Des nouvelles importantes au sujet de l’excellente série animée japonaise de super héros Tiger and Bunny.
Les films d’animation The Beginning et The Rising restés longtemps inédits en France sont à présents disponibles dans le catalogue de Netflix depuis une semaine.
De plus, la deuxième saison de la série télévisée originale (produite dix ans après la première) arrivera dès demain sur Netflix ! 😀
Je me réjouis à la perspective de voir Kotetsu et Barnaby dans des aventures totalement inédites ! 😀
J’ai terminé le revisionnage de l’intégrale de la série, et je dois bien avouer que si j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces 65 épisodes dans l’ordre, à replonger dans son ambiance graphique et (surtout) musicale très atypique, j’ai aussi ressenti beaucoup de frustration. Et je comprends pourquoi je ne pouvais m’empêcher de revoir avec plaisir Batman TAS, alors que pour The Batman, ce sera moins évident.
On sent pourtant dès le début qu’il y a beaucoup de bonne volonté au niveau de la création, le chara-design est très typé et original, les décors ont vraiment de la gueule et le choix de couleurs démarque clairement l’oeuvre de ses concurrentes de l’époque. Mais en même temps il y a une dissonance qui apparaît aussi très vite. On la ressent d’abord au travers de sa BO et de ce premier générique d’ouverture (des deux premières saisons) au ton très froid et quelque peu malsain. Un ton qu’on ne retrouve pas du tout dans les épisodes, malgré les riffs de guitare trop envahissants.
C’est vraisemblablement cette différence de ton entre l’emballage et l’intérieur qui va amener la production à faire des changements dans l’OP à partir de la saison 3 en le rendant plus Adam Westien dans son ton, plus en adéquation avec celui des épisodes.
Que ce soit avéré ou pas, on ressent également une dissonance, ou pour être plus imagé un cul coincé entre deux chaises, dans les directions choisies puis abandonnées au niveau du ton, des histoires et des personnages récurrents, résultant peut-être d’un conflit entre la production et les créateurs sur la façon dont chaque partie a une vision sur ce que doit être leur série ? On y reviendra.
Toujours est-il que le problème principal de The Batman, c’est qu’en fait il porte le fardeau de devoir être la nouvelle série Batman qui succède au mastodonte que fut TAS.
Selon les dires de la production, la volonté affichée était de s’affranchir de l’aspect “enquête criminelle” de Batman TAS et de se concentrer sur l’aspect super-héros, afin de se différencier de l’illustre prédécesseur. Du coup, Batman semble effrayer personne (il ne cherche même pas à le faire), il n’enquête quasiment pas, n’interroge pas, ne menace pas. On vous fait ainsi comprendre qu’étant dans sa troisième année, le Batman n’est pas encore un détective mais plutôt un flic sans badge qui va là où la police est appelée (son “Bat-Wave” sonne à chaque intervention de la police de Gotham).
L’intention est louable mais la série semble plus se chercher qu’autre chose. Dans les deux premières saisons la police le considère comme un criminel, et il y a une évolution graduelle dans leur rapport avec Batman jusqu’à la fin de la saison 2. Mais à partir de la saison 3, la police de Gotham n’est plus aussi présente et n’a plus le moindre impact sur les aventures de Batman, en dehors du Commissaire Gordon qui fait plus acte de présence qu’autre chose afin de livrer l’intrigue du jour (quand il est présent). Les flics deviennent inutiles. C’est vraiment dommage, surtout parce qu’on avait droit à trois perso récurrents représentant chacun un point de vue différent sur le Batman : Ethan Bennet, le fan de Batman également ami d’enfance de Bruce Wayne, Ellen Yin, l’inspectrice intègre dont le jugement évolue au cours de la série, et le Chef de Police Angel Rojas, résolument déterminé à coffrer Batman qu’il considère aussi dangereux que les criminels qu’il traque, obstinément aveugle à chaque preuve de bonne foi du justicier. Et on a aussi eu droit à Cash Tankinson, personnage atypique du vantard comique qui se surestime et ne pense qu’à faire la fête. Pour la blague.
Mais Ellen Yin et le chef Rojas disparaissent complètement après la saison 2. Ethan Bennet reste présent (
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en tant que Gueule d’Argile
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), mais dès qu’il
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n’est plus Gueule d’Argile et est remplacé par Basil Karlo
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, il disparaît à son tour de la série. Cash n’est présent que dans deux épisodes, un de la saison 2 et un de la saison 3. Pour la blague.
Un vrai gâchis de s’être débarrassé d’eux entre deux saisons et sans la moindre tentative d’explication dans l’histoire, alors qu’ils représentaient véritablement un aspect peu développé de Batman TAS, le rapport qu’entretient la police de Gotham envers Batman.
