…personnellement, j’aime quand les gens comme thespiritt disent qu’ils n’aiment pas quelque chose, là où d’autres se contentent de dire “c’est nul”. Il s’est brièvement expliqué sur les raisons de son opinion, et mieux, il demande l’avis de fans, ce qui est encore mieux, ça fait partie du charme des discussions à bâtons rompus. Donc, moi, ce que j’aime chez Furubaaaaaa, c’est que l’on peut s’y mettre à troiiii… ooops, je dérape:
– Sur le plan formel : le dessin animé bénéficie d’une réalisation impeccable, sans baisse de niveau pour le design ou la qualité de l’animation, ce qui n’est pas toujours le cas (Evangelion, Escaflowne, Utena, Lain sont des séries que j’adore, mais il ya aussi des moments de faiblesses techniques indéniables). Le rythme alterne hystérie, réflexion, joie, tristesse avec brio (“Avec qui?” “Non, c’est une expression…”). Certains parti-pris sont parfois assez étonnants pour une série télé (l’épisode consacré au fan-club de Yuki VS Saki alterne scènes tournées au camescope, décors en 3D, incrustation des persos dans un vrai décor de métro)… Les musiques semblent ne pas casser trois pattes à un canard au premier abord, pour ensuite s’incruster gentimment dans le creux de l’oreille, et dès le troisième épisode, on se prend à fredonner les génériques doux et mélancoliques.
Le manga, quant à lui, reste de facture classique pour un shôjô. Cependant, le design des personnages ne cesse de s’affiner au fil des volumes, je me demande si la mangaka ne s’inspire pas de la version animée, qu’elle a apparement appréciée…
– Les personnages : tous plus intéressants les uns que les autres. Même Tohru, qu’on a souvent tendance à ranger parmi les héroines cruchasses de service, évolue, révèle des faiblesses ou des points forts, tout en exerçant sa fonction de “pansement sentimental vivant”. Le passage du manga où elle finit par craquer et fondre en larmes en revenant chez les Sôma en compagnie de Kyo m’a tout simplement ému. Et qui plus est, elle aime s’entourer de gadgets et d’objets aux formes sympathiques, symboliques et évocatrices, comme le laissait supposer un article paru dans un célèbre quotidien que je ne nommerai pas.
Les personnages secondaires sont admirablement bien traités, aucun n’est épargné, et tous révèlent des côtés attachants , irritants ou intrigants.
A suivre, grâce à Edith ….