Ces séries qui ne sont pas animées…sinon de bonnes intentions.

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Posté dans : Délire & Divers

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #504767

    J’ai beaucoup entendu parler de la série The Orville, produite par Seth MacFarlane (Les Griffin, American Dad), et s’inspirant généreusement de Star Trek la série originale. Sachant que les fans de ST l’adorent en majorité et qu’elle se fait démonter par les critiques qui se paluchent sur Star Trek Discovery (la série ST officielle actuellement en cours), je me suis demandé comment j’ai fait pour passer aussi longtemps à côté de son visionnage.

    Alors voilà, en même temps que je me remate tout Doctor who, j’en ai profité pour voir la première saison de The Orville, soit douze épisodes, parce que je suis un fan inconditionnel de Star Trek la série originale, et que j’aime beaucoup le travail de Seth MacFarlane en général. Alors, j’en pense quoi ?
    Tout d’abord, je suis peiné de constater que le coffret BR de la première saison de STD soit déjà disponible par chez nous, tandis que la vraie preuve d’amour envers l’oeuvre originale de Gene Roddenberry ne l’est toujours pas ! Parce que Seth MacFarlane est un vrai amoureux de Star Trek, lui sait ce qui fait la force de cette oeuvre, et il le montre dans The Orville. Parfois de manière maladroite (la série aime bien plus jouer sur l’humour que celle dont elle s’inspire, mais cet humour n’est pas toujours efficace, du moins dans les premiers épisodes), mais il cerne tout de même les points forts de la série. Et qu’est-ce qu’il y rajoute ? Une dimension plus faillible, des personnages qui s’expriment non pas comme les héros de l’Enterprise, modèles pas infaillibles mais tout de même exemplaires, mais comme vous et moi, comme des fans de ST qui s’amuseraient à pasticher leur série préférée. Qui feraient dire et faire à leurs héros des choses moins nobles, tout en respectant leur essence.
    Parce que, à l’instar de l’excellent film Galaxy Quest, The Orville n’est pas une parodie, mais un pastiche. Pas pour rien que MacFarlane s’est entouré d’anciens de la saga de Roddenberry tels que David A Goodman (Star Trek Enterprise mais aussi Futurama) et surtout Brannon Braga, présent dans l’univers de ST depuis The Next Generation (la deuxième série ST).

    Cela étant dit, le ton de la série évolue, même si on reste continuellement dans le registre du pastiche. L’humour des premiers épisodes se fait plus discret. Il est toujours là, principalement pour rapprocher les personnages du spectateur, les mettre à son niveau, qu’il s’identifie mieux (le principe du pastiche, donc), mais il y a un équilibre qui se créé assez vite avec un ton sérieux, qui du coup rapproche plus encore The Orville de son illustre référence. Actuellement je suis arrivé au cinquième épisode de la deuxième saison, et il arrive que certains épisodes soient quasiment dénués d’humour.

    Ça m’est arrivé assez rarement dans une série pour que je le souligne, il n’y a pas UN perso récurrent dans The Orville que je ne supporte pas ! Tout au long de ces douze épisodes j’ai pris un énorme plaisir à en savoir plus sur chacun d’entre eux et à suivre leur évolution. Bortus le Moclan et les coutumes singulières de sa race quasi unisexe (et non pas asexuée, il naît une fille tous les 75 ans), Alara Kitan, la Saiyen… Xelayan de l’équipe, John Lamarr et Gordon Malloy, les filous facétieux au pilotage, Isaac, le robot premier degré du vaisseau au complexe de supériorité proéminent, Docteur Claire Finn, la responsable médicale courtisée, voire harcelée, par le lieutenant Yaphit, le blob jaune; Kelly Grayson, officier en second et ex-femme du Capitaine de l’équipage Ed Mercer !

    Seth MacFarlane a réussi à rendre chaque membre de l’Orville aussi attachant que possible ! Mes deux préférés sont tout de même Gordon et Alara. Le premier pour son caractère cool et jamais rancunier (même auprès d’Isaac après que celui-ci livra à ses dépends son interprétation d’un farce), et aussi pour son humour particulier. Et la seconde aussi pour son caractère simple, un excellent équilibre entre force et fragilité qui la rend vite sympathique, et sa capacité à ouvrir des bocaux de cornichons avec une étonnante facilité.
    Et en addition de ce superbe roster, on trouve de très bons caméo, avec pas moins que Charlize Theron ou encore Liam Neeson !
    Bref, pour faire simple, vous ne passerez pas une saison entière à vous demander quel est le nom de chaque membre de l’équipage principal, contrairement à une certaine autre série, qui préfère tout miser sur une connasse imbuvable qui s’appelle Michael (sic) Burnham et qui a été adoptée par les parents de Spock. Je vais être très vulgaire deux secondes, mais faut que ça sorte… Pratain de crotte.

    Ça fait du bien de se lâcher, mais pardon quand même. -_-

    Et puis au-delà de tous ces personnages le Capitaine Mercer est un bon meneur. Il partage beaucoup de points communs avec Kirk, comme la confiance qu’il porte à son équipage et la façon dont il sait utiliser leurs capacités, ainsi que son humanisme. Il manque parfois de confiance en ses propres capacités et en lui-même, ce qui le rend plus humain, mais ça ne transparaît véritablement que dans les moments où il n’est pas dans l’exercice de ses fonctions. C’est l’autre point que cette série partage avec une bonne série Star Trek, la présence d’un véritable chef qui sait commander et mettre en avant son équipage, contrairement à Discovery, mais je me répète.

    Et on se retrouve face à des épisodes que ne renieraient pas des auteurs de talent des deux premières séries comme Gene Roddenberry, D C Fontana, Jeri Taylor ou Melinda Snodgrass entre autres, comme l’épisode 6 the Krill, voyant le capitaine Mercer et son timonier Gordon Malloy infiltrer un vaisseau Krill pour mieux connaître leur ennemi et recueillir des données sur leur culture guerrière. Ou encore l’excellent épisode 7, Majority Rule, dépeignant une société proche de la nôtre au sein de laquelle règne la loi des réseaux sociaux, les faits et les preuves n’ayant aucune importance en comparaison de l’opinion publique, de la tendance et de l’indignation facile.

    Il y a également une scène où Kelly explique que la monnaie en tant que telle n’a plus court à leur époque (comme dans Star Trek), qu’elle est remplacée par la réputation, soit les capacités réelles. J’ai beaucoup aimé cette phrase, autre preuve que MacFarlane sait ce qu’il fait, connaît son sujet, ce qui fait la force de la série dont il s’inspire ouvertement. Parce que c’est ça la force de Star Trek, la combinaison des talents, sans la moindre discrimination, qu’elle soit positive ou négative, sans le moindre jugement sur les pensées de son équipage (Isaac par exemple, considère toutes les formes de vie organiques comme inférieures) ou sur les origines ou le sexe. Seules comptent les capacités individuelles, soit tout le contraire d’une idéologie communiste, contrairement à ce que pensent certains activistes. C’est le seul véritable message utopiste de Gene Roddenberry.
    Chez Roddenberry, les mots ne sont que des mots (je renvoie ceux qui en doutent à l’épisode The Savage Curtain et au dialogue entre Uhura et… Abraham Lincoln), rien à voir avec la propagande nauséabonde du politiquement correct que l’on tente de nous inculquer ces dernières années. Mais je m’arrêterai ici sur ce sujet, l’excellent article de Quillette en parle mille fois mieux que moi ! ^^
    https://quillette.com/2019/01/17/what-is-this-thing-you-call-social-justice/

    Bref, si vous souhaitez savoir ce qui fait que la licence Star Trek perdure autant depuis plus de cinquante ans, ou si vous n’osez pas vous lancer dans un visionnage de la série Star Trek originale ou de Star Trek Next Generation à cause de leur âge avancé, regardez The Orville, parce que tout ce qui fait le coeur de l’oeuvre de Gene Roddenberry s’y trouve, avec des thématiques actuelles traitées intelligemment, sans idéologie ni moralisme navrant, et des personnages attachants.
    Et après ça, les séries Star Trek vous paraîtront plus accueillantes ! Et jetez également un coup d’œil au film Galaxy Quest, y a Sigourney Weaver dedans, les gars ! ^^
    Mais faites l’impasse sur Star Trek Discovery, ne vous imposez jamais ça, ce n’est pas du Star Trek, c’est une parodie grotesque et ratée des séries originales, avec des Klingons chauves pro-Trump à gueule de cochon / orc, des perso masculins positifs inexistants, un équipage anonyme et surtout, surtout, un perso principal Mary Sue à baffer, dès le premier épisode.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #504802

    J’ai beaucoup entendu parler de la série The Orville, produite par Seth MacFarlane (Les Griffin, American Dad), et s’inspirant généreusement de Star Trek la série originale. Sachant que les fans de ST l’adorent en majorité et qu’elle se fait démonter par les critiques qui se paluchent sur Star Trek Discovery (la série ST officielle actuellement en cours), je me suis demandé comment j’ai fait pour passer aussi longtemps à côté de son visionnage.

