Arachnée vient d’écrire une fiche dédié à <b>Otaku No Video</b>, une série de 2 OAV produit par Gainax en 1991, en tout cas j’ai bien aimé cet anime qui est à la fois auto-biographique et parodique
Et si vous avez aimé Otaku No Video, je vous conseille la série Aoi Honoo, basé sur un manga de Shimamoto Kazuhiko, l’auteur de La Plume de Feu, une série quasi-autobiographique où l’auteur raconte ses début de mangaka et ainsi la rencontre des personnes qui formeront le studio Gainax, la série est dispo en streaming légal
J’aimerais commencer un jour l’œuvre de Shimamoto, c’est vraiment regrettable qu’il n’y ait pas eu davantage de ses mangas parus en français. Bref, ce sera donc en japonais.
Kintaro Oe est un jeune homme de 25 ans, qui, après avoir brillamment réussi ses études de droit et obtenu son diplôme est devenu travailleur itinérant.
Il décide de parcourir le Japon et d’exercer différents métiers pour acquérir de l’expérience et devenir plus autonome. Il rencontrera également au cours de son périple plusieurs superbes filles et femmes magnifiques qui ne ne le laisseront pas indifférent…
J’ai donc pu découvrir récemment ce classique de l’animation Japonaise des années 90 adaptant l’oeuvre éponyme de Tatsuya Egawa dont je n’avais vu que le premier épisode à la télé au milieu des années 2000.
En effet, cette série d’OAVs fut diffusée sur une chaîne télévisée Tahitienne gratuite et accessible à tous tous les samedis soir à un horaire approprié: 23H30, ce qui, vu le contenu, était justifié.
Globalement, j’ai bien aimé, bien que certains éléments m’aient laissé dubitatif et perplexe.
La série d’OAVs est réalisée par l’excellent Hiroyuki Kitakubo, à qui l’on doit la première série d’OAVs de Jojo’s Bizarre Adventure qui est sans nul doute la meilleure adaptation animée du manga culte de Hirohiko Araki, il a aussi réalisé l’un des meilleurs films d’animation de Lamu Do You Remember Love? (mon deuxième film préféré de Lamu, après Beautiful Dreamer de Mamoru Oshii).
Sa mise en scène est, comme à l’accoutumée très soignée.
Quant au character design et à l’animation, ils sont excellents, le graphisme est superbe et l’animation est très fluide, Toshihiro Kawamoto (Cowboy Bebop ) a accompli là un travail d’orfèvre. 🙂
Je vais d’abord parler des éléments qui m’ont déplu. Bien que la série soit de qualité, il y a quelques gags que j’ai trouvé assez déplacés et pas de très bon goût.
Le gag récurrent où Kintaro fantasme sur le derrière des créatures de rêve qui l’émoustillent en frottant nonchalamment son visage sur les WCs m’agaçait beaucoup, de même que certains gags scatologiques du 4e épisode avec des enfants dont il devait s’occuper m’avait bien énervé.
J’avais de plus été halluciné par ce “gag” visuel où
Spoiler
il tenait la main d’une jeune femme qui l’excitait et on voit peu à peu sa main se transformer en pénis !
[collapse]
J’avais trouvé ce gag déplacé et très vulgaire.
Heureusement, à côté de cela, l’oeuvre a pas mal de qualités. Kintaro, malgré sa perversité et son côté gaffeur est beaucoup plus futé qu’il en a l’air: en effet, il est très intelligent, observateur, perspicace et arrive à bien cerner la personnalité des gens qu’il rencontre. De plus il a bon coeur et est toujours prêt à aider les gens dans le besoin.
Les personnages féminins qu’il rencontre sont assez bien caractérisés et intéressants: certaines femmes sont très douces et chaleureuses, d’autres sont plus froides et distantes sans être forcément méchantes, d’autres encore sont de vraies manipulatrices cachant bien leur jeu…
J’avais beaucoup aimé le troisième épisode où il travaillait comme serveur dans un restaurant, il savait faire preuve d’empathie et de compassion envers ses employeurs et se comportait comme un gentleman envers la fille du patron. Quant à l’escroc qui menaçait de raser ce restaurant, il essaya d’abord la voie du dialogue et de la diplomatie.
