dure 3 plombe j'ai les arrencars, et qui se fini de manière absolument fulgurante avec un combat contre le super grand méchant qui dure 3secondes … quelle déception) 😉
Pour moi, cet arc marque tout simplement la fin de l'arc qui englobait la série dans sa globalité. Enfin je sais pas, je suis resté sur ma faim …
Pourquoi tuer un si beau manga ? Pourquoi ne pas dire “stop” et finir tout simplement avec Aizen, mais en développant un peu plus le tout (le secret des pouvoirs d'Ichigo, qui est en réalité le papa, le secret des rois je ne sais plus quoi). Si c'est tenir pour tenir, autant dévoilé les grands mystères qui ont la possibilités de retenir notre attention et pas faire le truc banale du quelques années plus tard (Ichida qui se fait ruiner en 5 seconde en plus, ça, ça m'a achever je crois (même si je l'aime pas, faut pas déconner et tant qu'à se faire lyncher, autant qu'il meure !)Allez, je veux bien, quoique je sois peu amateur de shônen vu mon grand âge :
Je recommande deux séries d'Akihiro Ito, Geobreeders et Wilderness. A vrai dire je ne sais pas si c'est à proprement parler ce que les Français appellent shônen, mais au Japon ça l'est.
Ito dessine magnifiquement, il a un talent spécial pour les scènes d'action-poursuite échevelées, dantesques et à la limite du décrochage qui durent, qui durent… Il maîtrise aussi un humour excellent, du genre pince-sans-rire. Ah, et ses filles sont très jolies (je regarde moins attentivement les garçons).
Chez Pika pour Wilderness, chez Doki-Doki pour Geobreeders.Je ne savais même pas que Geobreeders était d'Ito. Du coup, ça m'intéresse.
Wilderness est une des grosse surprises que j'ai eues ces dernières années. Un manga pure action, sans aucun temps mort, avec un scénario qui tient la route. Je ne suis pas spécialement fan du genre road movie/ gunfights, mais je ne m'ennuie pas une seconde quand je lis ce titre. En plus, Ito ne snobbe pas le fan service, ce qui est tout en son honneur.
Quant aux dessins, ils sont irréprochables, le gars maîtrise parfaitement ses scènes d'action.
L'individu a aussi dessiné le western Belle Starr, dont un seul tome était sorti chez feu Manga Player. Ce serait bien que Pika essaie de reprendre ce titre, tiens.Wilderness est une des grosse surprises que j'ai eues ces dernières années. Un manga pure action, sans aucun temps mort, avec un scénario qui tient la route. Je ne suis pas spécialement fan du genre road movie/ gunfights, mais je ne m'ennuie pas une seconde quand je lis ce titre.Tout pareil !
Donc je te promets bien du plaisir avec Geobreeders, série un peu plus orientée humour (et fan-service, et quand un type dessine aussi formidablement d'aussi jolies filles…) ; le ton général hésite un peu, parfois plus sérieux, parfois plus dans la dérision, comme il arrive aussi avec Wilderness d'ailleurs. Et là les courses-poursuites, c'est la folie !! et pourtant à la base ça n'est pas un truc que je recherche !Un titre un peu difficile à classer mais que je vais mettre ici car il correspond bien au niveau de l'âge minimum de lecture 😂 .
J'ai fini le tome 1 de K-on ! (je l'ai fini 2 fois pour être exact 😃 ). Connaissant l'animé on peut s'attendre a un bon titre et je n'ai pas été déçu. Pour ceux qui ne connaissent pas, K-on ! raconte l'histoire de Yui, Mio, Ritsu et Mugi qui décident de faire revivre le club de musique de leur lycée. Il s'agit d'un manga du genre Yonkoma, c'est à dire une suite de petites histoires drôles en 4 cases.
Le tome 1 commence avec un peu de narration classique tout en couleur. C'est vraiment très mignon et cela permet d'avoir une bonne vision des personnages. On a ici à faire à un manga à l'humour extravagants et il n'existe presque aucune histoire qui ne soit pas drôle. La musique est aussi très mise en avant (plus que dans l'animé), ceci étant dû au fait que le mangaka soit lui même musicien. Beaucoup de gens reprochent à l'animé d'être trop moe, avec le manga ce n'est pas le cas. En effet, le dessin n'est pas exceptionnel bien que sur quelques belles images comme Mio en Kimono Kakifly prouve qu'il a du talent à revendre. On perd donc le côté trop mignon des héroïnes pour gagner par contre en “érotisme” comme le dit si bien Animeland. On a plusieurs situations un peu coquines et j'ai aussi l'impression (mais c'est peut être juste du fait du changement de dessin) que les jupes des demoiselles sont bien plus courtes.