    Alors voilà, en même temps que je me remate tout Doctor who, j’en ai profité pour voir la première saison de The Orville, soit douze épisodes, parce que je suis un fan inconditionnel de Star Trek la série originale, et que j’aime beaucoup le travail de Seth MacFarlane en général. Alors, j’en pense quoi ?
    Tout d’abord, je suis peiné de constater que le coffret BR de la première saison de STD soit déjà disponible par chez nous, tandis que la vraie preuve d’amour envers l’oeuvre originale de Gene Roddenberry ne l’est toujours pas ! Parce que Seth MacFarlane est un vrai amoureux de Star Trek, lui sait ce qui fait la force de cette oeuvre, et il le montre dans The Orville. Parfois de manière maladroite (la série aime bien plus jouer sur l’humour que celle dont elle s’inspire, mais cet humour n’est pas toujours efficace, du moins dans les premiers épisodes), mais il cerne tout de même les points forts de la série. Et qu’est-ce qu’il y rajoute ? Une dimension plus faillible, des personnages qui s’expriment non pas comme les héros de l’Enterprise, modèles pas infaillibles mais tout de même exemplaires, mais comme vous et moi, comme des fans de ST qui s’amuseraient à pasticher leur série préférée. Qui feraient dire et faire à leurs héros des choses moins nobles, tout en respectant leur essence.
    Parce que, à l’instar de l’excellent film Galaxy Quest, The Orville n’est pas une parodie, mais un pastiche. Pas pour rien que MacFarlane s’est entouré d’anciens de la saga de Roddenberry tels que David A Goodman (Star Trek Enterprise mais aussi Futurama) et surtout Brannon Braga, présent dans l’univers de ST depuis The Next Generation (la deuxième série ST).

    Cela étant dit, le ton de la série évolue, même si on reste continuellement dans le registre du pastiche. L’humour des premiers épisodes se fait plus discret. Il est toujours là, principalement pour rapprocher les personnages du spectateur, les mettre à son niveau, qu’il s’identifie mieux (le principe du pastiche, donc), mais il y a un équilibre qui se créé assez vite avec un ton sérieux, qui du coup rapproche plus encore The Orville de son illustre référence. Actuellement je suis arrivé au cinquième épisode de la deuxième saison, et il arrive que certains épisodes soient quasiment dénués d’humour.

    Ça m’est arrivé assez rarement dans une série pour que je le souligne, il n’y a pas UN perso récurrent dans The Orville que je ne supporte pas ! Tout au long de ces douze épisodes j’ai pris un énorme plaisir à en savoir plus sur chacun d’entre eux et à suivre leur évolution. Bortus le Moclan et les coutumes singulières de sa race quasi unisexe (et non pas asexuée, il naît une fille tous les 75 ans), Alara Kitan, la Saiyen… Xelayan de l’équipe, John Lamarr et Gordon Malloy, les filous facétieux au pilotage, Isaac, le robot premier degré du vaisseau au complexe de supériorité proéminent, Docteur Claire Finn, la responsable médicale courtisée, voire harcelée, par le lieutenant Yaphit, le blob jaune; Kelly Grayson, officier en second et ex-femme du Capitaine de l’équipage Ed Mercer !

    Seth MacFarlane a réussi à rendre chaque membre de l’Orville aussi attachant que possible ! Mes deux préférés sont tout de même Gordon et Alara. Le premier pour son caractère cool et jamais rancunier (même auprès d’Isaac après que celui-ci livra à ses dépends son interprétation d’un farce), et aussi pour son humour particulier. Et la seconde aussi pour son caractère simple, un excellent équilibre entre force et fragilité qui la rend vite sympathique, et sa capacité à ouvrir des bocaux de cornichons avec une étonnante facilité.
    Et en addition de ce superbe roster, on trouve de très bons caméo, avec pas moins que Charlize Theron ou encore Liam Neeson !
    Bref, pour faire simple, vous ne passerez pas une saison entière à vous demander quel est le nom de chaque membre de l’équipage principal, contrairement à une certaine autre série, qui préfère tout miser sur une connasse imbuvable qui s’appelle Michael (sic) Burnham et qui a été adoptée par les parents de Spock. Je vais être très vulgaire deux secondes, mais faut que ça sorte… Pratain de crotte.

    Ça fait du bien de se lâcher, mais pardon quand même. -_-

    Et puis au-delà de tous ces personnages le Capitaine Mercer est un bon meneur. Il partage beaucoup de points communs avec Kirk, comme la confiance qu’il porte à son équipage et la façon dont il sait utiliser leurs capacités, ainsi que son humanisme. Il manque parfois de confiance en ses propres capacités et en lui-même, ce qui le rend plus humain, mais ça ne transparaît véritablement que dans les moments où il n’est pas dans l’exercice de ses fonctions. C’est l’autre point que cette série partage avec une bonne série Star Trek, la présence d’un véritable chef qui sait commander et mettre en avant son équipage, contrairement à Discovery, mais je me répète.

    Et on se retrouve face à des épisodes que ne renieraient pas des auteurs de talent des deux premières séries comme Gene Roddenberry, D C Fontana, Jeri Taylor ou Melinda Snodgrass entre autres, comme l’épisode 6 the Krill, voyant le capitaine Mercer et son timonier Gordon Malloy infiltrer un vaisseau Krill pour mieux connaître leur ennemi et recueillir des données sur leur culture guerrière. Ou encore l’excellent épisode 7, Majority Rule, dépeignant une société proche de la nôtre au sein de laquelle règne la loi des réseaux sociaux, les faits et les preuves n’ayant aucune importance en comparaison de l’opinion publique, de la tendance et de l’indignation facile.

    Il y a également une scène où Kelly explique que la monnaie en tant que telle n’a plus court à leur époque (comme dans Star Trek), qu’elle est remplacée par la réputation, soit les capacités réelles. J’ai beaucoup aimé cette phrase, autre preuve que MacFarlane sait ce qu’il fait, connaît son sujet, ce qui fait la force de la série dont il s’inspire ouvertement. Parce que c’est ça la force de Star Trek, la combinaison des talents, sans la moindre discrimination, qu’elle soit positive ou négative, sans le moindre jugement sur les pensées de son équipage (Isaac par exemple, considère toutes les formes de vie organiques comme inférieures) ou sur les origines ou le sexe. Seules comptent les capacités individuelles, soit tout le contraire d’une idéologie communiste, contrairement à ce que pensent certains activistes. C’est le seul véritable message utopiste de Gene Roddenberry.
    Chez Roddenberry, les mots ne sont que des mots (je renvoie ceux qui en doutent à l’épisode The Savage Curtain et au dialogue entre Uhura et… Abraham Lincoln), rien à voir avec la propagande nauséabonde du politiquement correct que l’on tente de nous inculquer ces dernières années. Mais je m’arrêterai ici sur ce sujet, l’excellent article de Quillette en parle mille fois mieux que moi ! ^^
    https://quillette.com/2019/01/17/what-is-this-thing-you-call-social-justice/

    Bref, si vous souhaitez savoir ce qui fait que la licence Star Trek perdure autant depuis plus de cinquante ans, ou si vous n’osez pas vous lancer dans un visionnage de la série Star Trek originale ou de Star Trek Next Generation à cause de leur âge avancé, regardez The Orville, parce que tout ce qui fait le coeur de l’oeuvre de Gene Roddenberry s’y trouve, avec des thématiques actuelles traitées intelligemment, sans idéologie ni moralisme navrant, et des personnages attachants.
    Et après ça, les séries Star Trek vous paraîtront plus accueillantes ! Et jetez également un coup d’œil au film Galaxy Quest, y a Sigourney Weaver dedans, les gars ! ^^
    Mais faites l’impasse sur Star Trek Discovery, ne vous imposez jamais ça, ce n’est pas du Star Trek, c’est une parodie grotesque et ratée des séries originales, avec des Klingons chauves pro-Trump à gueule de cochon / orc, des perso masculins positifs inexistants, un équipage anonyme et surtout, surtout, un perso principal Mary Sue à baffer, dès le premier épisode.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Xanatos
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    Xanatos le #504817

    Punisher saison 2

    La saison 2 du Punisher est bonne mais ne vaut pas la première.

     

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #504839

    J’ai pas encore vu la deuxième saison, trop de trucs à voir en ce moment, mais j’en parlerai quand ce sera fait !
    Je retente de poster mon pavé…

    J’ai beaucoup entendu parler de la série The Orville, produite par Seth MacFarlane (Les Griffin, American Dad), et s’inspirant généreusement de Star Trek la série originale. Sachant que les fans de ST l’adorent en majorité et qu’elle se fait démonter par les critiques qui se paluchent sur Star Trek Discovery (la série ST officielle actuellement en cours), je me suis demandé comment j’ai fait pour passer aussi longtemps à côté de son visionnage.

    Alors voilà, en même temps que je me remate tout Doctor who, j’en ai profité pour voir la première saison de The Orville, soit douze épisodes, parce que je suis un fan inconditionnel de Star Trek la série originale, et que j’aime beaucoup le travail de Seth MacFarlane en général. Alors, j’en pense quoi ?
    Tout d’abord, je suis peiné de constater que le coffret BR de la première saison de STD soit déjà disponible par chez nous, tandis que la vraie preuve d’amour envers l’oeuvre originale de Gene Roddenberry ne l’est toujours pas ! Parce que Seth MacFarlane est un vrai amoureux de Star Trek, lui sait ce qui fait la force de cette oeuvre, et il le montre dans The Orville. Parfois de manière maladroite (la série aime bien plus jouer sur l’humour que celle dont elle s’inspire, mais cet humour n’est pas toujours efficace, du moins dans les premiers épisodes), mais il cerne tout de même les points forts de la série. Et qu’est-ce qu’il y rajoute ? Une dimension plus faillible, des personnages qui s’expriment non pas comme les héros de l’Enterprise, modèles pas infaillibles mais tout de même exemplaires, mais comme vous et moi, comme des fans de ST qui s’amuseraient à pasticher leur série préférée. Qui feraient dire et faire à leurs héros des choses moins nobles, tout en respectant leur essence.
    Parce que, à l’instar de l’excellent film Galaxy Quest, The Orville n’est pas une parodie, mais un pastiche. Pas pour rien que MacFarlane s’est entouré d’anciens de la saga de Roddenberry tels que David A Goodman (Star Trek Enterprise mais aussi Futurama) et surtout Brannon Braga, présent dans l’univers de ST depuis The Next Generation (la deuxième série ST).