Le 5e épisode, malgré certains passages très “hot”, est quant à lui absolument hilarant: la course à laquelle il se livrait sur son vélo contre la motarde intrépide regorgeait de gags désopilants et était mené à 100 à l’heure ! 😀
D’ailleurs la motarde avait un visage similaire à celui de la pulpeuse Faye Valentine, l’héroïne de Cowboy Bebop, il est probable que Kawamoto se soit inspiré d’elle pour concevoir le design de la sulfureuse chasseuse de primes.
Mais le meilleur épisode est indéniablement le dernier où Kintaro travaille dans un studio d’animation, il est passionnant de bout en bout, notamment sur la création et l’élaboration d’un dessin animé. 🙂
J’ai vu la plupart des épisodes en VF, et celle ci est de bonne qualité, mention spéciale à Olivier Korol absolument génial dans le rôle de Kintaro et selon moi bien meilleur que le seiyuu qui a une voix trop éraillée à mon goût. Korol interprète avec beaucoup d’énergie et d’enthousiasme ce jeune homme, sa prestation est incroyablement exubérante et drôle dans les passages comiques mais il sait aussi être plus sobre dans les moments sérieux.
En bref, une très bonne série d’OAVs, qui, si l’on excepte certains gags scatologiques et graveleux pas de très bon goût, est tout de même intelligente, plaisante, amusante et divertissante. 🙂
A noter que Talulu le magicien une autre oeuvre de Egawa fait un caméo dans le premier épisode ! 😉
Je sais que le manga original de Tatsuya Egawa est d’abord sorti chez Dynamic Visions (pas en entier) puis dans son intégralité chez Tonkam.
J’ai lu des critiques mitigées sur celui ci, il paraît que si il traite de sujets de société suscitant une vraie réflexion chez le lecteur, ses scènes érotiques sombrent carrément dans le porno au fil des tomes et seraient excessivement hard…
J’ai beaucoup aimé l’OAV 1 de Golden Boy, le côté ”femmes dans l’informatique (qui d’après les statistiques reste un domaine essentiellement masculin en Occident), capables d’enfoncer le héros masculin au départ point de vue connaissances, même si ce dernier parvient finalement à rattraper leur niveau, bref des femmes de tête avec du caractère sans mettre pour autant leur féminité aux oubliettes. Ce qui est certain, c’est qu’on peut difficilement qualifier Golden Boy d’œuvre machiste ! J’attends encore pour voir les autres OAV, mais je connais déjà l’ensemble des épisodes, ayant aussi le premier tome du manga. Golden Boy est un anime pas prise de tête sur ses premiers épisodes, une ode à l’apprentissage de la vie et à la jeunesse qui vieillit plutôt bien. 😉 Je suis assez d’accord concernant la voix de Kintarô en VO, qui m’a assez déçue sur le moment. Par contre j’ai vu l’épisode 1 en allemand et en japonais, jamais encore en français (mis à part quelques minutes); du coup j’ai bien pensé à prendre le coffret collector VO/VA/VG pour avoir le tout ^^
Ah, c’est intéressant que tu possèdes le premier tome du manga ! 🙂
J’ai vu quelques extraits de celui ci, et, force est de constater que Toshihiro Kawamoto a fait un travail admirable, tant son style graphique est proche du trait de Tatsuya Egawa. 🙂
Il est vrai en effet que les informaticiennes de cette société sont toutes compétentes et brillantes et que Kintaro a du fournir beaucoup d’efforts pour arriver à être aussi bon qu’elles. Il a prouvé aussi, que, contrairement aux apparences, il est très prévoyant et méticuleux. 🙂
C’est ce que j’aime bien chez Kintarô. Certes c’est un gros obsédé et certains gags à ce sujet sont assez limites, mais il a très bon cœur et est loin d’être aussi idiot et incompétent comme il le laisse paraître au début.
J’ai les 10 tomes du manga sortis chez Tonkam. Je ne pense pas qu’il y ait du machisme et les thèmes traités sont intéressants. En revanche, le sexe est omniprésent et ça n’est pas du sexe “classique”. Je ne regrette pas mon achat mais le manga n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains. Je me souviens que, pour un tome, j’ai commencé à le lire dans le RER et puis j’ai arrêté parce que j’aurais eu trop honte si on m’avait demandé ce que je lisais. Et pourtant, je lis aussi du Go Nagaï ou Ladyboy vs yakuzas.
Merci pour le lien de tes critiques des différents tomes de Golden Boy que tu as chroniqué Cyril, elles sont toutes très intéressantes et très bien argumentées. 🙂
D’après tes propos, c’est un manga intelligent et très intéressant, toutefois, son contenu sexuel omniprésent au fil des tomes le réserve à un public adulte et averti.
Il me semble avoir lu que si Dynamic Visions avait interrompu la publication française, ce n’était pas parce qu’elle se vendait mal, mais parce que la série devenait beaucoup trop hard et qu’elle ne correspondait pas à la politique éditoriale de l’éditeur qui ciblait surtout les adolescents.
Une explication peu convaincante de l’éditeur car ils avaient aussi sorti les 6 premiers tomes de Berserk de Kentaro Miura qui est une oeuvre extrêmement dure où les combats sanglants sont légion et où il y a même d’horribles viols ! Ceci dit, même si je ne l’ai pas lu, je sais toutefois que cette série ne se cantonne pas à cela et qu’elle a une réelle profondeur psychologique.
Heureusement que Golden Boy est sorti intégralement chez Tonkam.
Sinon, les OAVs, bien que plus “softs” que le manga, sont malgré tout réservées à un public averti.
Après tout dans la cinquième OAV on voit une femme
Spoiler
éprouvant un amour fétichiste envers sa moto et qui se masturbe sur son véhicule !
Tatewaki Kunô a eu une idée lumineuse: il s’apprête à partir en croisière et invite cordialement Akané Tendô et “la fille à la natte rousse” à bord de son bateau… Ce dont il était loin de se douter, c’est que non seulement celles ci acceptèrent mais aussi l’ensemble de la famille Tendô ainsi que Shampoo, Ukyô, Mousse, Ryôga, Cologne et Happosai !
Toute la bande savoure à fond leur trajet en mer… qui tourne vite au vinaigre, le navire de Kunô s’échouant sur une île déserte après avoir traversé une terrible tempête !
Notre kendôka s’efforce de réparer son bateau tandis que Ranma et ses ami(e)s profitent à fond de leur séjour sur cette île paradisiaque !
Ranma éprouve par ailleurs un plaisir délectable à taquiner Ryôga !
Cependant, un phénomène étrange se produit: petit à petit, chacune des filles du groupe disparaît sans laisser de trace ! Kasumi, Nabiki, Shampoo se volatilisent sans laisser de trace et la pauvre Ukyo également devant les yeux impuissants et apeurés de Genma et Ryôga !
Les seules rescapées étant Akané, Cologne et Ranma…
Notre petite bande décide de tendre un traquenard au kidnappeur en employant Ranma fille comme appât afin de pouvoir délivrer leurs amies.
Il découvre qu’il s’agit d’un certain Tôma, un prince décidant de se faire un harem et de choisir une épouse. Il parvient à ses fins en capturant Akané. Mais Ranma n’a pas dit son dernier mot et fera tout pour sauver sa fiancée !
Un autre motif le pousse également dans cette quête: Tôma a en sa possession une eau transformant en homme, ce qui lui permettrait de rompre sa malédiction !
Pour rendre hommage à la mémoire de Hiromi Tsuru la seiyuu de Ukyo, j’ai donc décidé de me revoir le deuxième long métrage d’animation cinématographique de Ranma 1/2.