J'ai ainsi trouvé ici un très bon manga qui mérite vraiment d'être lu même si vous n'êtes pas fan de l'animé. Le genre Yonkoma mériterait vraiment d'être plus publié en France et j'attends avec impatience des titres comme Lucky Star.
J'ai ainsi trouvé ici un très bon manga qui mérite vraiment d'être lu même si vous n'êtes pas fan de l'animé. Le genre Yonkoma mériterait vraiment d'être plus publié en France et j'attends avec impatience des titres comme Lucky Star.J'aime bien le genre “yonkoma”, je te donne donc raison !
Ce qui me fait penser à ce petit chef-d'oeuvre du genre, Azumanga Daioh, excellemment adapté en animé ! mais est-ce un shônen ? sans doute pas, et je m'en tamponne éperdument la paupière gauche du moment que c'est succulent.Bon un vrai shônen : Keroro, dont j'ai lu les 3 premiers tomes dans mon hôtel en regardant pendant 10 jours la pluie tomber sur la plage.
Le sergent Keroro est un vil extra-terrestre venu conquérir la Terre, mais par hasard il se fait capturer par Fuyuki, un collégien de 12 ans, et sa grande soeur Natsumi, 14 ans. Keroro a aussi le malheur que lui et ceux de sa race (car il sera rejoint par 2 ou 3 autres) font quarante centimètres et ressemblent tout à fait à des grenouilles. Autre malheur, ces extra-terrestres sont tous plus idiots les uns que les autres. Enfin Natsumi, qui a l'habitude de gérer la maison parce que la mère est la plupart du temps absente, ne manque pas d'autorité et réduit Keroro à l'état d'esclave domestique – vite consentant, du moment qu'il peut se procurer des maquettes de Gundam !
Beaucoup d'humour, grâce aussi à un très bon travail d'adaptation chez Kana !
Je vous signale aussi un petit forum “Keroro en français” qui mérite d'être visité, si vous aimez la série.Beaucoup d'humour, grâce aussi à un très bon travail d'adaptation chez Kana !Il faut quand même signaler que l'adaptation de Kana est certes très bonne, mais elle est assez élitiste!
Parce que Keroro est un manga qui sur-multiplie les références à d'autres titres, parfois de manière très subtile! A tel point que Kana n'en relève qu'une très maigre partie!
De fait, Keroro est un titre qui s'adresse aussi, et surtout, à un public de connaisseurs! Et malheureusement, Kana n'aide pas beaucoup à apprécier ces différentes références, et du coup le prive d'un plus grand public…
Ce qui est assez étrange, vu qu'un autre titre de la maison qui lui aussi multiplie les références, Gintama, fait montre d'une rigueur exceptionnelle! Même les références les plus obscures y sont signalées et expliquées!Peut-être Keroro est-il desservi par une pseudo-image enfantine (et vu que tu as lu les trois premiers tomes, Yupa, tu sais que c'est très réducteur!), qui l'empêche d'avoir droit au meme traitement?
Ce titre, comme Gintama, mériterait une véritable reconnaissance!
Beaucoup fustigent Kana, disant que c'est un éditeur qui ne prend pas de grands risques éditoriaux, mais ces deux oeuvres prouvent largement le contraire!Lisez Gintama! Lisez Keroro!
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadTorikoC'est…indescriptible…je sais pas, je cherche les mots pour décrire ce que j'ai ressenti en lisant le premier tome de Toriko, et je trouve pas! Indescriptible…
Y a quelque chose de sauvage dans ce premier volume, et peut-être dans toute la série, qui sait?
Le dessin, d'abord, dans lequel on ressent quelques influences. Dragon Ball, pour Toriko et son physique musclé, mais avec un côté plus brut, plus sauvage, en fait; One Piece, pour le bestiaire et les tronches ahurissantes qui vont avec, là encore avec un aspect brut, sauvage!
L'histoire, ensuite, qui nous emmène à l'aventure avec ce Hunter Gourmet (une autre influence évidente ici, le génial Hunter X Hunter!) qui parcourt le monde avec pour seul but de créer son menu idéal, et c'est tout!
On sent bien, néanmoins, poindre au terme de ce premier tome quelque rivalité avec d'autres Hunters Gourmets, au caractère tout aussi atypique que celui de Toriko, mais il est clair qu'il n'y aura ici nul enjeu dramatique, mondial ou personnel (pas sérieux en tout cas!)! Le héros veut juste découvrir de nouvelles saveurs au mépris du danger de la faune environnante, dans un monde où il est tout à fait normal de croiser les bien-nommés Troll-Kongs!
Vraiment, ici, pas d'intrigue sous-jacente, juste un mec qui effraie un Tigre Baron (sic) de deux fois sa taille (et Toriko porte bien ses 215 Kilos!) d'un simple sourire carnassier et défonce un GalalaGator de dix fois sa taille (au moins!), simplement avec sa “fourchette” et son “couteau” (comprendre avec ses mains nues!)
Sauvage, j'vous l'ai dit!Enfin, le gars Toriko tue, certes, mais uniquement pour se nourrir, et encore une fois, l'écosystème de ce monde-ci tient plus de la galerie de monstres titanesques que du National Geographic, et tant mieux! Parce que je ne pense pas que ce titre m'aurait captivé autrement.
En fait, on pourrait rapprocher Toriko d'un certain jeu vidéo: Monster Hunter!
Dans MH, le but du jeu est simple, il s'agit simplement de partir à la chasse aux monstres, de trouver la stratégie adéquate, sans autre enjeu que de chasser!
Ben ici, c'est pareil! Sauf que la récompense, ce n'est pas une nouvelle pièce qui permettra de se construire une arbalète ou une armure renforcée, mais mettre la main sur la denrée rare, soit pour la revendre au restaurant le plus offrant (nous sommes dans un monde où la gastronomie fait force de loi!), soit, comme Toriko, pour constituer son menu idéal!
Un titre fort donc, et sauvage surtout!
L'auteur, Mitsutoshi Shimabukuro, a tout d'un original, et à mon avis, il est à surveiller!
Rien que par ce qu'il a fait dans le premier chapitre, tout indique qu'on peut tenir là un futur Oda!
En effet, il y a une règle dans le milieu du Shônen (tacite ou explicite) qui veut que le premier chapitre doit poser la base de l'histoire et le héros! C'est d'ailleurs souvent pour cela que le premier chapitre est toujours long d'une cinquantaine de pages, car il doit raconter une petite histoire auto-conclusive, permettant de cerner le héros et les enjeux, ainsi (et surtout) que de captiver le lecteur.
Alors, pour ce qui est de Toriko, le premier chapitre (58 pages) pose la base de l'histoire, ça, c'est bon. Mais pas de petite histoire auto-conclusive ici! Pire, le héros, celui qu'on voit en couverture du premier tome, n'affrontera le GalalaGator (leitmotiv du début de l'histoire) qu'à la fin du deuxième chapitre! Gonflé l'auteur! Commencer une série en faisant mijoter les lecteurs, alors qu'il ne s'appelle pas Oda ou Togashi (Mitsutoshi Shimabukuro est un jeune auteur de la même génération que les auteurs de One Piece et Naruto, même s'il a déjà réalisé une série de 24 volumes, Seikimatsu Leader den Takeshi) !Si la suite de la série tient ses promesses et est aussi impertinente que ce que montre ce tome 1, Toriko a de beaux jours devant lui!
Oui, en fait, le mot que je cherchais me paraît évident maintenant, Toriko, c'est sauvage, et pis c'est tout.Si j'aime Toriko? Je viens de pondre une tartine dessus! ça paraît évident, non? 😂
Un titre à découvrir absolument!"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadEn effet, il y a une règle dans le milieu du Shônen (tacite ou explicite) qui veut que le premier chapitre doit poser la base de l'histoire et le héros! C'est d'ailleurs souvent pour cela que le premier chapitre est toujours long d'une cinquantaine de pages, car il doit raconter une petite histoire auto-conclusive, permettant de cerner le héros et les enjeux, ainsi (et surtout) que de captiver le lecteur.
Ah oui c'est vrai. Je viens de vérifier 😂 .
Sauf que ça ne fonctionne pas pour un de mes shônen : Inu-Yasha. Ou alors il faut estimer que Kagome est l'héroïne. Mais le premier chapitre n'est pas auto-conclusif non plus. C'est vrai qu'on peut se dire que Rumiko Takahashi peut se le permettre vu sa carrière mais si on regarde Rinne cette fois-ci le premier chapitre présente bien le héros et est auto-conclusif.Ah oui c'est vrai. Je viens de vérifier 😂 .
Sauf que ça ne fonctionne pas pour un de mes shônen : Inu-Yasha. Ou alors il faut estimer que Kagome est l'héroïne. Mais le premier chapitre n'est pas auto-conclusif non plus. C'est vrai qu'on peut se dire que Rumiko Takahashi peut se le permettre vu sa carrière mais si on regarde Rinne cette fois-ci le premier chapitre présente bien le héros et est auto-conclusif.
Comme tu le dis, Rumiko peut se permettre de faire des chapitre 1 d'une vingtaine de pages, avec le nom qui est le sien! Mais Mitsutoshi Shimabukuro, c'est pas un million seller, au départ! Il a pas vraiment le choix! Et pourtant, même en 58 pages, il a juste eu le temps de présenter, en partie, ses deux perso principaux et l'univers de la série!
C'est très frais!"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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