L’autre problème de la série inhérent de cette décision de privilégier l’aspect super-héroïque et de se différencier de BTAS, c’est de minimiser le côté psychologique, et pour une oeuvre qui mise beaucoup sur le feuilletonnant, son manque de profondeur et de développement des personnages est assez pénalisant, particulièrement du côté des vilains. De manière générale, tous les méchants sont réduits à leur plus petit dénominateur commun, ce sont avant tout des braqueurs de banque bêtes et méchants. Le Joker est le plus inventif, notamment avec son “gaz hilarant”, mais on reste essentiellement sur du braqueur de banques ou d’objets d’art, alors que j’aurais adoré voir une version The Batman de Joker’s favor (dans lequel le Joker décide de pourrir la vie d’un pauvre gars lambda simplement parce que ce dernier lui a reproché de l’avoir doublé en voiture) ou encore de the Laughing Fish (lorsque le Joker exige qu’on lui reverse un pourcentage des ventes des poissons de Gotham parce qu’il les a tous affublés de son sourire carnassier). Évidemment, pas des copiés-collés de ces épisodes mais quelque chose qui aille dans leur sens, à savoir montrer la folie et le côté imprévisible du personnage.
De son côté le Pingouin est un expert en baston qui rivalise en force avec Batou, bon. Il a deux femmes / ninja / robots (?) à ses ordres qui finissent par faire tapisserie et dont on ne saura jamais rien. Les larbins sont peu présents, souvent deux par vilain, mais en général, même le Joker et le Pingouin vont à la castagne directement.
Pas de relation véritable (et encore moins abusive ou malsaine) entre Harley Quinn et le Joker (hormis lors de la première apparition de Harley dans un épisode écrit par Paul Dini). Poison Ivy est une ado amie de Barbara Gordon, exit donc tout le côté glamour du personnage, mais même le lien avec Barbara est anecdotique passée sa première apparition.
Man-Bat est un psychopathe qui veut devenir un Batman à sa façon (cela dit, dans sa dernière apparition il semble regretter ses actes). Mister Freeze retrouve ses origines de simple braqueur de bijouterie, comme dans les comics pré-BTAS.
Le seul vilain classique véritablement travaillé est le Sphinx, avec ses énigmes mais aussi lors d’un épisode avec une ancienne assistante avec laquelle il semblait développer une relation forte. Mais ça ne tient qu’un épisode.
Après il y a un nouveau Gueule d’Argile, mais les promesses (on semblait aller vers un équivalent du Double-Face de BTAS au niveau de sa psychologie) ne sont malheureusement pas tenues et il se fait remplacer par Basil Karlo, le premier Gueule d’Argile des comics, qui lui cherche juste la renommée, quitte à être un criminel.
Bane est une espèce de Hulk rouge qui doit pas avoir trois phrases en tout et pour tout dans la série. Firefly est un voleur qui vole et lance du feu, sans l’obsession pyromaniaque de la version BTAS (son dernier passage est assez mal écrit, notamment sa relation avec une scientifique ainsi que sa transformation en pseudo-Docteur Phosphorus, mais il y avait malgré tout des prémices de cette obsession). Killer Croc… est totalement transparent. Son seul grand coup d’éclat c’est lors de sa première apparition, en saison 2, lorsqu’il tente d’inonder Gotham en faisant remonter l’eau des égouts dans le but de… voler des banques. Ensuite il faut attendre la saison 4 pour qu’il réapparaisse, mais il ne sera jamais rien d’autre qu’un larbin.
Catwoman est une voleuse (pour elle c’est plus logique déjà) qui flirte un peu avec Batman, mais pas plus. BTAS, sans creuser tellement plus profondément, a pourtant mieux mis en avant l’ambiguïté de leur relation (l’épisode Almost Got’im est à lui seul un parfait exemple).
Du côté d’Arnold Wesker, le Ventriloque, lorsqu’il est séparé de sa marionnette Scarface il le vit très bien, ne souffre pas de cette absence et ne tente pas de refaire un Scarface, tout comme il ne montre plus aucun signe de schizophrénie, se trouve une nouvelle marionnette et vit une vie normale en faisant des numéros de ventriloquie normale pour les enfants, et ne rechute que parce que Hugo Strange lui a littéralement remis Scarface dans les mains. On est quand même loin du Wesker de BTAS qui a pleuré de désespoir à la “mort” de Scarface et qui s’affairait avec obsession en prison à le recréer.
Ne reste que le Professeur Strange, très peu présent dans BTAS, et qui ici développe une véritable obsession pour Batman et finit même par être un danger pour l’humanité toute entière dans sa soif de savoir ultime. Respect.
Quant aux autres vilains plus originaux, ils n’apparaissent tous qu’une fois dans la série, ou presque tous. On en vient à penser que la production s’est évertuée à saboter toute initiative d’originalité (et y en a eu pas mal) pour s’appuyer uniquement sur les grosses icônes de la licence (Joker et cie), mais en édulcorant pas mal celles-ci au passage.
Quant à Wrath, Cluemaster, Spellbinder, Gearhead, Maximilian Zeus (oui, il apparaît aussi dans BTAS, dans un seul épisode également et la différence de traitement avec la version de The Batman est frappante) et quelques autres ? Un épisode chacun en tout et pour tout.
Heureusement, on peut compter au moins une réussite parmi ces tentatives, Black Mask, qui doit bien être l’un des rares vilains dans la série à ne pas chercher constamment la baston et à se comporter comme un vrai patron, avec ses nombreux larbins. Et qui devient récurrent !