Et bien à mon humble avis, sur les trois films de la saga, il s’agit d’après moi du meilleur des trois. 🙂
Tout d’abord le character design de Atsuko Nakajima est absolument magnifique, l’artiste est à l’apogée de son art et le graphisme est bien plus beau et mieux maîtrisé que dans le premier film. Ensuite l’animation est absolument excellente, très fluide et ne souffre d’aucune fluctuation, elle est très largement supérieure à celle de la série télévisée, on sent que le budget alloué à ce film fut très conséquent. Enfin, les décors sont très détaillés et sont splendides.
Le scénario est extrêmement simple (les filles sont kidnappées, les garçons font le maximum pour les sauver), néanmoins, il n’en demeure pas moins palpitant, hilarant et riche en péripéties, en gags et en action.
On remarquera aussi que ces coquins d’animateurs ont particulièrement bien mit en valeur la plastique des héroïnes de la série, celles ci portant tantôt des maillots très sexy, tantôt des robes ne cachant nullement leurs courbes affriolantes !
On constate par ailleurs que le film met absolument en avant tous les personnages chers aux fans, chacun(e) ayant son moment de gloire (sauf Kûno ! 😆 ).
Ce qui est intéressant aussi avec ce film, c’est que, malgré ses nombreux délires et situations loufoques, il a aussi quelques passages intimistes bien traités comme la scène où Akané en apprend davantage sur le passé et le vécu de Tôma et où ils se confient l’un à l’autre et qu’elle tente de lui faire comprendre que c’est mal d’épouser une fille contre sa volonté.
Une de mes scènes favorites du film est le duel de Mousse contre l’homme oiseau qui avait capturé Shampoo l’élue de son coeur: si certains moments sont très drôles (comme quand Shampoo et Mousse se fichent de la tête après qu’il ait perdu son masque), il y a aussi des moments terriblement dramatiques comme quand l’ennemi de Mousse le blesse grièvement. Malgré tout, il arrive à surmonter sa douleur, galvanisé par sa détermination inébranlable à sauver son grand amour. Ce qui était touchant, c’est que l’on voyait Shampoo réellement s’inquiéter pour Mousse, l’implorant de renoncer à son combat afin qu’il ne meurt pas. Et après qu’il ait vaincu son ennemi et qu’il soit tombé dans le vide en s’évanouissant, elle le sauve et le prend dans ses bras. C’est là qu’on voit que, contrairement à ce qu’elle prétend fréquemment, elle aime Mousse et tient beaucoup à lui…
En revanche, on pourra être déçu par le comportement de Ryôga prêt à laisser Ukyo entre les griffes de son ravisseur en la blâmant de ne pas avoir fait suffisamment attention à elle, on l’aura pourtant connu plus altruiste et moins égoïste dans la série. Heureusement la très maligne crêpière saura l’amadouer et le convaincre de la sauver en lui expliquant qu’elle lui indiquera où se trouve Akané.
J’ai adoré aussi la scène où Kunô tente de sauver Nabiki détenue par Banta l’homme chien. Notre kendoka se fait littéralement atomiser contre ce colosse et c’est finalement la benjamine Tendô qui en viendra à bout… en jetant un os par la fenêtre, l’imbécile étant passé à travers celle ci et tomba dans le vide ensuite !
Nabiki réveilla ensuite son “sauveur” se persuadant lui même avoir mit en fuite Banta et elle le laissa gentiment croire cela. On peut en déduire qu’elle fut touchée par l’investissement du jeune homme qui a voulu lui porter secours, même si il s’est planté.
Quant au duel opposant Ranma à Tôma, c’est son issue qui est la plus mémorable: Ranma et Akané tombent dans le vide et vont bientôt chuter dans la source de l’homme. Akané déclare à son fiancé qu’il pourra enfin être guéri, mais celui ci refuse, il ne veut pas qu’elle connaisse la même malédiction que lui et qu’elle se transforme en homme au contact de l’eau froide et préfère anéantir la source. C’est réellement un acte très généreux de sa part, préférant rester tel qu’il est et refusant que Akané connaisse le même calvaire que lui…
En bref, ce deuxième film de Ranma 1/2 est une magistrale réussite: il est magnifique, captivant, absolument désopilant, fun et très touchant.