    Cela étant dit, le ton de la série évolue, même si on reste continuellement dans le registre du pastiche. L’humour des premiers épisodes se fait plus discret. Il est toujours là, principalement pour rapprocher les personnages du spectateur, les mettre à son niveau, qu’il s’identifie mieux (le principe du pastiche, donc), mais il y a un équilibre qui se créé assez vite avec un ton sérieux, qui du coup rapproche plus encore The Orville de son illustre référence. Actuellement je suis arrivé au cinquième épisode de la deuxième saison, et il arrive que certains épisodes soient quasiment dénués d’humour.

    Ça m’est arrivé assez rarement dans une série pour que je le souligne, il n’y a pas UN perso récurrent dans The Orville que je ne supporte pas ! Tout au long de ces douze épisodes j’ai pris un énorme plaisir à en savoir plus sur chacun d’entre eux et à suivre leur évolution. Bortus le Moclan et les coutumes singulières de sa race quasi unisexe (et non pas asexuée, il naît une fille tous les 75 ans), Alara Kitan, la Saiyen… Xelayan de l’équipe, John Lamarr et Gordon Malloy, les filous facétieux au pilotage, Isaac, le robot premier degré du vaisseau au complexe de supériorité proéminent, Docteur Claire Finn, la responsable médicale courtisée, voire harcelée, par le lieutenant Yaphit, le blob jaune; Kelly Grayson, officier en second et ex-femme du Capitaine de l’équipage Ed Mercer !

    Seth MacFarlane a réussi à rendre chaque membre de l’Orville aussi attachant que possible ! Mes deux préférés sont tout de même Gordon et Alara. Le premier pour son caractère cool et jamais rancunier (même auprès d’Isaac après que celui-ci livra à ses dépends son interprétation d’un farce), et aussi pour son humour particulier. Et la seconde aussi pour son caractère simple, un excellent équilibre entre force et fragilité qui la rend vite sympathique, et sa capacité à ouvrir des bocaux de cornichons avec une étonnante facilité.
    Et en addition de ce superbe roster, on trouve de très bons caméo, avec pas moins que Charlize Theron ou encore Liam Neeson !
    Bref, pour faire simple, vous ne passerez pas une saison entière à vous demander quel est le nom de chaque membre de l’équipage principal, contrairement à une certaine autre série, qui préfère tout miser sur une connasse imbuvable qui s’appelle Michael (sic) Burnham et qui a été adoptée par les parents de Spock. Je vais être très vulgaire deux secondes, mais faut que ça sorte… Pratain de crotte.

    Ça fait du bien de se lâcher, mais pardon quand même. :sleep

    Et puis au-delà de tous ces personnages le Capitaine Mercer est un bon meneur. Il partage beaucoup de points communs avec Kirk, comme la confiance qu’il porte à son équipage et la façon dont il sait utiliser leurs capacités, ainsi que son humanisme. Il manque parfois de confiance en ses propres capacités et en lui-même, ce qui le rend plus humain, mais ça ne transparaît véritablement que dans les moments où il n’est pas dans l’exercice de ses fonctions. C’est l’autre point que cette série partage avec une bonne série Star Trek, la présence d’un véritable chef qui sait commander et mettre en avant son équipage, contrairement à Discovery, mais je me répète.

    Et on se retrouve face à des épisodes que ne renieraient pas des auteurs de talent des deux premières séries comme Gene Roddenberry, D C Fontana, Jeri Taylor ou Melinda Snodgrass entre autres, comme l’épisode 6 the Krill, voyant le capitaine Mercer et son timonier Gordon Malloy infiltrer un vaisseau Krill pour mieux connaître leur ennemi et recueillir des données sur leur culture guerrière. Ou encore l’excellent épisode 7, Majority Rule, dépeignant une société proche de la nôtre au sein de laquelle règne la loi des réseaux sociaux, les faits et les preuves n’ayant aucune importance en comparaison de l’opinion publique, de la tendance et de l’indignation facile.

    Il y a également une scène où Kelly explique que la monnaie en tant que telle n’a plus court à leur époque (comme dans Star Trek), qu’elle est remplacée par la réputation, soit les capacités réelles. J’ai beaucoup aimé cette phrase, autre preuve que MacFarlane sait ce qu’il fait, connaît son sujet, ce qui fait la force de la série dont il s’inspire ouvertement. Parce que c’est ça la force de Star Trek, la combinaison des talents, sans la moindre discrimination, qu’elle soit positive ou négative, sans le moindre jugement sur les pensées de son équipage (Isaac par exemple, considère toutes les formes de vie organiques comme inférieures) ou sur les origines ou le sexe. Seules comptent les capacités individuelles, soit tout le contraire d’une idéologie communiste, contrairement à ce que pensent certains activistes. C’est le seul véritable message utopiste de Gene Roddenberry.
    Chez Roddenberry, les mots ne sont que des mots (je renvoie ceux qui en doutent à l’épisode The Savage Curtain et au dialogue entre Uhura et… Abraham Lincoln), rien à voir avec la propagande nauséabonde du politiquement correct que l’on tente de nous inculquer ces dernières années. Mais je m’arrêterai ici sur ce sujet, l’excellent article de Quillette en parle mille fois mieux que moi ! ^^
    https://quillette.com/2019/01/17/what-is-this-thing-you-call-social-justice/

    Bref, si vous souhaitez savoir ce qui fait que la licence Star Trek perdure autant depuis plus de cinquante ans, ou si vous n’osez pas vous lancer dans un visionnage de la série Star Trek originale ou de Star Trek Next Generation à cause de leur âge avancé, regardez The Orville, parce que tout ce qui fait le coeur de l’oeuvre de Gene Roddenberry s’y trouve, avec des thématiques actuelles traitées intelligemment, sans idéologie ni moralisme navrant, et des personnages attachants.
    Et après ça, les séries Star Trek vous paraîtront plus accueillantes ! Et jetez également un coup d’œil au film Galaxy Quest, y a Sigourney Weaver dedans, les gars ! ^^
    Mais faites l’impasse sur Star Trek Discovery, ne vous imposez jamais ça, ce n’est pas du Star Trek, c’est une parodie grotesque et ratée des séries originales, avec des Klingons chauves pro-Trump à gueule de cochon / orc, des perso masculins positifs inexistants, un équipage anonyme et surtout, surtout, un perso principal Mary Sue à baffer, dès le premier épisode.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Feanor-Curufinwe
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      • ★★★★★
    Feanor-Curufinwe le #504850

    J’ai beaucoup entendu parler de la série The Orville, produite par Seth MacFarlane (Les Griffin, American Dad), et s’inspirant généreusement de Star Trek la série originale. Sachant que les fans de ST l’adorent en majorité et qu’elle se fait démonter par les critiques qui se paluchent sur Star Trek Discovery (la série ST officielle actuellement en cours), je me suis demandé comment j’ai fait pour passer aussi longtemps à côté de son visionnage.

    Alors voilà, en même temps que je me remate tout Doctor who, j’en ai profité pour voir la première saison de The Orville, soit douze épisodes, parce que je suis un fan inconditionnel de Star Trek la série originale, et que j’aime beaucoup le travail de Seth MacFarlane en général. Alors, j’en pense quoi ?
    Tout d’abord, je suis peiné de constater que le coffret BR de la première saison de STD soit déjà disponible par chez nous, tandis que la vraie preuve d’amour envers l’oeuvre originale de Gene Roddenberry ne l’est toujours pas ! Parce que Seth MacFarlane est un vrai amoureux de Star Trek, lui sait ce qui fait la force de cette oeuvre, et il le montre dans The Orville. Parfois de manière maladroite (la série aime bien plus jouer sur l’humour que celle dont elle s’inspire, mais cet humour n’est pas toujours efficace, du moins dans les premiers épisodes), mais il cerne tout de même les points forts de la série. Et qu’est-ce qu’il y rajoute ? Une dimension plus faillible, des personnages qui s’expriment non pas comme les héros de l’Enterprise, modèles pas infaillibles mais tout de même exemplaires, mais comme vous et moi, comme des fans de ST qui s’amuseraient à pasticher leur série préférée. Qui feraient dire et faire à leurs héros des choses moins nobles, tout en respectant leur essence.
    Parce que, à l’instar de l’excellent film Galaxy Quest, The Orville n’est pas une parodie, mais un pastiche. Pas pour rien que MacFarlane s’est entouré d’anciens de la saga de Roddenberry tels que David A Goodman (Star Trek Enterprise mais aussi Futurama) et surtout Brannon Braga, présent dans l’univers de ST depuis The Next Generation (la deuxième série ST).

    Cela étant dit, le ton de la série évolue, même si on reste continuellement dans le registre du pastiche. L’humour des premiers épisodes se fait plus discret. Il est toujours là, principalement pour rapprocher les personnages du spectateur, les mettre à son niveau, qu’il s’identifie mieux (le principe du pastiche, donc), mais il y a un équilibre qui se créé assez vite avec un ton sérieux, qui du coup rapproche plus encore The Orville de son illustre référence. Actuellement je suis arrivé au cinquième épisode de la deuxième saison, et il arrive que certains épisodes soient quasiment dénués d’humour.

    Ça m’est arrivé assez rarement dans une série pour que je le souligne, il n’y a pas UN perso récurrent dans The Orville que je ne supporte pas ! Tout au long de ces douze épisodes j’ai pris un énorme plaisir à en savoir plus sur chacun d’entre eux et à suivre leur évolution. Bortus le Moclan et les coutumes singulières de sa race quasi unisexe (et non pas asexuée, il naît une fille tous les 75 ans), Alara Kitan, la Saiyen… Xelayan de l’équipe, John Lamarr et Gordon Malloy, les filous facétieux au pilotage, Isaac, le robot premier degré du vaisseau au complexe de supériorité proéminent, Docteur Claire Finn, la responsable médicale courtisée, voire harcelée, par le lieutenant Yaphit, le blob jaune; Kelly Grayson, officier en second et ex-femme du Capitaine de l’équipage Ed Mercer !

    Seth MacFarlane a réussi à rendre chaque membre de l’Orville aussi attachant que possible ! Mes deux préférés sont tout de même Gordon et Alara. Le premier pour son caractère cool et jamais rancunier (même auprès d’Isaac après que celui-ci livra à ses dépends son interprétation d’un farce), et aussi pour son humour particulier. Et la seconde aussi pour son caractère simple, un excellent équilibre entre force et fragilité qui la rend vite sympathique, et sa capacité à ouvrir des bocaux de cornichons avec une étonnante facilité.
    Et en addition de ce superbe roster, on trouve de très bons caméo, avec pas moins que Charlize Theron ou encore Liam Neeson !
    Bref, pour faire simple, vous ne passerez pas une saison entière à vous demander quel est le nom de chaque membre de l’équipage principal, contrairement à une certaine autre série, qui préfère tout miser sur une connasse imbuvable qui s’appelle Michael (sic) Burnham et qui a été adoptée par les parents de Spock. Je vais être très vulgaire deux secondes, mais faut que ça sorte… Pratain de crotte.

    Ça fait du bien de se lâcher, mais pardon quand même. -_-

    Et puis au-delà de tous ces personnages le Capitaine Mercer est un bon meneur. Il partage beaucoup de points communs avec Kirk, comme la confiance qu’il porte à son équipage et la façon dont il sait utiliser leurs capacités, ainsi que son humanisme. Il manque parfois de confiance en ses propres capacités et en lui-même, ce qui le rend plus humain, mais ça ne transparaît véritablement que dans les moments où il n’est pas dans l’exercice de ses fonctions. C’est l’autre point que cette série partage avec une bonne série Star Trek, la présence d’un véritable chef qui sait commander et mettre en avant son équipage, contrairement à Discovery, mais je me répète.

    Et on se retrouve face à des épisodes que ne renieraient pas des auteurs de talent des deux premières séries comme Gene Roddenberry, D C Fontana, Jeri Taylor ou Melinda Snodgrass entre autres, comme l’épisode 6 the Krill, voyant le capitaine Mercer et son timonier Gordon Malloy infiltrer un vaisseau Krill pour mieux connaître leur ennemi et recueillir des données sur leur culture guerrière. Ou encore l’excellent épisode 7, Majority Rule, dépeignant une société proche de la nôtre au sein de laquelle règne la loi des réseaux sociaux, les faits et les preuves n’ayant aucune importance en comparaison de l’opinion publique, de la tendance et de l’indignation facile.

    Il y a également une scène où Kelly explique que la monnaie en tant que telle n’a plus court à leur époque (comme dans Star Trek), qu’elle est remplacée par la réputation, soit les capacités réelles. J’ai beaucoup aimé cette phrase, autre preuve que MacFarlane sait ce qu’il fait, connaît son sujet, ce qui fait la force de la série dont il s’inspire ouvertement. Parce que c’est ça la force de Star Trek, la combinaison des talents, sans la moindre discrimination, qu’elle soit positive ou négative, sans le moindre jugement sur les pensées de son équipage (Isaac par exemple, considère toutes les formes de vie organiques comme inférieures) ou sur les origines ou le sexe. Seules comptent les capacités individuelles, soit tout le contraire d’une idéologie communiste, contrairement à ce que pensent certains activistes. C’est le seul véritable message utopiste de Gene Roddenberry.
    Chez Roddenberry, les mots ne sont que des mots (je renvoie ceux qui en doutent à l’épisode The Savage Curtain et au dialogue entre Uhura et… Abraham Lincoln), rien à voir avec la propagande nauséabonde du politiquement correct que l’on tente de nous inculquer ces dernières années. Mais je m’arrêterai ici sur ce sujet, l’excellent article de Quillette en parle mille fois mieux que moi ! ^^

    https://quillette.com/2019/01/17/what-is-this-thing-you-call-social-justice/

    Bref, si vous souhaitez savoir ce qui fait que la licence Star Trek perdure autant depuis plus de cinquante ans, ou si vous n’osez pas vous lancer dans un visionnage de la série Star Trek originale ou de Star Trek Next Generation à cause de leur âge avancé, regardez The Orville, parce que tout ce qui fait le coeur de l’oeuvre de Gene Roddenberry s’y trouve, avec des thématiques actuelles traitées intelligemment, sans idéologie ni moralisme navrant, et des personnages attachants.
    Et après ça, les séries Star Trek vous paraîtront plus accueillantes ! Et jetez également un coup d’œil au film Galaxy Quest, y a Sigourney Weaver dedans, les gars ! ^^
    Mais faites l’impasse sur Star Trek Discovery, ne vous imposez jamais ça, ce n’est pas du Star Trek, c’est une parodie grotesque et ratée des séries originales, avec des Klingons chauves pro-Trump à gueule de cochon / orc, des perso masculins positifs inexistants, un équipage anonyme et surtout, surtout, un perso principal Mary Sue à baffer, dès le premier épisode.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #504851

    J’ai beaucoup entendu parler de la série The Orville, produite par Seth MacFarlane (Les Griffin, American Dad), et s’inspirant généreusement de Star Trek la série originale. Sachant que les fans de ST l’adorent en majorité et qu’elle se fait démonter par les critiques qui se paluchent sur Star Trek Discovery (la série ST officielle actuellement en cours), je me suis demandé comment j’ai fait pour passer aussi longtemps à côté de son visionnage.

    Alors voilà, en même temps que je me remate tout Doctor who, j’en ai profité pour voir la première saison de The Orville, soit douze épisodes, parce que je suis un fan inconditionnel de Star Trek la série originale, et que j’aime beaucoup le travail de Seth MacFarlane en général. Alors, j’en pense quoi ?
    Tout d’abord, je suis peiné de constater que le coffret BR de la première saison de STD soit déjà disponible par chez nous, tandis que la vraie preuve d’amour envers l’oeuvre originale de Gene Roddenberry ne l’est toujours pas ! Parce que Seth MacFarlane est un vrai amoureux de Star Trek, lui sait ce qui fait la force de cette oeuvre, et il le montre dans The Orville. Parfois de manière maladroite (la série aime bien plus jouer sur l’humour que celle dont elle s’inspire, mais cet humour n’est pas toujours efficace, du moins dans les premiers épisodes), mais il cerne tout de même les points forts de la série. Et qu’est-ce qu’il y rajoute ? Une dimension plus faillible, des personnages qui s’expriment non pas comme les héros de l’Enterprise, modèles pas infaillibles mais tout de même exemplaires, mais comme vous et moi, comme des fans de ST qui s’amuseraient à pasticher leur série préférée. Qui feraient dire et faire à leurs héros des choses moins nobles, tout en respectant leur essence.
    Parce que, à l’instar de l’excellent film Galaxy Quest, The Orville n’est pas une parodie, mais un pastiche. Pas pour rien que MacFarlane s’est entouré d’anciens de la saga de Roddenberry tels que David A Goodman (Star Trek Enterprise mais aussi Futurama) et surtout Brannon Braga, présent dans l’univers de ST depuis The Next Generation (la deuxième série ST).

    Cela étant dit, le ton de la série évolue, même si on reste continuellement dans le registre du pastiche. L’humour des premiers épisodes se fait plus discret. Il est toujours là, principalement pour rapprocher les personnages du spectateur, les mettre à son niveau, qu’il s’identifie mieux (le principe du pastiche, donc), mais il y a un équilibre qui se créé assez vite avec un ton sérieux, qui du coup rapproche plus encore The Orville de son illustre référence. Actuellement je suis arrivé au cinquième épisode de la deuxième saison, et il arrive que certains épisodes soient quasiment dénués d’humour.

    Ça m’est arrivé assez rarement dans une série pour que je le souligne, il n’y a pas UN perso récurrent dans The Orville que je ne supporte pas ! Tout au long de ces douze épisodes j’ai pris un énorme plaisir à en savoir plus sur chacun d’entre eux et à suivre leur évolution. Bortus le Moclan et les coutumes singulières de sa race quasi unisexe (et non pas asexuée, il naît une fille tous les 75 ans), Alara Kitan, la Saiyen… Xelayan de l’équipe, John Lamarr et Gordon Malloy, les filous facétieux au pilotage, Isaac, le robot premier degré du vaisseau au complexe de supériorité proéminent, Docteur Claire Finn, la responsable médicale courtisée, voire harcelée, par le lieutenant Yaphit, le blob jaune; Kelly Grayson, officier en second et ex-femme du Capitaine de l’équipage Ed Mercer !

    Seth MacFarlane a réussi à rendre chaque membre de l’Orville aussi attachant que possible ! Mes deux préférés sont tout de même Gordon et Alara. Le premier pour son caractère cool et jamais rancunier (même auprès d’Isaac après que celui-ci livra à ses dépends son interprétation d’un farce), et aussi pour son humour particulier. Et la seconde aussi pour son caractère simple, un excellent équilibre entre force et fragilité qui la rend vite sympathique, et sa capacité à ouvrir des bocaux de cornichons avec une étonnante facilité.
    Et en addition de ce superbe roster, on trouve de très bons caméo, avec pas moins que Charlize Theron ou encore Liam Neeson !
    Bref, pour faire simple, vous ne passerez pas une saison entière à vous demander quel est le nom de chaque membre de l’équipage principal, contrairement à une certaine autre série, qui préfère tout miser sur une connasse imbuvable qui s’appelle Michael (sic) Burnham et qui a été adoptée par les parents de Spock. Je vais être très vulgaire deux secondes, mais faut que ça sorte… Pratain de crotte.

    Ça fait du bien de se lâcher, mais pardon quand même. -_-

    Et puis au-delà de tous ces personnages le Capitaine Mercer est un bon meneur. Il partage beaucoup de points communs avec Kirk, comme la confiance qu’il porte à son équipage et la façon dont il sait utiliser leurs capacités, ainsi que son humanisme. Il manque parfois de confiance en ses propres capacités et en lui-même, ce qui le rend plus humain, mais ça ne transparaît véritablement que dans les moments où il n’est pas dans l’exercice de ses fonctions. C’est l’autre point que cette série partage avec une bonne série Star Trek, la présence d’un véritable chef qui sait commander et mettre en avant son équipage, contrairement à Discovery, mais je me répète.

    Et on se retrouve face à des épisodes que ne renieraient pas des auteurs de talent des deux premières séries comme Gene Roddenberry, D C Fontana, Jeri Taylor ou Melinda Snodgrass entre autres, comme l’épisode 6 the Krill, voyant le capitaine Mercer et son timonier Gordon Malloy infiltrer un vaisseau Krill pour mieux connaître leur ennemi et recueillir des données sur leur culture guerrière. Ou encore l’excellent épisode 7, Majority Rule, dépeignant une société proche de la nôtre au sein de laquelle règne la loi des réseaux sociaux, les faits et les preuves n’ayant aucune importance en comparaison de l’opinion publique, de la tendance et de l’indignation facile.

    Il y a également une scène où Kelly explique que la monnaie en tant que telle n’a plus court à leur époque (comme dans Star Trek), qu’elle est remplacée par la réputation, soit les capacités réelles. J’ai beaucoup aimé cette phrase, autre preuve que MacFarlane sait ce qu’il fait, connaît son sujet, ce qui fait la force de la série dont il s’inspire ouvertement. Parce que c’est ça la force de Star Trek, la combinaison des talents, sans la moindre discrimination, qu’elle soit positive ou négative, sans le moindre jugement sur les pensées de son équipage (Isaac par exemple, considère toutes les formes de vie organiques comme inférieures) ou sur les origines ou le sexe. Seules comptent les capacités individuelles, soit tout le contraire d’une idéologie communiste, contrairement à ce que pensent certains activistes. C’est le seul véritable message utopiste de Gene Roddenberry.
    Chez Roddenberry, les mots ne sont que des mots (je renvoie ceux qui en doutent à l’épisode The Savage Curtain et au dialogue entre Uhura et… Abraham Lincoln), rien à voir avec la propagande nauséabonde du politiquement correct que l’on tente de nous inculquer ces dernières années. Mais je m’arrêterai ici sur ce sujet, l’excellent article de Quillette en parle mille fois mieux que moi ! ^^

    https://quillette.com/2019/01/17/what-is-this-thing-you-call-social-justice/

    Bref, si vous souhaitez savoir ce qui fait que la licence Star Trek perdure autant depuis plus de cinquante ans, ou si vous n’osez pas vous lancer dans un visionnage de la série Star Trek originale ou de Star Trek Next Generation à cause de leur âge avancé, regardez The Orville, parce que tout ce qui fait le coeur de l’oeuvre de Gene Roddenberry s’y trouve, avec des thématiques actuelles traitées intelligemment, sans idéologie ni moralisme navrant, et des personnages attachants.
    Et après ça, les séries Star Trek vous paraîtront plus accueillantes ! Et jetez également un coup d’œil au film Galaxy Quest, y a Sigourney Weaver dedans, les gars ! ^^
    Mais faites l’impasse sur Star Trek Discovery, ne vous imposez jamais ça, ce n’est pas du Star Trek, c’est une parodie grotesque et ratée des séries originales, avec des Klingons chauves pro-Trump à gueule de cochon / orc, des perso masculins positifs inexistants, un équipage anonyme et surtout, surtout, un perso principal Mary Sue à baffer, dès le premier épisode.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #504852

    J’ai beaucoup entendu parler de la série The Orville, produite par Seth MacFarlane (Les Griffin, American Dad), et s’inspirant généreusement de Star Trek la série originale. Sachant que les fans de ST l’adorent en majorité et qu’elle se fait démonter par les critiques qui se paluchent sur Star Trek Discovery (la série ST officielle actuellement en cours), je me suis demandé comment j’ai fait pour passer aussi longtemps à côté de son visionnage.

    Alors voilà, en même temps que je me remate tout Doctor who, j’en ai profité pour voir la première saison de The Orville, soit douze épisodes, parce que je suis un fan inconditionnel de Star Trek la série originale, et que j’aime beaucoup le travail de Seth MacFarlane en général. Alors, j’en pense quoi ?
    Tout d’abord, je suis peiné de constater que le coffret BR de la première saison de STD soit déjà disponible par chez nous, tandis que la vraie preuve d’amour envers l’oeuvre originale de Gene Roddenberry ne l’est toujours pas ! Parce que Seth MacFarlane est un vrai amoureux de Star Trek, lui sait ce qui fait la force de cette oeuvre, et il le montre dans The Orville. Parfois de manière maladroite (la série aime bien plus jouer sur l’humour que celle dont elle s’inspire, mais cet humour n’est pas toujours efficace, du moins dans les premiers épisodes), mais il cerne tout de même les points forts de la série. Et qu’est-ce qu’il y rajoute ? Une dimension plus faillible, des personnages qui s’expriment non pas comme les héros de l’Enterprise, modèles pas infaillibles mais tout de même exemplaires, mais comme vous et moi, comme des fans de ST qui s’amuseraient à pasticher leur série préférée. Qui feraient dire et faire à leurs héros des choses moins nobles, tout en respectant leur essence.
    Parce que, à l’instar de l’excellent film Galaxy Quest, The Orville n’est pas une parodie, mais un pastiche. Pas pour rien que MacFarlane s’est entouré d’anciens de la saga de Roddenberry tels que David A Goodman (Star Trek Enterprise mais aussi Futurama) et surtout Brannon Braga, présent dans l’univers de ST depuis The Next Generation (la deuxième série ST).

    Cela étant dit, le ton de la série évolue, même si on reste continuellement dans le registre du pastiche. L’humour des premiers épisodes se fait plus discret. Il est toujours là, principalement pour rapprocher les personnages du spectateur, les mettre à son niveau, qu’il s’identifie mieux (le principe du pastiche, donc), mais il y a un équilibre qui se créé assez vite avec un ton sérieux, qui du coup rapproche plus encore The Orville de son illustre référence. Actuellement je suis arrivé au cinquième épisode de la deuxième saison, et il arrive que certains épisodes soient quasiment dénués d’humour.

    Ça m’est arrivé assez rarement dans une série pour que je le souligne, il n’y a pas UN perso récurrent dans The Orville que je ne supporte pas ! Tout au long de ces douze épisodes j’ai pris un énorme plaisir à en savoir plus sur chacun d’entre eux et à suivre leur évolution. Bortus le Moclan et les coutumes singulières de sa race quasi unisexe (et non pas asexuée, il naît une fille tous les 75 ans), Alara Kitan, la Saiyen… Xelayan de l’équipe, John Lamarr et Gordon Malloy, les filous facétieux au pilotage, Isaac, le robot premier degré du vaisseau au complexe de supériorité proéminent, Docteur Claire Finn, la responsable médicale courtisée, voire harcelée, par le lieutenant Yaphit, le blob jaune; Kelly Grayson, officier en second et ex-femme du Capitaine de l’équipage Ed Mercer !