Et du côté des bons samaritains c’est à peine mieux. Tout l’arc sur Ellen Yin devenant peu à peu l’équipière de Batman en sous-marin passe à la trappe sans préavis, et celui d’Ethan Bennet est réduit à sa plus simple expression et même ignoré jusqu’à sa conclusion vite expédiée en un épisode dans lequel le personnage semble avoir changé d’avis sur un coup de tête. Quant à Jim Gordon, comme je l’ai déjà dit plus tôt, il sert d’exposition au mieux, de barrière pour Barbara au pire.
Seule véritable évolution, celle de la relation de Batman avec ses jeunes coéquipiers Robin et Batgirl où la confiance grandira et se méritera, à mesure que Batman comprendra qu’il ne peut pas toujours tout contrôler et résoudre seul. Toujours dans le cadre et les limites d’un show sans enjeux trop stressants cependant.
On a de fait l’impression que la série cherche à se débarrasser de tout ce qui pourrait être anxiogène, et quand on voit que certains bonus du coffret BR ne sont en fait que de la promotion à peine déguisée pour les jouets tirés de la série, on comprend un peu mieux d’où vient le problème. D’ailleurs les flingues dans la série sont des jouets qui tirent des laser et presque aucun vilain n’en utilise.
Est-ce pour cette raison que Double-Face, Ra’s Al Ghul ou l’Épouvantail sont absents et que Batman n’est plus effrayant ?
On en est à un point tel que l’Alliance des Héros, bien qu’ouvertement plus légère (et son générique ne nous trompait aucunement sur la marchandise, LUI), avait pourtant aussi des épisodes plus sombres, comme celui sur Joe Chill ou le Batman vampire par exemple.
Et puisque j’en suis à comparer d’autres séries Batman : sur le plan de la volonté de se différencier avec ses prédécesseurs, Beware the Batman se démarque en fait bien mieux de BTAS que The Batman, que ce soit sur le plan des vilains que des premières années de Batman ou encore de sa relation avec la police.
C’est terrible, je me relis et je me donne l’impression d’avoir pas du tout aimé cette série, alors qu’en fait j’ai vraiment apprécié ce revisionnage !
J’ai en particulier adoré son doublage VF, qui réunit un nombre incroyable de comédiens talentueux et particulièrement bien choisis. Adrien Antoine devient avec cette série la voix récurrente de Bruce Wayne / Batman, et les indétrônables Philippe Peythieux et Pierre Hatet retrouvent leurs vilains attitrés, le Pingouin et le Joker. Les inimitables Jacques Ciron, Alexis Tomassian et Jean-Claude Sachot sont de nouveau Alfred, Robin et Jim Gordon. Patrick Préjean est plus que convaincant en Sphinx et Christophe Lemoine campe quelques psychopathes secondaires de Gotham avec une folie certaine dans la voix.
Barbara Beretta commence ici, comme Adrien Antoine, sa carrière sur les oeuvres animées DC avec le personnage d’Ellen Yin. Dommage qu’on ne puisse plus profiter de son personnage après la deuxième saison. On se consolera avec ses prestations ultérieures, notamment dans le rôle de Black Canary dont elle est à mes oreilles la meilleure incarnation possible (écoutez-là chanter dans l’Alliance des Héros, c’est du caviar).
Je pourrais continuer un moment comme ça, tant cette série est une véritable plaque tournante des talents passés et à venir de l’époque, mais je m’arrêterai juste sur ce qui la caractérise le mieux, la voix de Catwoman. C’est Emmanuèle Bondeville qui reprend ce rôle qu’elle avait superbement interprété dans Batman – le Défi avec Michelle Pfeiffer. Si on pouvait l’entendre dans Superman TAS, notamment dans le rôle de Mercy, c’était la première et presque dernière fois qu’on pouvait l’apprécier de nouveau en Catwoman (en dehors d’une courte prestation dans le téléfilm Scooby-doo! et Batman l’Alliance des Héros). Rien que pour ça, cette VF est un bijou.
Techniquement c’est aussi de la bonne came, et Brandon Vietti apporte à la DA typée manga de Matsuda une ambiance particulière et unique. On leur pardonnera même la faute de goût des premiers épisodes et de leur ciel vert.
Et enfin, tandis que je n’ai pas du tout aimé la saison 3 (pour son abandon des policiers récurrents de Gotham des deux premières saisons, le Batgirl show et la pauvreté de ses scénarios), les saisons 4 et 5 améliorent grandement l’intérêt de la série.
La saison 4 est ma préférée de la série. Elle commence avec l’introduction de Robin / Dick Grayson dans un épisode au ton plus sérieux (mais en restant dans les limites de la série) et sans super vilain. Seconds, avec Francis Grey et la Dark Soulisation de Batman ( 😆 ), apporte de la fraîcheur et un peu d’originalité aux habituelles poursuites de Batou, et Riddler’s Revenge donne au Sphinx un excellent épisode lui apportant plus de relief. The Breakout met en avant Batgirl et Robin tout en introduisant Black Mask. D’ailleurs la relation entre Dick et Barbara évolue de manière tout-à-fait notable et agréable le long de ces deux dernières saisons et constitue un autre point fort de la série. Et Strange New World ! C’est l’exemple de l’originalité scénaristique dont la production peut faire preuve mais qui manque à 90% de cette série !
Enfin c’est à la fin de cette saison que la JLA fait discrètement et intelligemment son entrée, avant d’être au premier plan dans la dernière saison.