On saluera aussi le doublage Japonais d’une qualité exceptionnelle, mention spéciale à Megumi Hayashibara, magistrale en Ranma fille.
La VF dans mes souvenirs était aussi très bonne (avec là encore Barbara Tissier grandiose en Ranma fille) et avec une traduction plus fidèle et moins bâclée que celle de la série TV.
D’après moi, c’est l’une des meilleures adaptations animées du manga culte de Rumiko Takahashi avec la première saison de la série télévisée et les OAVs.
Le film est sorti chez AB en VHS en 1996 et en DVD chez Déclic Images en VOSTFR.
J’ai vu toute la série en VOSTFR, elle est sympathique quoique assez répétitif et il y a toute de même 4 épisodes résumé (ça fait beaucoup !).
ça m’a permis de découvrir l’OST de la version japonaise, avec la présence d’insert song dans certains épisodes.
je retiens Battle in Flash qui est une reprise d’un des thèmes musicaux de la série
on a aussi Black Fight interprété par Kōichi Yamadera
J’ai donc pu voir le tout premier épisode de Samouraï Pizza Cats.
Très franchement, j’ai plutôt bien aimé. 🙂
Le character design est charmant et expressif, en revanche l’animation n’est pas extraordinaire, mais demeure acceptable.
Yattaro, Prulun et Skacey sont des héros attachants, chacun ayant des traits de caractère qui leur sont propres: Yattaro est plein de bonne volonté, fort mais gaffeur, Prulun est terre à terre et susceptible et Skacey est très vantard et fanfaron.
Je trouve que le mélange d’époques entre le Japon Féodal et l’époque moderne ainsi qu’une technologie poussée donne lieu à un environnement original.
En tout cas, même en VO, l’humour décalé et second degré est déjà présent.
L’adaptation française donne même lieu à quelques jeux de mots amusants et cocasses: ainsi pendant qu’un dragon mécanique ravage la ville, une vieille tortue essaie de s’enfuir et déclare “Je me carapate en carapace !” 😆
On voit ensuite les samouraï pizza cats propulsés dans les airs vers leurs missions et un enfant les regarde et affirme: “Oh les chats ninja s’envoient encore en l’air” ! 😆
D’ailleurs quand je vois nos héros sauter ainsi dans ces tuyaux, ils me faisaient penser à Actarus dans Goldorak avant qu’il ne monte dans son robot géant et qu’il attaque les Golgoths et les Antéraks.
Les musiques de Kenji Kawaii (Maison Ikkoku, Ranma 1/2, Ghost in The Shell, Innocence) sont très agréables, entraînantes et plaisantes.
Fait amusant, le dragon mécanique pousse les mêmes rugissements que le dragon invoqué par Shiryû dans Saint Seiya/Les Chevaliers du Zodiaque.
Le doublage Japonais est très sympa, notamment Kappei Yamaguchi (Ranma Saotomé dans Ranma 1/2, Usopp dans One Piece ) est très convaincant et drolatique dans le rôle de l’empoté mais néanmoins sympathique Yattaro.
J’essaierai de voir les épisodes suivants.
Je tâcherai aussi de découvrir la version française, les extraits que j’ai pu entendre de celle ci m’ont fait bonne impression, notamment Bernard Tiphaine dans le rôle du narrateur que je trouve absolument hilarant ! 😆
Je n’ai que de vagues souvenirs d’enfance de “Samouraï Pizza Cats” et à l’époque je n’accrochais pas vraiment. Mais si tu poursuis ton visionnage de la série et que ça te plait toujours, je laisserai sans doute sa chance à ce titre.
————————-
J’ai oublié aujourd’hui la fiche de “Generator Gawl”, qui comme “Samouraï Pizza Cats” a été réalisée par les studios Tatsunoko :
Oui, j’essaierai de voir les épisodes suivants de Samouraï Pizza Cats, soit en m’abonnant au site ADN, soit en achetant le coffret DVD. 😉
Simple supposition de ma part, mais peut être que si tu n’as pas accroché à ce titre à l’époque, c’est dû à la version Française basée sur la version Américaine qui détournait plusieurs dialogues de la version originale Japonaise ?