    Seth MacFarlane a réussi à rendre chaque membre de l’Orville aussi attachant que possible ! Mes deux préférés sont tout de même Gordon et Alara. Le premier pour son caractère cool et jamais rancunier (même auprès d’Isaac après que celui-ci livra à ses dépends son interprétation d’un farce), et aussi pour son humour particulier. Et la seconde aussi pour son caractère simple, un excellent équilibre entre force et fragilité qui la rend vite sympathique, et sa capacité à ouvrir des bocaux de cornichons avec une étonnante facilité.
    Et en addition de ce superbe roster, on trouve de très bons caméo, avec pas moins que Charlize Theron ou encore Liam Neeson !
    Bref, pour faire simple, vous ne passerez pas une saison entière à vous demander quel est le nom de chaque membre de l’équipage principal, contrairement à une certaine autre série, qui préfère tout miser sur une connasse imbuvable qui s’appelle Michael (sic) Burnham et qui a été adoptée par les parents de Spock. Je vais être très vulgaire deux secondes, mais faut que ça sorte… Pratain de crotte.
    Ça fait du bien de se lâcher, mais pardon quand même. -_-

    Et puis au-delà de tous ces personnages le Capitaine Mercer est un bon meneur. Il partage beaucoup de points communs avec Kirk, comme la confiance qu’il porte à son équipage et la façon dont il sait utiliser leurs capacités, ainsi que son humanisme. Il manque parfois de confiance en ses propres capacités et en lui-même, ce qui le rend plus humain, mais ça ne transparaît véritablement que dans les moments où il n’est pas dans l’exercice de ses fonctions. C’est l’autre point que cette série partage avec une bonne série Star Trek, la présence d’un véritable chef qui sait commander et mettre en avant son équipage, contrairement à Discovery, mais je me répète.

    Et on se retrouve face à des épisodes que ne renieraient pas des auteurs de talent des deux premières séries comme Gene Roddenberry, D C Fontana, Jeri Taylor ou Melinda Snodgrass entre autres, comme l’épisode 6 the Krill, voyant le capitaine Mercer et son timonier Gordon Malloy infiltrer un vaisseau Krill pour mieux connaître leur ennemi et recueillir des données sur leur culture guerrière. Ou encore l’excellent épisode 7, Majority Rule, dépeignant une société proche de la nôtre au sein de laquelle règne la loi des réseaux sociaux, les faits et les preuves n’ayant aucune importance en comparaison de l’opinion publique, de la tendance et de l’indignation facile.

    Il y a également une scène où Kelly explique que la monnaie en tant que telle n’a plus court à leur époque (comme dans Star Trek), qu’elle est remplacée par la réputation, soit les capacités réelles. J’ai beaucoup aimé cette phrase, autre preuve que MacFarlane sait ce qu’il fait, connaît son sujet, ce qui fait la force de la série dont il s’inspire ouvertement. Parce que c’est ça la force de Star Trek, la combinaison des talents, sans la moindre discrimination, qu’elle soit positive ou négative, sans le moindre jugement sur les pensées de son équipage (Isaac par exemple, considère toutes les formes de vie organiques comme inférieures) ou sur les origines ou le sexe. Seules comptent les capacités individuelles, soit tout le contraire d’une idéologie communiste, contrairement à ce que pensent certains activistes. C’est le seul véritable message utopiste de Gene Roddenberry.
    Chez Roddenberry, les mots ne sont que des mots (je renvoie ceux qui en doutent à l’épisode The Savage Curtain et au dialogue entre Uhura et… Abraham Lincoln), rien à voir avec la propagande nauséabonde du politiquement correct que l’on tente de nous inculquer ces dernières années. Mais je m’arrêterai ici sur ce sujet, l’excellent article de Quillette en parle mille fois mieux que moi ! ^^

    What Is This Thing You Call ‘Social Justice’?

    Bref, si vous souhaitez savoir ce qui fait que la licence Star Trek perdure autant depuis plus de cinquante ans, ou si vous n’osez pas vous lancer dans un visionnage de la série Star Trek originale ou de Star Trek Next Generation à cause de leur âge avancé, regardez The Orville, parce que tout ce qui fait le coeur de l’oeuvre de Gene Roddenberry s’y trouve, avec des thématiques actuelles traitées intelligemment, sans idéologie ni moralisme navrant, et des personnages attachants.
    Et après ça, les séries Star Trek vous paraîtront plus accueillantes ! Et jetez également un coup d’œil au film Galaxy Quest, y a Sigourney Weaver dedans, les gars ! ^^
    Mais faites l’impasse sur Star Trek Discovery, ne vous imposez jamais ça, ce n’est pas du Star Trek, c’est une parodie grotesque et ratée des séries originales, avec des Klingons chauves pro-Trump à gueule de cochon / orc, des perso masculins positifs inexistants, un équipage anonyme et surtout, surtout, un perso principal Mary Sue à baffer, dès le premier épisode.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #505998

    Très heureux qu’Arte ait placé ce documentaire sur sa page YouTube ! Je n’ai pas pu le voir en entier y a deux week-end, et je me demandais s’il serait disponible sur leur replay.
    Une excellente vidéo sur ce petit gars qui ne paie pas de mine mais auquel on s’attache très vite, et je parle autant de l’acteur que du personnage ! 😀
    Et puis la série est indémodable, avec des grands noms comme Spielberg, Bochco, Cassavettes ou encore Patrick McGoohan qui y ont participé, devant ou derrière la caméra. ET Peter Falk, grand bonhomme, on n’en fait plus des comme ça. 🙁

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #506129

    Trop bien, merci pour le lien, Feanor !! 😀
    Je vais regarder ça avec plaisir, je ne savais pas qu’ils avaient diffusé ce docu (arf Columbo, c’est toujours mon talon d’Achille). D’ailleurs au passage, TMC me saoule tellement à repasser sans arrêt les mêmes épisodes ! Alors qu’il y a tellement de saisons. Pas que j’aime pas revoir Johnny Cash et son parachute, le magicien à guillotine ou le vieux militaire avec son reflet dans la vitre, mais au bout d’un moment je vais finir par carrément connaître toutes les répliques. 😆

    J’en profite pour mentionner que j’ai vu Titans le mois dernier, j’ai beaucoup aimé ! J’attends avec impatience la saison 2. Par contre, les procédés pour ne jamais montrer les persos importants (Batman en particulier) m’ont paru de prime abord bien fait et sympathiques, mais au bout d’un moment un peu risibles.
    Disons que d’un côté, ça permet de rester toujours focalisé sur Dick ou Wonder Girl par exemple, en gros les persos sidekick à la base, et de percevoir cette ombre envahissante que représentent leurs mentors. D’un autre côté, quand ils montrent le bras de Riddler, Scarface et Ventroloquist face contre terre (histoire qu’on comprenne qui est l’homme sans qu’on voit son visage) ou encore la pièce pour suggérer Harvey Dent, ça sonne un peu comme “alors en fait on avait pas le droit de les montrer vraiment donc on fait des entourloupes pour les inclure quand même”… Je sais pas où ils en sont DC, Warner et compagnie avec leurs questions de droits, mais c’est le bordel dans leur multiverse et faudrait peut-être y mettre enfin de l’ordre.
    Sinon, la série est très bonne, prenante, je n’ai pas vu les épisodes passer ! Et j’ai adoré la bande-son. Et la badassitude de Starfire. *_*

    J’ai aussi vu Umbrella Academy en janvier. Bien qu’au-dessous de Titans à mon avis, c’est un divertissement très honnête qui se laisse bien suivre ! Disons que face à la fin du monde imminente, les atermoiements des Hargreeves m’ont quelques fois ennuyée (mais c’est peut-être mon caractère. Je suis plus dans le mouvement, du genre Diego 😆 ). J’ai adoré le duo Hezel/Cha Cha, mention spéciale pour cette dernière. Avec eux deux c’est sûr, il y a de l’action ! 😀
    Maintenant que les personnages ont été présentés, j’attends la saison 2 pour confirmer l’essai !

    Et j’ai commencé la série You, l’histoire d’un libraire tordu qui stalke une étudiante en création littéraire. J’ai trouvé la premère séquence d’une efficacité redoutable. Avant même que n’apparaisse le titre de la série, le type a :
    – rencontré l’étudiante
    – chopé son nom, inscrit sur sa carte bleue (quand elle est passée en caisse)
    – tracée sur internet, réseaux sociaux et compagnie, si bien qu’il sait déjà absolument tout de sa vie
    – retrouvé son domicile et le voilà déjà devant chez elle.
    Et là, tu te questionnes sur ce que tu laisses toi-même traîner sur Internet, avec ce constat effrayant : à l’heure actuelle, si une personne veut vraiment te stalker, elle arrivera forcément à reccueillir tous ces renseignements. C’est rondement mené, et ça fait froid dans le dos !

    Benjamin
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    benjamin le #506131

    akiko si tu aimes les séries policières je te conseille la série true detective https://www.youtube.com/watch?v=FxXRkqXfhYM avec Matthew McConaughey

    j’ai vu la saison 1 en janvier et j’ai adoré cette saison 1 il y a enormement de psychologie tu vas adorer !!! a moins que tu l’as déjà visionné …

    Geoff34
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    geoff34 le #506141

    En 2014, il avait un film nommé Vampires en toute intimité réalisé par Taika Waititi (le réalisateur de Thor: Ragnarok), c’était un faux documentaire racontant la vie de vampires en Nouvelle-Zélande, le film semble avoir fonctionné car une série télé vient de commencer, avec des acteurs différents mais toujours dans ce délire de vrai vampire vivant de le monde d’aujourd’hui

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 ans et 7 mois par Geoff34 geoff34.
    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #506152

    Trop bien, merci pour le lien, Feanor !! ?
    Je vais regarder ça avec plaisir, je ne savais pas qu’ils avaient diffusé ce docu (arf Columbo, c’est toujours mon talon d’Achille). D’ailleurs au passage, TMC me saoule tellement à repasser sans arrêt les mêmes épisodes ! Alors qu’il y a tellement de saisons. Pas que j’aime pas revoir Johnny Cash et son parachute, le magicien à guillotine ou le vieux militaire avec son reflet dans la vitre, mais au bout d’un moment je vais finir par carrément connaître toutes les répliques. ?