La saison 5 et son ouverture à la JLA permet non seulement d’apprécier les interactions de Batou avec les autres super-héros mais aussi de voir leurs vilains, sans pour autant que Batman devienne secondaire et moins important. Au contraire, il y a une véritable relation de confiance et de respect qui se construit au cours de cette saison. Et c’est assez malin d’avoir montré, une fois n’est pas coutume, que c’est Superman et non Batman qui est réfractaire à faire équipe et à rejoindre la Ligue !
Reste que j’ai la conviction que si cette série avait tenu ses promesses de départ et n’avait pas été aussi frileuse, le résultat aurait été dix fois meilleur, même en gardant son aspect “pour gosses”. The Batman est une bonne série en elle-même, mais elle souffre malheureusement de sa position de post-BTAS, surtout parce que la production n’a pas su trouver un bon équilibre entre ce sur quoi elle devait s’éloigner de BTAS (en particulier les vilains) et ce sur quoi elle devait s’en inspirer (en particulier la psychologie de ses vilains).
Mais je n’ai pourtant pas regretté mon achat. Je ne reverrai pas aussi souvent The Batman que d’autres séries du Chevalier Noir (en premier lieu BTAS et l’Alliance des Héros), mais ça reste loin d’être repoussant, c’est un solide 15/20, bien mais pas top. Le devoir rendu est juste mais sans prises de risque, sans l’éclair de génie de ses pairs.
Cette réponse a été modifiée le il y a 2 ans et 7 mois par Feanor-Curufinwe.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Excellente critique et analyse de The Batman qui reflète à la perfection mon avis mitigé sur cette série d’animation de l’homme chauve souris !
C’est tout à fait cela oui : sur les premières saisons, on a vraiment la sensation que le staff a produit une série animée “le postérieur entre deux chaises” avec d’une part la volonté de conserver la noirceur de Batman TAS et de l’autre l’objectif non dissimulé de produire une séries plus enfantine et commerciale destinée avant tout à promouvoir la gamme de jouets gravitant autour de celle-ci.
En plus dans la première saison, le schéma narratif était quasiment le même sur plusieurs épisodes : Batman rencontre un super vilain, se fait battre à plate couture puis revient avec un “super gadget de la mort qui tue la vie !” contre des ennemis tels que Bane et Man Bat.
Où est passé le justicier extrêmement intelligent qui se servait aussi bien de ses cellules grises que de ses poings ?
Et puis Batman TAS en son temps a été une véritable révolution dans l’animation américaine de par sa maîtrise narrative et son ton mature lui ayant permis non seulement de plaire aux enfants mais aussi à de très nombreux adolescents et adultes. Cette série majeure (ainsi que Les Simpson ) avait permis de sortir les séries animées télévisées américaines du carcan enfantin dans lequel le grand public engonçait trop souvent.
C’est peut être pour cela que tant de fans de la première heure de Batman TAS n’ont pas pardonné à The Batman : les premières saisons de celle-ci ne pouvaient que conforter certains spectateurs sur leurs préjugés envers les dessins animés et les super héros en affirmant ensuite “Ah ben tu vois que Batman, c’est uniquement pour les gosses !”
Ensuite, comme tu le soulignes, la série a de vraies qualités : le design est original, les décors sont superbes et l’animation est excellente et dynamique. Et en effet, le doublage français est d’une qualité remarquable.
On a eu effectivement un véritable rehaussement de qualité avec la saison 4 qui a enfin un ton plus mûr et une écriture plus rigoureuse. Le premier épisode introduisant Dick Grayson/Robin, sans atteindre la puissance émotionnelle de Robin se rebiffe de Batman TAS s’avère vraiment touchant. Le meurtre des parents de Dick n’est nullement éludé et Batman mène vraiment son enquête pour arrêter Tony Zucco l’assassin des parents du jeune trapéziste.
C’est en partie due au fait que Alan Burnett, un des artisans de la réussite magistrale qu’est Batman TAS a rejoint le staff en tant que producteur et scénariste et aspirait à rendre The Batman plus ambitieux et moins formaté.
Je suis d’accord avec toi aussi sur le fait que le docteur Hugo Strange est réellement charismatique et fascinant et que Black Mask se comporte véritablement comme un caïd de la pègre et non comme un bourrin sans cervelle fonçant dans le tas.
The Batman n’est pas une mauvaise série en effet, mais tout comme toi, je lui préfère de très loin Batman the Animated Series, Batman l’Alliance des Héros (qui comme tu dis assumait totalement son aspect “lumineux” et ne s’en cachait pas) et Prenez Garde à Batman qui a par ailleurs passionné plusieurs pingouins de la banquise (Cyril, Yupa, toi et moi !).
D’ailleurs Batman l’Alliance des Héros derrière son apparence légère et son humour décapant pouvait être extrêmement dure et triste :
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la mort héroïque de B’wana Beast m’a réellement choqué, bouleversé et beaucoup ému tant je ne m’y attendais pas. Le massacre de la Doom Patrol était également terrible et poignant
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Tant mieux si tu es satisfait de ton achat, mais pour ma part, personnellement, si je devais conserver UN élément de The Batman ce serait le superbe film d’animation The Batman contre Dracula où les scénaristes et animateurs ont pu s’affranchir des contraintes télévisuelles et des sponsors de jouets pour livrer un film bien plus noir que la série TV. Autant je ne pense pas acheter la série en Blu-Ray (malgré certains très bon épisodes), autant ce film là, je pense bien le revoir et même l’acheter sur Itunes.
Pendant que j’y suis, une bande annonce du prochain film d’animation direct to vidéo DC a été mis en ligne récemment, c’est un long métrage Green Lantern axé sur John Stewart :
Espérons d’une part que le film soit réussi, d’autre part que le générique rende hommage à Denny O’Neil et Neal Adams les créateurs du personnage tout deux malheureusement décédés…
J’avais par ailleurs très affecté et extrêmement attristé par la mort de Neal Adams qui était l’une de mes idoles et dessinateurs de BDs préférées 🙁 .
J’avais par ailleurs eu la chance de le rencontrer au Comic Con et, outre le fait d’être un artiste de génie, c’était un homme adorable, très gentil et plein d’humour.
Je compte lui rendre hommage demain sur la page d’accueil de Planète Jeunesse car il a aussi bossé dans l’animation (il a été le producteur de Bucky O’Hare et fut character designer sur le film d’animation original de Métal Hurlant ).
Merci Xanatos ! ^^
J’ai mis un peu de temps à rédiger cette tartine parce que j’avais un peu de mal à comprendre ce qui n’allait pas, je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Et quand j’ai vu les bonus, notamment une pseudo-enquête d’Ellen Yin sur la fabrication des jouets The Batman (un vrai reportage en prises de vue réelles donc), ça a fait clic dans ma tête ! 😆
Concernant le film, je l’avais enregistré en VF sur ma box sfr lorsqu’il était passé, parce que je ne l’ai jamais vu qu’en VO et ça remonte à plusieurs années maintenant. Malheureusement, l’enregistrement a merdé et je ne peux pas le voir, alors j’ai dû l’effacer. J’attends une prochaine diffusion et j’en parlerai peut-être à l’occasion.
Pour le film sur Green Lantern, j’attends de voir ça moi aussi, mais j’espère surtout que la série live à venir sera de qualité (même si c’est Guggenheim et Berlanti aux manettes…). Ils ont récemment annoncé deux des acteurs qui joueront les GL (apparemment ça se déroulera sur plusieurs générations), ceux qui interpréteront Alan Scott et Guy Gardner. Je vais surveiller tout ça attentivement.
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Young justice saison 4 est de retour sur Toonami pour sa seconde partie.
Bon, j’ai vu les épisodes 13 à 16, et je dois dire que je me suis plutôt emmerdé, surtout parce que j’y ai retrouvé tout ce que je n’aimais pas dans la saison 3. L’épisode 13, concluant l’arc sur la petiote, avait au moins pour lui de proposer de l’action, c’était pas folichon mais au moins on nous a épargné les leçons de morale des trois épisodes suivants.
Et j’en ai eu vite marre de ces histoires de famille, de qui couche avec qui (qu’est-ce que je m’en bats les steaks de savoir que Lagoon Boy est en couple avec une femme et un homme poissons ?), de qui est le plus tolérant, de c’est quoi l’islam, du réchauffement climatique, de l’irresponsabilité des humains, et surtout de “Ah il est un peu con-con Superman hein !”.
La partie la plus intéressante à mes yeux était celle avec Changelin, sauf qu’au bout d’un moment je me suis demandé si ses amis voulaient vraiment l’aider ou s’ils ne faisaient que dresser une litanie sur son historique de super-héros.
Bref, j’espère que la suite redressera la barre, mais j’y crois moyen.
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Bon pour ma part, à l’exception d’un épisode sur la politique au sein du royaume d’Atlantis qui m’a vraiment barbé et le speech sur l’Islam qui m’a tout autant ennuyé que toi (je suis aussi de l’avis de Cyril, un des épisodes précédents axé sur le christianisme m’avait tout autant barbé), j’ai plutôt bien aimé ces épisodes, le 13e, sans être exceptionnel, était bon et ses scènes d’action étaient très réussies.
J’ai en tout cas l’impression que la série s’est amélioré au niveau de la réalisation technique, car si l’animation était inégale et en dents de scie sur la saison 3 (surtout comparativement aux deux premières saisons où l’animation était d’une fluidité parfaite ), là, je trouve que l’animation est bien meilleure et nettement plus fluide et le design est redevenu plus homogène.
J’espère que les ami(e)s de Changelin parviendront à l’aider à remonter la pente.
C’est un passage dur et poignant de la série, car dans la vraie vie, si il est évidemment primordial et fondamental d’aider un(e) ami(e) ou un(e) proche qui déprime, le soutenir, être compréhensif et à son écoute, il est extrêmement difficile d’aider quelqu’un qui refuse d’être sauvé.
L’épisode de la saison 1 où Black Canary faisant des séances de psychanalyse de chacun(e) de nos héros/héroïnes après le traumatisme dont ils furent victimes après la simulation de Martian Manhunter qui a mal tourné était l’un des meilleurs et l’un des plus poignants de la série et celui-ci était d’une justesse incroyable.
Espérons que celui centré sur Changelin sera aussi passionnant, subtil et bien écrit.