Cela a fait pareil pour un de mes amis: il n’aimait pas trop Ranma 1/2 à l’époque, la faute à la traduction épouvantable de la VF. Mais quand je lui ai fait redécouvrir la série à l’âge adulte via mes coffrets DVDs VOSTFR, il est littéralement tombé amoureux du titre qui est devenu l’un de ses DAs préférés, l’excellente VO et la traduction française soignée des sous titres lui ont fait découvrir l’oeuvre sous un nouveau jour.
Cela a été pareil aussi pour Kahlone me semble-t-il.
Sinon, au sujet de ta fiche sur Generator Gawl, je l’ai trouvé très bien.
Les thèmes traités et abordés dans l’oeuvre comme la biotechnique et la génétique et fort intéressants, malheureusement, le trop grand nombre d’épisodes de remplissage ont certainement pénalisé l’oeuvre et n’ont pas permis à ces sujets captivants d’être suffisamment développés et le format court (12 épisodes) n’a du rien faire pour arranger les choses. Dommage !
En tout cas, tu m’avais rappelé son existence, car avant ta fiche, j’avais complètement oublié ce titre !
J’ai l’impression d’ailleurs que sa sortie en France est passée inaperçue !
Simple supposition de ma part, mais peut être que si tu n’as pas accroché à ce titre à l’époque, c’est dû à la version Française basée sur la version Américaine qui détournait plusieurs dialogues de la version originale Japonaise ?
Oui je pense que c’est ça, je suis assez peu sensible à l’humour américain, et les versions “Sabanisées” m’ont toujours déplu (la pire étant “la patrouille des planètes” qui a été véritablement massacrée).
J’ai l’impression d’ailleurs que sa sortie en France est passée inaperçue !
C’était sorti en VHS à l’époque où le support se mourrait et je t’avouerai que j’ai découvert très récemment qu’il y avait eu ensuite une sortie DVD, je n’étais même pas au courant! Du coup, j’ai pu ainsi découvrir la série en achetant les DVD d’occasion.
C’est marrant, avant-hier je suis justement tombé sur le dvd de Generator Gawl, et j’ai hésité à l’acheter, puis après je suis tombé sur le BR de Terminator 2, le choix fut vite fait ! 😆
Et au vu de ton avis, j’ai bien fait de passer à côté ! ^^
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Je trouve dommage qu’aucun éditeur n’ait sorti la série télévisée qui la précède, d’autant plus qu’elle semblait plus riche au niveau thématique.
Ce que tu dis au sujet de cette série d’OAVs me fait penser à Fullmetal Panic Fumoffu qui était axé uniquement sur l’humour, ainsi que les OAVs de Slayers.
En revanche, ce que je trouve rigolo avec les photos que tu as choisis, c’est que dans la deuxième où on voit le héros avec un sourire béat et lubrique, on a l’impression qu’il mate une des héroïnes dans le plus simple appareil qui est dans la troisième photo ! ^^
Cette série semble bien friponne et coquine mais sans être pornographique… contrairement à ce que laissait supposer la jaquette mensongère de Kazé !
Ce que je trouve effarant, c’est le doublage français: quatre comédien(ne)s pour doubler plus d’une dizaine de personnages, ça devait être soûlant d’entendre les mêmes voix tourner en boucle !
Et sinon Arachnée, cette série d’OAVs est elle abordable sans avoir vu la série TV au préalable ?
Je commence tout juste à regarder la série mais elle m’a l’air beaucoup plus intéressante que ces OAV qui sont très divertissantes, sans plus. De fait, la comparaison avec les OAV de “Slayers” me semble assez judicieuse.
Sinon, oui, on peut regarder les OAV sans en avoir vu la série vu que le scénario est simplissime.
Enfin, le doublage français passe, bizarrement, mais il faut dire que j’ai été élevé avec les doublages du Club Dorothée qui comptaient souvent peu de comédiens donc je suis habitué lol! Et l’interprétation est très bonne, c’est déjà ça.