    Perso, j’ai remédié à ce problème en achetant les coffrets de la série (une dizaine d’euros le coffret maintenant) ! 😀
    Il ne me manque que le dernier coffret, mais pour le reste, c’est un vrai plaisir, et il y a même un épisode (celui avec Cassavetes justement, en chef d’orchestre) qui avait été censuré dans sa VF, uniquement pour une question de durée (raccourcis de 1h30 à 1h10 je crois) et qu’on peut voir en entier, mais uniquement en VO.

    J’en profite pour mentionner que j’ai vu Titans le mois dernier, j’ai beaucoup aimé ! J’attends avec impatience la saison 2. Par contre, les procédés pour ne jamais montrer les persos importants (Batman en particulier) m’ont paru de prime abord bien fait et sympathiques, mais au bout d’un moment un peu risibles.
    Disons que d’un côté, ça permet de rester toujours focalisé sur Dick ou Wonder Girl par exemple, en gros les persos sidekick à la base, et de percevoir cette ombre envahissante que représentent leurs mentors. D’un autre côté, quand ils montrent le bras de Riddler, Scarface et Ventroloquist face contre terre (histoire qu’on comprenne qui est l’homme sans qu’on voit son visage) ou encore la pièce pour suggérer Harvey Dent, ça sonne un peu comme “alors en fait on avait pas le droit de les montrer vraiment donc on fait des entourloupes pour les inclure quand même”… Je sais pas où ils en sont DC, Warner et compagnie avec leurs questions de droits, mais c’est le bordel dans leur multiverse et faudrait peut-être y mettre enfin de l’ordre.
    Sinon, la série est très bonne, prenante, je n’ai pas vu les épisodes passer ! Et j’ai adoré la bande-son. Et la badassitude de Starfire. *_*

    Je ne crois pas qu’il y ait eu des problèmes de droits de représentation, juste que les auteurs ont voulu centrer l’attention sur les perso principaux. D’ailleurs, le Batman a été casté pour la saison prochaine ! Il s’agira de Iain Glen, Jorah dans Game of Thrones

    J’aime bien l’acteur, mais il me paraît quand même un poil trop âgé pour incarner le chevalier noir…
    Sinon, pour rappel, on aura aussi droit à Deathstroke et Superboy !

    J’ai bien aimé Titans dans l’ensemble, mais je préfère largement Doom Patrol, bien plus fidèle à l’équipe originale, et surtout bien mieux fichue ! Y a pas deux épisodes qui se ressemblent, ça brasse énormément de thèmes, les perso sont absolument superbes (mention spéciale à Robotman joué par Brendan Fraser, dont je n’ai pourtant jamais été fan, et Crazy Jane, jouée par Diane Guerrero) et le méchant principal, Mister Nobody, joué par Alan Tudyk, est absolument génial ! De plus, le personnage brise constamment le quatrième mur, mais de manière bien plus subtile qu’un Deadpool dans ses films. Ici, c’est organique avec le récit, il y a une vraie utilité à la chose, et les autres personnages ne comprennent pas ce qu’il fait. 😆
    MA série de super-héros préférée ! 😀

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #506601

    Fin de série pour Gotham !

    Cette dernière saison a eu ses hauts (Gordon et Bullock, Bruce et Jeremiah, Oswald et Nygma, la première partie de No Man’s Land plutôt bien adaptée) et ses bas (Bane qui n’est qu’un copié-collé sans intérêt de celui de Nolan, Nyssa Al Ghul qui sort de nulle part et repart aussi vite, mal jouée et mal écrite, Camren / Selina qui a entre deux saisons eu un problème évident de surpoids et que la prod a essayé tant bien que mal de cacher, du coup on ne voit que ça à chacune de ses scènes, pour les bas les plus visibles).
    Dans l’ensemble, et à l’image de toute la série, j’ai passé de très bons moments et c’est en grande partie grâce aux trois duos d’acteurs dont je parle plus haut. Ils ont tenu la série sur leurs épaules et la superbe direction artistique a achevé de faire le reste. Ce n’était pas parfait mais il y avait un tel effort sur les moyens donnés et une ligne directrice respectée (depuis la deuxième saison), mélange en gros de Batman 66 / Burton pour l’ambiance et de Nolan pour le visuel et la direction des personnages, pour le pire et le meilleur, que le résultat final m’en laisse pantois d’admiration. Les gars ont été jusqu’au bout de leur délire et ça se respecte.
    Le dernier épisode, en une scène, résume bien la chose : 10 ans ont passé, Bruce revient à Gotham (sans qu’on le voit une seule fois) et Gordon s’est laissé pousstache. Sauf qu’une scène après, il l’a rasée, ce troll ! 😆
    Et finir sur un mélange entre Year One et Dark Knight Returns, avec leur Jack, Jo, Jay, qui ne se fera jamais appeler Joker, mais qui semble en incarner toutes les versions à la fois (comment ? Cameron Monaghan, personne n’en parle ? -_- ), là encore ça résume l’ambition de la prod. Ils font leur tambouille et si ça peut parfois sembler indigeste (Bane), ils s’accrochent à leur univers, et quand ça sent bon, c’est divin. Ce Jeremiah était géant. Cameron Monaghan est géant.

    Seul regret, ça manquait ostensiblement d’envergure pour Pingouin dans ce final. Il est là depuis le début, il méritait plus de place et de temps d’antenne que celui qu’on lui a accordé juste pour être la “pupute” de Batman. Meilleur vilain avec Jerome / Jeremiah quand même.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #506735

    Je ne suis pas (encore) la série, toutefois un Guest savoureux apparaîtra dans la saison 2 de Krypton: il s’agit de… Lobo le chasseur de primes !

    J’aime bien son look qui, dieu merci, est bien plus proche de son apparence classique que de l’abominable lifting dont le dernier Czarnien fut victime dans les comics New 52 !!!

    Bon look (cool):

    Lobo classique

    Mauvais look (beeeurrk !):

    Lobo new 52

    Espérons en tout cas que l’acteur soit bon et que le personnage ait conservé son caractère provocateur et outrancier ainsi que son humour noir et son langage “fleuri”. 🙂

    Enfin, d’ici à ce que je m’y mette, il faut déjà que je me mate les saisons 3 et 4 de Supergirl et que je termine ENFIN la saison 4 de Flash !

    Et il y a aussi Gotham qu’il faut que je découvre…

    Pour le moment, je me concentre sur la saison 3 de Izombie série fraîche, drôle et prenante et traitant de manière originale un sujet que l’on aurait pu craindre usé et surexploité…

    Izombie

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #506766

    Excellente série, I Zombie, qui a de plus le bon goût de se bonifier au fil des saisons !
    La dernière saison a commencé la semaine dernière, je suis toujours aussi fan.

    Pour les séries super-héroïques de la CW, en dehors de Legends of Tomorrow que je trouve toujours aussi bonne, drôle, captivante et épique (hommage évident au silver age des comics), je dois avouer que Flash, Arrow, Black Lightning et Supergirl ont perdu à mes yeux beaucoup d’intérêt cette saison. Moi qui défends Arrow depuis le début, je n’y arrive pas cette fois-ci. La première partie (Oliver en prison) est excellente, mais passé ce cap, on se retrouve avec des perso fades insupportables et inconsistants, et Oliver est quasiment mis au rebut.
    Flash s’est affadi, même s’il reste quand même de bons moments, Black Lightning préfère faire des leçons en politique pour les nuls plutôt que se concentrer sur ses personnages et ses histoires, et Supergirl… rah que ça commençait pourtant bien cette saison !
    Les huit premiers épisodes traitent sans parti pris de la politique américaine actuelle, explorant chaque point de vue dans un sujet délicat (en gros, une parabole sur les migrants mexicains), et ne diabolisant aucun opinion. Et puis on retombe dans les travers de la série, on finit par un déluge de bons sentiments et une caricature à peine voilée de Trump. Bref, tous les travers de la série depuis ses débuts en version concentrée, sans les bons côtés (les relations entre personnages, d’habitude finement écrites, ici catastrophiques et dégoulinantes de bons sentiments).

    En revanche, je le réécrirai autant de fois qu’il le faudra, la série à suivre à tout prix, c’est Doom Patrol ! J’en suis à l’épisode 11 et c’est toujours aussi merveilleux. C’est indescriptible, ça brasse tellement de genres et de styles, les personnages sont terriblement attachants, les références aux comics sont nombreuses sans que cela n’empêche les néophytes de suivre. Une vraie pépite !
    Et j’ai hâte de voir la prochaine série, Swamp Thing !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 ans et 6 mois par Feanor-Curufinwe Feanor-Curufinwe.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #506791

    Excellente série, I Zombie, qui a de plus le bon goût de se bonifier au fil des saisons !
    La cinquième et dernière saison a commencé la semaine dernière, je suis toujours aussi fan.