Et malheureusement ça ne s’arrange pas cette semaine, c’est même démultiplié. J’aurais vraiment aimé avoir le même avis que toi, mais je commence à saturer avec cette série, et je me demande si ça n’aurait pas été mieux qu’elle s’achevât avec la saison 2… 🙁
Parce que ces quatre épisodes c’était du bla bla sans fin. Ça discute de ce qui s’est passé, de ce qui est en train de se passer et de ce qui va se passer. Les quelques fois où il y a de l’action, c’est pour faire face à une catastrophe plus ou moins naturelle. Et bien sûr on est toujours dans une ambiance où le politiquement correct (entre autres choses, le HighFather est accompagné de la HighMother, faudrait pas qu’on accuse Néo-Genesis de faire dans le patriarcat), la bonne morale et l’inclusion sont prioritaires sur la nuance, l’héroïsme et l’abnégation. Du coup tout est convenu, on voit venir les gros rebondissement à des kilomètres, et c’est extrêmement chiant.
Même les passages intéressants (Conner, Changelin, la suite de GL TAS dans l’épisode 19) sont chiants.
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Alors mon ressenti est assez… particulier sur les épisodes 17 à 20.
Si je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il y ait beaucoup trop de dialogues et de passages parlés, je ne me suis pas à proprement parler ennuyé, la majeure partie, je trouvais que ce racontaient les personnages était intéressant.
En fait je dirai que pour le 17e épisode (si je ne me plante pas, je l’ai vu la semaine dernière), le fait qu’un imposteur se soit fait passer pour l’ancien fondateur de Atlantis était une bonne idée mais
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hélas, il se fait beaucoup trop rapidement évincer et éliminer en portant une couronne ayant dévoilé au grand jour sa vraie nature… et l’ayant désintégré ! Je pense qu’il aurait été plus judicieux et captivant qu’il agisse en “sous marin” pour le compte de Vandal Savage, cela aurait pu donner lieu à un récit plein de fausses pistes et de faux semblants. Potentiel narratif pas pleinement exploité, dommage.
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Sinon dans l’un des épisodes suivants
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BON DIEU J’AI BONDI DE JOIE QUAND J’AI VU RAZER ! 😀 Il était mon personnage favori de Green Lantern the Animated Series et punaise que cela faisait chaud au coeur de le revoir ! 😀 J’ai appris que Giancarlo Volpe qui était le producteur et scénariste principal de la série animée de Green Lantern a été producteur de cette saison 4 de Young Justice et il a du saisir l’occasion pour poursuivre la quête de Razer pour retrouver Aya. Non moi franchement cela m’a passionné de savoir ce qu’il était devenu, sa quête psychologique consistant à trouver la paix de l’âme et surtout retrouver l’élue de son coeur… Et que lui et Kilowog aient été réunis cela m’a fait extrêmement plaisir ! Et l’épisode en lui même, je l’ai trouvé assez cool.
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En fait un des passages qui m’a soûlé, c’était le fils de Rocket que je trouvais totalement insupportable et qui me donnait envie de le gifler, mais quand j’ai appris qu’il était autiste, je me suis dit “ouïe, non, mauvaise idée, on va croire que j’ai une dent contre eux !”
Et Foreiger est toujours aussi inintéressant et terne (j’étais d’accord avec toi et Cyril au sujet de ce perso).
Et le 20e épisode, la tant attendue psychanalyse de Changelin par Black Canary ne m’a absolument pas déçu, tant toutes les scènes sur eux deux étaient bouleversantes et déchirantes : Changelin a enfin admis qu’il devait cesser de se voiler la face et qu’il a VRAIMENT besoin d’aide.
En fait, je trouve que certaines de tes critiques sont pertinentes et justifiées (en dépit du fait que j’apprécie la plupart des épisodes de la saison 4) car dans les trois premières saisons (je ne trouvais pas que la saison 3 était déséquilibrée à ce niveau là) chaque épisode savait équilibrer à la perfection scènes d’action dantesques et passages intimistes sans jamais qu’un élément prenne le pas sur l’autre.
Or ce n’est plus le cas dans cette saison 4, les tunnels de dialogues étant prépondérants comparativement aux scènes de combats.
Là, autant la séance de psy de Changelin m’a captivé et ému, autant les autres scènes de l’épisode, sans être ennuyeuses pour autant, étaient nettement moins prenantes.
Alors que dans l’épisode de la saison 1 où Black Canary psychanalysait TOUS les membres de la Young Justice après le traumatisme qu’ils ont vécu au cours de la simulation, le récit équilibrait avec brio combats spectaculaires et introspections psychologiques.
C’était l’un des épisodes majeurs de la saison 1 car l’épisode précédent avait énormément affecté nos héros et nos héroïnes et ont a pas “tout oublié” dans l’épisode suivant, contrairement à certaines séries animées “lambda”.
Même si je passe un bon moment, je ne suis hélas pas autant “pris aux tripes” que je ne l’ai été avec les trois saisons précédentes (pour la saison 3, c’était la réalisation technique qui m’avait déçu, l’histoire me passionnait encore, mais il faudrait que je la revois !).
Les quatre derniers épisodes sont diffusés ce soir. Reste à savoir si la conclusion sera un véritable dénouement où si elle s’achèvera sur un cliffhanger (surtout que l’on a pas annoncé de saison 5).
