C’est aujourd’hui que sort en salle l’un de nos derniers coups de cœur de l’année en termes d’animation : Ernest et Célestine. Adapté d’une série de livres pour enfants de Gabrielle Vincent, il est réalisé par Benjamin Renner (dont c’est le premier film) épaulé par le duo belge Stéphane Aubier et Vincent Patar (Panique au village).
L’histoire raconte comment une petite souris qui vit avec les siens dans le monde du dessous va se lier d’amitié avec un ours du monde du dessus. Cette rencontre improbable est due à une seule chose : tous deux n’acceptent pas les règles établies dans leur monde respectif.
Derrière cette jolie fable, on découvre d’abord un film extrêmement émouvant, pas niais, servi par une mise en scène et une animation qui respecte complètement le trait et les aquarelles de l’auteur. Visuellement, le procédé rappelle celui de Mes voisins les Yamada (Isao Takahata), mais Benjamin Renner revendique aussi ouvertement avoir été influencé par les films de Hayao Miyazaki (Mon Voisin Totoro, Le Voyage de Chihiro) et Satoshi Kon (Tokyo Godfathers). Les clins d’œil sont en effet nombreux, mais toujours respectueux, l’équipe affirmant aussi son propre style.
Vous l’aurez compris, que vous soyez petit ou grand, si vous aimez l’Animation, Ernest et Célestine (distribué par StudioCanal) est LE film à ne pas rater en cette fin d’année.
Retrouvez également une longue interview du réalisateur Benjamin Renner dans la section ARTICLES (cliquez ici) où il détaille son parcours, la création du film et ses influences.
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