Épisode 5
Panzy
La fille qui a tenté de sauver les villageois de la police armée de King Gomah se nomme Panzy et, intriguée par Gokû, demande à ce dernier où ils se rendent. Lorsqu’elle apprend qu’ils se dirigent vers le château du roi Kadan elle décide de les accompagner malgré les réticences de Glorio.
Arrivés au château, nos amis découvrent avec stupeur que Panzy est bien connue des habitants des lieux. Lorsque Gokû est présenté au roi et que Glorio lui demande un avion pour se rendre là où se trouve la Dragon Ball du troisième Makai, ce dernier souhaite d’abord avoir la preuve que le Saiyen est suffisamment fort pour vaincre Gomah et l’invite à affronter ses soldats. Une requête que Gokû accepte avec plaisir, arguant qu’il a bien besoin d’un entraînement.
Arrivé à cinq épisodes, force est de constater que la série n’a pas envie de se précipiter et veut laisser à ses perso le temps de se connaître. Mais ce que j’ai remarqué avant tout, c’est que l’accent appuyé sur l’aspect aventure / exploration permet de donner à cette histoire une forte dimension RPG qui ne ferait vraiment pas tache dans un Dragon Quest par exemple !
Chaque épisode jusqu’ici marque une nouvelle étape : un village, un point de restauration, de ravitaillement, un château, un nouveau moyen de transport, des nouveaux items, de nouveaux compagnons, et même des gains d’EXP ! Et surtout toujours un peu plus d’informations qui enrichissent l’histoire de cet univers et de ses personnages.
C’est une dynamique qui plaît beaucoup au fan de RPG et tout particulièrement de DraQue que je suis !
En dehors de ça, le personnage de Panzy, sous des premiers abords assez convenu et peu original, passe assez rapidement du statut de petite chieuse capricieuse et méprisante à celui de petite chieuse pleine de ressources et attachante. Elle semble d’ailleurs sortie tout droit d’un J-RPG, et on sent bien que ses petites capacités en magie sont amenées à évoluer. Elle se targue de plus de toucher sa bille au niveau mécanique, ce qui ne sera pas de trop dans ce voyage qui demande beaucoup de véhicules.
Enfin, le courant passe plutôt bien entre elle et Gokû, et ça créé une excellente dynamique dans ce groupe, contrastant avec le côté fermé de Glorio, qui n’a de cesse d’éveiller les soupçons de Shin.
Bref, c’est déjà mieux construit et plus ragoûtant que ce que nous proposaient les personnages de Pan et Trunks dans DBGT. D’ailleurs certains ont établi beaucoup de parallèles justifiés entre Daima et DBGT. J’en profite d’ailleurs pour préciser ma pensée : lorsque je disais que ce DB Daima ne serait pas un DBGT bis, je parlais en terme de qualité d’écriture et de caractérisation. J’ai suffisamment craché ma bile sur GT pour ne pas m’attarder davantage dessus, mais si Daima parvient à être ce que DBGT aurait dû être, J’en serais extrêmement heureux. Mais cela signifie aussi que Daima sera une série qui ne doit ses qualités qu’à elle-même et pas une série qui marche parce qu’elle serait un ersatz de DBGT.
À suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead