De mon côté, acheté dans la semaine et vu aujourd’hui :
Parti pique-niquer avec Iris, Barry Allen interrompt ce rendez-vous pour venir en aide à Superman qui affronte Brainiac. Lors du combat, il se retrouve aspiré dans un vortex temporel le ramenant en pleine seconde guerre mondiale sur le champ de bataille de France. Il y fait la rencontre de Wonder Woman et de la Société de Justice d’Amérique.
Comme pour Superman – Man of Tomorrow, je suis un peu mitigé, mais dans l’ensemble c’était plutôt agréable.
Les nombreux rebondissements apparaissent au bon moment pour relancer l’intrigue, il y a des scènes d’action vraiment impressionnantes, une diversité de décors époustouflante, on voyage beaucoup et on se débarrasse enfin de cette impression de décors vides qui parasitait nombre de films du DCUAOM. Un excellent travail sur les décors, c’est trop rare pour ne pas le noter. Et les combats font des victimes, même dans les rangs des héros, apportant à tout ce décorum un aspect tragique prononcé.
On a malheureusement un casting réduit de la JSA, mais ça permet de mieux les développer (malgré une proéminence de Wonder Woman), en espérant une éventuelle suite (ce qui ne paraît pas impossible vu la fin du film) avec le reste des membres.
Reste que, d’un film censé être centré sur la JSA, un film dont le titre est littéralement Justice Society, on vire dans sa seconde partie un poil trop sur… la JLA. C’est pas comme si la JSA n’avait pas ses propres Némésis à affronter quand même. J’aurais par exemple préféré l’utilisation de la Injustice Society, plutôt que ce qu’on nous présente ici, ou du moins l’un d’entre eux, comme Per Degaton.
Par moments on a l’impression de se retrouver face à une autre adaptation de Flashpoint, notamment à travers les conflits entre certains personnages ou le caractère d’un autre. C’est vraiment dommage parce que, comme je l’ai déjà dit, on a de jolis rebondissements dans l’intrigue qui font avancer l’histoire et voyager tout ce beau monde.
Man of Tomorrow avait un problème de rythme dans ses scènes (notamment d’action), ici le problème de rythme intervient pendant les dialogues qui ont… des blancs… qui cassent… le rythme du film… entre la fin de la phrase d’un perso… et la réponse de son interlocuteur. C’est vraiment bizarre et pas agréable.
Enfin, le chara-design est assez irrégulier. Surtout vers la fin. Voilà.
Justice Society – World War II est un film divertissant. Il demande cependant une suite qui fasse la part belle pour de bon à la Justice Society, c’est le bon moment pour les sortir de la naphtaline. Et pas comme des faire-valoir pour la Ligue. Un 13/20 pour l’intention et la bonne volonté, mais rendez la même copie au prochain devoir et c’est la sanction assurée. On a quand même frôlé le hors-sujet.
Le DC Showcase, comme très souvent, est de qualité. Le sujet m’a particulièrement captivé, étant fan de l’oeuvre originale, il s’agit de Kamandi, le Dernier Garçon de la Terre, écrit par Paul Giacoppo (le film Scooby Doo et Batman : l’Alliance des Héros) et réalisé par Matt Peters (Lego DC Shazam – Magic & Monsters).
Un véritable hommage à l’oeuvre de Kirby, ça pète de couleurs dans tous les coins, certains décors semblent même directement retranscrits depuis le comic, et l’histoire reprend beaucoup de passages des premiers numéros. Mais faites-en une série, ce serait sublime !
On retrouve bien évidemment Kamandi, mais aussi Tuftan, Ben Boxer et d’autres perso de cet univers, et les comédiens sont remarquables, notamment Cameron Monaghan dans le rôle-titre.
Un court-métrage qui fait évidemment honneur à l’oeuvre de Jack Kirby, tout le contraire de Female Furies finalement. Content de voir qu’on sait encore faire du travail de qualité aux États-Unis, contrairement à ce qu’on peut voir dans certains comics.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead