#TBT : Last Exile

0

En 2003, le studio Gonzo avait produit une série pour célébrer son dixième anniversaire. Quinze ans plus tard, Last Exile reste une de leurs plus belles réussites.

Puisque le monde de Prester est avant tout aérien, les citoyens de ses deux pays, Anatoray et Disith, ont développé leur industrie aéronautique sur tous les aspects. Pragmatique, avec ses services de livraison ; ludique, avec de nombreuses courses musclées ; mais aussi et surtout militaire. Les deux nations, séparées par un tourbillon aérien permanent, le « Grand Stream », vivent en effet un conflit ouvert depuis plusieurs générations. Mais à Prester, on ne s’affronte pas n’importe comment : chaque bataille, régie par un code de chevalerie, est arbitrée par la Guilde, association qui fournit également les deux adversaires en armes…

Last_Exile_01Le background particulièrement riche de Last Exile qui se dévoile couche après couche, tout au long des 26 épisodes, est l’un des éléments majeurs du succès de la série. Mais ce qui accroche le spectateur dès le début est son aspect visuel sans pareil ! Inspiré par le steampunk, le mecha-design louche plus sur la technologie aéronautique allemande de l’entre-deux-guerres, un look retro parfaitement assumé par le designer Range Murata.

Déjà remarqué sur Blue Submarine 6, il gère toute la direction artistique de Last Exile : personnages, vêtements, bâtisses, accessoires et vaisseaux. Cette cohérence a fini de faire de la série une réussite, tant et si bien que Gonzo lui a consacré un spin-off en 2011, Last Exile : Fam, the silver wing, qui, malgré sa bonne volonté, ne retrouve pas le souffle épique de son aînée. Notamment ses scènes de voltige effrénées toujours aussi efficaces, quinze ans plus tard.

 

Parlez-en à vos amis !

A propos de l'auteur

Matthieu Pinon