Ceci dit, même si les deux premières saisons de Young Justice sont considérées (à juste titre !) comme l’une des meilleures séries animées de super héros de la précédente décennie, j’ai la sensation que les deux dernières saisons ne suscitent pas le même engouement auprès des fans américains et français. Je vois vraiment peu de gens en parler sur le web comparativement aux précédentes !
Pour être précis, je n’ai pas trouvé les passages sur Conner, Changelin et la suite de GL TAS décevants, mais chiants. Je sais que ça laisse une impression négative quand on me lit, mais j’ai trouvé ces passages bien plus intéressants que le reste. Mais je me suis ennuyé devant parce que je les ai trouvés mous. Si ça peut se comprendre pour Changelin, pour les autres j’attendais bien plus. Surtout pour la suite de GL TAS, réglée en un seul épisode et après on n’en parle plus, alors qu’elle aurait pu s’intégrer dans la série.
Maintenant, les épisodes 21 à 24.
Y a clairement du mieux dans ces quatre épisodes, principalement du fait qu’on nous sert ce qu’on nous avait promis pour cette saison, un retour au groupe de base, ou plutôt de ce qu’il en reste.
Après il y a toujours cette sensation désagréable de regarder une série moralisatrice plutôt qu’une série de super-héros, qui ne cherche pas à faire réfléchir mais juste à montrer une vision policée et sans nuance du monde actuel, ce qui est à mes yeux très éloigné de ce que proposaient les deux premières saisons.
L’histoire se concentre donc enfin sur un objectif commun,
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libérer Conner de la Zone Fantôme, après avoir découvert qu’il était toujours vivant. Mais il semble avoir subi un lavage de cerveau pendant son séjour là-bas et pense avoir tué Superman, et s’est rallié à Zod qui cherche à sortir de la Zone Fantôme.
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Il y a de l’intrigue, de l’action, de la baston, ça bouge bien plus, enfin, mais pourquoi a-t-il fallu attendre les six derniers épisodes pour ça ?
Il y a encore des trucs chiants et inutiles qui font très CW (comme toute L’histoire autour de Violet qui semble être un pilote pour une série CW à elle seule, et on a pour la première fois dans la série, si je ne me trompe pas, un “race swapping”), mais si on réussit à faire l’impasse, on reste plus sur du positif que sur du négatif. Reste à voir les deux derniers épisodes, mais ce qui est déjà sûr et certain c’est qu’on nous a une fois de plus survendu le Quatrième Monde pour rien, ou si peu.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Fin de la saison 4, qui aura attendu ses cinq-six derniers épisodes pour se rappeler ce qu’était la série Young Justice à la base, un show de super-héros.
Si je trouve le final plus réussi que celui de la saison précédente, ça reste quand même pas fou. On a eu le Zod le plus insipide de l’histoire, tous supports confondus, et encore, encore et encore l’impression que cette saison était un teaser du Quatrième Monde avec sa révélation finale. Ce qui fait qu’on nous annonce une saison 5, ou en tout cas que la production ne veut pas s’arrêter là.
Maintenant est-ce que j’ai personnellement envie de voir une saison 5 de ce qu’est devenue YJ ? Peut-être, mais après avoir lu des retours dessus, à la fin de sa diffusion, et que le consensus soit que c’est un retour à ce qu’était YJ dans ses deux premières saisons, une vraie série de super-héros, pas ce truc hybride et moralisateur.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Bon, j’ai voulu reprendre la série et, après un épisode 13 pas phénoménal mais qui avait au moins le mérite de conclure l’arc et d’expliquer le coût du bus magique et d’avoir une belle scène, même si assez dur, avec Beast boy, dès le début du 14ème, c’est reparti pour du blabla et surtout de la religion. Ca me gonfle, j’arrête.
Même moi qui suis un grand fan de Young Justice j’ai un avis mitigé sur cette saison 4 et alors que j’ai été en vacances pendant deux semaines récemment, je n’ai même pas encore regardé les épisodes 21 à 26 de la saison 4. A la place, j’ai préféré redécouvrir Scrapped Princess (une série d’héroïc Phantasy de qualité mais qui a été un peu oubliée depuis par beaucoup d’anime fans) et me revoir les hilarants cartoons de Droopy par Tex Avery 😀 .
Je pense néanmoins regarder la fin de cette saison 4 au cours de cette semaine et ainsi donner également mon avis dessus et rebondir sur les critiques de Feanor. Cela me rassure déjà en tout cas Feanor quand tu dis qu’il y a plus d’action dans les derniers épisodes.
Et il n’y a pour le moment, toujours pas d’annonce de saison 5 pour Young Justice.
Sinon une autre série animée de super héros (ou plutôt anti super héroïne !) fera son grand retour bientôt : Harley Quinn ! 😀
En effet elle débarquera sur HBO Max dès Juillet 2022 !
Chez nous, je suppose qu’il faudra attendre qu’elle soit disponible sur Toonami, la plateforme de streaming de la Warner Bros n’étant toujours pas prévue dans l’hexagone.
Je compte bientôt revoir la saison 2 de cette série, car je trouve qu’il y a beaucoup à dire à son sujet.