    Pour les séries super-héroïques de la CW, en dehors de Legends of Tomorrow que je trouve toujours aussi bonne, drôle, captivante et épique (hommage évident au silver age des comics), je dois avouer que Flash, Arrow, Black Lightning et Supergirl ont perdu à mes yeux beaucoup d’intérêt cette saison. Moi qui défends Arrow depuis le début, je n’y arrive pas cette fois-ci. La première partie (Oliver en prison) est excellente, mais passé ce cap, on se retrouve avec des perso fades insupportables et inconsistants, et Oliver est quasiment mis au rebut.
    Flash s’est affadi, même s’il reste quand même de bons moments, Black Lightning préfère faire des leçons en politique pour les nuls plutôt que se concentrer sur ses personnages et ses histoires, et Supergirl… rah que ça commençait pourtant bien cette saison !
    Les huit premiers épisodes traitent sans parti pris de la politique américaine actuelle, explorant chaque point de vue dans un sujet délicat (en gros, une parabole sur les “migrants” mexicains), et ne diabolisant aucun opinion. Et puis on retombe dans les travers de la série, on finit par un déluge de bons sentiments et une caricature à peine voilée de Trump. Bref, tous les travers de la série depuis ses débuts en version concentrée, sans les bons côtés (les relations entre personnages, d’habitude finement écrites, ici catastrophiques et dégoulinantes de bons sentiments).

    En revanche, je le réécrirai autant de fois qu’il le faudra, la série à suivre à tout prix, c’est Doom Patrol ! J’en suis à l’épisode 11 et c’est toujours aussi merveilleux. C’est indescriptible, ça brasse tellement de genres et de styles, les personnages sont terriblement attachants, les références aux comics sont nombreuses sans que cela n’empêche les néophytes de suivre. Une vraie pépite !
    Et j’ai hâte de voir la prochaine série, Swamp Thing !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #506837

    Mindhunter

    J’attire votre attention sur cette série que j’ai découverte sur Netflix il n’y a pas très longtemps. J’ai vraiment beaucoup aimé !
    Mindhunter, c’est le Esprits criminels des origines, ou comment le département des sciences comportementales est né au FBI. Dans les années 70, les criminels étaient juste considérés comme des monstres, et il fallait être un “tordu” pour s’intéresser à leur vie, à leurs mécanismes, au pourquoi du comment ils avaient commis des actes horribles. La notion même de profilage n’existait absolument pas !
    La série nous raconte donc (c’est basé sur une histoire vraie) comment des termes que nous utilisons tous aujourd’hui comme “tueur en série” sont nés. Le chemin d’un jeune agent visionnaire, pris pour un fou ou un débile par nombre de ses collègues, mais armé de la conviction profonde qu’étudier des psychopathes pourra permettre d’en arrêter dans le futur, voire de prévenir leurs crimes. Pour les étudier, notre jeune agent va devoir aller “au contact”, dans les prisons, écouter des horreurs en parallèle d’un travail déjà éprouvant sur le terrain. Je vous dis pas la charge psychologique !

    Notez que la réalisation est hyper soignée, cinématographique, et ça n’a rien d’étonnant : elle est signée David Fincher, production par Charlize Theron. On retrouve aussi Anna Torv dans le cast principal, avec plus de classe que jamais !

    Je recommande. 🙂

    Seul regret, ça manquait ostensiblement d’envergure pour Pingouin dans ce final. Il est là depuis le début, il méritait plus de place et de temps d’antenne que celui qu’on lui a accordé juste pour être la “pupute” de Batman. Meilleur vilain avec Jerome / Jeremiah quand même.

    Hein ??! Quelle “pupute” ? D’où il sort, ce mot ?
    Dans tous les cas, je t’interdis d’associer Pingouin à la prostitution ! 😆

    Alors forcément, je suis obligée de rebondir pour crier mon fanatisme pour cette série formidable et unique qu’est Gotham. J’ai trouvé la saison 5 fabuleuse de bout en bout, malgré les multiples hiatus de la Fox pour essayer de l’assassiner. Sur Twitter continue toujours le #SaveGotham pour tenter de sauver le show, ou de le transformer en série Batman ou en spin-off ! C’est maintenant que ça se passe.
    C’est rageant de penser que la série était prévue pour 7 saisons à la base, et qu’on aurait notamment eu tout un développement autour du passé d’Ed Nygma (dont le rapport avec son père), ou encore que le petit Martin serait sûrement revenu ! (j’adore ce gosse !)

    Mais les scénaristes ont vraiment pondu un final formidable, et un dernier épisode jouissif. Personnellement je n’ai eu aucun problème avec Bane, qui a très bien fait le job. Quel dommage qu’il n’ait pas pu être davantage développé, tout comme Nyssa, Magpie, Mother ou Ventriloquist/Scarface, et tous ces méchants qui ont jalonné cette saison 5 comme des guests ! J’ai adoré les moments avec Pingouin, Ed, la complicité Alfred/Selina, le grade et la place qu’a pris Lee, ainsi que sa réconciliation avec Barbara. Peut-on parler du panache ultime de Barb, tout au long de cette série ? Du stéréotype sexiste de la blonde femme du héros, propre sur elle qui attend gentiment à la maison en fermant bien sa g*eule, elle s’est libérée, révélée dans toutes ses facettes, sa force et sa complexité. Avec un tel entourage, m’est avis qu’une certaine petite personne ne pouvait que devenir exceptionnelle !
    Conclusion magnifique pour J également, avec Cameron Monaghan magistral dans les épisodes Ace Chemicals et The Beginning. Et je dois dire que, s’ils sont souvent oubliés dans mes commentaires, les “gentils” sont tout aussi attachants que les vilains. Oui, j’adore Jim, oncle Harvey, même des gens que tu vois super peu comme Lucius. Ou Zsasz, mais il est de l’autre côté. Tous les persos sont du caviar.

    J’ai du mal à croire qu’une telle série puisse se finir comme ça, dans une telle flamboyance, sans une suite quelconque. Je suis peut-être dans un total déni, mais pour l’instant, j’attends toujours une annonce !
    Gotham m’aura vraiment ouvert la porte d’un univers, et je suis loin d’être la seule.
    Et puis, Oswald forever.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #506859

    N’oublie pas le spin-off sur Alfred à venir ! ^^

    Sinon, je parlais de mes déceptions dans les séries super-héroïques de la CW dans mon dernier post, mais cette saison, c’est une épidémie !
    Je vais éviter de parler de Walking Dead sinon je vais être vulgaire, American Gods saison 2 est d’une fadeur horrible, avec plein d’épisodes qui n’ont aucune utilité (le seul bon épisode est pour moi l’avant-dernier, centré sur Sweeney, le Leprechaun), mais voilà que Game of Thrones saison 8, la dernière, est terriblement décevante.
    Sans le matériel de source, les scénaristes ont montré leurs limites avec l’utilisation des personnages de GRR Martin. L’épisode 5, l’avant dernier de la série, surpasse l’épisode 3 et c’est pas un compliment.
    C’est Gexian qui disait “dans le doute reboot”, mais les scénaristes de GoT doivent se dire “dans le doute détruis tout”, aussi bien au sens propre qu’au sens figuré.
    Le pire étant du côté de Daenerys et de Jon Snow.

    Spoiler

    L’une pète un câble sans raison (alors que des merdes, elle en a vécu bien pire dans sa courte vie) et l’autre, comme pour la bataille contre les marcheurs blancs, ne sert à rien.

    [collapse]

    Bref, je vais pas m’étendre plus là dessus, cette saison aura eu au moins le mérite de me donner envie de lire les livres finalement. -_-

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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #506872

    N’oublie pas le spin-off sur Alfred à venir ! ^^

    Tutafé ! Apparemment ça ne sera pas le même stle que Gotham, mais je l’attends avec impatience ! ^^

    Xanatos
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    Xanatos le #506889

    Excellente série, I Zombie, qui a de plus le bon goût de se bonifier au fil des saisons ! La cinquième et dernière saison a commencé la semaine dernière, je suis toujours aussi fan.

     

    Je suis entièrement d’accord !

    J’aime bien le schéma narratif récurrent de la série: une personne se fait assassiner, Liv mange son cerveau, et ensuite, cela lui permet de déterminer qui a pu abattre cette personne. Mais le plus amusant, ce sont les traits de caractère du défunt qui influent le caractère de Liv, donnant lieu à des situations tantôt amusantes, tantôt hilarantes.

    Et pourtant, la série n’en oublie pas pour autant de faire évoluer ses personnages tous très attachants: Live, Ravi (un de mes chouchous), Clive, Major…

     

    Et Blaine est un excellent antagoniste, très intelligent, calculateur et non dénué d’un certain humour noir.

    La série va en se bonifiant en effet, la saison 3 que je découvre actuellement est très plaisante.

    Et c’est original de voir des zombies intelligents.

     

    Cette série est vraiment cool !

    Legends of Tomorrow j’ai vu un seul épisode lié au premier cross over entre les différentes séries super héroïques de DC mais j’avais trouvé cela très sympa pour le peu que j’en ai vu.

    Flash, j’ai ressenti en effet un certain essoufflement de la série depuis le début de la saison 4, mais je tâcherai de m’y remettre dès que possible. Supergirl je n’ai vu que le premier épisode de la saison 3, mais le caractère distant de Kara m’a laissé perplexe, même si au vu ce ce qu’elle a connu à la fin de la saison 2 peut relativement se comprendre, mais bon…

    Game of Thrones j’y reviendrai plus en détail quand j’aurai vu le dernier épisode demain.

    Mais il y a en effet beaucoup à dire sur cette huitième saison, en bien (si, si !) comme en mal (indéniablement).

     

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