Et voici la bande annonce de la saison 3 de Harley <b>Quinn </b>! 😀
L’humour semble toujours aussi trash, drôle et déjanté mais on dirait aussi que l’aspect dramatique des deux premières saisons n’est aucunement négligé et que cette nouvelle saison explorera davantage encore la psychologie de ses protagonistes.
Et on a enfin une date de diffusion aux USA : le 28 juillet ! 🙂
Voici la bande annonce de l’un des prochains films d’animation DC : Batman and Superman, Battle of the super sons : (ATTENTION SPOILERS dans le trailer)
Je ne sais pas vous mais moi je ne suis pas très emballé, notamment en raison du rendu visuel 3D pas très folichon.
Il reste à espérer que l’histoire sera à la hauteur.
Voilà une nouvelle qui fera très plaisir à Yupa et Cyril qui tout comme moi adorent la série animée géniale et désopilante DC Super Hero Girls (version Lauren Faust !) et Feanor grand fan de Teen Titans Go : le film d’animation cross over Teen Titans Go et DC Super Hero Girls : pagaille dans le multivers est sorti en DVD le 25 mai dernier ! 😀
Pour ma part, j’ai loué le film sur Itunes: je prévois de le voir cet après midi et d’en faire ensuite une critique détaillée.
Je tiens cependant à dire que, même si je ne suis pas un féru de Teen Titans Go, j’ai cependant relativement apprécié le film cross over Teen Titans Go vs Teen Titans qui, bien qu’inégal, tenait bien la route, m’a parfois bien fait rire (les références savoureuses aux comics originaux de Marv Wolfman et le regretté George Pérez) et les relations entre les deux Raven étaient sympas et la Starfire de “Go” plus gentille que ses compères.
Fait important à souligner au sujet de ce film : il se déroule chronologiquement après la saison 2 de DC Super Hero Girls où un évènement important a lieu :
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Barbara Gordon/Batgirl a découvert avec amertume que sa meilleure amie Harleen Quinzel et son ennemie Harley Quinn ne sont qu’une seule et même personne !
Catwoman hanted : comme Xanatos, j’ai trouvé le film moyen. Parmi les défauts, on a une introduction trop longue et qui ne parvient pas à créer de la tension, avec une Catwoman qui parle trop souvent toute seule. Certains personnages sont sous-exploités, comme les 4 sous-boss de Leviathan qui se font battre trop facilement. Et globalement, l’impression de danger est trop souvent absente, sauf lors du combat contre Cheshire et lors des affrontements finaux contre Salmon Grundy (bizarre au passage que sa comptine soit répétée plusieurs fois mais que le jeudi et le vendredi soient systématiquement zappés…).
En contrepartie, j’ai bien aimé l’animation, que j’ai trouvée fluide et dynamique et la musique jazzy, notamment dans l’excellent générique de début qui explique les raisons de l’action de Catwoman (un point qui n’est ensuite abordé que par allusions alors qu’il y avait de quoi en faire un élément scénaristique plus développé). La relation Catwoman-Batwoman a des moments sympathiques, lors de la tentative de rentre-dedans de la première ou quand elle refuse d’être appelée Cat par la seconde – avant de finalement l’appeler Bat à la fin, montrant ainsi qu’il y a eu un rapprochement entre les deux. Talia est peu présente mais fait peser une menace plus importante que sa sbire et son antipathie pour Catwoman, pour des raisons qui ne sont jamais explicitées mais qui sont évidentes pour le spectateur, est bien mise en avant.
Chas, un ancien ami de Constantine, sollicite son aide pour sauver sa fille, dans le coma et dont l’âme est retenue en otage par un démon que tous deux connaissent bien. Constantine va l’aider tout en le prévenant qu’il y a toujours un prix à payer.
J’ai beaucoup aimé ce film (qui est en fait la compilation d’une série) : il y a de l’action, souvent gore (parfois utilement pour montrer l’horreur de certaines situations, parfois non), mais aussi et surtout des personnages intéressants et complexes, donc humains, dont on comprend les réactions et les émotions. Il y a aussi assez de mystères et de retournements de situations pour retenir l’attention pendant la durée de ce film, sans gros temps morts.
Je suis tout à fait d’accord avec toi. Autant je n’ai vraiment pas accroché à Justice League Dark, autant j’ai largement plus aimé ce film avant tout axé sur John Constantine.
J’ai trouvé l’histoire assez prenante, noire, horrifique, mais sachant entretenir le mystère et le suspense et mettant bien en avant les fêlures et les erreurs que Constantine a commis par le passé, qu’il ne renie pas mais qui le tourmentent… même si cela ne l’empêche pas pour autant de bien se concentrer sur son enquête.
Au fait corrige moi si je me trompe et si ma mémoire ne me joue pas des tours, mais il me semble que lors du dénouement, on voit Constantine se balader dans la rue en discutant avec un démon que lui seul peut voir…
Nouvelle bande annonce de la saison 3 de Harley <b>Quinn </b>:
J’aime bien les références faites à Batman de Tim Burton ainsi qu’à Joker de Todd Phillips et la série semble continue à faire évoluer ses protagonistes 🙂 .
Sinon, j’ai vu le film Teen Titans Go DC Super Hero Girls panique dans le Multiverse mais j’en ferai une critique demain ou après demain quand j’aurai plus de temps…
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